Ch - 1.
Ok, alors bonjour/coucou/salut. Maintenant que les présentations d'usage sont faîtes, j'ai PLEIN DE CHOSES à vous écrire, alors s'il vous plaît, prenez la peine de lire chacun des trois ~, merci.
~ D'abord, je tiens à m'excuser de mon retard... même si c'est beaucoup plus qu'un retard puisque je ne publie ce chapitre qu'aujourd'hui lundi. Ce retard porte un nom : il s'appelle Je-n'avais-plus-de-forfait-internet-pour- le-mois-de-févier-donc-je-ne-pouvais-pas-aller-sur-fanfiction.net-plus-tôt. Encore une fois désolé.
~ Ensuite, comme beaucoup m'ont posé la question : effectivement, après "Je te hais", j'ai bien l'intention de commencer une nouvelle fic (les idées pullulent toujours autant dans le petit truc qui me sert de tête). Malheureusement, je dois prendre en compte le fait que la fin de l'année approche (si, si, si, ne vous moquez pas) et que j'ai un Bac à préparer (et un bac blanc très bientôt) . Donc, je n'aurais pas autant de temps pour moi et mes petits textes que je le voudrais. Mais je tiens tout de même à écrire cette fic là (qui me plaît bien), qui devrait être plus longue que mes précédentes. Ce serait un UA, c'est à dire un Univers Alternatif. Une fic, donc, qui se passerait dans un monde où la magie n'existerait pas, mais où on retrouvera beaucoup de personnages de J.K. Rowling (notamment Harry et Draco, élémentaire mon cher Watson). Bref, de toute façon, j'expliquerait tout bien en détails quand vous la verrais apparaître dans la page des fic françaises.
~ Je voudrais aussi dédier ce chapitre à ma petite sœur (moui, je sais, qu'est plus Grande que moi, mais on ne va pas s'attarder sur des détails) : Le-Dodo-n'a-jamais-froid, dont le tyran qui lui sert de père a décidé d'arrêter toute connexion à internet, et son forfait par la même occasion. (quelle torture, déjà que je suivie à peine depuis six jours) Je dédie donc ce chapitre à sa mémoire. Bye, Dodo !
Voilà. Mes trois ~ résolus, je peux passer à mes chères revieweuses que j'ai dût faire enrager depuis samedi, pardon, pardon, encore une fois désolé. R² :
- Nee-C-Kass :
- Lulu-Cyfair : Lulu, t'es Poufsouffle ou quoi ?! ... ou peut-être Gryffondor, pour avoir de telles idées d'égalités ! Ce n'est pas un soucis de justice, mais d'objectivité. et en toute objectivité, même chez J.K. Rowling, les Poufsouffle sont aux 3/4 totalement ignorés. Ah, le mythe des cabines d'essayage ! J'ai toujours dit qu'il s'y passait des choses intéressantes ! merci et bisous à toi !^^
- yami-aku : Non, j'ai l'intention de caser Blaise. J'aime bien Blaise, je voudrais pas qu'il reste tout seul ! je suis contente que le chapitre précédent t'ai plu. Bisous à touâ.
- akashana : merci !^^ j'espère que ce chapitre là te plaira autant que les précédents.
- galaria : hé hé hé... peut-être bien que oui, peut-être bien que non... de toute façon, à qui Blaise pouvait-il bien faire du pied, sinon Hermione ?! Harry, Draco, Grégory (beurk) et Neville sont déjà casés. Ron est profondément homophobe (enfin non, mais presque). Vincent est aussi intelligent qu'un navet. Pansy est... enfin c'est Pansy quoi...
- Origine : ah, pas de précision croustillante, dans ce chapitre... dommage, hein ? enfin, c'est pas comme si il n'y avait que ça qui t'intéressait !^^ Ca me fait pensé que ça fait longtemps que j'ai pas vu un nouveau chapitre de ta fic... faut que j'aille faire un tour sur ff.net, ça fait trop longtemps que je n'y suis pas allé (plus d'une semaine) ! Moi aussi j'aime les sorties à Pré-au-Lard !^^ bisous à touâ.
- YunaFab : alors pour la nouvelle fic, j'ai répondu au dessus (au second ~ ). Pis pour ce qui est des chapitres, ben, comme l'indique le petit chapitromètre en haut à droite de ma page, il ne reste plus que l'épilogue (après ce chapitre là). Ben ou, déjà, snif... ma petite fic à mouâ... [reniffle].^^
- Berlouche : pondération ? calme ? parcimonie ? connais pas !^^ merci, et bisous à toi.
- Blaise, le poussin masqué : salut vous deux ! Ben c'est normal que les Poufsouffles passent inaperçus, vous avez vu, rien que dans Ombre-et-Folie, ils sont que 3 ! (hé hé hé, peuvent même pas faire une équipe de Quidditch !^^). Ce chapitre là est... moins long, je crois. J'espère qu'il vous plaira tout de même autant !^^
- Clochette : mmh, le pantalon en cuir, surtout, qui fait sexy, pake la chemise rouge, elle est rapidement par terre ! lol. Hermione et Blaise ? hum... peut-être... pas de pieds sous la table, cette fois. Merci pour ta review, bisous !^^
- Miss serpentard : Bien sûr que je connais la cité de la Peur ! J'adôre ce filme ! Tu sais qu'on va bien s'entendre toutes les deux !^^ Entre indo et les nuls... lol. Au fait, tu les as développé tes photos du concert ? Tu pourrais pas m'en envoyer une ou deux pas e-mail ?! bisous à touâ !^^
- Yanagisawa : Tu l'as lue d'une seule traite ? wow, avec les parents derrière [retient un sourire], ma pauvre, même pendant la... les scènes de yaoi ?! hé hé hé, moi aussi ça m'arrive de temps en temps, mais c'est vraiment emmerdant de devoir sans cesse jeter un coup d'œil en arrière pour vérifier qu'ils ne regardent pas l'écran !^^ merci, bisous.
- Celinette : Miopne/Blaise... moui, c'est possible. Ron ? Ah nan, pas lui... oh quoique... peut-être avec Lavande, faut voir... vive les post- it ! Gloire aux post-it ! Surtout s'ils disent de lire mes fics !^^ bisous à touâ.
- Umbre 77 : tu sais quoi ? Moi aussi j'aime mon Draco ! Et j'adore les mauvais garçons aussi ! Gloire à Draco. c'est vrai ? ça t'a inspiré ton chap 20 de c de c ?! Faut que j'aille le voir ! Oh, la photo de Harry en pantalon cuir et chemise rouge sang ouverte ? Bien sûr, tu ne la veux pas dédicacée non plus ?! Ou plutôt l'image quand il est avec Dray sur le fauteuil ? (tant qu'on y est !) ? Au choix, elle existe aussi en poster format A1, pour la'ccrocher dans ta chambre !^^ ... ah, si seulement c'était vrai... snif... et ma fic qu'est bientôt finis... re-snif... c'est trop triste, je vais me moucher. Bisous à toi, ma p'tite Umbre.
- Enyo 85 : très chère Grand-Analyseur-Général-Supérieur-En-Chef-Des- Magnifiques-Fics-A-Mouâ, un Seamus/Dean ?! Vrai ?! Super ! Et c'est quoi son p'tit nom ? Tu me tiens au courant, hein, dis, dis, dis ? Mais bien sûr que c'est important le météo, sinon je ne l'aurais pas écrit ! Oui, il va pleuvoir dans les jours qui suivent la sortie à Pré-au-Lard, et oui c'est important ! enfin pas trop mais quand même... bref... ben oui, Blaise Zabini reste Blaise Zabini ! Naaan, mais ça va pas !!! Ron et Pansy ?! Tu veux la mort du monde sorcier ! A la limite, Ron et Lavande... j'aime pas Pansy, mais enfin quand même, la pauvre... lol !^^ Bisousà toi et Jenali. Bye.
- Saaeliel : m'amoûr ! La sortie à Pré-au-Lard dans Ombre-et-Folie ? Mais c'est pas con ! Où elle est ?! On referait ta garde robe ?^^ rôôô, ma p'tite Saael, tu sais que je t'aodre, toi ? nan, c'est pas vrai : toi je t'aime ! C'est vrai, c'est vrai ? Tu imprime ma fic ? oh, alors ça, c'est vraiment trop génial ! je t'aime mon amour ! gros bisous partout où tu veux !^^
.
voilà. Fin des R².
.
NdM : bon alors, que me reste-t-il à vous dire à part « Bonne lecture ! » ? depuis le temps que vous attendez, je pense préférable de ne pas vous faire attendre plus longtemps (sinon je sens que je vais me faire écarteler).
.
~o~
Chapitre XIII : Sex-symbol.
"Joyeux Anniversaire !"
~o~
mardi 22 février 1998. 8h01. cachots.
Il était 8h01. Soit une minutes après huit heures. Soit une minute de retard à compter pour le ténébreux, le menaçant, le sombre, le sadique, l'éternel, le meilleur maître des Potions de Poudlard, le seul et unique Séverus Rogue. Une minute. Ce fait historique aurait dût immédiatement mettre la puce à l'oreille des élèves de Gryffondor et de Serpentard de septième année qui attendaient là devant la porte des cachots : ce jour ne serait pas un jour comme les autres.
Bien sûr que ce n'était pas un jour ordinaire ! Tout le monde le savait ! ... mais tout le monde ne considérait pas ce jour là comme exceptionnel pour les mêmes raisons. Si vous aviez interrogé Dean Thomas à ce sujet, il vous aurait annoncé avec un grand sourire que ça faisait exactement un an qu'il sortait avec Seamus. Parvati vous aurait répondu que le batteur des Green Hot Kiwi Pepers avait rompu avec Soléïn, des Bizzar's sisters (et donc qu'il était à nouveau libre !). Pour Lavande, la St Isabelle lui rappelait qu'elle avait oublié d'acheter un cadeau pour la fête de sa mère qui portait ce même prénom. Ron savait très bien que ça faisait très exactement 5 ans que Gis Plather avait rejoint les Canons de Chudley en tant que gardien. Et Neville aurait répondu avec un grand sourire que Trevor venait d'avoir 8 ans. Quant à Hermione, elle vous aurait annoncé d'un ton tout excité que Jeremy Daïrey (le héros de Mythes et Légendes de la Terre Rouge, tome 11) venait de trouver l'autre moitié de la carte de feu, qui lui indiquait l'endroit où était caché la seconde clé de bronze grâce à laquelle... Mais de toute façon, Hermione aurait été interrompu au milieu de sa tirade, merci pour nous qui ne lisons pas ce grand Best- seller.
Bref, chacun avait ses raisons de penser que ce 22 février 1998 n'était pas un jour ordinaire, que Séverus Rogue soit en retard ou non. Ce qui n'empêchait personne de se conduire absolument comme d'habitude. Après tout, ce n'était pas comme si ces (ô combien) sérieux et studieux élèves s'inquiétaient pour leur trèèès cher professeur de Potions...
- ... nan mais je te jure, soufflait Parvati à Lavande d'un air consterné, quand je l'ai vu là, j'ai cru halluciner !
- De quoi vous parlez ? intervint Hermione en se tournant vers elles.
- De cette pauvre Eloïse Midguen, répondit Lavande avec un demi-sourire. On l'a vu samedi à la sortie à Pré-au-Lard...
- Oui ! s'exclama alors Pansy en s'incrustant brusquement dans la conversation. Moi aussi je l'ai croisé au 'Paradis de la Soie' ! Quelle crétine...
Et comme Hermione ne semblait pas comprendre en quoi le fait qu'Eloïse Midguen se retrouve là-bas était absolument ridicule, Parvati s'exclama :
- Mais elle est plus plate
En disant ça, elle planta ses poings sur ses hanches d'un air outré, s'arrangeant au passage pour mettre soigneusement en avant sa poitrine de 85 B.
- Et toi, Hermione, tu es allé au Paradis de la Soie ? demanda alors Lavande. Ils faisaient des soldes ce week-end...
La jeune fille ouvrit la bouche pour répondre, mais Ron Weasley eut l'amabilité de vouloir s'en charger pour elle :
- Hermione n'est pas du tout comme ça !
La jeune fille se figea, puis se retourna lentement, sourcil relevé, vers le rouquin.
- Pardon ?! Comment ça je ne suis pas du tout 'comme ça' ?! Non mais qu'est- ce que tu crois, Ron Weasley ?! Que je ne suis pas assez bien pour porter des sous-vêtements en soie ?!
- Mais... mais non, bafouilla Ron. C'est juste que... que tu es sérieuse et... et intelligente et...
- Et donc Moi, je n'aurais pas le droit de porter quelque chose de très féminin parce que j'ai un minimum de plomb dans la cervelle ?! Non mais tu crois quoi, mon pauvre ami ?! Que j'ai été taillée dans une planche de bois ?!
- Mais non... Hermione, je... je disais juste que... enfin tu vois... tu... ce n'es pas ton genre de... de...
- De rentrer dans des magasins de sous-vêtements ?! coupa Hermione d'une voix sèche. Bien sûr, mon genre ce serait plutôt de rester dans une libraire toute la journée, n'est-ce pas ?! Et bien je vais te dire, Ron Weasley, je suis autre chose qu'un cerveau grâce auquel tu peux faire tes devoirs de Potions ou d'Histoire de la Magie, et il serait temps que tu t'en rende compte ! ... quoi ?!
Lavande, qui avait fait signe à de se taire à Hermione désigna légèrement d'un regard l'espace derrière la préfète-en-chef, qui perdit aussitôt ses couleurs, devinant sans peine qui pouvait bien être arrivé derrière elle...
- Voyez-vous ça, souffla une voix glacée et tranchante. J'ai toujours douté des capacités de Weasley, mais je ne pensais pas que ses devoirs étaient de vous, Miss Granger. Vingt points en moins pour Gryffondor. Oh, et dans ces conditions, vous comprendrez qu'il est inutile de me rendre votre devoir, Weasley.
Séverus Rogue tourna les talons et entra dans la salle de classe, dans un tourbillon de cape noire... dont l'effet était très nettement amoindrit par le magnifique suçon que le maître des Potions arborait dans le cou. Aucun élève ne demanda quelle était la raison du retard de leur professeur.
Est-il utile de préciser que, en revanche, à la fin du double de cours de Potions, les chuchotements fusèrent, toutes les conversations traitées sur un même thème...
- Où vous allez ? demanda Neville à Dean et Seamus qui se précipitaient vers le grand escalier qui menait jusqu'au troisième étage.
- Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le sujet que Lupin nous a donné à faire en DCFM, expliqua Dean avec un grand sourire innocent. Tu veux venir avec nous ?
- Padma avait cours avec lui ce matin, n'est-ce pas ? souffla Lavande avec un grand sourire. Je me demande s'il était en retard lui aussi...
Lavande et Parvati accompagnèrent donc rapidement Dean et Seamus, pour s'assurer que tout Poudlard soit au courant de ce qui était 'visiblement' arrivé ce matin avec Rogue. Hermione leva les yeux au ciel en marmonnant un "non mais vraiment" et rejoignit la salle d'enchantements en s'excusant envers Ron pour la remarque avant le cours "je ne l'avais pas vu arriver...". Harry s'apprêtait à les suivre lorsque...
- Potter, je voudrais te voir une seconde, le retint Blaise.
- Euh... oui...
- Ce n'était pas une question. Viens...
Draco regarda du coin de l'oeil Blaise Zabini entraîner son Harry un peu plus loin pour lui parler. Lui aussi savait que le 22 février n'était pas un jour ordinaire, et il n'avait pas eut besoin du retard de Rogue pour le savoir. Oh, bien sûr, il ne s'attendait pas non plus à ce que tout le monde soit au courant... du moins à ce que Harry soit au courant... quoique franchement, il aurait put se renseigner... mais apparemment, ce n'était pas le cas. Rien. Pas le moindre petit mot, pas le moindre petit geste, pas la moindre réaction qui aurait put lui indiquer que Harry savait. D'un autre côté, il ne fallait pas demander à un pauvre Gryffondor de se souvenir de cette date là... si jamais il l'avais su un jour... Bordel c'était pourtant pas compliqué : il n'avait que deux dates à se souvenir dans toute l'année : le 6 février, et celle-là... non parce que Noël, tout le monde la connaissait déjà, et puis le 14 février était vraiment trop ridicule et pathétique pour lui !
Draco jeta un nouveau coup d'oeil au brun. Non, définitivement non, Harry ne savait pas. Il faudrait lui dire... un jour... Merde ! Ce n'était quand même pas n'importe quelle date ! ... et en plus, en plus, même ces enfoirés de foutus serpentards qui traînaient avec lui ne semblaient avoir fait le rapprochement entre ce crétin de 22 février et Lui. D'un autre côté, c'est vrai qu'il n'était pas avec Harry depuis très longtemps... mais enfin tout de même ! C'était quelque chose qu'on essayait de ne pas oublier !
Renfrogné et rageur, Draco Malefoy planta Harry et Blaise dans ce couloir et gagna son cours de Métamorphose. L'autre vieille peau de McGonagall... non, décidément, ce n'était pas son jour. Il aurait dût rester dans sa chambre.
~o~
18h23. chambre de préfet-en-chef de Draco.
Draco releva le rideau vert translucide et observa le ciel s'amonceler encore et encore de lourds nuages menaçants. Oh, il ne pleuvait pas. Du moins pas encore... Bordel de merde, ça allait encore leur tomber dessus pendant leur entraînement de Quidditch ! Le blond rabattit le rideau et s'éloigna de la fenêtre. Apparemment, le ciel était d'aussi bonne humeur que lui : sombre et orageux.
La tapisserie de la chambre se déchira sur toute sa hauteur.
- Tu t'en vas maintenant ? s'étonna Harry.
Draco attrapa sa robe de Quidditch et son Nimbus 2001.
- Je vais au stade. J'ai mon entraînement de Quidditch, je te rappelle. On se voit juste après.
Harry esquissa un léger sourire et répondit un baiser du blond lorsque ses lèvres se posèrent sur les siennes.
- D'accord, souffla-t-il. Je t'attends ici, je dois terminer mon devoir de divination.
Draco jeta un dernier coup d'oeil à la fenêtre où le ciel était plus que gris menaçant, et sortit de la chambre. Il traversa rapidement 3 couloirs et descendit 2 escaliers avant de pouvoir sortir du château et rejoindre le stade.
Presque toute l'équipe était déjà arrivée dans les vestiaires. Patrick Halven eut le malheur d'arriver après Draco et se fit joyeusement engueuler. Les joueurs se changèrent rapidement et sortirent sur le terrain. Le ciel était si sombre que le soleil semblait déjà couché.
Dix minutes plus tard, l'orage prévu éclata dans une violente pluie, comme février savait les faire : froides et glacées, capables de vous tremper jusqu'aux os en quelques secondes. Mais les serpentard, et encore plus les Malefoy sont réputés pour être têtus et bornés, et Draco obligea l'entraînement à se poursuivre.
Il abandonna 5 minutes plus tard, lorsque Vincent manqua glisser de son balais en ratant un cognard, et percutant ce pauvre Patrich Halven qui passait le souaffle à Terens Salver. L'eau rendait les balais glissants et la visibilité amoindrie... et les foudres du ciels se rapprochaient de plus en plus...
Les serpentards regagnèrent les vestiaires après 20 minutes d'entraînement. Rageur, Draco monta directement dans sa chambre. Non, ce n'était pas sa journée !
- Anguis.
Draco rejeta son balais et sa robe de Quidditch dans un coin... fronça les sourcils et balaya la chambre du regard. Un magnifique silence fut sa seule réponse. Le sac de Harry était toujours affalé contre son bureau, mais il n'avait pas été ouvert. Pourtant il devait terminer son devoir... qu'est-ce que c'était encore ce bordel...
Draco se laissa tomber dans un fauteuil en soupirant. Parfait ! Non seulement Harry l'ignorait pratiquement toute la journée, et maintenant il disparaissait ! Parfait, vraiment parfait ! Non, décidément, il n'aurait jamais dût se lever aujourd'hui... et où il était partit cet abruti de gryffondor ?! Il avait dit qu'il l'attendait ici, c'est dire dans cette chambre, pas n'importe où dans le château, merde !
C'est pas qu'il en avait quelque chose à faire, mais bon, si il avait dit qu'il l'attendait ICI, il devait l'attendre ICI ! Sinon, il ne disait rien du tout ! Et surtout, il n'inventait pas une connerie à propos d'un devoir. Non, parce que ça, c'était grave. Ca voulait dire que cet abruti avait voulu se trouver une excuse. Donc, qu'il faisait quelque chose qu'il savait que Draco n'aurait pas voulu qu'il fasse !
Bordel de merde, mais où il était cet enfoiré ?!
~o~
19h24. chambre de Draco.
La tapisserie se déchira sur toute sa hauteur. Draco releva la tête, pour voir un certain brun, ô combien familier, s'engouffrer dans la chambre et se figer net en le voyant. Le blond haussa un sourcil. Harry portait une cape noire d'hivers, le genre de cape que l'on ne mettait que pour sortir. D'ailleurs, il étais sortis : ses cheveux noirs étaient trempés et des mèches gorgées d'eau se collaient sur ses joues, laissant de grosses gouttes dégouliner sur son visage... lui aussi avait dût être surpris par la pluie soudaine. Et puis ses fouttues basquettes, trempées également, étaient couvertes de terre et de poussière.
Harry cligna des yeux et posa machinalement sa cape d'invisibilité, qu'il tenait à la main (nouveau signe qu'il était sortis pour faire quelque chose qu'il n'aurait pas dût faire : il n'avait pas voulu être vu), sur un coin du bureau.
- J'étais, euh... partis, voir Hermione... pour mon devoir de Potions, bredouilla le brun.
- Oh, j'aurais put t'aider, je suis doué en potions, déclara Draco d'un ton détaché. Et puis tu as dit que tu bossais la divination.
- Eh ben oui... enfin je veux dire non... en fait c'est que... je me suis trompé. La divination je l'avais déjà fait.
- Bien sûr, et si tu es complètement trempé, c'est parce que... tu es passé sous la douche ?! railla Draco.
- Non... c'est Peeves... il a jeté de l'eau dans le couloir et...
Draco, qui était resté très calme et tout à fait maître de lui-même depuis l'entrée du brun, se leva brusquement de son fauteuil, son masque froid et impassible abandonné pour une expression qui s'accordait beaucoup plus à sa colère.
- BORDEL, MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE !!! TU CROIS QUE JE VAIS CROIRE UNE CONNERIE PAREILLE ??!!! POUR QUI TU ME PRENDS, POTTER ? UN POUFSOUFFLE ??!!! T'ETAIS OU ??!!!
Harry soupira en regardant ses basquettes, puis ôta les-dites basquettes et les balança dans un coin de la chambre, avec sa cape d'hivers trempée.
- Hey, Potter, je t'ai posé une question, siffla Draco en se rapprochant dangereusement du brun. Où tu étais passé ?!
- Je suis allé faire un tour dans le parc, j'avais besoin de prendre l'air.
Draco eut un petit reniflement de dédain.
- Oui, bien sûr, c'est très crédible. Tu débarque pile au moment où je m'apprête à partir à l'entraînement, juste pour vérifier que je suis bien partit. Puis tu me dit que tu m'attends là (le tout avec une excuse minable). Et dès que je tourne le dos, tu dégage ailleurs ! Seulement t'as pas de chance, Potter, parce que aujourd'hui l'entraînement s'est terminé plus tôt, à cause de l'orage. Mais tu as bien dût te rendre compte du changement de temps, toi aussi, à voir ta tenue...
Harry soupira en levant les yeux au plafond.
- Ecoute, Draco, fous-moi la paix, ok ? On est pas mariés que je sache. Alors arrête ton délire de femme trompée ! Je vais prendre une douche.
Complètement halluciné, Draco regarda le brun traverser SA chambre, attraper une de SES grandes serviettes de toilettes blanches et rentrer dans SA salle de bain pour utiliser SA douche.
Non mais quel enfoiré ! Bien sûr qu'ils n'étaient pas mariés ! Et il ne faisait pas un "délire de femme trompée" !
Potter pouvait se taper qui il voulait, il pouvait s'envoyer en l'air avec n'importe qui, quand ça lui chantait, il n'en avait strictement rien à faire ! Ce que faisait le brun ne l'intéressait pas le moins du monde ! C'était même le dernier de ses soucis ! ...
Draco s redressa brusquement. Mais qu'est-ce qu'il racontait ?!
toc toc toc
Il était hors de question que Potter se tape qui que ce soit ! Cet abruti de Gryffondor n'avait pas intérêt à aller voir ailleurs !
toc toc toc
Personne d'autre que lui n'avait le droit de le toucher ! C'était SON Potter, SA propriété privée !
TOC TOC TOC !
- OUI, C'EST BON, J'ARRIVE !!!
Draco franchit les trois pas qui le séparaient de la porte en chêne de sa chambre (celle qui donnait sur la salle commune de Serpentard) et l'ouvrit brusquement.
- QU'EST-CE QU'IL... y a... oh...
De l'autre côté de la porte, dans la salle commune, Pansy, Grégory, Vincent et Blaise le regardaient d'un air mi-étonné, mi-amusé.
- Joyeux anniversaire, Drake ! lança Pansy avec un sourire.
Ah non... en fait, ils n'avaient pas oublié. Draco fronça les sourcils en voyant les cheveux trempés de Blaise, et songea qu'il devenait sérieusement parano.
- Bon alors, lança Zabini, tu les ouvre tes cadeaux ou tu compte rester planté sur le pas de cette porte ?!
- C'est pas tous les jours qu'on a 18 ans ! renchérit Grégory.
Draco hésita une seconde, avant d'envoyer Potter (et ses conneries) au diable, et rejoignit ses amis dans la salle commune.
Ils discutèrent e plaisantèrent pendant près d'une demi-heure, au bout de laquelle Vincent déclara qu'il avait sommeil, Grégory décida d'aller faire un tour, Blaise décrété avoir des trucs à faire, et Pansy annonça de mauvaise grâce qu'elle devait également le planté là.
En deux minutes, Draco se retrouva tout seul dans sa salle commune, ses paquets étalés sur une table devant lui. Si ça, ça ne sentait pas le coup foireux, lui était la réincarnation de Merlin !
Draco ramassa le tout dans ses bras et retourna dans sa chambre... du moins, il poussa la porte de sa chambre.
Chambre anormalement plongée dans la lumière mouvante que propageait la grande flamme d'une unique lampe en vert de jade, posée sur la petite table basse entre les deux fauteuils. Accoté à la cheminée, les cheveux, encore mouillés de leur récente douche, ébouriffés autour de son visage, Harry lui adressa un léger sourire amusé.
- Il paraît que le 22 février est un jour spécial, souffla-t-il.
Draco referma machinalement la porte et posa ses paquets, pêle-mèle, sur un des fauteuils. Harry se détacha de la cheminée et marcha vers lui. Il ne portait que son pantalon en cuir, celui qu'ils avaient acheté à Pré-au- Lard, samedi dernier.
Mais il y avait encore quelque chose qui chiffonnait le blond.
- Tu étais où, tout à l'heure ?
Harry eut un petit rire et ouvrit le tiroir du bureau de Draco.
- Partis cherché ton cadeau, crétin ! répondit-il en sortant un paquet longiligne enveloppé d'un papier argenté.
Harry lui remit le cadeau entre les mains et planta un baiser sur ses lèvres.
- Joyeux anniversaire, Draco Malefoy, souffla-t-il.
- Comment tu as su ? demanda le blond en l'entourant de ses bras.
Avec un grand sourire narquois, Harry leva la main gauche pour montrer la gourmette.
- Ta date de naissance est gravée derrière !
Draco l'attira à lui et l'embrassa à nouveau.
- Alors tu savais depuis ce matin ! accusa-t-il.
Harry échappa un nouveau rire.
- Je sais depuis trèèès longtemps, mon pauvre ami ! Mais j'ai adoré te faire chier toute la journée !
Draco le fusilla du regard et Harry lui tira la langue. Langue que le blond attrapa entre ses lèvres...
- Bon, tu te décide à l'ouvrir mon cadeau ?! s'impatienta Harry après quelques instants.
Draco grogna quelque chose à propos des Gryffondors et des Potter, puis s'avança vers le fauteuil vide, Harry toujours contre lui, et s'y laissa tomber. Le brun entre ses bras s'installa plus confortablement sur ses genoux et se pencha légèrement en arrière, de manière à laisser Draco pouvoir ouvrir son cadeau sans être gêné.
- Je cherchais un cadeau original, expliqua Harry tandis que le blond déchirait le papier. Mais qui soit assez personnel aussi, tu vois... Et puis j'ai pensé à ça, comme tu n'en avais plus...
Draco regarda l'écrin de velours noir entre ses mains et haussa un sourcil. Mais à quoi l'autre gryffondor avait-il encore pensé ?! Le blond ouvrit prudemment l'écrin sur toute sa longueur, et cligna des yeux. C'était un bijou en or blanc, travaillé d'une main experte... une gourmette plus exactement, dont la plaque gravée était incrustée d'une émeraude soigneusement taillée à chaque extrémité. Mais ce qui avait fait cillé le blond n'était pas tant le bijou en lui-même, que ce qui y avait été gravé...
- Je trouvais ça sympa, souffla Harry avec un grand sourire. Je ne te raconte pas la tête qu'à fait le bijoutier quand je lui ai demandé de graver ça ! J'ai pris la même longueur que ton ancienne gourmette...
Draco releva la tête pour le dévisager, puis décrocha doucement la gourmette de son écrin. Harry la lui attacha autour du poignet, sans perdre un millimètre de son sourire, satisfait. Et le blond échappa un un soupir de résignation.
- Je ne vais pas avoir l'air ridicule, moi à porter ça !
- Hey, protesta Harry. C'est mieux que si j'avais fait mettre "abruti" ! Et puis elle est jolie cette gourmette !
Draco s'empara de ses lèvres pour le faire taire. Bien sûr qu'elle était magnifique cette gourmette, portant, entre deux petites émeraudes, gravé en fines lettres rondes de calligraphie : "Sex-symbol".
~o~
Pour obtenir une gourmette identique à celle de Draco, dédicacée par notre beau blond, tapez "Gourmette" au bouton [Go], installé en bas à gauche de votre écran !^^
peace love and sex à tous, à la semaine prochaine (samedi, promis).
Ok, alors bonjour/coucou/salut. Maintenant que les présentations d'usage sont faîtes, j'ai PLEIN DE CHOSES à vous écrire, alors s'il vous plaît, prenez la peine de lire chacun des trois ~, merci.
~ D'abord, je tiens à m'excuser de mon retard... même si c'est beaucoup plus qu'un retard puisque je ne publie ce chapitre qu'aujourd'hui lundi. Ce retard porte un nom : il s'appelle Je-n'avais-plus-de-forfait-internet-pour- le-mois-de-févier-donc-je-ne-pouvais-pas-aller-sur-fanfiction.net-plus-tôt. Encore une fois désolé.
~ Ensuite, comme beaucoup m'ont posé la question : effectivement, après "Je te hais", j'ai bien l'intention de commencer une nouvelle fic (les idées pullulent toujours autant dans le petit truc qui me sert de tête). Malheureusement, je dois prendre en compte le fait que la fin de l'année approche (si, si, si, ne vous moquez pas) et que j'ai un Bac à préparer (et un bac blanc très bientôt) . Donc, je n'aurais pas autant de temps pour moi et mes petits textes que je le voudrais. Mais je tiens tout de même à écrire cette fic là (qui me plaît bien), qui devrait être plus longue que mes précédentes. Ce serait un UA, c'est à dire un Univers Alternatif. Une fic, donc, qui se passerait dans un monde où la magie n'existerait pas, mais où on retrouvera beaucoup de personnages de J.K. Rowling (notamment Harry et Draco, élémentaire mon cher Watson). Bref, de toute façon, j'expliquerait tout bien en détails quand vous la verrais apparaître dans la page des fic françaises.
~ Je voudrais aussi dédier ce chapitre à ma petite sœur (moui, je sais, qu'est plus Grande que moi, mais on ne va pas s'attarder sur des détails) : Le-Dodo-n'a-jamais-froid, dont le tyran qui lui sert de père a décidé d'arrêter toute connexion à internet, et son forfait par la même occasion. (quelle torture, déjà que je suivie à peine depuis six jours) Je dédie donc ce chapitre à sa mémoire. Bye, Dodo !
Voilà. Mes trois ~ résolus, je peux passer à mes chères revieweuses que j'ai dût faire enrager depuis samedi, pardon, pardon, encore une fois désolé. R² :
- Nee-C-Kass :
- Lulu-Cyfair : Lulu, t'es Poufsouffle ou quoi ?! ... ou peut-être Gryffondor, pour avoir de telles idées d'égalités ! Ce n'est pas un soucis de justice, mais d'objectivité. et en toute objectivité, même chez J.K. Rowling, les Poufsouffle sont aux 3/4 totalement ignorés. Ah, le mythe des cabines d'essayage ! J'ai toujours dit qu'il s'y passait des choses intéressantes ! merci et bisous à toi !^^
- yami-aku : Non, j'ai l'intention de caser Blaise. J'aime bien Blaise, je voudrais pas qu'il reste tout seul ! je suis contente que le chapitre précédent t'ai plu. Bisous à touâ.
- akashana : merci !^^ j'espère que ce chapitre là te plaira autant que les précédents.
- galaria : hé hé hé... peut-être bien que oui, peut-être bien que non... de toute façon, à qui Blaise pouvait-il bien faire du pied, sinon Hermione ?! Harry, Draco, Grégory (beurk) et Neville sont déjà casés. Ron est profondément homophobe (enfin non, mais presque). Vincent est aussi intelligent qu'un navet. Pansy est... enfin c'est Pansy quoi...
- Origine : ah, pas de précision croustillante, dans ce chapitre... dommage, hein ? enfin, c'est pas comme si il n'y avait que ça qui t'intéressait !^^ Ca me fait pensé que ça fait longtemps que j'ai pas vu un nouveau chapitre de ta fic... faut que j'aille faire un tour sur ff.net, ça fait trop longtemps que je n'y suis pas allé (plus d'une semaine) ! Moi aussi j'aime les sorties à Pré-au-Lard !^^ bisous à touâ.
- YunaFab : alors pour la nouvelle fic, j'ai répondu au dessus (au second ~ ). Pis pour ce qui est des chapitres, ben, comme l'indique le petit chapitromètre en haut à droite de ma page, il ne reste plus que l'épilogue (après ce chapitre là). Ben ou, déjà, snif... ma petite fic à mouâ... [reniffle].^^
- Berlouche : pondération ? calme ? parcimonie ? connais pas !^^ merci, et bisous à toi.
- Blaise, le poussin masqué : salut vous deux ! Ben c'est normal que les Poufsouffles passent inaperçus, vous avez vu, rien que dans Ombre-et-Folie, ils sont que 3 ! (hé hé hé, peuvent même pas faire une équipe de Quidditch !^^). Ce chapitre là est... moins long, je crois. J'espère qu'il vous plaira tout de même autant !^^
- Clochette : mmh, le pantalon en cuir, surtout, qui fait sexy, pake la chemise rouge, elle est rapidement par terre ! lol. Hermione et Blaise ? hum... peut-être... pas de pieds sous la table, cette fois. Merci pour ta review, bisous !^^
- Miss serpentard : Bien sûr que je connais la cité de la Peur ! J'adôre ce filme ! Tu sais qu'on va bien s'entendre toutes les deux !^^ Entre indo et les nuls... lol. Au fait, tu les as développé tes photos du concert ? Tu pourrais pas m'en envoyer une ou deux pas e-mail ?! bisous à touâ !^^
- Yanagisawa : Tu l'as lue d'une seule traite ? wow, avec les parents derrière [retient un sourire], ma pauvre, même pendant la... les scènes de yaoi ?! hé hé hé, moi aussi ça m'arrive de temps en temps, mais c'est vraiment emmerdant de devoir sans cesse jeter un coup d'œil en arrière pour vérifier qu'ils ne regardent pas l'écran !^^ merci, bisous.
- Celinette : Miopne/Blaise... moui, c'est possible. Ron ? Ah nan, pas lui... oh quoique... peut-être avec Lavande, faut voir... vive les post- it ! Gloire aux post-it ! Surtout s'ils disent de lire mes fics !^^ bisous à touâ.
- Umbre 77 : tu sais quoi ? Moi aussi j'aime mon Draco ! Et j'adore les mauvais garçons aussi ! Gloire à Draco. c'est vrai ? ça t'a inspiré ton chap 20 de c de c ?! Faut que j'aille le voir ! Oh, la photo de Harry en pantalon cuir et chemise rouge sang ouverte ? Bien sûr, tu ne la veux pas dédicacée non plus ?! Ou plutôt l'image quand il est avec Dray sur le fauteuil ? (tant qu'on y est !) ? Au choix, elle existe aussi en poster format A1, pour la'ccrocher dans ta chambre !^^ ... ah, si seulement c'était vrai... snif... et ma fic qu'est bientôt finis... re-snif... c'est trop triste, je vais me moucher. Bisous à toi, ma p'tite Umbre.
- Enyo 85 : très chère Grand-Analyseur-Général-Supérieur-En-Chef-Des- Magnifiques-Fics-A-Mouâ, un Seamus/Dean ?! Vrai ?! Super ! Et c'est quoi son p'tit nom ? Tu me tiens au courant, hein, dis, dis, dis ? Mais bien sûr que c'est important le météo, sinon je ne l'aurais pas écrit ! Oui, il va pleuvoir dans les jours qui suivent la sortie à Pré-au-Lard, et oui c'est important ! enfin pas trop mais quand même... bref... ben oui, Blaise Zabini reste Blaise Zabini ! Naaan, mais ça va pas !!! Ron et Pansy ?! Tu veux la mort du monde sorcier ! A la limite, Ron et Lavande... j'aime pas Pansy, mais enfin quand même, la pauvre... lol !^^ Bisousà toi et Jenali. Bye.
- Saaeliel : m'amoûr ! La sortie à Pré-au-Lard dans Ombre-et-Folie ? Mais c'est pas con ! Où elle est ?! On referait ta garde robe ?^^ rôôô, ma p'tite Saael, tu sais que je t'aodre, toi ? nan, c'est pas vrai : toi je t'aime ! C'est vrai, c'est vrai ? Tu imprime ma fic ? oh, alors ça, c'est vraiment trop génial ! je t'aime mon amour ! gros bisous partout où tu veux !^^
.
voilà. Fin des R².
.
NdM : bon alors, que me reste-t-il à vous dire à part « Bonne lecture ! » ? depuis le temps que vous attendez, je pense préférable de ne pas vous faire attendre plus longtemps (sinon je sens que je vais me faire écarteler).
.
~o~
Chapitre XIII : Sex-symbol.
"Joyeux Anniversaire !"
~o~
mardi 22 février 1998. 8h01. cachots.
Il était 8h01. Soit une minutes après huit heures. Soit une minute de retard à compter pour le ténébreux, le menaçant, le sombre, le sadique, l'éternel, le meilleur maître des Potions de Poudlard, le seul et unique Séverus Rogue. Une minute. Ce fait historique aurait dût immédiatement mettre la puce à l'oreille des élèves de Gryffondor et de Serpentard de septième année qui attendaient là devant la porte des cachots : ce jour ne serait pas un jour comme les autres.
Bien sûr que ce n'était pas un jour ordinaire ! Tout le monde le savait ! ... mais tout le monde ne considérait pas ce jour là comme exceptionnel pour les mêmes raisons. Si vous aviez interrogé Dean Thomas à ce sujet, il vous aurait annoncé avec un grand sourire que ça faisait exactement un an qu'il sortait avec Seamus. Parvati vous aurait répondu que le batteur des Green Hot Kiwi Pepers avait rompu avec Soléïn, des Bizzar's sisters (et donc qu'il était à nouveau libre !). Pour Lavande, la St Isabelle lui rappelait qu'elle avait oublié d'acheter un cadeau pour la fête de sa mère qui portait ce même prénom. Ron savait très bien que ça faisait très exactement 5 ans que Gis Plather avait rejoint les Canons de Chudley en tant que gardien. Et Neville aurait répondu avec un grand sourire que Trevor venait d'avoir 8 ans. Quant à Hermione, elle vous aurait annoncé d'un ton tout excité que Jeremy Daïrey (le héros de Mythes et Légendes de la Terre Rouge, tome 11) venait de trouver l'autre moitié de la carte de feu, qui lui indiquait l'endroit où était caché la seconde clé de bronze grâce à laquelle... Mais de toute façon, Hermione aurait été interrompu au milieu de sa tirade, merci pour nous qui ne lisons pas ce grand Best- seller.
Bref, chacun avait ses raisons de penser que ce 22 février 1998 n'était pas un jour ordinaire, que Séverus Rogue soit en retard ou non. Ce qui n'empêchait personne de se conduire absolument comme d'habitude. Après tout, ce n'était pas comme si ces (ô combien) sérieux et studieux élèves s'inquiétaient pour leur trèèès cher professeur de Potions...
- ... nan mais je te jure, soufflait Parvati à Lavande d'un air consterné, quand je l'ai vu là, j'ai cru halluciner !
- De quoi vous parlez ? intervint Hermione en se tournant vers elles.
- De cette pauvre Eloïse Midguen, répondit Lavande avec un demi-sourire. On l'a vu samedi à la sortie à Pré-au-Lard...
- Oui ! s'exclama alors Pansy en s'incrustant brusquement dans la conversation. Moi aussi je l'ai croisé au 'Paradis de la Soie' ! Quelle crétine...
Et comme Hermione ne semblait pas comprendre en quoi le fait qu'Eloïse Midguen se retrouve là-bas était absolument ridicule, Parvati s'exclama :
- Mais elle est plus plate
En disant ça, elle planta ses poings sur ses hanches d'un air outré, s'arrangeant au passage pour mettre soigneusement en avant sa poitrine de 85 B.
- Et toi, Hermione, tu es allé au Paradis de la Soie ? demanda alors Lavande. Ils faisaient des soldes ce week-end...
La jeune fille ouvrit la bouche pour répondre, mais Ron Weasley eut l'amabilité de vouloir s'en charger pour elle :
- Hermione n'est pas du tout comme ça !
La jeune fille se figea, puis se retourna lentement, sourcil relevé, vers le rouquin.
- Pardon ?! Comment ça je ne suis pas du tout 'comme ça' ?! Non mais qu'est- ce que tu crois, Ron Weasley ?! Que je ne suis pas assez bien pour porter des sous-vêtements en soie ?!
- Mais... mais non, bafouilla Ron. C'est juste que... que tu es sérieuse et... et intelligente et...
- Et donc Moi, je n'aurais pas le droit de porter quelque chose de très féminin parce que j'ai un minimum de plomb dans la cervelle ?! Non mais tu crois quoi, mon pauvre ami ?! Que j'ai été taillée dans une planche de bois ?!
- Mais non... Hermione, je... je disais juste que... enfin tu vois... tu... ce n'es pas ton genre de... de...
- De rentrer dans des magasins de sous-vêtements ?! coupa Hermione d'une voix sèche. Bien sûr, mon genre ce serait plutôt de rester dans une libraire toute la journée, n'est-ce pas ?! Et bien je vais te dire, Ron Weasley, je suis autre chose qu'un cerveau grâce auquel tu peux faire tes devoirs de Potions ou d'Histoire de la Magie, et il serait temps que tu t'en rende compte ! ... quoi ?!
Lavande, qui avait fait signe à de se taire à Hermione désigna légèrement d'un regard l'espace derrière la préfète-en-chef, qui perdit aussitôt ses couleurs, devinant sans peine qui pouvait bien être arrivé derrière elle...
- Voyez-vous ça, souffla une voix glacée et tranchante. J'ai toujours douté des capacités de Weasley, mais je ne pensais pas que ses devoirs étaient de vous, Miss Granger. Vingt points en moins pour Gryffondor. Oh, et dans ces conditions, vous comprendrez qu'il est inutile de me rendre votre devoir, Weasley.
Séverus Rogue tourna les talons et entra dans la salle de classe, dans un tourbillon de cape noire... dont l'effet était très nettement amoindrit par le magnifique suçon que le maître des Potions arborait dans le cou. Aucun élève ne demanda quelle était la raison du retard de leur professeur.
Est-il utile de préciser que, en revanche, à la fin du double de cours de Potions, les chuchotements fusèrent, toutes les conversations traitées sur un même thème...
- Où vous allez ? demanda Neville à Dean et Seamus qui se précipitaient vers le grand escalier qui menait jusqu'au troisième étage.
- Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le sujet que Lupin nous a donné à faire en DCFM, expliqua Dean avec un grand sourire innocent. Tu veux venir avec nous ?
- Padma avait cours avec lui ce matin, n'est-ce pas ? souffla Lavande avec un grand sourire. Je me demande s'il était en retard lui aussi...
Lavande et Parvati accompagnèrent donc rapidement Dean et Seamus, pour s'assurer que tout Poudlard soit au courant de ce qui était 'visiblement' arrivé ce matin avec Rogue. Hermione leva les yeux au ciel en marmonnant un "non mais vraiment" et rejoignit la salle d'enchantements en s'excusant envers Ron pour la remarque avant le cours "je ne l'avais pas vu arriver...". Harry s'apprêtait à les suivre lorsque...
- Potter, je voudrais te voir une seconde, le retint Blaise.
- Euh... oui...
- Ce n'était pas une question. Viens...
Draco regarda du coin de l'oeil Blaise Zabini entraîner son Harry un peu plus loin pour lui parler. Lui aussi savait que le 22 février n'était pas un jour ordinaire, et il n'avait pas eut besoin du retard de Rogue pour le savoir. Oh, bien sûr, il ne s'attendait pas non plus à ce que tout le monde soit au courant... du moins à ce que Harry soit au courant... quoique franchement, il aurait put se renseigner... mais apparemment, ce n'était pas le cas. Rien. Pas le moindre petit mot, pas le moindre petit geste, pas la moindre réaction qui aurait put lui indiquer que Harry savait. D'un autre côté, il ne fallait pas demander à un pauvre Gryffondor de se souvenir de cette date là... si jamais il l'avais su un jour... Bordel c'était pourtant pas compliqué : il n'avait que deux dates à se souvenir dans toute l'année : le 6 février, et celle-là... non parce que Noël, tout le monde la connaissait déjà, et puis le 14 février était vraiment trop ridicule et pathétique pour lui !
Draco jeta un nouveau coup d'oeil au brun. Non, définitivement non, Harry ne savait pas. Il faudrait lui dire... un jour... Merde ! Ce n'était quand même pas n'importe quelle date ! ... et en plus, en plus, même ces enfoirés de foutus serpentards qui traînaient avec lui ne semblaient avoir fait le rapprochement entre ce crétin de 22 février et Lui. D'un autre côté, c'est vrai qu'il n'était pas avec Harry depuis très longtemps... mais enfin tout de même ! C'était quelque chose qu'on essayait de ne pas oublier !
Renfrogné et rageur, Draco Malefoy planta Harry et Blaise dans ce couloir et gagna son cours de Métamorphose. L'autre vieille peau de McGonagall... non, décidément, ce n'était pas son jour. Il aurait dût rester dans sa chambre.
~o~
18h23. chambre de préfet-en-chef de Draco.
Draco releva le rideau vert translucide et observa le ciel s'amonceler encore et encore de lourds nuages menaçants. Oh, il ne pleuvait pas. Du moins pas encore... Bordel de merde, ça allait encore leur tomber dessus pendant leur entraînement de Quidditch ! Le blond rabattit le rideau et s'éloigna de la fenêtre. Apparemment, le ciel était d'aussi bonne humeur que lui : sombre et orageux.
La tapisserie de la chambre se déchira sur toute sa hauteur.
- Tu t'en vas maintenant ? s'étonna Harry.
Draco attrapa sa robe de Quidditch et son Nimbus 2001.
- Je vais au stade. J'ai mon entraînement de Quidditch, je te rappelle. On se voit juste après.
Harry esquissa un léger sourire et répondit un baiser du blond lorsque ses lèvres se posèrent sur les siennes.
- D'accord, souffla-t-il. Je t'attends ici, je dois terminer mon devoir de divination.
Draco jeta un dernier coup d'oeil à la fenêtre où le ciel était plus que gris menaçant, et sortit de la chambre. Il traversa rapidement 3 couloirs et descendit 2 escaliers avant de pouvoir sortir du château et rejoindre le stade.
Presque toute l'équipe était déjà arrivée dans les vestiaires. Patrick Halven eut le malheur d'arriver après Draco et se fit joyeusement engueuler. Les joueurs se changèrent rapidement et sortirent sur le terrain. Le ciel était si sombre que le soleil semblait déjà couché.
Dix minutes plus tard, l'orage prévu éclata dans une violente pluie, comme février savait les faire : froides et glacées, capables de vous tremper jusqu'aux os en quelques secondes. Mais les serpentard, et encore plus les Malefoy sont réputés pour être têtus et bornés, et Draco obligea l'entraînement à se poursuivre.
Il abandonna 5 minutes plus tard, lorsque Vincent manqua glisser de son balais en ratant un cognard, et percutant ce pauvre Patrich Halven qui passait le souaffle à Terens Salver. L'eau rendait les balais glissants et la visibilité amoindrie... et les foudres du ciels se rapprochaient de plus en plus...
Les serpentards regagnèrent les vestiaires après 20 minutes d'entraînement. Rageur, Draco monta directement dans sa chambre. Non, ce n'était pas sa journée !
- Anguis.
Draco rejeta son balais et sa robe de Quidditch dans un coin... fronça les sourcils et balaya la chambre du regard. Un magnifique silence fut sa seule réponse. Le sac de Harry était toujours affalé contre son bureau, mais il n'avait pas été ouvert. Pourtant il devait terminer son devoir... qu'est-ce que c'était encore ce bordel...
Draco se laissa tomber dans un fauteuil en soupirant. Parfait ! Non seulement Harry l'ignorait pratiquement toute la journée, et maintenant il disparaissait ! Parfait, vraiment parfait ! Non, décidément, il n'aurait jamais dût se lever aujourd'hui... et où il était partit cet abruti de gryffondor ?! Il avait dit qu'il l'attendait ici, c'est dire dans cette chambre, pas n'importe où dans le château, merde !
C'est pas qu'il en avait quelque chose à faire, mais bon, si il avait dit qu'il l'attendait ICI, il devait l'attendre ICI ! Sinon, il ne disait rien du tout ! Et surtout, il n'inventait pas une connerie à propos d'un devoir. Non, parce que ça, c'était grave. Ca voulait dire que cet abruti avait voulu se trouver une excuse. Donc, qu'il faisait quelque chose qu'il savait que Draco n'aurait pas voulu qu'il fasse !
Bordel de merde, mais où il était cet enfoiré ?!
~o~
19h24. chambre de Draco.
La tapisserie se déchira sur toute sa hauteur. Draco releva la tête, pour voir un certain brun, ô combien familier, s'engouffrer dans la chambre et se figer net en le voyant. Le blond haussa un sourcil. Harry portait une cape noire d'hivers, le genre de cape que l'on ne mettait que pour sortir. D'ailleurs, il étais sortis : ses cheveux noirs étaient trempés et des mèches gorgées d'eau se collaient sur ses joues, laissant de grosses gouttes dégouliner sur son visage... lui aussi avait dût être surpris par la pluie soudaine. Et puis ses fouttues basquettes, trempées également, étaient couvertes de terre et de poussière.
Harry cligna des yeux et posa machinalement sa cape d'invisibilité, qu'il tenait à la main (nouveau signe qu'il était sortis pour faire quelque chose qu'il n'aurait pas dût faire : il n'avait pas voulu être vu), sur un coin du bureau.
- J'étais, euh... partis, voir Hermione... pour mon devoir de Potions, bredouilla le brun.
- Oh, j'aurais put t'aider, je suis doué en potions, déclara Draco d'un ton détaché. Et puis tu as dit que tu bossais la divination.
- Eh ben oui... enfin je veux dire non... en fait c'est que... je me suis trompé. La divination je l'avais déjà fait.
- Bien sûr, et si tu es complètement trempé, c'est parce que... tu es passé sous la douche ?! railla Draco.
- Non... c'est Peeves... il a jeté de l'eau dans le couloir et...
Draco, qui était resté très calme et tout à fait maître de lui-même depuis l'entrée du brun, se leva brusquement de son fauteuil, son masque froid et impassible abandonné pour une expression qui s'accordait beaucoup plus à sa colère.
- BORDEL, MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE !!! TU CROIS QUE JE VAIS CROIRE UNE CONNERIE PAREILLE ??!!! POUR QUI TU ME PRENDS, POTTER ? UN POUFSOUFFLE ??!!! T'ETAIS OU ??!!!
Harry soupira en regardant ses basquettes, puis ôta les-dites basquettes et les balança dans un coin de la chambre, avec sa cape d'hivers trempée.
- Hey, Potter, je t'ai posé une question, siffla Draco en se rapprochant dangereusement du brun. Où tu étais passé ?!
- Je suis allé faire un tour dans le parc, j'avais besoin de prendre l'air.
Draco eut un petit reniflement de dédain.
- Oui, bien sûr, c'est très crédible. Tu débarque pile au moment où je m'apprête à partir à l'entraînement, juste pour vérifier que je suis bien partit. Puis tu me dit que tu m'attends là (le tout avec une excuse minable). Et dès que je tourne le dos, tu dégage ailleurs ! Seulement t'as pas de chance, Potter, parce que aujourd'hui l'entraînement s'est terminé plus tôt, à cause de l'orage. Mais tu as bien dût te rendre compte du changement de temps, toi aussi, à voir ta tenue...
Harry soupira en levant les yeux au plafond.
- Ecoute, Draco, fous-moi la paix, ok ? On est pas mariés que je sache. Alors arrête ton délire de femme trompée ! Je vais prendre une douche.
Complètement halluciné, Draco regarda le brun traverser SA chambre, attraper une de SES grandes serviettes de toilettes blanches et rentrer dans SA salle de bain pour utiliser SA douche.
Non mais quel enfoiré ! Bien sûr qu'ils n'étaient pas mariés ! Et il ne faisait pas un "délire de femme trompée" !
Potter pouvait se taper qui il voulait, il pouvait s'envoyer en l'air avec n'importe qui, quand ça lui chantait, il n'en avait strictement rien à faire ! Ce que faisait le brun ne l'intéressait pas le moins du monde ! C'était même le dernier de ses soucis ! ...
Draco s redressa brusquement. Mais qu'est-ce qu'il racontait ?!
toc toc toc
Il était hors de question que Potter se tape qui que ce soit ! Cet abruti de Gryffondor n'avait pas intérêt à aller voir ailleurs !
toc toc toc
Personne d'autre que lui n'avait le droit de le toucher ! C'était SON Potter, SA propriété privée !
TOC TOC TOC !
- OUI, C'EST BON, J'ARRIVE !!!
Draco franchit les trois pas qui le séparaient de la porte en chêne de sa chambre (celle qui donnait sur la salle commune de Serpentard) et l'ouvrit brusquement.
- QU'EST-CE QU'IL... y a... oh...
De l'autre côté de la porte, dans la salle commune, Pansy, Grégory, Vincent et Blaise le regardaient d'un air mi-étonné, mi-amusé.
- Joyeux anniversaire, Drake ! lança Pansy avec un sourire.
Ah non... en fait, ils n'avaient pas oublié. Draco fronça les sourcils en voyant les cheveux trempés de Blaise, et songea qu'il devenait sérieusement parano.
- Bon alors, lança Zabini, tu les ouvre tes cadeaux ou tu compte rester planté sur le pas de cette porte ?!
- C'est pas tous les jours qu'on a 18 ans ! renchérit Grégory.
Draco hésita une seconde, avant d'envoyer Potter (et ses conneries) au diable, et rejoignit ses amis dans la salle commune.
Ils discutèrent e plaisantèrent pendant près d'une demi-heure, au bout de laquelle Vincent déclara qu'il avait sommeil, Grégory décida d'aller faire un tour, Blaise décrété avoir des trucs à faire, et Pansy annonça de mauvaise grâce qu'elle devait également le planté là.
En deux minutes, Draco se retrouva tout seul dans sa salle commune, ses paquets étalés sur une table devant lui. Si ça, ça ne sentait pas le coup foireux, lui était la réincarnation de Merlin !
Draco ramassa le tout dans ses bras et retourna dans sa chambre... du moins, il poussa la porte de sa chambre.
Chambre anormalement plongée dans la lumière mouvante que propageait la grande flamme d'une unique lampe en vert de jade, posée sur la petite table basse entre les deux fauteuils. Accoté à la cheminée, les cheveux, encore mouillés de leur récente douche, ébouriffés autour de son visage, Harry lui adressa un léger sourire amusé.
- Il paraît que le 22 février est un jour spécial, souffla-t-il.
Draco referma machinalement la porte et posa ses paquets, pêle-mèle, sur un des fauteuils. Harry se détacha de la cheminée et marcha vers lui. Il ne portait que son pantalon en cuir, celui qu'ils avaient acheté à Pré-au- Lard, samedi dernier.
Mais il y avait encore quelque chose qui chiffonnait le blond.
- Tu étais où, tout à l'heure ?
Harry eut un petit rire et ouvrit le tiroir du bureau de Draco.
- Partis cherché ton cadeau, crétin ! répondit-il en sortant un paquet longiligne enveloppé d'un papier argenté.
Harry lui remit le cadeau entre les mains et planta un baiser sur ses lèvres.
- Joyeux anniversaire, Draco Malefoy, souffla-t-il.
- Comment tu as su ? demanda le blond en l'entourant de ses bras.
Avec un grand sourire narquois, Harry leva la main gauche pour montrer la gourmette.
- Ta date de naissance est gravée derrière !
Draco l'attira à lui et l'embrassa à nouveau.
- Alors tu savais depuis ce matin ! accusa-t-il.
Harry échappa un nouveau rire.
- Je sais depuis trèèès longtemps, mon pauvre ami ! Mais j'ai adoré te faire chier toute la journée !
Draco le fusilla du regard et Harry lui tira la langue. Langue que le blond attrapa entre ses lèvres...
- Bon, tu te décide à l'ouvrir mon cadeau ?! s'impatienta Harry après quelques instants.
Draco grogna quelque chose à propos des Gryffondors et des Potter, puis s'avança vers le fauteuil vide, Harry toujours contre lui, et s'y laissa tomber. Le brun entre ses bras s'installa plus confortablement sur ses genoux et se pencha légèrement en arrière, de manière à laisser Draco pouvoir ouvrir son cadeau sans être gêné.
- Je cherchais un cadeau original, expliqua Harry tandis que le blond déchirait le papier. Mais qui soit assez personnel aussi, tu vois... Et puis j'ai pensé à ça, comme tu n'en avais plus...
Draco regarda l'écrin de velours noir entre ses mains et haussa un sourcil. Mais à quoi l'autre gryffondor avait-il encore pensé ?! Le blond ouvrit prudemment l'écrin sur toute sa longueur, et cligna des yeux. C'était un bijou en or blanc, travaillé d'une main experte... une gourmette plus exactement, dont la plaque gravée était incrustée d'une émeraude soigneusement taillée à chaque extrémité. Mais ce qui avait fait cillé le blond n'était pas tant le bijou en lui-même, que ce qui y avait été gravé...
- Je trouvais ça sympa, souffla Harry avec un grand sourire. Je ne te raconte pas la tête qu'à fait le bijoutier quand je lui ai demandé de graver ça ! J'ai pris la même longueur que ton ancienne gourmette...
Draco releva la tête pour le dévisager, puis décrocha doucement la gourmette de son écrin. Harry la lui attacha autour du poignet, sans perdre un millimètre de son sourire, satisfait. Et le blond échappa un un soupir de résignation.
- Je ne vais pas avoir l'air ridicule, moi à porter ça !
- Hey, protesta Harry. C'est mieux que si j'avais fait mettre "abruti" ! Et puis elle est jolie cette gourmette !
Draco s'empara de ses lèvres pour le faire taire. Bien sûr qu'elle était magnifique cette gourmette, portant, entre deux petites émeraudes, gravé en fines lettres rondes de calligraphie : "Sex-symbol".
~o~
Pour obtenir une gourmette identique à celle de Draco, dédicacée par notre beau blond, tapez "Gourmette" au bouton [Go], installé en bas à gauche de votre écran !^^
peace love and sex à tous, à la semaine prochaine (samedi, promis).
