Série : Harry Potter !!!!!!!!!!!! Mais si, mais si, ils sont cinq : Harry, Ron, Hermione, Drago, et.... Rogue ! Wuff, c'est Hermione( le sale caractère) ! Harry, c'est Trowa ( les yeux verts comme référence), Drago c'est Duo ( drôle, charmeur et "légèrement" chiant), Ron c'est Quatre ( timide et tout gentil), et Heero c'est Rogue (pour des raisons évidentes de manque d'expressions faciales). TADAM !! … Ca s'arrange pas nous… -__-
Genre : Y a plus d'action, c'est finit… Boooooooouuuuuuuuuuhh !! Mais c'est surtout blabla, racontar et souvenir. Et un peu torture aussi, c'est un petit plus pour faire passer le reste ! ^^
Excuse: Gomeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen !! On est méga ultra supra giga en retard!!! Mais on a une excuse : on peut plus se voir !! Eh oui, y en a qui ont école !! On bosse dur, l'air de rien. Eh oui, quand on est barje, il faut faire deux fois plus d'effort pour réfléchir !!
Lolichan : Réfléchir ? Tiens, tu connais ce mot toi ?
Zana-chan : Non, je l'ai juste trouvé dans le dico, j'ai trouvé qu'il était cool alors je l'ai mis. Ca fait classe non ?
Lolichan : Naaaaaaaaan. -__-
Autre : Alors ? Content qu'on est mis le Chapitre ET la fiche d'un coup ? Y a intérêt !! Vu comment on a spidé ! Oui oui, on sait, on es trop gentille !!!
Lolichan : Pourquoi il y a un silence de mort là ?
Zana-chan : Lolichan, help !! Ma tête va tomber !! Elle est trop grosse !!! Aaaaaaaaah !!!
Lolichan : et c'est ainsi que le mur de la pièce fut repeint d'une jolie couleur rouge.^^
Zana-chan : Eh ! je te signale que je suis morte, là !!
_ C'est encore un chap sérieux, mais c'est le tout dernier, promis juré craché croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer !! … ça doit être cool l'enfer !! Non ? ^^
_ C'est l'avant dernier chapitre de la 1ère partie de la fic !!! ^^ ça veut dire qui reste encore toute la 2ème à venir !! ^__________________________^
Disclaimer : Les folles elles sont à nous, ce qui est normal : c'est nous. Ah ! Dernière nouvelle, nous nous appartenons !! Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah… Sinon, on espère, pour l'annif à Chazart, ou pour la rentrée, une opération du Saint esprit pour acqquérir les cinq bô bishô !! Espoir… espoir…
Review :
Lyra : ou la fan des grillades !! ^^ copiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine à nous !!
Lolichan : les filles en manque d'affection ! ca fait à peu près ça…
Chazart : Mais naaaaaaaaan…. Moi je t'aime bien ! j'adore cet esprit sadique ! Niéhéhéhé ! on va bien s'entendre…
Lolichan : et une psychopathe ! une !
Chazart : non deux, voyons ! deux ! MWOUAHAHAHAHAHAHA ! même trois avec Hathor, parske l'eau, franchement ça lui réussi pas…^^" Bref, marchii et on t'adore !! ^_________________^
Angel : Désolé de t'avoir fait mettre deux review, mais c pask'on t'aime bien !
Loween : et que t'es ma petite sœur ! ^^
Zana-chan : sinon, tu as vu juste pour les gardes envoyé au casse-pipe ! Y en a un bon paquet qui y sont passé. Mais c'est principalement parce que OZ sont des gros voleurs d'infos et qu'ils les ont chourés aux anciens proprios des filles !!^^
Sinon, marciii quand même, et ZOUBIS :-*!! ^_______________________________________^
Hathor: Désolé pour le retard.... oups !^^" Enfin quelqu'un qui lit nos bavardages du début !! Ah ! au moins on les écrit pas pour rien… marchii ! Sinon, ben effet, les chapitres à venir, celui-ci en particulier et le suivant, vont être plutôt sérieux, et pas mal sadique pour tout dire
Zana-chan : au fait, je suis prête pour tes fics, j'essaierai d'être bien sévère comme il faut ! *motivée à fond !!* et si je suis pas à la hauteur, tu pourras toujours me virer !! ^^
Loumiolla : Marciiiiiiiiiiiiiii ! Pour le nouveau chapitre délirant, ben désolé, c'est pas celui là, ni le prochain, mais promis, celui encore d'après ( le dernier de la première partie) on va tâcher de libérer toute notre bêtise délirante du plus profond de notre poche à connerie !!
PROJECT WIZARD
10/ Il était une fois…
Ils arrivèrent à la planque des G-Boys dans un silence de mort. Shyn et Shymen n'avaient plus osé prononcer un mot depuis la gifle de Heero[1]. Duo non plus ne parlait pas. Quatre, une fois réveillé, leur avait annoncé qu'il ne sentait plus la présence des deux autres, ce qui n'avait rien d'encourageant.
Ils se dirigèrent vers le salon, pour un second et véritable interrogatoire, mais les deux jeunes filles les entraînèrent directement à la cuisine. Elles n'allaient quand même pas se goinfrer encore ?!
_ Ce n'est pas le moment de manger, on a des choses plus importantes à faire, leur lança froidement Heero.
_ Soit tu nous laisse nous régénérer, soit tu n'auras même pas le temps de nous poser une question qu'on dormira, répliqua Shyn au quart de tour sèchement.
Elle n'avait guère apprécié la baffe. Sans un mot de plus, elle suivit la rousse dans la cuisine. Tout le monde prit une chaise tandis qu'elles commençaient à vider le frigo. En quelques minutes, elles avaient étalé tout le contenu des placards sur la table, on ne les voyait presque plus.
_ Vous avez besoins de manger autant ? s'intéressa Trowa.
_ Ouich, répondit Shymen la bouche pleine. Ch'est parche qu'on a utiliché nos cachités et donc beaucoup d'énerchie.
_ Vos capacités ? s'étonna Quatre. Comme apparaître devant nous ?
_ Ouais, approuva Shyn.
_ Quelles autres capacités avez-vous ? interrogea Heero.
Ca y était, l'interrogatoire II, le retour, commençait vraiment.
_ On doit toutes les dire ? fit plaintivement la rousse. Mais on les connait pas toutes, nous.
_ On évolue, quoi, ajouta la blonde. Des fonctions se réveillent selon certaines circonstances.
_ Par exemple ? insista Duo.
_ Je peux me projeter astralement, commença Shymen. Mais je ne l'ai découvert que quand je suis tombée de soixante étages. Il y a aussi Shyn, qui vient de développer une super vitesse. Combien tu as dit Hee-chan ?
_ Au moins 100 Km/h en une seconde, répondit celui-ci. Et je répète que c'est physiquement impossible.
_ Ben faut croire que non, répliqua Shyn. Je sais pas comment je fais, mais je le fais.
_ Sinon, je me dédouble, Duo l'a vu, continua la rousse. Shyn peut aussi produire du feu ou le maîtriser.
_ Et Trinity ? demanda Trowa.
_ Elle est très sensible aux particules. Elle peut dresser une barrière de protection devant elle grâce à ça, et se dématérialisé ce qui lui permet de traverser des murs.
_ Co… comme les fantômes ? souffla Duo.
_ Crétin, lâcha Shyn sans lever les yeux de sa conserve.
Le silence s'abattit entre eux. Il leur fallait quelque instants pour assimiler tout ça. Finalement, ce fut Heero qui reprit la parole.
_ Qui êtes-vous ? articula-t-il impassible.
Les deux filles se jetèrent un regard las.
_ C'est une trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès longue histoire, soupira Shyn. On en a pour au moins toute la nuit. Vas-y Shymen, raconte.
_ Merci, marmonna celle-ci.
********
_ Shymeeeeeeeeeen ! râla une voix. T'a encore prit toutes les couvertureuuuuuuuuuuuuuuh….
Wufei, menotté, secoua doucement la tête, songeant qu'il devrait peut-être réveiller Trinity. Il s'étonnait d'ailleurs qu'elle n'ait toujours pas ouvert les yeux, secoués comme ils l'étaient dans ce fourgon métallique et froid. En y regardant de plus près – il n'avait rien d'autre à faire – il s'était vite aperçut qu'il s'agissait de gundamium, tout comme leurs menottes. Etrange…
Un énième cahot réveilla soudain la brune.
_ Aaaaaah… Où je suis ? gémit-elle en se relevant difficilement, compte tenu que ses main étaient menottées. Tiens, j'ai encore dormi par terre…
_ Salut, lança Wufei sans émotions.
_ Ah ! Qu'est-ce qu'un homme fait dans ma chambre !! AH ! Honte ! Sacrilège ! Infamiiiiiiiiiiiiiiiie !!
_ On est pas dans ta chambre , coupa-t-il.
_ Je suis sûre que tu as profité de moi pendant mon sommeil !! l'accusa-t-elle sans prêter attention à ce qu'il avait dit. Pervers ! Obsédé ! Satyre ! Je vais lui dire que tu la trompe avec moi !
_ Hein ?
Il ne comprenait rien à ce qu'elle racontait, mais mieux valait qu'elle se taise avant d'ameuter leur kidnappeur.
_ On est dans une camionnette, lança-t-il au milieu de son délire.
_ Et qu'est-ce qu'on fous là, gros malin ?
Il lui montra ses menottes.
_ La mission a échouée, je te rappelle. On était tombé dans un piège.
_ Hein ? Quelle mission ? Quel piège ? T'es mytho mon pauvre !
_ Ah, c'est vrai, se souvint-il. En Kyouran tu ne rappelle rien.
_ Quoi ! Elle est sortie ! Elle a pas fait de morts au moins ? !
_ Euh…
Comment lui annoncer délicatement qu'elle s'était fait les dents sur dix gardes dès le début, et que par la suite il n'avait pas vu les dégâts qu'elle avait pu faire ? Bon, autant lui raconter tout ce qui s'était passé, ce qu'il fit.
A la fin du récit, il remarqua qu'elle était devenue plus pâle qu'à l'ordinaire, et qu'une sorte de terreur contenue se lisait dans ses yeux.
_ Je veux pas retourner là-bas, murmura-t-elle d'une voix tremblante.
_ Retourner où ? questionna le chinois.
_ En enfer, lâcha-t-elle dans un souffle.
Frénétiquement, elle commença à tirer sur ses menottes, sans succès, évidemment c'était du gundamium.
_ Mais pourquoi ça marche pas !! s'écria-t-elle de plus en plus paniquée.
Elle se jeta contre la paroi et se mit a tambouriner de toute ses forces contre le mur métallique.
_ Mais pourquoi je peux pas le traverser !! Je peux même pas voir à travers !! cria-t-elle complètement déboussolée.
_ Aucune idée, soupira Wufei. C'est du gundamium, comme dans la salle où on nous a piégé, c'est tout.
_ Du quoi ?
_ Un métal spatial, expliqua-t-il. Et maintenant calme toi, ce n'est pas le moment de perdre son sang froid, lui rappela-t-il sèchement.
Ouvrant des yeux terrorisés, Trinity s'avança et l'empoigna par le col pour le secouer.
_ Que je me calme !! Non ! je ne veux pas y retourner !! Tu comprends ? Je veux paaaaas ! hurla-t-elle hystérique. Tu sais pas comment c'est là-bas !! Toi au pire ils te tueront ! Moi je préfèrerai ça que ce qu'ils vont me faire !!
_ Arrête de hurler ! s'exclama le chinois que cette agitation ne rassurait pas du tout. Tu vas ameuter ceux qui nous ont enlevé !
_ Je m'en fous !! Tu m'écoute ou quoi !! Il vaut mieux mourir que de subir tout ce que j'ai subi pendant ces années, martela-t-elle.
Wufei déglutit. De Trinity, d'habitude si calme, cette panique était inquiétante. Elle éclata même soudain en sanglots convulsifs, et pleura sur son épaule en répétant qu'elle ne voulait pas y retourner. Mais qu'est-ce qu'ils allaient leur faire ?
********
_ C'est arrivée quand nous étions toutes jeunes, commença à raconter Shymen. J'avais quatre ans, Shyn cinq et Trin en avait tout juste trois. La mère de Shyn était notre nourrice, si je me souviens bien, et nous n'habitions pas loin. On jouait tout le temps ensemble. Et puis un jour, Shyn est venue nous chercher en courant…
La blonde avala ce qu'elle avait dans la bouche et pris le relais.
_ Des hommes étaient arrivés, ils étaient armés, mais bon, ça m'a rien fait, je ne savais pas ce que c'était une arme, à ce moment là. Ils se sont installés dans le salon, moi j'étais dans l'escalier, je voyais tout. Je n'étais même pas venu leur dire bonjour, parce qu'il faut pas parler aux inconnus.
Petit à petit, Shyn s'enfonçait dans les détails de ses souvenirs.
_ Ils parlaient d'argent, je crois. Franchement, je m'en fichais. Tout ce que je savais, c'est que mes parents n'avaient pas l'air des les aimer, qu'ils étaient même de plus en plus en colère. A la fin, ils se sont levés et ils se sont mis à crier, et moi, mes parents, quand ils criaient, ça faisait peur.
_ Exachère pas, lâcha Shymen. Ils étaient chentils.
_ Mange et tais toi, répliqua l'autre. Quand mes parents se sont mis en colère, les autres ont sortit leur armes. Ca duré encore longtemps, mais moi, j'étais partie me cacher dans la cuisine, pour plus les entendre crier. C'est là que j'ai entendu les coups de feu. Pour moi, j'en avais jamais entendu, et ça m'a fais la peur de ma vie. Je me suis mise à crier, mais ma mère est arrivée tout de suite. Elle avait du sang plein ses habits. Ca le sang, je savait ce que c'était, parce que je m'étais déjà ouverte plein de fois. Elle m'a dit : « Va vite chercher tes deux amies, et partez vous cachez toute les trois, il ne faut pas qu'ils vous trouvent. N'ait pas peur. Tu dois faire bien attention à tes amies, tu dois être très forte, ok ? Allez, va t'en vite. Je t'aime. Et surtout ne fais pas confiance à Thomas. Hein ? ah ! Et aussi… » et elle est morte après un autre coup de feu. Je suis restée je ne sais combien de temps à la regarder. J'aurai dû être triste, mais j'étais trop surprise, j'avais aussi trop peur pour ça. C'est seulement lorsqu'un des hommes a voulu me prendre par le bras que j'ai réagit. J'ai crié, mordu jusque au sang, et je suis passée par la trappe du chien. D'ailleurs, ils l'ont tué aussi, le chien. Je l'ai trouvé en sang, devant la maison. Il n'avait dû vouloir les laisser passer…
_ Bref, la coupa Shymen qui n'avait plus rien dans la bouche, elle est venue en courant chez moi, où il y avait aussi Trinity, puisque c'est ma cousine. Nos parents discutaient dans le salon, et quand elle est arrivé, il y avait déjà le même genre d'hommes que chez elle. Nous, nous étions en haut. Elle est entrée par la fenêtre, m'a expliqué ce qui c'était passé chez elle, et on a compris qu'ils étaient aussi chez moi. Alors on a décampé vite fait bien fait. Trin pleurait, on l'avait tirée de sa sieste et on lui demandait de partir sans les parents… la pauvre, elle n'avait que trois ans… On a fuit. Le temps de tourner le coin de la rue, on a entendu des coups de feu. J'ai mis du temps avant de comprendre que nos parents étaient morts eux aussi…
Il y eu un silence, seulement troublé par la mastication des deux filles.
_ Et après ? s'enquit doucement Quatre.
_ Après, on a couru jusqu'à ce qu'on tombe sur un ami de nos parents, continua Shyn. On l'appelait Tonton Toto…
_ Le truc trop fachil à dire, commenta la rousse.
_ Il a dit qu'il nous cherchait, qu'il allait nous aider et nous conduire en lieu sûr. Trin a été la première à monter en voiture. Totalement inconsciente cette gamine ! Combien de fois a-t-il fallu qu'on l'empêche de suivre des inconnus ?!
_ De chuivre tout le monde, plutôt, corrigea Shymen. Elle était petite, mais bon… C'est que dans la voiture qu'on s'est demandées où on allait. Ca faisait un bon bout de temps qu'on roulait, et on reconnaissait pas du tout où on était.
_ C'est là que je me suis souvenue de pourquoi on l'appelait Tonton Toto, enchaîna Shyn sombrement. Il s'appelait Thomas. Quand j'ai compris, on a réveillé Trin, j'ai expliqué à Shymen et toutes les deux on s'est jetées sur lui. On l'a mordu, griffé, frapper.
_ Vous pensez bien, donc, qu'il n'a pas gardé le contrôle de la voiture longtemps. On a quitté la route et on a eu un méchant accident. Lui il est mort, et c'est un miracle qu'on n'ait même pas été blessées. On était des gamines « chanceuses ».
_ Murph, grogna Shyn le nez dans un énorme sandwich.
********
Une salle. Plutôt grande, mais encombrée. Des machines, des câbles, des ordinateurs. Des hommes en blouse blanche qui se lancent des ordres, des informations. Tout ce remue ménage n'affecte pourtant en rien le spectateur impuissant et muet de toute cette scène. Il y a un grand tube de verre au centre de tout ça, où arrivent tous les fils électriques, un grand tube remplie d'un liquide vert. Dans le liquide une silhouette flotte : c'est elle, le spectateur. C'est à elle aussi qu'aboutissent tous les câbles. Ses cheveux bruns striés de rouge flottent autour d'elle, se mêlant aux autres fils.
//Elle ouvrit doucement les yeux. Tout était vert, tiens. Bah, c'était sûrement un truc qu'elle avait mangé, qui lui donnait des hallucinations. Elle essaya de bouger la main, sans résultat. Mais qu'est-ce qu'elle avait mangé ? Elle ne pouvait même plus bouger. Elle avait la désagréable impressions que des dizaines d'aiguilles lui perçaient chaque centimètre carré de peau. Ca faisait mal… //
Un scientifique s'approcha du tube, un carnet de note à la main, et toqua contre la vitre du bout de son stylo.
//Quelqu'un l'observait. Une chouette ? Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Et pourquoi elle était verte d'abord ? Elle avait vraiment une drôle de tronche, cette chouette… Ah, c'était pas une chouette… Juste un vieux schnock en blouse… TocToc. Qu'est-ce qu'il faisait? Pourquoi l'observait-il ainsi?
Son regard se porta derrière la silhouette verte déformée. Il y en avait plein d'autre qui s'activait, tous en blouse. En blouse… Comme ceux qu'elle avait vu toute sont enfance… Toujours habillé pareil… Et avant les Blouses Blanches, qui avait-il ? Doucement, elle sombra dans ses souvenirs, ne voyant plus rien d'autre que de brefs flash.
Elle était petite, trois ans pas plus. Elle n'était plus très sûre. Elle était dans une voiture avec… avec qui déjà ? Ah oui, sa cousine et leur voisine. Toutes les deux étaient plus grandes, alors quand elles avaient dit de partir de la maison, elle avait suivi…On criait dans la voiture. Shyn avait dit quelque chose, Shymen lui traduisait : l'homme qui conduisait, c'était un méchant.
Ces deux amies sautent devant, sur l'homme. On panique parce que la voiture ne va plus droit. Ben pourquoi ? C'est grave ? Il y a un blanc. Quand elle revint à elle, elle était sur quelque chose de mou. C'était le méchant, il ne bougeait plus. Il dormait ?Il ne respirait plus non plus. Bizarre… Elle lui monta dessus, et mit la main dans quelque chose de visqueux. Elle regarda sa main, c'était rouge, tout rouge, comme de la fraise… Peut-être que ça avait le même goût ? Elle s'enfourna la main entière dans la bouche, et grimaça. Bah ! Non ! C'était pas bon. Aïe ! Shyn venait de lui donner une tape derrière la tête et la traitait d'idiote. Ben pourquoi ?
Elles n'étaient plus dans la voiture, heureusement, parce qu'elle était toute cassée. Sa cousine et Shyn la prennent chacune par un bras et la traînent dans la forêt. Il ne faut pas rester ici, qu'on lui dit. Bah, pourquoi ?//
********
_ Tu vas répondre oui ! cria un homme baraqué en lui décochant un coup de poing dans la mâchoire.
Sa tête valsa sur le côté, mais il n'émit pas un cri. C'était le troisième qui venait "s'occuper" de lui, mais comme l'es autres, il était incapable de soutirer une seule information au chinois.
Wufei était attaché, pieds et main liés, tenu par deux autres gars tandis que la premier lui envoyait un coup dans la plexus solaire, lui coupant la respiration. Aïe. Ca faisait mal, mais ce n'était rien. Il ne leur donnerait même pas la satisfaction de crier. Si le frapper encore et encore était tout ce dont ils étaient capable, il pouvait tenir, il pouvait même réfléchir à un moyen de sortir d'ici.
_ Qui es-tu[2] ? reprit l'homme rageusement.
Wufei s'autorisa un léger sourire en coin. Quel bande d'amateur… Entre "qui es-tu","pour qui travailles-tu", "que faisait-tu avec la brune", "où sont les deux autres", "où sont tes coéquipiers", on nageait en plein film stéréotypé.
_ Ca te fait rire ! s'énerva l'autre.
Il vit un pieds partir en un éclair et le choc en plein figure le sonna légèrement. Le goût du sang dans sa bouche… Raison de plus pour ne pas crier, il risquerait de se tâcher, et il n'allait pas leur faire ce plaisir.
Sous une pluie de coup, il se mit à analyser la situation. Ca faisait bien une journée qu'il était ici. Et il ne savait pas ce qu'était devenue Trinity. A leur arrivée, ils s'étaient retrouvés dans un hangar, entouré par une armada de soldats. Il avait trouvé cet accueil un peu exagéré, surtout pour deux pauvre prisonniers menottés avec du gundamium. Mais lorsqu'il avait vu la brune se débattre, il avait compris.
Elle avait assommé trois premier hommes d'un coup de pied chacun, étranglé un certain nombre d'autres avec la chaîne de ses menottes, brisé la nuque d'une dizaine autant avec les mains qu'avec les pieds et déployé son champs de force pour détourner les balles et les fléchettes tranquillisantes sur ses adversaires. Bref, au bout du compte il ne restait plus grand monde. Elle se débattait avec l'énergie du dernier espoir. Ce devait vraiment être terrible, cet endroit, pour la mettre dans un tel état… Elle ressemblait presque à Kyouran, sauf que là, elle était tout à fait consciente.
Maintenant qu'il y pensait, ils auraient peut-être eut une chance de s'en sortir,… s'il avait réagi. Un homme avait réussi s'approcher de lui et lui avait pointé un pistolet sur la tempe. Trinity avait dû s'arrêter, de peur qu'il ne se fasse descendre. Car, apparemment, elle était la seule à les intéresser, il aurait aussi bien pu mourir que ça leur aurait été égal.
Non, décidément, il s'était conduit en parfait imbécile, digne de Maxwell ! Et dire qu'il était pilote de Gundam… De plus, il ne voyait aucun moyen de sortir d'ici. Cet endroit était bien plus qu'une forteresse. Aucune des bases militaires ou paramilitaires où il s'était introduit ne pouvait rivaliser avec cet endroit. S'il n'y avait eu que les soldats, les systèmes de surveillances et autres, il aurait pu essayer. Mais il y avait aussi des « piéges » qu'il n'avait encore jamais vu, même certains gardes s'y faisait prendre quand ils sortaient de leur section, et c'était un véritable labyrinthe. Il comprenait à présent d'où était inspiré celui dans lequel ils étaient tous tombé : ce n'était qu'une pâle copie de cet endroit. Impossible de s'échapper.
L'homme qui le frappait arrêta son coup, la porte venait de s'ouvrir sur un homme grand, aux larges épaules, vêtu d'un jogging bleu marine et d'un bon gros pull de laine vert pomme.
_ Alors, lança-t-il à son bourreau, ça donne quelque chose ?
Sa voix était en contraste total avec sa tenue : elle était métallique, froide, dure et agressive. Un dragon en train de parler. Un dragon en jogging ? Mon pauvre Wufei, songea-t-il, qu'est-ce que tu racontes ?
_ Non, répondit le premier. C'est une vraie tête de mule, Monsieur.
Le chinois se retint de sourire et releva légèrement la tête. Et là, il perdit le souffle face à l'homme qui venait d'entrer. Toute la partie gauche de son visage était… était… fondue, il n'y avait pas d'autre mot. Même un grand brûlé ne pouvait pas être aussi affreux, aussi fripé, noirci, à vif même. Il n'y avait même pas de peau autour de son globe oculaire, et inutile de parler de la paupière inexistante.
Il avait vu pas mal d'atrocité dans sa vie, mais, étrangement, il se sentait incapable de regarder plus longtemps cet homme en face. Cet homme qui dégageait une animosité incroyable, effrayante. Non, finalement, il restait sur le dragon.
Le dragon en question s'approcha de lui et le fixa, bien droit, mains derrière le dos, à quelques centimètres seulement de lui. Le chinois soutint son regard. Un regard dur et impitoyable d'un assassin.
_ Ainsi, lui souffla-t-il avec une douceur glaciale, tu ne crains pas les coups, petit ? Mais ne t'en fais pas. Nous avons de quoi faire plier les fortes têtes ici, crois moi…
L'instant d'après sa voix était redevenue dure et tranchante, s'adressant à son bourreaux derrière lui sans lui jeter un regard.
_ Puisque tu n'es pas fichu de faire parler un gosse, tu va aller en réveiller un autre, lui lança-t-il durement.
Derrière, l'autre pâlit brusquement. La peur se lisait sur son visage.
_ Ky… Ky… Kylian, Monsieur ? bégaya-t-il.
_ Bien sûr, qui d'autre. Tu en connais beaucoup de gamins dans cette base ? répliqua le brûlé.
_ Et … est-ce que je peux emporter au… au moins une ou deux armes ? tenta-t-il suppliant.
_ Non, tu sais bien que c'est inutile, refusa le chef tout net. Et puis, de quoi as-tu peur ? ajouta-t-il mielleusement. Ce n'est jamais qu'un gosse…
_ Mais… c'est… enfin c'est… Kylian, quoi. Et il… au réveil il est …
_ Attention à ce que tu vas dire ! aboya le dragon.
_… Grognon ? hésita l'homme.
Cela paraissait être un triste euphémisme.
_ Et alors ? fit l'autre en haussant les épaules. C'est de son âge. Allez vas-y, cesse de traîner.
_ Mais j'y vais…seul ? geignit-il presque.
_ Bien sûr, acquiesça le brûlé consentant enfin à se tourner vers sa victime pour lui adresser un sourire sadique.
Wufei en eu des frissons rien qu'à voir ce sourire carnassier. Seul un côté de la bouche s'étirer, le moins abîmé, en un rictus terrifiant, tandis que l'autre côté, le fondu, se tordait en une grimace qui lui souleva le cœur. A voir son bourreau suer de peur, il avait pitié de lui.
_ De toute façon, à un ou à deux le résultat sera le même, ajouta le dragon se détournant à nouveau. Maintenant vas-y. C'est le réveiller ou mourir dans d'atroce souffrance.
_ Mais… Monsieur… c'est exactement la même chose…, protesta très très faiblement le condamné.
_ Non, voyons. Dans le premier cas, tu as quelque minutes de vie en plus, le temps d'arriver à ses appartements.
Et il avait dit ça avec naturel, douceur presque. Comme si la cruauté de ces paroles ne l'effleurait pas une seconde. C'était peut-être le cas…
********
_ On s'est réfugiées dans la forêt toute proche, reprit Shymen après une longue bouchée. Malheureusement, c'était déjà trop près de la base, de l'Enfer. En fait, c'est là qu'ils nous ont cherché en premier. Une nuit, on s'est retrouvées encerclées et ils nous ont emmenées. Enfin, il était temps quoi. On avait pas mangé depuis deux jours, et on était pas en excellent état.
Elles marquèrent une pause, se regardant longuement.
_ Et c'est là que tout à commencé, lâcha Shyn.
_ Tout ? Comment ça ? interrogea Heero.
_ L'entraînement d'abord, souffla Shymen en fixant la table. C'était dur. On avait entre trois et cinq ans, et on a tout à coup appris à se battre, à survivre, à … à…
_ A résister à la torture, l'aida Shyn sombrement les yeux dans le vague. A ne rien ressentir. A ne pas pleurer.
_ Ca c'était dur, commenta Shymen elle aussi perdue dans ses souvenirs. Surtout pour Trin, elle avait juste trois ans… Et elle avait terriblement peur des aiguilles…
_ Des aiguilles ? s'étonna Duo. Mais… qu'est-ce qu'ils vous faisaient ?
_ Des piqûres, gros bêta, répliqua Shyn avec un semblant de sourire.
_ Des injections, corrigea la rousse.
La blonde lui lança un regard de travers et s'enfonça sur son siège en évitant de croiser les yeux de quiconque.
_ Quels genres d'injections ? insista Trowa qui ne voulait pas non plus les brusquer.
_ Vas savoir, souffla Shymen. On savait pas à cet âge là, et ils ont jamais voulu nous dire. Mais il y en avait beaucoup, plusieurs par jour…
_ Et ça faisait mal, geignit doucement Shyn. Très très mal… tellement douloureux…
Le silence s'installa à nouveau, lourd, étouffant. Ce fut Quatre qui le rompit sans s'en rendre compte.
_ Résister à la torture…, murmura-t-il comme s'il ne pouvait se détacher de cette idée. Si… petites.
Oui. C'était exactement ça. Ca traduisait parfaitement l'impression de malaise qui planait sur eux. Ils avaient tout simplement beaucoup, beaucoup de mal à enregistrer tout ça.
_ Et votre entraînement…, tenta Heero.
_ Oh tais-toi ! s'exclama Duo. Tu vois pas dans quel état ça les mets de remuer tout ça ! ?
_ Si, répondit le japonais en détournant les yeux.
********
//Où était-elle ? Elle avait l'impression de flotter toujours plus loin, de dériver dans ses souvenirs… Quel âge avait-elle à présent ? Aucune idée. Toutes les images se mêlaient. Quoi de plus normal, après tout… tout était tellement semblable, tellement horrible.
Des yeux jaunes. Brillants. Qui la regardaient avec férocité. Il faisait froid. Si froid. Tout était blanc de neige, c'était beau, mais avec le vent, les flocons lui faisaient mal, lui brûlaient la peau. A côté d'elle il y avait Shyn et Shymen, en maillot de corps et short de nuit, comme elle. Si seulement elles avaient eu une veste… Il aurait peut-être fait moins froid. Elle ne sentait plus du tout ses pieds, c'était embêtant ; les loups qui grognaient devant elles, crocs découvert, devaient courir plutôt vite. Il faudrait les tuer vite. Dommage, ils étaient beaux. Mais c'était la règle numéro un : tuer ou se faire tuer. Et elle avait promis aux deux autres de ne pas mourir.
Autre scène. Elle faisait des mouvements rapides, violents, de combat, le tout sur un rythme appris par chœur. Mais il n'y avait pas que ça, sinon se serait trop facile. Ses pieds reposaient sur une plaque mouvante, qui ne cessait de tanguer de façon imprévisible et irrégulière. Lancer le bras poing fermé en haut, demi tour et …ah ! Son pied dérape! Elle se rétablit de justesse, mais la faute est déjà enregistrée. Une bande fixée à sa cheville se charge de corriger le membre déficient par une violente décharge électrique qui lui remonte le long de la jambe. Elle crie, ça fait trop mal. Mais il ne faut pas s'arrêter pour autant, sans quoi elle va être décaler par rapport au rythme et toutes les autres bandes vont s'activer, depuis ses chevilles, sa taille, ses poignets et son cou ! Alors il faut continuer, coûte que coûte. A côté d'elle, elle voit Shyn s'écrouler : elle a fait trois fautes de suite, ça ne pardonne pas.
Autre part, il y avait de l'eau. Un aquarium en fait. La première fois, elle avait cherché les poissons dedans, avant que sa cousine lui explique que c'était elles, les poissons. Non ! Non ! Elle ne voulait pas y aller ! Mais elle n'avait pas son mot à dire. Tandis qu'elle se débat furieusement, on la pousse à l'eau. Le temps de relever la tête et elle voit le couvercle se refermer. Une grande inspiration et hop, c'est partit. Il faut tenir. De l'autre côté de la vitre, elle voit ses amies qui attendent leur tour, anxieuses. Elle commence à manquer d'air. Ca va vite à cet âge, quand on a de si petit poumons. Ca brûle ! C'est affreux ! Il lui faut de l'air ! Mais elle sait que si elle ouvre la bouche, elle va s'étouffer, se noyer! Et elle ne doit pas mourir. Elle se sent tomber, doucement, jusqu'à toucher le fond, puis tout devient noir.
Sa cousine crie. Et elle, elle regarde, impuissante. Attachée, la rousse subit les pires traitements. Toc-Tac s'approche d'elle avec un scalpel tout propre, tout neuf. C'est Shymen qui va le baptiser. Doucement, tranquillement, prenant son temps, il enfonce la lame dans son avant bras, lui perçant peau et muscles pour arriver à l'os. Puis il remonte, tout aussi lentement, jusqu'à lui ouvrir tout l'avant bras. Elle voit l'os, forme blanche au milieu de tout ce sang qui coule, et qui coule. Shymen pleure, mais elle a cessé de crier. C'est de la torture, il faut résister. Torture physique pour l'une, torture mentale pour l'autre qui assiste à cette boucherie, en spectatrice horrifiée. Et ce n'est que le début…
Tout défile devant ses yeux, de plus en plus confus. C'est vraiment elle qui a vécu tout ça ? Faut croire…
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_ C'est pour ça que Kyouran est si sanguinaire, alors, remarqua Trowa gravement.
_ Non, ce n'est pas sa faute ! le reprit vivement Shyn.
_ C'est un bug, ajouta la rousse.
_ Un bug ? Qu'est-ce que c'est ces histoires de bug ? fit Duo. C'est pas la première fois que vous en parlez.
_ C'est pourtant simple, lui répondit Heero. Aucun être humain ne pourrait supporter tout ce qu'elles ont subit sans avoir des séquelles psychologiques. Il y a un moment le cerveau refuse de coopérer, ça bug.
Les filles approuvèrent d'un hochement de tête. Shyn se renferma encore un peu plus et se prépara à parler mais l'autre lui fit signe de se taire, elle s'en occupait.
_ Le bug de Trin, commença-t-elle, a déclenché celui de Shyn, alors forcément, elle ne se souvient pas de tout.
Elle marqua un temps d'arrêt. Aucun des pilotes ne la pressa. Ils commençaient à comprendre qu'ils avaient mis les pieds dans le musée des horreurs, et qu'il valait mieux ne pas insister sur certains points.
_ Trinity avait 8 ans, Shyn 10 et moi 9. Ce jour là ils nous avaient séparées pour faire des expériences différentes. Je suis restée avec Shyn pour partir en séance de combat et ils ont emmenés Trin autre part. Un peu plus tard, alors qu'on avait finit et qu'on rentrait dans nos… chambres, on a entendu crier. Non, en fait c'était pire que ça, c'était des hurlements stridents… Et c'était Trin…
Elle parlait avec difficulté, d'une voix monocorde totalement opposée à celle que les G-Boys lui connaissait.
_ On s'est précipité vers les cris, surtout grâce à l'ouïe de Shyn. Quand on est arrivée devant la porte, elle l'a défoncé. Et là … c'était une pièce en longueur, très sombre, juste éclairée par la lumière d'un grand écran qui couvrait le mur… vous savez, comme au cinéma… Mais il n'y avait que Trin…qu'un seul siège en plein milieu et elle y était attachée. C'était un siège à haut dossier, avec un mécanisme qui lui bloquait la tête et des petites batteries qui l'électrocutait si elle fermait les paupières…
La rousse cessa de parler, les yeux dans le vague, revivant la scène. Sans un mot, Trowa se leva et alla remplir deux verre d'eau qu'il posa devant les filles. Shyn le fixa, sans réaction, tandis que Shymen l'attrapait et en avalait le contenu à petites gorgées.
_ Ses yeux, reprit-elle. Ils étaient exorbités. De peur, d'horreur à l'état pur. Tout ce qu'elle pouvait faire c'était regarder… Alors on a levé la tête, et on a vu l'écran… Ca allait vite, très vite, ce n'était pas plus que des flashs. Mais c'était suffisant pour voir les morts, les cadavres qui passaient. Sur le coup je me suis demandé comment il pouvait y avoir eu autant de morts d'un coup et qu'il y ait encore des gens sur terre, mais plus tard, j'ai compris que c'était des images du passé. Un condensé d'horreurs, voilà ce que c'était en fait. Mais tout ce qu'on pouvait enregistrer, c'était les corps ensanglantés, mutilés, amoncelés sur des centaines mètres. Il y avait les deux guerres mondiales, les chambres à gaz, les corps écrabouillés des accidentés de la route, la morgue, les assassinats tout plus gore les uns que les autres… Je n'ai pas pu en voir plus, j'ai détourné les yeux, et je ne regardais que depuis quelques secondes…
« Shyn et moi on s'est jetées sur ma cousine pour arracher tout ce qui l'emprisonnait. Je voyais bien que Shyn était hors d'elle. On a eu juste le temps de tout enlever que des soldats sont arrivés avec Cramé et Toc-Tac…
_ Qui ? interrompit Duo.
_ Les deux hommes qui étaient chargé de s'occuper de nous, répondit la rousse. Ce sont des surnoms. C'était en quelque sorte nos éducateurs. Ils nous connaissaient personnellement, pouvaient se montrer gentils ou sévères, mais on les haïssait. C'était aussi eux qui prenaient toutes les décisions nous concernant, depuis les injections à… tout le reste. Toc-Tac s'appelait comme ça à cause de sa façon de marcher, talon-pointe talon-pointe, toc-tac toc-tac. Et Cramé, ça vient du bug… Quand ils sont arrivés, ils voulaient nous empêcher de la détacher. Shyn s'est dressée face à eux, et vu la façon dont elle les a regardés, ils ont préféré ne pas franchir la porte, tout du moins eux deux, car les soldats étaient déjà à l'intérieur. Elle n'était plus maîtresse d'elle même, mais ça a encore empiré… De mon côté, j'ai vu Trin, accroupie par terre, et qui semblait trembler. Mais quand je me suis approchée, elle a levé la tête et j'ai vu ses yeux… rouges…
_ Kyouran, souffla le natté.
_ Oui, approuva la rousse. C'est ce jour là qu'est apparue Kyouran… Elle s'est levé, avec un grand sourire qui m'a fait peur. Puis elle a sauté sur le dos d'un garde, joyeusement, et lui a brisé la nuque… Après quoi elle lui a pris son couteau pour lui ouvrir la gorge et le ventre et… elle s'est mise à patauger dans le sang, éclaboussant tout autour d'elle…. Elle… elle riait ! c'était affreux… Elle s'est levée, les autres hommes ont reculé, mais elle s'est dirigé vers Shyn. Elle lui a passé les bras autour du cou, tout pleins de sang. Elle s'est crispé, forcément, et ma cousine lui a dit : « Qu'est-ce qui ya pas? T'aime pas le sang ? T'as peur ?… ». Elle souriait de façon tellement sadique… juste pour torturer Shyn… elle lui dessinait en rouge sur la joue… ce n'était plus Trin… c'est là que Shyn a craqué. Elle fixait toujours Toc-Tac et l'autre, elle leur a dit : « Regardez ce que vous avez fait ! ». Elle est devenue folle… elle a balancé tout le feu qu'elle pouvait sur eux. Toc-Tac s'est abrité à temps, mais Cramé, lui, a reçut son surnom… Il n'est pas mort, mais ce n'était pas joli à voir… Et pendant ce temps, Trinity avait recommencé à tuer les hommes, en riant comme une psychopathe, au milieu des flammes…
A côté d'elle, les yeux de Shyn brillaient de colère. Elle avait les jointures des doigts toutes blanches à force de serrer le bord de la table.
_ Je suis la seule à me rappeler de tout, conclut Shymen. Trin a tout oublié. On s'est aperçut après qu'elle redevenait Kyouran en absorbant du sucre. Apparemment, les injections qu'ils nous avaient faites juste avant contenait du sucre concentré pour elle. Quant à Shyn… eh bien… un mois après l'incident, elle à fait une crise d'agressivité, plus rien ne pouvait l'arrêter. Depuis, ça arrive une fois par mois…
Personne ne parla pendant un bon moment. Le silence étant uniquement brisé par la respiration saccadée de la blonde, prête à exploser.
A SUIVRE...
Désoléééééééééééée !! On arrête le chapitre là !! C'est parce que cette partie est plus longue que prévue et qu'on est MEGA SUPRA GIGA en RETARD!!! Mais c'est pas notre faute, on arrive pas à ce voir !! c'est la faute des cours ! il faut plus qu'il y ait cours, voilà !
Sinon, on avait promis que le prochain chap serait marrant, mais comme c'est la suite de celui-là, ça va pas être possible, mais on se rattrape bien : ce sera sadiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique !! BWOUAHAHAHAHAHAHA !!
Donc, il reste deux chapitre !!
Ca avance pas vite, hein ?
Vous nous laissez pas tomber pour autant, hein ? … *chibi eyes*
Flash info : avis à tout ceux qui LISENT cette fic, mais ne laissent pas de REVIEWS. SVP, laissez nous en une, même une toute petite, pour dire " J'ai lu", J'aime", "J'aime pas", ou "je veux vous tuer" ou "crevez!!!" ça dure deux seconde, mais c'est pour savoir à peu près combien de gens lisent nos délires euh… fic. S'il vous plaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiit * en rampant par terre, état larvaire* !!!!!!!!!!!!!!!! Même si c'est la seule que vous nous mettez de toute votre vie !! parce que sinon, on finit par découvrir qu'on a des amis au dernier moment, comme Loumiolla (Au fait Marchiiiiiiiiiiii). Vilà, c'était le cri du cœur !!! ^^"
[1] Zana-chan : Ouah ! Il les as maîtrisées ! Trop fort ! parce que, franchement, depuis le début de cette fic, on les avait pas beaucoup vu se taire.
[2] Lolichan : Ah ! Notre phrases préférée ! Qui es-tu ? Qui êtes-vous ? Qui sommes-nous ? Qui suis-je ? Zaaaanaaaaaaa ! Je sais plus qui je suis !!
Zana-chan : Bah, t'es qui ? J'te connais pô…
Lolichan : Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!
Zana-chan : Ca marche à chaque fois ! Niéhéhéhé ! è___é
Lolichan : *calmée* Oh fait, t'as pas un peu l'impression qu"on se répète ?
