Mangemort Magasine n°273
L'INTERVIEW DU MOIS : Peter PETTIGROW, Le destin d'un Larbin
BIOGRAPHIE
Date de naissance inconnue.
A l'âge de 12 ans, Peter Pettigrow entre à Poudlard la
célèbre école de sorcellerie. Là il fait la connaissance
de James Potter, Sirius Black et Remus Lupin.
Ensemble il forment les Maraudeurs.
A sa sortie de Poudlard, il devient le Gardien du Secret
de James et Lily Potter qu'il trahit.
Il entre alors au service du Maître.
Disparition du Maître. Pettigrow, sous l'apparence du rat
Croutard, se cache chez les Weasley.
Après 12 ans dans la peau du rat, il retourne auprès de
son Maître dont il va permettre le retour parmi nous.
M.. Pettigrow écrit un mémoire sur les Weasley qui sera
très utile pour certaines opérations, top secrètes, lancées
récemment par le Maître.
- Notre journaliste : « Je remercie notre Maître Vénéré d'avoir permis cette interview exclusive de son Larbin en titre. Ma première question à Monsieur Pettigrow : quels sont les implications, professionnelles et surtout personnelles, d'être Le Larbin en titre de Notre Maître Vénér ?
- Peter Pettigrow : Je m'attendais à cette question, et mon Maître aussi. Nous avons réfléchi ensemble (lui surtout) sur mon rôle près de lui. Professionnellement, il faut être près de lui 24h/24, prêt à répondre au moindre de ses ordres quels qu'ils soient. Dans ce sens, il est clair qu'aucune vie personnelle ne peut être sérieusement envisagée. Vivre près du Maître exige une très bonne santé, il faut être prêt à donner de sa personne. (Nous répond-il en regardant sa main.)
- N.J. : Effectivement, vous en avez-vous même fait l'expérience lors de l'épisode de la Coupe de Feu.
- P.P. : Oui, j'ai donné ma main pour que le Maître puisse enfin mettre la main - Ah ! ah ! ah !- (le Larbin rit tout seul de ses jeux de mots.) sur Harry Potter.
- N.J. : Oui, mmh… Comment s'organise précisément votre vie au Manoir ?
- P .P. : Eh…Et bien ma vie est liée à celle du Maître. Il n'y a aucun horaires fixes. Je me dois d'être présent à tout moment, prêt à répondre au moindre besoin de mon Maître.
- N.J. : Mais, et les 35 heures ?
- P.P. : Vous voulez rire, il ne peut pas être question de 35, 50 ou 100 heures. Servir le Maître c'est 24/24h, 7jours/7.
- N .J. : Cela fait, précisons le, pour nos lecteurs,168 heures. Ces heures sont-elles réparties selon une formule bien précise ou iln'y a aucune organisation précise ?
- P.P. : Heureusement que vous avez l'autorisation du Maître pour posez cette question. Il se mettrait en colère.
- N.J. : Oui, effectivement. D'ailleurs, je ne suis que le remplaçant de mon collègue, celui-ci a eu un regrettable accident. Donc, la vie du Dark Lord est très organisée. C'est bien ce que vous voulez dire ?
- P.P. : Oui, il s'agit d'un véritable cérémonial. Une étiquette qui date de son ascension au pouvoir.
- N.J. : Le Maître a accepté, je crois, que vous en parliez. Acceptez-vous de nous le dévoiler pour nos lecteurs ?
- P.P. : N vers 4h00 : Réveil du Maître quand il dort (ce qui est rare) d'après un tradition ancestrale avec l'utilisation d'une formule remontant à très loin : « Il est looor mon Sssssseignooor, il est looor de Ssssse lever. » C'est le petit levé, pendant lequel il prend son petit déjeuner.
N 5h00 : Grand levé, où il reçoit quelques uns de ses plus proches collaborateurs. Ceux-ci lui font leur rapport et le Maître donne ses nouveaux ordres.
N 6h30 : Je prend les ordres pour la matinée. Le plus souvent, je reste au Manoir.
N 11h45 : Je mange puis préparation du déjeuner du Maître qui doit être prêt pour 12h.
N 12h : Déjeuner du Maître, je reste tout le temps près de lui. Au cas où il ait un ordre à me donner.
N L'après-midi ressemble à la matinée. Je dois, en plus, être toujours prêt à partir si le Maître me le demande. Mais, c'est rare.
Mon devoir, en tant que Larbin attitré du Maître, consiste aussi à recevoir les « invités » de mon Maître avec toute la distinction qui s'impose afin que, tous, puissent admirer le bon goût du maître de maison.
- N.J. : Voilà des journées plutôt bien remplies. Que pouvez nous en dire ?
- P.P. : Et bien, il est difficile de savoir quand une journée commence et quand elle finit, surtout quand le maître ne dort pas. Pour résumer mes fonctions, je suis le valet, le cuisinier, le maître d'hôtel, et la gouvernante du Manoir.
- N.J. : Toutes ces tâches montrent la grande confiance que le Maître à en vous.
- P.P : Moui, effectivement. Si le Maître ne me faisait pas confiance, il ne m'aurait jamais mis à cette place.
- N.J. : Quels sont vos projets pour l'avenir ?
- P.P. : Oh… et bien, c'est simple je veux me perfectionner dans l'art d'être larbin. J'ai, en effet, accepté de servir mon Maître jusqu'à ce que la mort nous sépare.
- N.J. : Pendant 12 ans vous avez été dans la peau d'un rat. Que ressent-on précisément dans ce cas, surtout que vous avez vécu dans une famille de sorciers particulièrement hostiles au Dark Lord ?
- P.P . : Cela a été très dur, surtout sur la fin, car le maudit chat de cette Sang-de-Bourbe d'Hermione Granger m'avait repéré. Il faut une grande maîtrise de soi, car entendre parler pratiquement tous les jours en mal de son Maître est difficile à endurer. Il ne fallait surtout pas que je montre mon véritable visage et ma sympathie pour le Maître, mais combien de fois j'ai failli tout dévoiler. Dans ces cas là, je pensais très fort au Maître. Il fallait que je reste dans cette famille, les Weasley, pour connaître les nouvelles, savoir où était le Maître. Toutefois, il y avait certains avantages.
- N.J. : Vraiment ?Quels étaient-ils ?
- P.P. : Pouvoir manger beaucoup de fromage, bien sûr !
- N.J. : Ah… Eh…Quel effet cela fait de voir Harry Potter quotidiennement ?
- P.P. : Une immense frustration à chaque fois que je le revoyais pour la rentrée à Poudlard, le savoir à portée de main, vivant, alors que le Maître avait disparu.
- N.J. : Pendant votre troisième année à Poudlard avec H.P. vous avez retrouvé votre ami d'école, Sirius Black, l'homme que vous avez trahi rappelons le. Comment se sont passées ces retrouvailles ?
- P.P. : Pour moi, elles ont été très émouvantes, pardon éprouvantes. Je croyais Sirius à Azkaban et même mort. Lorsque j'ai appris son évasion, je dois avouer que j'ai eu très peur car j'étais sûr qu'il chercherait à me retrouver. Et, en fait, il s'est évadé car il m'a vu sur une photo où je suis avec toute la famille Weasley. Nos retrouvailles ont été, j'ai l'impression, un peu tendues. Mais si ce Loup-Garou de Lupin ne s'en était pas mêlé, peut-être que j'aurais pu convaincre Potter. Mais, aussi, il a empêché Black de me tuer sur le champ. C'est un peu grâce à lui que je suis libre, d'autant qu'il s'est transformé avant que lui et Black est pu me remettre aux autorités.
- N.J. : C'est donc là que vous avez rejoint le Maître. Mais tous se demande comment vous avez fait pour le retrouver ?
- P.P : Grâce à mon flair de rat et ma grande intelligence humaine, les deux font un mélange explosif.
- N.J. : Ne seriez-vous pas un peu vaniteux ?
- P.P. : Bof, il faut bien se faire quelques compliments de temps en temps.
- N.J. : Oui, bon, dernière question, quels sont vos rapports avec les autres Mangemorts ?
- P.P. : Oh… ils sont plutôt tendus. Je crois qu'ils sont jaloux car j'ai été dans les premiers à revenir près du Maître et j'ai une fonction importante où je côtoie son intimité, et je connais tous ses plans. De plus, je pense qu'ils me craignent un peu, un mot de moi et ils peuvent perdre la confiance du Maître. »
TEMOIGNAGES :
E.D : « Ce n'est qu'un sal pervers, doublé d'une grande stupidité. Dans ces domaines aucun Mangemorts qui ne lui arrive à la cheville. »
Le Maître : « C'est plutôt un bon Larbin, bien qu'il me tape sérieusement sur les nerfs à longueur de temps. Etre Dark Lord exige, décidément, bien des sacrifices. Mais, tout roi doit avoir son bouffon. »
Mme Velasquez : « Je ne peux pas le voir en peinture. Il n'en tiendrait qu'à moi il ne ferait pas parti de notre groupe. Il déshonore la fonction de Mangemort. »
Une rate du Manoir : « Ik iki ikiki iiik ikkk iks kssss ikkii iksi kiiiiiikiiiii » Traduction : Il semble parfois qu'il lui manque une case mais qu'est-ce qu'il peut être craquant. Peeeeteeeeer.
