Série : Le Seigneur des anneaux !! Wuffei = Gimli !! Duo = Pipin !! Quatre = Sam !!! dc, logiquement Trowa serait frodon, mais à cause d'une importante différence de taille, ce n'est pas possible, donc Trowa = Legolas !! yaaaaaaaaaaaaaaaah !! *bave* ! et pour finir, on avait pensé à Heero en gandalf, mais c'était tellement ridicule ! Et comme le soldat parfait ne peut pas être ridicule , enfin pas trop quoi, on a opté pour…. Aragorn !! le bô Aragorn ! ^^
C'est de pire en pire….
Genre : Torture !! Niéhéhéhé … Niahahahaha ! MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!
Loween : oui, on a compris là…-___-"
Autre : C'est encore un chap sérieux, mais c'est le tout dernier, promis juré craché croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer !! … ça doit être cool l'enfer !! Non ? ^^
Chazart : vous avez pas une impression de déjà lu….?
_ C'est l'avant dernier chapitre de la 1ère partie de la fic !!! ^^ ça veut dire qui reste encore toute la 2ème à venir !! ^__________________________^
Chazart : idem….
Disclaimer : Bientôt Noël !! l'espoir reviens ! si vous voulez, vous pouvez toujours nous envoyer de l'argent pour qu'on puisse se payer les G-Boys, au moins un filet pour les chourer ! Ca te dérange de nous prêter Trowa, hein Hat'chan ? *grand sourire super méga mielleux et trooooooop crédible*. Sinon, les trois folles sont quand même à nous ( ça nous fait une belle jambe tiens !).
Review :
Yami-Rose : Heureuse que la partie sérieuse te plaise tant !! ^^ Pour ton plus grand plaisir donc, voici la suite avec LES DERNIERES EXPLICATONS !!! *foule en délire qui applaudit* De la TORTURE !!!!! *évanouissement de bonheur et crise d'hystérie de tous les sadiques de la salle, c'est à dire tout le monde à divers degrés*… mais il s'agit des dernières tortures d'ici un bon bout de temps, donc savoures les bien… niéhéhéhéhé… BWOUAHAHAHAHAHAHA !! Oui, on sait, on s'arrange pas… Au fait, on est ultra méga supra giga contente de découvrir une nouvelle lectrice ( comme quoi elle a servit à quelque chose notre annonce ^^)
Lyra : Marchiiiiiiiii ^^ C'est vrai que maintenant, on sait presque tout sur les filles. Les filles ou nous ? Hum hum, question pertinente… En fait, ça dépend. Mais c'est vrai qu'elles nous ressemblent beaucooooouuuup !! En plus … démonstratives on va dire.^^ Elles sont notre nous intérieur très atteint.
Chazart : Sinon super méga marchi pour les idées de tortures. On les as utilisées pour ce chapitre, tu verras !! On a toujours besoin de bonne idées bien sadique !!
Lolichan : Même moi j'en sort contre mon grès !! -___-
Chazart : Vii ! Elle a bousillé son ordi à force de se taper la tête dessus tellement elle regrettait de me donner des idée en plus. Non pas que j'en ai besoin comme tu dis !! * s'envoie des méchantes fleurs grosses comme les Etats Unis !!*
Lolichan : Ou grosses comme ta tête, si tu préfère ? Lyraaaaaa !! Arêtteeeeeeeeeuuuh ! Ne lui dis plus rien, sa tête est tellement énorme qu'elle s'envole !! … De toute façon pour ce qu'il y a dedans ^____-
llorann : Hiiii !! Nous aussi on t'aime nouvelle adepte de notre folie !!^^ Enfin quelqu'un qui comprend que c'est very très difficile de faire paraître les chapitres assez vite quand on peut pas se voir * petit neunoeils tout moulliou plein d'émotions* … Au fait, on a un style ? Ah bon ?
Zana-chan : On a un style Loween ?
Loween : euh... ben, si elle le dis, sûrement… le Délire, peut-être ? Ah ! Et pour les persos, ils sont tous à nous ! Même les G-Boys ! Comment ça tu nous crois pas ?! Mais si si, c'est vrai ^^ Non ? Bon ben tant pis, on aura essayé. Y a que les folles qui sont à nous, en fait, c'est un peu beaucoup nous sur certain point, par exemple, moa c'est Trin ( sauf pour le côté Kyouran, chuis pas schizo!!) et Zana-chan c'est Shymen ( et blabla, et blabla !)^.-
Kaoro: Tu veux tuer qui ? *air menaçant*
Loween : On peut s'en prendre qu'à nous, c'est nous qui avons proposé cette idée. Elle a juste fait copier coller^^
Chazart : Admettons. Miciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour la review !! C'est bon de se sentire soutenues. Et pour la suite que tu as demandée, je crois, j'ai bien dit je crois, qu'elle est là… ^^
Loween : Au fait, pourquoi tu dis "tu" ? Chuis là moi aussi…é__è. On est deux. Parce que deux folles valent mieux qu'une, non ?^^
camille granger : Ouaaaaaaaaiiiiiiiiiis !! Une nouvelle fan !! ^___________________^ *les filles qui se sentent plus*. Alors tu veux la suite ? Sinon… Sinon quoi ? C'est une menace ? Tu nous fais par peur !! Niahaha !
Lolichan : enfin si, moa un peu… Mais bon, j'en reçoit tellement par jour, des menaces. De la part de l'autre folle à côté de moi, bien sûr
Zana-chan : C'est qui la folle ? Moi j'ai pas peur d'abord ! On met la suite quand on veut ! Enfin… surtout quand on peut… C'est à dire maintenant !! ^^
PROJECT WIZARD11/ Il était une fois … (suite)
Il faisait noir. Il ne bougeait pas, il ne bougeait plus, pour être exact. Il avait cessé de se débattre depuis longtemps. Les yeux grands ouverts, incapable de les fermer, recroquevillé sur lui même car il ne pouvait pas faire autrement dans cette pièce si petite que s'en était une boite, Wufei évaluait ce qu'il lui était arrivé, et ce qu'il lui restait à faire.
"Nous avons de quoi faire plier les fortes tête ici, crois moi", lui avait dit l'Homme au visage brûlé. Et Il avait raison. Ca avait commencé fort, mais c'était encore supportable, il pouvait tenir. Il avait déjà, en tant que pilote, eu des blessures au moins aussi douloureuses que celles qu'ils lui avaient infligées. Il pouvait supporter le scalpel qui s'enfonce dans sa chair. Il garderait juste des cicatrices, plus ou moins profondes, dans le dos, sur le torse, les cuisses. Il n'avait pas pu se retenir de crier lorsque l'antiseptique avait coulé à flot sur ses plaies.
Il avait vu revenir l'Homme, avec des instruments qui ne laissait aucun doute quant à leur utilisation : des fers chauffés à blanc… "C'est pour que ça ne s'infecte pas, et puis il faut bien refermer d'une manière ou d'une autre", lui avait-Il expliqué tandis qu'il se chargeait lui-même de "cicatriser" ses plaies. [1] A croire que s'être fait brûler la moitié du visage une fois ne Lui avait pas suffit. Il avait aussi eu droit à un marquage, comme du bétail, sur le bras droit. Un symbole comme celui qu'ils avaient vu sur le bras de Shymen : une étoile à cinq branches, dans un cercle, avec un W au milieu.
Peut après, on l'avait mis à genoux, le ventre sur un tabouret, les jambes liées, torse nu et donc, le dos largement offert à la vue de l'Homme. Celui-ci lui avait dit qu'ils allaient avoir un invité et lui avait bandé les yeux "Il est très timide, très pudique, tu n'auras pas le droit de le voir." Puis l'invité en question était arrivé.
_ Salut, fit la voix, mollement.
C'était un son doux, celui d'un jeune homme sûrement. C'était une voix très apaisante en comparaison de L'Autre.
_ Bonjour Kylian, fit ce dernier. Veux-tu faire une partie de morpion sur notre nouvelle table.
Il comprit que c'était lui, la table, son dos pour être précis. Il entendit quelqu'un s'approcher, tranquillement. On se pencha à son oreille.
_ Salut la table, lança le dénommé Kylian avec désinvolture.
Sa voix était toujours aussi douce et calme, comme lorsqu'on parle à un petit enfant, avec gentillesse presque.
_ Coment tu t'appelles à part table ? questionna-t-il.
_ Je m'appelle Wufei, répondit sèchement s'y sentant obligé.
_ C'est un nom débile pour une table, commenta-t-il nonchalamment. Ca fait chien, Wuf, wuf !
_ On dirait Shyn, marmonna le Chinois tout bas pour lui même.
_ Qu'est-ce que tu as dit ? articula la voix.
Il ne répondit pas. Il sentit Kylian se relever.
_ Je t'appellerai table, mieux, ma table, décréta-t-il. C'est un honneur que je te fais. Tu te rends compte, tu es un privilégié, tu devrais m'être reconnaissant.
Non mais et puis quoi encore ! Mais il n'avait pas la force de s'énerver. Les dernières tortures l'avaient assez épuisé.
_ Pourquoi je n'ai pas le droit de te voir ? demanda-t-il pourtant.
_ Parce que je suis trop beau, c'est pour ne pas te faire de peine voyons. On ne voudrait pas te blesser dans ton orgueil d'homme.
Et modeste avec ça. Ils étaient tous aussi cinglé les uns que les autres ici !
_ J'aime bien ce genre de table, déclara encore le jeune homme. C'est une idée qui me plaît. Jouer au morpion. On pourra même faire un scrabble.
_ Oui, pourquoi pas. Tu en auras autant que tu veux, Kylian, acquiesça l'Homme de sa voix dure et tranchante.
Que comptaient-ils faire ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire de morpion ? Il ne tarda pas à le savoir. C'est la voix douce qui se chargea de le lui apprendre.
_ Ca ne te gène pas de faire la conversation à notre table ? suggéra-t-Il.
_ Non. Ca peut être bien. Vois-tu, table, on va jouer au morpion. Parce qu'on s'ennuie un peu ici. Il faut bien s'amuser de temps en temps. Mais ton dos n'est pas très pratique pour jouer. Alors on a trouvé quelque chose qui marque bien. On a chacun une lame, ça ne te gène pas ? Hein, table ? Bien sûr que non ça ne te gène pas, ajouta-t-il tranquillement sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit.
Comme si répliquer avait pu changer quoique ce soit… Comme si cela avait pu les empêcher de lui tracer une grille de morpion dans le dos et d'y graver une partie. [2] "Tu préfère que je trace un cercle ou que le rond tout entier, Table ?" lui demanda Kylian à un moment. Il ne se souvenait pas de tout. La voix de Kylian qui décrivait tout avec un calme olympien. Cette voix douce qui devait restait ancrée en lui pour longtemps… "Une bonne table est une table qui se tait", lui avait-il fait remarquer sans élever le ton.
Il ne se souvenait plus si on lui avait donné à manger. Probablement, sans quoi il serait déjà mort.. Il avait toujours aussi mal. Ils voulaient peut-être le garder en vie, mais pas lui faciliter la vie. Ils voulaient le briser, voilà ce qu'ils voulaient. Et ils voulaient aussi savoir où se trouvaient les autres. Mais il ne lâcherait pas le morceau de si tôt. Alors ils avaient trouvé autre chose.
On l'avait attaché à un lit sans matelas. Un lit avec tout juste assez de latte pour qu'il ne tombe pas. Ses liens étaient particulièrement solides. Et ce qu'il avait tout de suite remarqué, c'était les bambous sous le lit. L'Homme était venu lui aussi, lui fournir les explications nécessaires.
_ Les bambous poussent très vite, tu le sais peut-être, avait lancé sa voix de fer. Environ dix ou vingt centimètre par jour. Tu vas avoir un peu plus d'un jour avant qu'elles n'atteignent ton dos, après quoi… réfléchit bien…
Et l'attente avait commencé. Terriblement lente, pénible. Ils avaient cessé de lui apporter à manger. Il paraît qu'un être humain pouvait rester une semaine sans manger. Mais dans une semaine, les bambous lui auraient déjà traversé le corps de part en part. Alors il s'était plongé dans une profonde léthargie, réduisant au minimum ses besoin vitaux, sa respiration et ses battements de cœur se ralentissant de plus en plus. Il leur donnait du fil à retordre, il le savait, mais ce qu'il ignorait, c'était jusqu'à quand il tiendrait…
Sa léthargie aurait pu lui permettre de tenir facilement une semaine, étant donné qu'on lui apportait régulièrement de l'eau,… en même temps qu'aux bambous. Mais une semaine, c'était déjà trop…
_ Es-tu prêt à parler ? lui avait demandé l'Homme une énième fois.
Le chinois était alors incapable de savoir combien de temps s'était écoulé depuis qu'on l'avait attaché. Tout ce qu'il savait, c'était que les bambous avaient déjà bien entamé leur sinistre tâche. Il ne répondit pas à la question. Il n'en avait ni la force ni l'envie. L'Autre interpréta cela comme un non, à juste titre.
Peu après, on le libéra. Apparemment, on ne voulait pas qu'il meure. Mais Wufei était à présent fermement convaincu qu'il y avait des choses pires que la mort, « de quoi faire plier les fortes têtes » …
« Tu ne veux toujours pas parler ? revint l'Homme à la charge, un peu plus tard. Tu ne les dénonceras pas. Tu es un soldat. Mais vois-tu, nous ne voulons que les filles. Elles nous appartiennent. C'est la dernière occasion que nous te donnerons. Je vais te donner la preuve de ce que j'avance. C'est une vidéo de leur vie. Une vidéo qui va aussi te montrer que tu n'as pas finit de souffrir. Ca devrait te faire réfléchir. »
Et en effet, malgré l'état déplorable dans lequel il était, il réfléchit ou plutôt il prit peur, ce qui était bien le but. Il comprit, en voyant de ce concentré de leur vie, QUI étaient ces filles, qu'elles avaient des « pouvoirs », qu'elles avaient été élevée dans cette base, sans avoir rien connu d'autre, et qu'elles avaient souffert cent fois plus que ce qu'on lui avait déjà fait. De quoi faire peur… Des dizaines de scènes d'injections ( avec un appareil spécial et sur le tatouage que chacune portait), d'opérations, de modifications génétiques, mais aussi de combats, d'entraînements inhumains, de punitions d'une cruauté terrible, … Quel esprit complètement tordu pouvait avoir imaginé tout ça ?! Il devait bien y avoir un but, il le sentait tout au long de ce « film ». Mais ce but lui était caché. Il se rappela du Project Wizard évoqué par les filles et Heero. C'est de ça qu'il devait s'agir … Il vit les « bugs », les expériences ratées, les tortures. Non. Il n'avait pas finit de souffrir.
L'écran redevint noir. Il ne bougea pas d'un pouce, encore sous le choc. Il ne parlerait pas. Plus encore maintenant qu'il avait vu ça, il ne pouvait s'y résoudre. Et Il le savait. Il savait pertinemment que le chinois ne pourrais plus vendre les filles, après ça.
La preuve, il ne lui posa même pas la question.
On l'avait enfermé, dans cette pièce, noire, minuscule, cette boite où il ne pouvait tenir que recroquevillé. Juste avant, il avait eu droit à une dernier repas. Il aurait dû se méfier. Peu après qu'ils l'aient emprisonné, il s'était mis à voir des choses, à la place du noir environnant. Des choses affreuses. Des hallucinations. Et les pires qui soient. Les tortures, le film, la fatigue nerveuse qui s'accumulait à cause des électrodes fixés à ses paupières et qui lui délivrer des décharges dès qu'il voulait dormir. Tout ça lui fit voir des horreurs… innommables. Il se débattit contre les parois trop près, en vain, ne parvenant qu'à se faire d'avantage mal. Il cria, il tenta de se raisonner ! Mais il ne pouvait pas. Toutes ses peurs primaires, instinctives, profondément enfouies, lui dévoraient l'esprit.
Du temps passa. Les effets hallucinogènes s'estompèrent. Il se calma. Il voulu se mettre en léthargie, faute de pouvoir fermer les yeux, mais ses battements de cœur était surveillés par d'autres électrodes… qu'il ne pouvait pas enlever non plus, bien sûr.
Alors Wufei était là, yeux grands ouverts, fixes, profitant d'un sursaut de conscience pour faire le point.
Il craquait. Non, il avait déjà craqué. Il aurait donner tout ce qu'il avait, un peu plus tôt, pour qu'on le sorte de cette boîte à cauchemars, cette boite de Pandore. Et ce n'était pas du tout finit. Ils avaient encore bien d'autres surprises en réserve, il l'avait vu.
Mais le chinois ne parlerait pas. Pas pour que les autres se retrouvent dans cet enfer. Autant les G-Boys que les filles. Et puis, question d'honneur aussi. Il ne lui restait plus qu'une chose à faire. Il ne parlerait pas malgré lui. Hors de question. Sa décision était prise. « Une bonne table est une table qui se tait », non ?
********
_ Et toi, Shymen, c'est quoi ton bug ? questionna Quatre. Tu en as un ?
_ Oui, mais… je ne m'en rappelle plus, répondit-elle doucement. Tout comme les autres ne se rappelle pas non plus de ce qui s'est passé.
_ Ce n'est pas que tu te ne t'en souviens pas, c'est que tu ne veux pas te souvenir, rectifia Shyn. C'est différent. Quand il y a du silence, tu ne supporte pas, c'est bien la preuve que tu te souviens de quelque chose.
_ Du silence ? répéta Heero. C'est à dire ?
_ Je vais vous expliquer, consentit Shyn.
********
//Les souvenirs se succédaient, de façon totalement illogique. Le visage de sa cousine. Elle repassait tous les souvenirs qu'elle avait de Shymen. Elle se rappelait une fois, où Toc-Tac était venu chercher sa cousine. Elle l'avait accompagné, sans que Toc-Tac la voie, jusqu'à une porte, une porte en fer, derrière laquelle elle avait disparu. Pour très longtemps. Très très très longtemps. Les jours passaient, les semaines, peut-être même les mois, elle ne savait plus. Elle avait montré la porte à Shyn, mais elles n'avaient pas réussi à la forcer. Alors elles avient attendu, et attendu, et attendu…
Puis un jour, la porte se rouvrit. Mais celle qui en sortit n'était plus sa cousine. Elle revoyait la silhouette. Maigre, blafarde, les yeux vides et cernés, qui trébuchait presque à chaque pas. Une silhouette silencieuse. Terriblement silencieuse. Un véritable fantôme. En jetant un coup d'œil derrière la porte, elles avaient vu une pièce moyenne, totalement vide, sans même un matelas, avec des murs d'un blanc éblouissant, immaculé. Enfin… presque immaculé. Car, un peu partout, de longue entailles lacéraient les murs, des griffures parfois ensanglantées, tant elle avait dû gratter…
La silhouette n'avait pas prononcé une seule parole, un seul son pendant des jours. Mais il y avait eu un entraînement. Particulièrement dur. Elle avait finit par crier, tombant à genoux. Elle revit, avec une exactitude impressionnante, sa cousine porter la main à sa gorge, complètement déboussolée de réentendre le son de sa propre voix. Evidemment, elle n'avait pas dû parler beaucoup pendant tout ce temps…
Elle ne s'arrêta plus jamais de parler. Pas même dans son sommeil. Et lorsqu'elle se retrouvait dans le silence, par exemple en présence de Cramé et Toc-Tac, elle ne pouvait le supporter bien longtemps. Car alors, la panique la saisissait. Combien de fois avait-il fallu lui administrer des tranquillisants pour qu'elle se calme et cesse de crier…//
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_ Monsieur ! Monsieur ! cria le garde paniqué. Monsieur ! Venez voir vite !
Il venait de délivrer Wufei de sa prison noire. Il gisait sur le sol, crachant un flot de sang effrayant et quasi ininterrompu.
_ Monsieur ! Je n'ai rien pu faire ! Je vous jure !
_ Taisez-vous donc ! lui intima l'Homme avec une telle dureté que le garde en recula de deux pas.
Il s'avança vers le chinois qui ne bougeait plus. Le regard dur de son bourreau se posa sur ses poignets aux veines tranchées.
_ Alors tu as préféré ça, plutôt que de parler, constata-t-Il d'une voix froide où pointait une toute petite pointe d'amusement. Tu m'impressionnes, je dois dire. T'ouvrir… Je suppose que si tu avais eu une lame sous la main, tu te serais tout simplement tué. Autant être efficace…
A ses pieds, Wufei ouvrit les yeux et lui jeta un regard insolent, en esquissant un faible sourire.
_ Tu es un soldat d'élite, ajouta l'Homme en repartant. Tu ne nous diras pas où sont les filles. Mais de toute façon, celle que nous avons eu va nous être très précieuse. Et toi aussi…
Comment ça, lui aussi ? Juste avant de franchir la porte, Il s'arrêta.
_ Tu as gagné une bataille, mais pas la guerre, petit.
Il laissa là le jeune homme. On allait s'occuper de lui, et l'empêcher de mourir. Toc Tac, Toc tac. Son collègue s'approcha.
_ Tu compte le garder quand même malgré son état? demanda ce dernier.
_ Oui. Bien sûr. C'est un soldat extraordinaire. Il nous sera extrêmement utile.
_ Il ne nous rejoindra jamais, rétorqua l'autre.
_ Il suffit de le briser. Et nous sommes particulièrement doué pour ça, non ?
_ Tu as intérêt à obtenir des résultats, où je m'en chargerai.
_ Tu n'auras pas à aller jusque là. Ce n'est qu'un gamin, pas la peine d'employer les grands moyens.
_ Il vaudrait mieux…
********
_ Ce n'est pas très grave comme bug, fit remarquer Duo.
_ Ne parle pas de ce que tu ne connais pas, répliqua Trowa. C'est affreux.
_ Oui, approuva Shyn gravement. Elle à déjà poussé des soldats au suicide à force de leur parler. Elle est ultra soûlante !
_ Maaaaaaaaaiiiicheuuu ! geignit la concernée la bouche pleine de pain. Pas ma faute ! Ils étaient trop sensibles !
Shyn lui jeta un regard sceptique et lui enfourna une nouvelle bouchée pour la faire taire.
_ Mais comment vous êtes-vous retrouvées chez OZ ? interrogea Heero.
_ On s'est évadées, il y a environ un an, répondit Shyn. Quant à OZ, ben… ils ont fauchés tout pleins de renseignements sur le Project Wizard, et ils nous ont eues par surprises. Vraiment par surprise, car sinon on ne se serait jamais faites prendre. Ils nous ont enfermées dans une cellule comme celle où nous étions avant, ce qui fait qu'on ne pouvait pas sortir. Comme des débutantes…
_ Et comment vous êtes vous évadées ? enchaîna le soldat parfait.
_…euh…, hésita Shymen en lançant un bref regard inquiet à Shyn. Quelqu'un nous a aidé… quelqu'un qui n'avait pas intérêt à ce qu'on reste là-bas. Cette personne nous a donné des plans, où étaient indiqués les seuls murs de toutes la base que Trinity pourrait traverser.
_ Parce qu'il y en a qu'elle ne peut pas traverser ? s'étonna Quatre.
_Oui, répondit la blonde. Nous n'avons jamais su pourquoi, mais toute la base était faite dans un matériau qu'elle ne pouvait pas traverser. Elle ne pouvait pas voir au travers non plus, et moi je ne pouvais pas le détruire ni entendre ce qu'il y avait de l'autre côté. Tout était conçu pour que nous une sécurité maximum.
_ Mais grâce à cette personne, reprit Shymen, nous avons appris qu'il y avait des murs, des murs donnant sur l'extérieur, que Trin pourrait traverser. Alors un jour, nous avons prit les devants. Nous avons dégommé tous ceux qui se mettaient devant notre passage, Shyn se servant de son ouïe pour les entendre, moi envoyant mes doubles pour les leurrer et les repérer. Shyn en a aussi brûlé pas mal, et Trin nous protégeait avec son bouclier. Personne ne pouvait rien nous faire si nous étions assez rapides, et si nous les prenions de cours. Sans l'existence de ces murs, nous ne serions jamais sorties.
_ Mais qui est cette personne ? insista Heero.
_ On t'en as dit suffisamment ! répliqua sèchement Shyn. Tu n'as pas besoin de le savoir, ça n'a rien de vital !
_ Sujet sensible, murmura Shymen aux garçons.
Ce qui lui valut un coup de la blonde. L'ambiance était déjà meilleure, les pires souvenirs étaient passés. Elles continuèrent à manger, vidant la cuisine jusqu'à la moindre miette. Duo se mit à parler pour lui-même.
_ Je comprends pas mal de choses, maintenant. Par exemple dans cet espèce d'hôpital qui a prit feu. Grâce à son ouïe, Shyn entendait les cris vraiment très fort, et c'est pour ça qu'elle a mis le feu aussi. Et Shymen et Trinity étaient mal à l'aise car ça leur rappelait trop la base de leur enfance. Et juste avant, Trin avait pu nous dire où étaient les lasers, elle avait aussi évité les balles grâce à son bouclier. Et Shymen qui est tombé des soixante étages, elle a dû se projeter astralement pour atténuer la chute[3].
_ Mais c'est que tu cogites, toi ! remarqua Shyn toujours aussi "douce et gentille". Ca t'arrive de réfléchir par moment, en fait !
_ Bien sûr, qu'est-ce que tu crois ? C'est moi le cerveau, ici !
_ Baka, lâcha Heero imperturbable.
_ Mici Hee-chan ! fit joyeusement le natté.
_ Bref, coupa Trowa. Si personne n'a rien d'autre à dire, on devrait peut-être aller se reposer un peu. Je crois que cette dernière mission nous as tous épuisé.
_ Quoi ! s'exclama Shymen. Tu voudrais qu'on aille dormir ? Mais comment veux-tu qu'on s'endorme en les sachant là-bas ! Vous n'avez pas idée de ce qu'ils peuvent leur faire ! Il faut qu'on aille les chercher au plus vite !
_ Mais pas tout de suite, quand même, intervint doucement Quatre. Evidemment que nous allons faire quelque chose, mais pas à l'instant même.
_ Il vaudrait mieux laissé passer un peu de temps, histoire de se faire oublier, ajouta Heero. Ensuite on envisagera un plan pour les libérer.
_ Non ! protestèrent vivement les deux filles.
_ On « envisagera un plan » demain ! renchérit la rousse. En quelques jours seulement, ils pourraient… ce serait trop tard. Pour l'un comme pour l'autre.
_ Surtout pour Wufei, tu veux dire ! s'emporta Shyn.
_ C'est un soldat bien entraîné, tenta de la rassurer Duo. Il peux tenir très longtemps.
_ Pas face à eux ! cria-t-elle presque. Vous avez vu Kyouran ? C'est ce qu'ils auraient voulu que Trin devienne au quotidien. Qu'on le devienne toutes les trois. Wufei a beau être un soldat, ils peuvent le briser… le… le… Arg ! S'ils le touchent je les tuerait tous un à un avec autant de plaisir que si j'étais Kyouran ! Ils ne peuvent pas faire ça !
_ Shyn, tais toi, lui assena Shymen tranquillement. On va finir par croire que tu fais une fixation…
L'autre la fusilla du regard, d'un air suffisamment méchant pour faire reculer la rousse.
_ Dans ce cas, accepta Heero, nous nous y mettrons dès demain. Mais pour l'instant, mieux vaut reprendre des forces.
Les deux filles le fixèrent un instant, l'air de se demander si elles pouvaient vraiment s'autoriser quelques heures de repos. Puis finalement, elle hochèrent la tête et partirent se coucher.
_ Mon pauvre Wufi, murmura Duo. Je les comprends… si ça avait été toi, Hee-chan, je…
Il n'ajouta rien. Ce n'était pas nécessaire.
********
// Le monde était merveilleux. Plein de couleurs, de vies. Dire qu'elles avaient vécu tout ce temps enfermées, sans jamais rien voir d'autre que cette sinistre prison et la forêt sombre des entraînements. Mais depuis ce jour où elles s'étaient échappées, ce jour dont elle se souviendrait à jamais, elles avaient découvert la vie, la vraie. Des gens partout, sans blouses blanches, avec des habits tout colorés, qui parlaient de partout. Des enfants qui riaient. Qui riaient ! Elles n'avaient plus entendu de rires depuis des années et des années ! Elles durent réapprendre à le faire, comme pour tout. C'était super! Super chouette ! Tout était prétexte à rire, courir, s'amuser, faire les folles. C'est vrai, elles avaient vraiment l'air folles, mais elles ne faisaient que VIVRE ! Elles avaient plus d'une dizaines d'années d'enfance à rattraper quand même ! //
Les Blouses Blanches s'affairaient autour du tube de liquide verdâtre. Les Deux étaient là.
Toc-Tac et Cramé étaient en grande discussion avec le responsable du secteur.
_ La reprogrammer ? répéta ce dernier. Vous voulez dire qu'il va falloir la formater entièrement et la réinstaller ?
_ Exactement, approuva Toc-Tac. Cela vous pose un problème ?
_ Nous la voulons prête dans les plus bref délais, ajouta durement Cramé.
_ C'est que… ça risque d'être un peu long, expliqua le scientifique.
_ Comment ça ? aboya Cramé.
_ Elle s'est installé des protections mentales très résistantes, et nous ignorons combien il y en a, et combien de temps il nous faudra pour en décoder une seule et la pirater.
_ Débrouillez-vous, répliqua Toc-Tac. Nous allons avoir beaucoup à faire avec l'autre prisonnier qui s'est coupé les veines, alors réglez ça tout seuls. Et vite.
Ils repartirent tous les deux, plantant là le responsable qui commença à lancer ses ordres.
//Elle en était venu à oublier tous ces horribles souvenirs, comme si ce n'était qu'un cauchemars dont elle venait de se réveiller. Ceux-ci étaient tellement mieux ! D'ailleurs, quand elle se réveillerait, elle avait terriblement envie de foncer dans un parc d'attraction et de manger de la barbe à papa ! Euh… oui, enfin quelque chose de moins sucré peut-être…//
_ Procédure de re-programmation ! s'écria-t-il.
// Bah, Shyn et Shymen surveilleront ce qu'elle mangera ! Pourquoi s'en faire ?…//
A SUIVRE...
Et vilaaaaaa !! Fin de la partie torture !! Pou le prochain chapitre, retour au délire !! ^_______________^
Loween : Ah… enfin…
Chazart : elle aime pô la torture, et les trucs sadiques. Niéhéhéhéhéh !
Loween : J'me traumatise toute seule !! J'y peux rien, moa !! Et pi c'est twa qui t'éclate à torturer Wufi !
Chazart : MWOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !! *rire psychotique*
Loween : Ca s'arrange pas… Au s'coooooooours !!!! Elle me fait peeeeureeuuuuuh !!é.è Vivement le prochain chap, chuis meilleure en bêtises^^
Chazart : pour sûr ! Lolichan, nous te décernons officiellement la médaille d'or des bêtises ! Tadam ! des bêtises de catégorie supérieure, bien sûr ^^
Loween : Aaaah, marchii *noeunoeuille tout larmoyant d'émotion*
Les deux : Shuuuuuuuuuuussssssssssss !! ^.^V
[1] Les deux : Dédicace à Lyra, la fan des grillades !!! merci pour tes idées !!
[2] les deux : encore merci Lyra !! On a adoré cette idée !!
Lolichan : enfin… surtout zana…
Zana-chan : je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimeuuuuuuuuuh !!!! NIARK NIARK NIARK !!
[3] Zana-chan : non, non, elle est juste indestructible !^^
Lolichan : En fait elle y a pensé, à se projeter… mais une fois en bas, quoi -___-"