Série :  Friends ! Maiiiiiiiiis siiiiiiiiii !  Attendez… on va trouver…. On va dire, un couple : Chandler et Monica serait respectivement Trowa et Quatre. Wuffy serait Rachel ( une fille pour bien le faire enrager è_é). Duo serait Joé, dans le genre gaffeur, et enfin, Heero en… hum… Ross ? Ouais, bon, c'est pas terrible mais on est à court d'inspiration. [1]

Genre : Dééééééééééliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire !! Enfin !! Applaudissez-nous !! (les filles qui ne se sentent plus).

Lolichan : Ouf ! J'me sens mieux tout à coups.

Chazart : T'es contente ? tu va pouvoir t'en donner à cœur joie, non ? Et pi, nous inaugurons un nouveau genre : Sauvetage !! ^^ 

Autre : C'est le dernier chap de la première partie !! Ouaaaaaaaiiiiis ! On est des boss-euh, on est des boss-euh ! … où sont nos calmants ?

Super Méga Giga important ! Il vaut mieux relire le chap d'avant car on à édité une nouvelle version mais ça ne s'est pas affiché dans just-in. Si vous ne le faîtes pas, y a des trucs que vous ne pigerez pas, c'est sûr…

Disclaimer : … est-ce qu'il faut vraiment remplir cette rubrique ? C'est désespérant… Non, en fait, mieux vaudrait la supprimer, c'est moins déprimant…

Review :

llorann : Désolée de t'avoir traumatiser !!! é.è C'est pas ma faute ! C'est sa faute à ELLE ! Cette espèce de … de… sadique !!

Chazart : Qui ? Moi ? *petit air tout gentil et innocent*

Lolichan : C'est toi qui as traumatisé tout ces gens !!! Allez ! Excuse toi !

Zana-chan : *petite voix* je m'excuse très sincèrement de t'avoir fait peur. Ce n'est pas une deathfic et c'est la dernière fois de toute l'histoire… enfin, je crois… ^^ Et puis, on a fait une version light du chapitre ! Pas beaucoup plus light, mais quand même…

Loween : Marchiiiiiii !! Pour ta review ! Et t'inquiète pas, les blessures sont moins irrémédiables que tu le penses… Et je surveille la grosse vilaine qui est à côté de moi pour pas qu'elle transforme nos délire en deathfic !

Angel: Loween : Marchiiiiii ma puce !! Je t'aiiiime !  Merci merci, ah ! C'est trop d'émotions !En tout cas, on est contentes que ce chapitre t'es plu et pas trop traumatiser ! Et on a essayé de faire Wuffy le plus fidèlement possible.

Zana-chan : Quant à Kylian… *air mystérieux* Kyaaaaaaaaah ! Qu'il est b ! Mais… tu en sauras plus dans les prochains chapitre… *refait sa mystérieuse* Sérieusement, il est excellent. Copyright NOUS !!! ^_______________^

Lyra: Chazart : La suite ? La veux tu la voil !! tadam ! On est contentes que ça te plaise ! Au moins quelqu'un qui sait apprécier mon sadisme !! Aaaaah…que d'émotions ! On ne mettra probablement plus de passage spécial torture, mais envoie toujours tes idées, on pourra toujours essayer de les caser ou s'en servir dans d'autre fic, ou dans des bonus. ^_________________^

Lolichan : Et encore merci pour tes idées ^____________^

PROJECT WIZARD

11/ Sauver Wuffy ! … et Trinity aussi…

            Vroom ! Vroom !

_ Niéhéhéh ! ricana Shymen au commande de l'engin. Vas-y mon béb ! Montre-nous ce que tu as dans le ventre Marcel [2]!

_ Eh ! Calmos ! lui cria Duo à travers le talkie-walkie. C'est un bulldozer je te rappelle ! [3]

_ Bouououh ! Tu m'as cassé mon délire ! Mésssaaaaaaaaaaaaannt !

_ Ta gueule tu vas nous faire repérer, lâcha la voix froide de Heero à travers l'appareil.

            Elle se tut immédiatement. Décidément, Shyn avait une mauvaise influence sur lui. Mais il avait raison. C'était du sérieux [4]. Ils étaient venus libérer Trinity et Wuffychounet. Pour l'instant, le bulldozer qu'elle conduisait n'était pas visible, grâce à un tout nouveau gadget militaire. Aussi avaient-ils pris la grande route plutôt que des chemins détournés ( par la forêt par exemple). Les G-boys suivaient Shyn dans le 4x4, lui aussi invisible. Shyn quant à elle était légèrement à la traîne avec sa … grue de démolition.

            Ils n'y pouvaient rien. Ils n'avaient rien pu faire pour empêcher les deux folles furieuses d'aller se procurer ces deux engins de démolition. Elles avaient tellement de haine et de colère prêtes à exploser. Il était impossible de les contredire. A moins d'être suicidaire…

_ Niéhéhéhéh

            A intervalle régulier, ils entendaient l'une ou l'autre ricaner sinistrement à l'autre bout de la radio, provoquant des frissons chez Quatre. Complètement psychopathes… Ils captaient aussi quelques morceau de conversations.

_ Je te parie que je vais en buter 500 ! déclara fièrement Shyn

_ Mytho ! répliqua la rousse. Où tu as vu qu'il y en a 500 ! Y en a pas 500 ! C'est pas possible ! T'as un petit problème avec les chiffres ma vieille !

_ Mytho qui ! Mytho qui ! Non mais oh ! c'est toi la mytho ! Y en a 500, que je te dis ! Si tu les compte tous !

_ Mais tu vas pas tous les tuer ! T'es trop nulle tu peux pas !

_ Nulle !! Qui c'est la nulle !! Tu peux parler pov tâche ! Y en a 500 et je vais tous les buter !

_ Ben moi j'vais en buter 501 !

_ Mais idiote ! T'as dit qu'y en avait pas 500 !

_ Bien sûr qu'y en pas 500, y en a 501 !!

_ Mais t'es ! t'es ! Y a même pas de mot pour te.. te

_ Qualifier ? Allez va ! quand on sait pas parler on se tait ! Espèce de Néandertalienne !

_ Tu peux parler avec ton Q.I de calamar !

_ Allez, Quatre, tu compte avec moi les points ? lança Duo joyeusement. On va voir qui va gagner.

_ Calamar ! Calamar ! Non mais où ça calamar !

_ Oh, désolée. J'ai dit calamar ? Je voulais dire CREVETTE !! T'es aussi petite qu'une crevette espèce de naine !

_ JE NE SUIS PAS PETIIIIIIIIIIIITEUH !!

_ Dites, fit Duo, si on leur arrache les cordes vocales, vous croyez qu'elles pourraient continuer à crier ?

_ Non, mais elles pourraient nous faire crier, répondit Trowa d'un ton docte. Hurler même.

_ Ah, oui, non, d'accord… Evidemment, de ce point de vue là… c'est une très mauvaise idée, approuva le natté. D'ailleurs, je me demande qui est-ce qui l'a eue ? [5]

_ De toute façon on comptabilisera le nombre de garde ! Et pour preuve on arrachera les badges ! Et à la fin, on verra que c'est moi qui suit la meilleure ! s'écria Shyn.

_ Et les scientifique t'en fait quoi ? Hein ? Einstein ! railla Shymen.

_ Ben ils compteront 1 point ! Et les gardes 2 points ! Et on augmentera de 2 point par grade ![6]

_ Dans ce cas je me prendrais Toc-Tac et Cramé et ça me fera 45 points de bonus !! Nananèreuh!!

_ Et moi je me LE réserve ! C'est THE Boss de la fin ! Il m'est réservé rien que pour moi ! Et j'aurai cent quarante douze points bonus !!!

_ Ca existe pas cent quarante douze !!

_ Bien sûr que si ! La preuve c'est que je viens de le dire ! Et je redis tiens ! Cent quarante douze ! Cent quarante douze ! Cent quarante douze ! Cent quarante douze ! Cent quarante douze ! Cent quarante douze ! Cent quarante douuuuuzeuh !!!!

_ Mais qu'elle est con ! T'as le Q.I d'une huître ma parole !!

_ On se fait repérer dans dix minutes, à tous les coups, déclara Duo.

_ Cinq, rectifia Heero.

_ Tu paries avec moi ? O.K.

_ S'il a dit cinq minutes, fit Trowa se penchant vers le natté, c'est parce qu'on arrive dans cinq minutes à tout casser. [7]

_…. Merde !!! Tricheur !!! cria Duo. Arnaque !! Trahison !!

_ Mais tais-toi !! crièrent les filles en chœur à l'autre bout de la ligne. On va se faire repérer par TA faute !!

            Duo ouvrit la bouche plusieurs fois d'affilée, telle une jolie carpe en train de se dessécher au soleil, incapable de trouver les mots pour décrire cette injustice. Quatre lui tapota gentiment l'épaule.

_ Ne t'en fais pas, c'est juste leur façon d'évacuer leur stress, fit le blond d'un ton apaisant.

_ Stressées nous ! s'indigna Shyn. Mais on est pas stressées ! C'est l'adrénaline !

_ Vos gueules, intima froidement Heero.

_ Pffeu, à l'entendre on dirait que c'est toujours de notre faute, râla Shymen.

*********

            //Du vert. Du vert tout autour d'elle… Du vert ? Elle nageait dans les épinards ou quoi ?Aaaaah, elle avait faim maintenant. Et si elle essayait de manger les épinards, pour voir ?… Impossible, elle n'arrivait pas à ouvrir la bouche.

            Un léger bruit perça soudain le silence qui semblait l'environner depuis toujours. Un peu comme le chant… d'une baleine. Une baleine dans les épinards ? Curieux…Elle voyait s'agiter des formes floues… et toutes vertes. Elle avait pris l'habitude de les appeler les Blouses Vertes, en référence aux Blouses Blanches de son enfance. Peut-être que les blouses étaient à la mode en ce moment ?Mais pourquoi bougeaient-elles dans tous les sens ? Comme des moustiques… Bzzzzz. Raaah… Elle n'aimait pas ces bestioles…Elle avait bien envie d'écraser les moustiques verts. Splash ! Elle rit intérieurement en s'imaginant écraser tout les moustiques verts. //

            Le bruit strident de l'alarme retentissait dans le laboratoire. C'était la panique générale. La base était attaquée ! Les chercheurs présents s'empressaient de ranger quelques affaires ou de sauvegarder les derniers résultats, avant de se diriger en courant vers la sortie.

_ Que personne ne bouge ! ordonna une voix autoritaire qui couvrit le vacarme.

            Cette voix, glaciale, terrifiante, et sinistre était bien connue de tous. Chacun se figea et se tourna pour apercevoir l'homme au visage brûlé. Celui-ci, impassible, se fraya un chemin jusqu'au responsable du secteur.

_ Pourquoi quittez-vous votre poste ? articula-t-il d'une voix claire pour que chacun l'entende.

            Son ton sec et tranchant cloua sur place le scientifique, lui donnant des sueurs froides.

_ Cette base dispose du système de sécurité le plus sûr qui soit, continua-t-il sans donner à l'autre le temps de répondre. Ceci n'est qu'un exercice, pour vérifier que l'alarme marche. Alors remettez-vous au travail.

            Ne voyant pas de réaction, il aboya férocement :

_ Tout de suite !

            Ils sursautèrent tous et se remirent à leurs postes aussitôt, sans un mot. L'Homme suivit le responsable.

_ Où en êtes vous avec la fille ? questionna-t-il durement.

_ Nous avons déjà détruit neuf barrières, et nous estimons qu'il n'en reste qu'une.  Maintenant que nous avons compris le mécanisme, cela devrait aller plus vite.

_ Bien, je la veux pour dans une heure, intima-t-il.

_ Quoi ! Une… une heure ? mais… c'est impossible ! Il nous faut au moins une journée par barrière ! C'est très complexe !

_Vous avez dit que ça devait aller plus vite, remarqua l'Autre froidement.

            Sans attendre de réponse, Il tourna le dos au scientifique. Puis s'arrêta.

_ Au fait, ajouta-t-il d'une voix douce à donner des frissons, comment va votre femme ? Elle attend un troisième enfant, non ?

            Le responsable déglutit, sentant son cœur manquer un battement.

_ Bien, Monsieur. Ce sera prêt dans une heure.

_ Je n'en attend pas moins de vous…

            Il repartit, tranquillement, sans un regard, entendant simplement le chercheur crier aux autres :

_ Reprise de la procédure de réinitialisation !

********

            Discrètement, chaque G-Boy sortit du 4x4 et se glissa le long du mur d'enceinte de la base, jusqu'au chaos qu'avait provoqué les filles. Elles connaissaient l'existence de murs moins solides que les autres, et c'étaient ceux-là qu'elles venaient de démolir joyeusement à coup de boulet de démolition. C'était une vengeance bien méritée.

            C'était un véritable champs de bataille. Des dizaines d'hommes armés se précipitaient par l'immense ouverture qu'avait fait les deux folles furieuses, au milieu des gravas et des morceaux de murs ensanglanté. Plusieurs corps, ou morceaux de corps, jonchaient déjà le sol. Charmant tableau…

_ Shyn ! appela Heero.

            La blonde surgit aussitôt devant eux, dont ne sait où, faisant reculer Quatre et Duo de surprise.

_ Allez accouche ! s'écria Shyn. Qu'est-ce que vous foutez ! Vous êtes en train de me faire perdre du temps ! Et le temps c'est des points ! Je vais me faire battre par l'autre naine !

_ JE SUIS PAS UNE NAINE !!! cria la rousse du fin fond de son bulldozer.

            En effet, tandis que Shyn, délaissant la grue de démolition, s'attaquait directement aux gardes, Shymen semblait prendre un vif plaisir à les faucher par dizaine à coups de bulldozer.

_ Où sont-ils ? questionna Heero.

_ Juste là, chef ! répondit-elle fièrement en contournant un pan de mur.

            Ils la suivirent et découvrirent quatre hommes, alignés sur le sol, et visiblement tous mort d'une unique balle dans la tête.

_ Tu vois ! s'exclama triomphalement la blonde. Ils sont tout propres ! Je les ai pas troués, ni découpés, ni lacérés, ni déchiquetés, ni décapités, ni broyés… Même pas griffés ! Ils sont tout propres ! Pas une tâche de sang ! Admirez un peu le travail de professionnelle !

            Aucun d'eux ne fit de réflexion. Ils s'approchèrent des corps et entreprirent de les dévêtir [8]. Après quoi, tandis que Shyn repartait de plus belle dans la mêlée, toutes lames dehors, ils s'infiltrèrent dans le bâtiment, vêtus en garde.

_ Rappelez-moi pourquoi on fait ça ? maugréa Duo.

            Ils marchaient prudemment mais vite, dans les couloirs complètement désertés.

_ Pour sauver Wufei, répondit Heero, concis.

_ Et Trinity, rappela Quatre.

_ Hn.

            Le silence s'installa. Duo était de plus en plus nerveux. Il ne voulait pas penser à ce qu'on avait pu faire à Wufei. Vu la façon dont les filles avaient été traitée. Il savait que si ça avait été Heero… Non, il ne l'aurait pas support ! Mais… qu'est-ce qu'il était en train de penser ?!

_ Et répétez-moi comment on va arriver à eux, reprit Shinigami pour arrêter de réfléchir.

_ Grâce au plan des filles, répondit le Soldat Parfait.

_  Hum hum, et… euh… pour les pièges ? continua-t-il incertain.

_ Grâce au plan des filles, répéta l'autre.

_… c'est bien ce que je pensais, on va pas s'en sortir vivant, soupira Duo fataliste.

_ Mais non, mais non, tenta de le rassurer Quatre. Tout va bien se passer. N'est-ce pas ?

            Silence de mort. Quatre déglutit. Visiblement, eux non plus n'étaient pas rassurés…

********

_ Yaaaaaaah !! cria une furie blonde. 100 points ! c'est moi qui vais gagner !! Il m'en reste plus que 401 !

            A grand coups de couteaux et de lames, à grand coups de poings, de pieds et de crocs aussi, Shyn se frayait un passage dans les couloirs, massacrant garde sur garde avec une facilité terrifiante. Elle entendit siffler une énième balle et se baissa en un éclair, si vite que ses adversaires crurent qu'elle était toujours debout, et qu'ils l'avaient bel et bien touchée. (effet de persistance rétinienne). Mais… elle ne bougeait pas ! Pourquoi continuait-elle à sourire avec toutes les balles qu'elle se prenait ?!

            Tout à coup elle disparut. Ah… Ils n'avaient pas été avertit de ça.

_ Héhéh ! ricana-t-on derrière eux.

            Ils firent volte face pour découvrir la jeune fille, un sourire sadique aux lèvres et une hache à incendie brandie au-dessus d'elle.

_ Qu'est-ce que vous cherchez ? questionna-t-elle innocemment. C'est moi que vous cherchez ? Pas de chance les gars, je vous ai trouvé avant !! MWOUAHAHAHAHAHAHAHA !

            Slash ! D'un seul coup de son arme, elle en faucha cinq.

_  Eh oui ! Encore une victoire de la sublime Shyn ! Applaudissez, applaudissez ! Et 10 points de plus ! Non, attends, il y a deux grades, donc ça me fait… 16 points de plus !!  Mouhahahahaha ! Je vais la battre !!

_ Que tu crois ma vieille, rétorqua Shymen apparaissant soudain. J'ai déjà plus de 200 points !

_ C'est pas juste ! Tu triches ! Tu te dédoubles !  Ca compte pas ! C'est une personne qui tue ! Pas 36 ! Sale tricheuse ! tu sais gagner qu'en trichant, de toute façon, tu sais rien faire d'autre que tricher !!

_ Toi aussi tu te sers de tes pouvoirs ! lui fit remarquer la rousse

            Elle lui désigna derrière elle une rangée de cadavres carbonisés. Pendant qu'elles se disputaient, d'autres hommes se jetaient sur elles, aussitôt tués ou violemment expulsés contre un mur.

 _ Mais … mais c'est pas pareil ! protesta la blonde. Tu gagne par le nombre toi !

_ Et toi tu gagnes comment, imbécile ! Si tu voulais, tu pourrais tous les cramer d'un coup ! Mais non, Madame préfère s'éclater à tous les faire manuellement ! Et après tu t'étonnes que tu perdes ! C'est normal, ma pauvre ! T'as pas la logique de la gagnante !

            Brusquement, une lame sortit du thorax de la rousse. Un garde venait de la poignarder. Elle regarda la lame avec intérêt.

_ Oh non ! soupira-t-elle blasée. Chuis morte…

            Plouc ! Elle éclata comme une bulle de savon, laissant un garde éberlué et une Shyn furax de n'avoir pu lui répondre.

_ Ca va pas ! se vengea-t-elle sur l'homme. On tue pas les gens pendant leur conversation !

            Et elle le décapita. Fin de la conversation. Prenant le temps de lui prendre son badge, ainsi que ceux de tous ceux qui avaient péris au cours de leur « discussion ». Bip. Un bruit lui fit dresser les oreilles. Discrètement, elle jeta un coup d'œil au-dessus d'elle pour découvrir, au plafond, une caméra de surveillance. A ce moment, un double de Shymen passa en courant. Elle « sauta » littéralement sur l'occasion, aplatissant la rousse par terre par une prise de catch [9].

_ Eh, j'ai du boulot pour toi, lui murmura-t-elle. En salle de surveillance.

            Le double hocha la tête et s'apprêta à partir.

_ Attends, la retint Shyn. Où est ton corps, que je passe le prendre pour pas que tu te fasses tuer. C'est moi qui doit le faire.

_ Bah, quelque part dans ce couloir, fit Shymen-bis évasivement et montrant le tournant derrière elle.

            Et elle s'enfuit aussitôt.

_ Shyyyyyyyyyyyyyyymeeeeennnnnnn ! hurla son aînée rageusement.

********

            Il entra précipitamment dans la pièce, ses pas résonnant sur les carreaux avec ce son si particulier. Toc Tac, Toc Tac. Il s'avança vers les écrans de surveillance et constata le désastre. Tout d'abord le mur d'enceinte : complètement défoncé. Impossible, rien ne devait pouvoir les détruire. A moins que… le boulet de démolition qu'il voyait dans son écran ne soit lui aussi en…

            Il passa vivement au reste des bâtiments. Vide. Tout les soldats avaient délaissés leur poste – les imbéciles – pour aller arrêter les intrus. Et quels intrus. Ou plutôt intruses. Il n'aurait jamais pensé qu'elles reviendraient ici de leur plein grès. Et seule de surcroît. D'ailleurs, c'était peut-être ça le plus étrange. Elles étaient seules. Et cette entrée fracassante ressemblait plus à une diversion qu'aux méthodes qu'ils leur avaient enseignée.

            Quoique… venant d'elles… il observa Project 02 découper avec un bonheur manifeste les soldats qui étaient sur son chemin. De son côté, P-01, dédoublée en plusieurs dizaines d'exemplaires, noyaient les hommes sous le nombre. De leur part, il n'eu pas été si étonnant qu'elles foncent tête baissée. De véritable machine à tuer.

_ Hum hum.

            Le raclement de gorge lui fit faire brusquement volte face, arme sortie. Il écarquilla les yeux de stupeur.

_ Coucou, lança joyeusement Shymen. Alors ? Je t'ai manqu ?

            Elle fit un large sourire à Toc-tac, savourant sa surprise. Elle pouvait presque le voir penser. Il vérifia d'un petit coup d'œil la porte, ne l'ayant pas entendue entrer, et constata effectivement qu'elle était toujours verrouillée… de l'intérieur. Rien sur son visage ne traduisit la question qu'il se posait alors immanquablement : Comment ?

            Ca ne pouvait pas être un double, pas si haut dans la base. Elle ne pouvait pas passer à travers les murs, ça s'était    P-00, et elle était hors service.

_ Un nouveau pouvoir, déduisit-il finalement.

_ Ouh, mais c'est qu'on est toujours aussi futé, s'extasia-t-elle.

            Elle fit un pas vers lui, sans réaction. Elle s'avança ainsi jusqu'à ce que le canon de l'arme la frôle.

_ Alors ? ajouta-t-elle d'une voix sourde très peu rassurante. Vous ne tirez pas ?

_ Ne me prenez pas pour un idiot, répondit-il calmement.

            En effet, il n'allait pas tirer alors qu'elle l'y incitait. Il y avait probablement un piège. Il ne savait pas en quoi consistait ce nouveau pouvoir. Sans cesser de la viser, il avança la main vers le téléphone de la salle.

            Boom ! Le bruit soudain ne le fit même pas sursauter. Par réflexe, il tira. Il tourna à nouveau le regard vers elle, pour la découvrir, toujours debout, souriante et sans une tâche de sang. Il était pourtant certain de l'avoir touchée.

_ C'est chouette les pétards, déclara-t-elle tout sourire. Hum, je sais exactement comment tu fonctionnes, ajouta-t-elle d'une voix douce mais d'un calme glacial. Tu regardes le mur derrière moi car tu as entendu la balle le frapper. Tu vois l'impact, tu comprends qu'elle m'a traversée. Et là, tu commence à douter. Tu vas reculer d'un pas instinctivement – elle fit un pas un avant et il recula effectivement. Tu est de plus en plus inquiet. Tu te rends compte soudain que tu es tout seul, enfermé dans une salle avec une jeune fille psychopathes et très, très dangereuse. D'ailleurs tu le sais bien tu l'as toi-même « fabriquée ». La machine à tuer se retourne contre son maître. C'est exactement le style de référence que tu peux avoir dans ce style de moment. Tu commence à sentir la peur monter en toi, et tu sais que je le sens. Tu te demandes comment je peux en savoir autant. Un nouveau pouvoir ? De la télépathie ? Mais tu sais bien au fond que nous vous connaissons par chœur, et que, pendant toutes ces années nous vous avons étudiés comme vous l'avez fait pour nous. Ton arme tremble, tu sais ce qui va se passer, et tu ne peux rien faire contre.

            Elle sortit deux couteaux et les planta sans hésiter, un dans la cuisse là où passait la grosse artère, et l'autre dans le ventre. Ca ne le tuerait pas, mais qu'est-ce que ça faisait du bien !

_ Ce n'est pas encore l'heure de ta mort, et tu le sais, susurra-t-elle à l'oreille lui enfonçant bien la lame dans le ventre. Ce serait égoïste de te tuer seule. Nous reviendront à trois.

            Elle le lâcha et il s'écroula au sol.

_ Ce fut un plaisir, lança-t-elle joyeusement avant de disparaître.

********

_ Ca a marché, murmura Duo ébahi. On est arrivé vivant.

            En effet, les quatre garçons, cachés à un angle de couloir, étaient arrivé là où devait être retenu Wufei. Et cela, en suivant le plan que leur avait fait les deux autres. Il y avait de quoi être surpris. Agréablement surpris. Ils avaient réussi à éviter tout les pièges et avaient cherchés, selon les recommandations de Shyn et Shymen, « le seul endroit encore gard ».

            Quelques mètres plus loin, deux hommes montaient la garde devant une porte métallique. C'étaient les premiers qu'ils rencontraient depuis leur entrée dans les bâtiments. La diversion fonctionnait bien. Vraiment bien. … c'était étonnant, d'ailleurs…

            Heero s'avança d'un pas sûr, et seul, vers les deux hommes. Ceux-ci le mirent en joue, puis abaissèrent leur armes en reconnaissant l'uniforme, c'était un collègue. Il s'approcha d'eux, sortit deux guns et les tua d'une balle dans la tête avant qu'ils aient pu faire le moindre mouvement. Rapide et efficace. Tout Heero.

            D'un geste, il leur indiqua que la voie était libre. Trowa, de son côté, éclata les caméras d'une balle, au cas où. Duo, lui, entreprit de crocheter la serrure. Ce n'était pas une mince affaire. Au bout de cinq minutes d'efforts, la porte céda enfin. Entre temps, ils n'avaient vu personne rappliquer. Les filles le leur avaient bien dit, pourtant les G-Boys ne pouvaient s'empêcher de trouver cela anormal. Cet endroit était une véritable forteresse, il y aurait dû y avoir plus d'hommes et de surveillance.

_ Que personne ne bouge[10], déclara le natté en pénétrant dans la pièce, arme en main.

            Deux femmes, probablement des infirmières, s'immobilisèrent, effrayées. Les trois autres entrèrent à sa suite, Quatre se dirigeant aussitôt vers l'unique lit occupé de la salle.

_ Wufei ! s'écria-t-il avec inquiétude[11].

            Il se pencha au-dessus du chinois[12], inconscient, et remarqua aussitôt les bandages autours de ses poignets.

_ Il s'est ouvert les veines, souffla-t-il.

_ Hn ? fit Trowa surprit.

_ Oui, regardez, ces bandages, continua le blondinet. Je ne pense pas que ceux qui l'ont capturés aient voulu le tuer. Ils devaient vouloir le faire parler. Ouvrir les veines à quelqu'un est souvent mortel, c'est donc probablement lui qui se l'ait fait pour rien dire.

_ Pour que Wufei en soit arrivé là, remarqua Duo, je ne veux pas imaginer ce qu'ils ont pu lui faire.

            Quatre n'avait pas besoin d'imaginer. Un rapide coup d'œil au corps du Chinois lui donna un aperçut de ce qu'il avait enduré. Des cicatrices un peu partout, des brûlures, des plaies à peine refermées, et même une marque, sûrement faite au fer rouge, sur le torse et identique à celle des filles. Et encore, ce n'était que le devant.

            Il fit part de ses observations aux autres. Duo devint livide, autant que Wufei l'était. Celui-ci s'agitait d'ailleurs dans son sommeil, en fronçant les sourcils. La douleur… Quatre s'empara d'un flacon dans l'infirmerie, d'une seringue, et lui injecta un sédatif pour le calmer. Puis il débrancha les perfusions, prenant garde à mémoriser le nom des produits pour pouvoir les répéter à Sally une fois de retour, et enfin lui passa une veste, pour le réchauffer un peu. Trowa se chargea de le porter, précautionneusement. 

********

            Shymen réintégra son corps et s'aperçut qu'elle avait changé d'endroit. Elle était à présent sur le dos de Shyn, ficelée pour tout dire, à son aînée, par deux grandes bandes de tissus. En effet, la blonde avait besoin de ses deux mains pour brûler tout ce qui l'approchait : les gardes comme les Shymens.

_ Eh ! cria la rousse en protestation. Ca va pas de me cramer !

_ Vengeaaaaance !! ricana l'autre.

            Shyn prenait un malin plaisir à balancer boule de feu sur boule de feu, presque plus sur les doubles que sur les gardes.

_ Kaméhaméhaaaaaaaaaa !! hurla-t-elle en lançant une énorme boule qui crama tout le couloir et ses occupants. Et maintenant, ajouta-t-elle à l'adresse du paquet sur son dos, tu peux descendre et me remercier de t'avoir une fois de plus sauvée !

_ Mais bien sûr, répondit-elle ironiquement. Et la marmotte, elle met le chocolat, dans le papier d'alu !

_ Non, mais au moins, j'ai récupéré tout tes badges, répliqua la blonde. Etant donné que j'ai tué tout tes doubles, j'avais donc le droit de les prendre.

_ VOLEEEEEEEEEUUUSE !!

_ T'es morte, t'as pas le droit de les garder, ni le droit de protester. Ce sont les règles du jeu, mauvaise perdante.

_ Ah ouais ! fit Shymen rageusement. Tu va voir à quel point je suis morte !

            Sur ce, elle s'agrippa au cou de Shyn, l'étranglant à moitié par la même occasion.

_ Aaaaarrrgh ! Mais descends ! Descends je te dis ! intima l'étranglée.

_ Je peux pas, je suis morte !! Tu va me porter un petit moment, ma vieille ! Parce qu'avec tout ça, je suis épuisée moi !

_ Ah ! Au fait, comment ça c'est passé dans la salle de surveillance ?

_ Bien, répondit-elle joyeusement. Comme on l'avait prévu !

********

_ Monsieur ! s'écria triomphalement un des scientifique. Nous venons de briser la dernière barrière.

            De soulagement, le responsable s'écroula dans son siège. Ils étaient dans les temps. Ils étaient dans les temps !

_ Bien, fit-il d'une voix fatiguée, entamez le formatage, tout de…

            BADABOUM©™[13] !!!!La porte explosa dans un vacarme assourdissant. Ils se jetèrent tous à terre.

_ Plus un geste ! ordonna Duo faisant irruption dans la pièce. Messieurs, pas de panique, ceci est une opération de récupération. Si vous ne nous gênez pas, il n'y aura pas de blessé, ajouta-t-il d'une voix courtoise.

_ Duo, c'est pas le moment, le réprimanda Heero en traversant la salle au pas de course.

            Du coin de l'œil[14], Trowa aperçut un des scientifique se diriger vers le bouton de l'alarme. Vite, il confia Wufei à Quatre, pris son élan, monta sur un bureau et s'en servit de tremplin pour faire un triple salto avec double rotation, en profitant au passage pour détruire les caméras de quelques coups de feu précis. Il atterrit avec souplesse juste à côté de l'homme et lui colla le canon de son arme contre la tempe. L'autre avait la main à dix centimètres seulement de l'alarme.

_ Un geste, et je vous troue la tête, déclara-t-il froidement.

            L'homme déglutit.

_ Allez rejoindre les autres au fond de la pièce ! intima le grand brun.

            En effet, de son côté Duo avait rassemblé tout ce beau monde dans un coin de la salle, les ligotant chacun à leur tour avec des fil d'ordinateurs, et arborait un air digne de Shinigami dans ses mauvais jours. Après avoir vu dans quel état était Wufei, il était plutôt remonté.

            Entre temps, Heero s'était installé à l'ordinateur central et entreprenait de récolter un maximum d'informations.

_ Et où est Trin ? questionna Duo inquiet de ne pas la voir.

_ Je crois que je l'ai trouvée, répondit Quatre d'une voix grave.

            Soutenant Wufei, il se tenait devant un grand tube rempli d'un liquide vert et à l'intérieur flottait la jeune fille, inconsciente, retenue par les dizaines de dizaines de câbles qui recouvrait chaque parcelle de sa peau.

_ Oh my god, souffla le natté. C'est quoi ce truc ?

_ Je sais pas, mais il faut absolument qu'on la sorte de là, fit Quatre en déposant avec douceur Wufei, un peu plus loin.

            Avant que quiconque ai pu réagir, Trowa s'empara d'une chaise métallique qui traînait par là et en frappa violemment la vitre du tube. Avec la pression du liquide en plus, elle vola en éclata, la substance verte et visqueuse se répandant dans la pièce.

_ Vous avez remarqué qu'elle est nue, fit Duo d'un ton docte.

_ Oui, répondit le grand brun d'un ton un peu sec ( ce n'était pas le moment !).

_ Heureusement que Wuffy est déjà dans les pommes, plaisanta le natté pour détendre l'atmosphère.

            Quatre monta dans le tube pour finir de la débrancher, la plupart des câbles n'ayant pas résisté à la disparition du liquide qui avait entraîné la chute de Trin. De son côté Trowa et Duo délestèrent un des scientifique de sa blouse pour la couvrir un minimum. Pendant ce temps, Heero n'avait levé les yeux de son écran.

_ Il ne faudrait pas le laisser trop longtemps là-dessus, fit remarquer Trowa à Duo. Sinon on ne pourra plus le décrocher[15].

            Dix minutes plus tard, ils quittaient la salle, Trowa portant à nouveau Wufei et Duo se chargeant de Trinity. Heero après avoir enregistré un maximum de donnée, avait balancé un virus qui avait formaté une bonne partie des ordinateurs. Ils allaient avoir du mal à s'en remettre, de leur passage.

             Au détour d'un couloir, ils croisèrent tout à coup Shyn et Shymen, toujours en train de se chamailler.

_ Mais t'es franchement débile ! s'égosillait la rousse sur le dos de l'autre. Comment on va sortir maintenant ? Hein grosse maline !

_ Oh tais toi ! C'est pas ma faute que je t'ai dit ! protesta l'autre. Tiens, regarde, v'là les autres !

_ Ah ! Ben vous allez peut-être pouvoir le lui dire, vous, qu'elle est nulle ! Cette idiote a fait effondrer le plafond, et par la même occasion la sortie ! 

_ Quoi ! Comment ! s'écrièrent-ils tous (même Heero !).

_ Tu vas te taire ou je te lâche ! menaça la blonde, tout crocs dehors.

_ Tu peux pas c'est moi qui te tiens ! répliqua-t-elle.

            Elle levèrent enfin la tête et aperçurent les deux prisonniers. Shyn lâcha alors Shymen qui se rua vers le petite groupe.

_ Trinity ! cria-t-elle.

_ Wufei ! fit Shyn. Espèce de crétin !

_ Quoi ! s'exclama la rousse. Tu t'inquiète d'abord de ce pauvre crétin de chinois dégénér ! Plutôt que de ma cousine ! Le sang de mon sang ! La chaire de ma chaire !

_ Mais c'est pas grave ! Elle a l'habitude elle ! répliqua la blonde. Alors que Wufei, lui, le pauvre il… il … regarde ! Il bouge même plus !

            Il y eu un moment de silence.

_ Ah, il bouge plus ! Il est mort ! paniqua-t-elle.

_ Non, juste inconscient, la rassura Quatre.

_ Alors il est bless ! Il bouge plus ! Shymen-soigne-leeeeeeeeuh ! ordonna-t-elle une lueur de folie dans le regard en secouant la rousse frénétiquement.

_ Non ! Trin d'abord ! protesta cette dernière. Elle bouge plus non plus !

_ Mais elle va bien ! Tu la connais ! Elle DORT ! T'as plus beaucoup d'énergie alors soigne-le ! Ou je te frappe !

            Sous la menace, Shymen finit par céder. On allongea le Chinois par terre. Heero, de son côté, observait le plan des filles en essayant de repérer une autre issue. On retira sa veste à Wufei, découvrant alors les marques du morpion sur son dos. La rousse lança un regard lourd de sens à la blonde. Celle-ci, le visage transformé, tel un masque de pierre, un regard glacial et haineux, murmura :

_ Je vais le buter.

            Shymen se tourna vers Wufei, lui prit la main et lui toucha le front. Elle ferma les yeux, se concentrant. C'était la première fois qu'elle faisait ça. D'ordinaire, elle se soignait elle-même, mais jamais les autres. Cependant, au bout de quelques seconde, les G-Boys virent les plaies commercer à se refermer et les cicatrices disparaître. Seule la marque sur le torse semblait ne pas vouloir s'effacer.

_ Ah…, soupira finalement Shymen, je ne peux pas faire plus.

_ Mouais, grogna Shyn. C'est pas mal.

_ Attention, l'avertit la rousse d'une voix qui trahissait sa fatigue, on va finir par croire que tu en pince pour lui…

_ Mais arrête de raconter des bêtises ! lâcha-t-elle vivement, moins assurée qu'elle aurait dû l'être.

            Et d'un geste désinvolte, elle frappa Shymen derrière la tête. La rousse s'effondra, assommée.

_ C'est malin, ça, soupira Trowa se passant une main sur le visage.

_ Bon, ben c'est à toi de la porter Shyn, décréta Duo d'un ton sans réplique. C'est ta faute.

            La jeune fille se renfrogna, mais obéit quand même et attrapa son amie inconsciente. A ce moment, Heero intervint.

_ Je ne vois pas d'autre sortie, sur votre plan. Dis-moi qu'il en existe une autre.

_ Euh…, réfléchit-elle sous les regards inquisiteurs des quatre autres, oui, celle par laquelle on s'est évadée doit toujours exister.

_ Bien, passe devant, on y va, intima le Soldat Parfait.

            Ils la suivirent à travers un dédale de couloirs, sans croiser âme qui vive. Elles devaient avoir fait un sacré ménage… Au bout d'un moment, elle s'arrêta, un air perplexe sur le visage.

_ Je ne reconnais plus ces locaux…, marmonna-t-elle. Ils ont dû faire quelques modifications depuis notre évasion… hahaha, rit-elle nerveusement. On est dans la merde, hahahaha !

_ Pas grave, la coupa Heero. On se sépare. On reste en contact radio. Le premier qui trouve la sortie appelle les autres.

            Sur ce, il partit aussitôt dans un couloir adjacent.

_ Attend moi je viens avec toi Hee…

            La phrase du natté resta en suspens. L'autre avait déjà disparut.

_ Super… vous inquiétez pas ! J'ai l'habitude…

********

_ Je te cherchais, Kylian, fit Cramé d'une voix calme.

_ C'est bête, moi non, répondit l'autre nonchalamment.

_ Nous sommes en état d'alerte, tu es prié de rejoindre tes quartiers, intima-t-il d'un ton plus dur.

_ Non, j'ai pas envie, répliqua le jeune homme sans énergie.

_ Kylian…, menaça l'autre.

_ On joue à cache-cache ? proposa-t-il doucement avec un sourire angélique.

            Il s'approcha.

_ C'est vous qui comptez ? ajouta-t-il toujours le sourire aux lèvres.

            D'un coup sec dans la nuque avec la tranche de la main, il assomma l'homme.

_ Je vais me cacher, lança-t-il d'un ton désinvolte, main dans les poches.

********

            Heero courait dans les couloirs, cherchant en vain une sortie.

_ Bonjour, fit une voix claire derrière lui.

            Il s'arrêta net et revint sur ses pas, main sur son gun. Par terre, sur le côté, un jeune homme le fixait tranquillement, sourire aux lèvres. D'abord stupéfait de ne pas l'avoir vu en passant, ni même sentit, Heero fut soudain frappé par l'apparence du garçon. Le premier mot qui lui vint à l'esprit fut « ange ». Il avait le calme et la beauté d'un ange. Rien ne se dégageait de lui. Un moment troublé, il se reprit bien vite, se baffant mentalement pour avoir eu ce genre de pensée. Il dégaina son gun et le visa.

_ Qui es-tu ?

_ Bonjour à toi aussi, répondit-il toujours souriant.

_ Qui es-tu ?

_ Mais dis-donc, tu as là un beau joujou, remarqua-t-il désignant son arme.

_ Ce n'est pas un jouet. Qui es-tu ?

            Cela lui rappelait désagréablement quelque chose. Cet interrogatoire… « Qui êtes-vous ? », répété des centaines de fois.

_ Et toi, qui es-tu ? lui retourna le jeune homme.

_ Personne.

_ Ah. Ca tombe bien, moi non plus, répliqua-t-il doucement. Je ne suis personne. Si tu regardes bien, je ne suis même pas là. D'ailleurs, où suis-je ? se demanda-t-il très sérieusement.

            Oui, vraiment, il lui rappelait de très désagréable souvenirs…

_ Je suis quelqu'un qui cherche la sortie, lâcha finalement Heero.

_ Ah, mais il fallait le dire plus tôt, fit l'autre joyeusement. Je la connais moi, la sortie.

            Heero ôta le cran de sûreté.

_ Fais gaffe, tu vas finir par tirer pour de bon, le prévint avec gentillesse la cible.

_ C'est fait pour, répliqua Heero froidement.

_ Tu as raison. Moi, à ta place, je ferai pareil. On ne sait pas ce qu'il peut arriver, dans un endroit comme celui-ci…

            Sa voix, toujours aussi douce, avait soudain quelque chose de peu rassurant, qui fit frissonner Heero.

********

_ 01 aux autres, appela-t-il par radio. J'ai trouvé la sortie.

            Il leur expliqua brièvement par où passer.

_ Mais comment t'as fait ! s'exclama Shyn.

_ … j'ai trouvé.

            Et il coupa la communication. Il n'allait quand même pas dire que lui, le soldat parfait , avait eu besoin d'aide. Cela casserait son image. Et puis, sans savoir pourquoi, il sentait qu'il valait mieux ne pas parler de cette étrange rencontre.

            Ils sortirent finalement par une sorte de porte dérobée, et rejoignirent sans encombre le 4x4, garé beaucoup plus loin. Là, une fois le moteur mis en marche, Shyn poussa un soupir.

_ Aaaah, enfin…

            Et elle s'évanouit.

_ C'est pas croyable ça ! s'indigna Duo. A croire qu'elle a attendu d'être dans la voiture pour s'évanouire tranquille ! Elle nous fait pas confiance ou quoi !

********

            Le lendemain, Sally vint les trouver à la planque. C'était elle qui se chargeait des filles et de Wufei.

_ J'ai examiné les filles, dit-elle gravement. Les gars, il faut qu'on parle….

Fin de la 1ère partie :

A SUIVRE...

Voil !! 1ère partie FINIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEE !!!! Ouais ! C'est qui les boss ?

On est vraiment désolée pour le retard ( ouais, d'accord, à ce niveau, c'est même plus du retard), mais on a pas pu se voir… é.è

Mais on s'est bien rattrapées, hein ? ^____________________________^

Review s'il vous pleaaaaaase !!! Ca nous motive … é__

AVIS DE RECHERCHE : Hat'chaaaaaaaaaaan où que tu eeeeeeeeeeees ??? ca fait un baille que je n'ai plus signe de vie de ta part, ta po répondu a mes texto et mon mail  et t'es plus sur AIM TToTT

A celui ou celle qui me retrouve Hator Barton : vous aurez un bonus !!!! marchi d'avance !!!

P.S : Ca ne marche pas si c'est toi hat'chan qui te dénonce toute seule ! ^^''



[1] Loween : c'est ça quand on ne veut pas faire comme tout le monde… -_-

[2] Loween : Pardon à tous les Marcel du monde !!! gooooooomeeeeen !

[3] Chazart : Eh oui ! Ce n'était pas une moto ! ni une voiture de course ! c'était … un… bull… dozer ! vous aviez devin ?

Loween : Ils sont pas idiots, EUX !

[4] Loween : du sérieux ? Heureusement qu'on précise… pask'on dirait pas du tout …. ^__^ ''''

[5] Chazart : non, non, Duo n'a pas l'air débile… Pas. Du. Tout. ^^

Loween : mais non voyons ! En attendant d'avoir une idée vraiment intelligente, il se repose le cerveau. C'est ce qu'on appelle être ressourc !! Tadam !^^ fin de la petite explication débile made in nous. 

[6] Shyn : Et j'ai un code pour avoir plus de points de vie !

Shymen : ben moa j'ai des potions ! d'abord !

Chazart : eh ! C'est notre partie pour blablater, et puis on est pas dans un jeu vidéo !

Shymen : On sait, on est dans une fic, mais où est la différence ?

[7] Chazart : o.O ooooooooooooouuuuuuuuaaaaaaah !! Une longue phrase…

Loween : Vous avez remarqué que dans notre fic Trowa parle de plus en plus ?^^

[8] Chazart : Oh les vicieux !

loween : Autant en profiter pour se rincer l'œil ! ^^ De toute façon ils sont morts, ils peuvent pas contester.

[9] Loween : Tout en douceur… -___-'''

[10] Loween : Vive les phrases clichés !

[11] Quatre : Wufei ! Oh ! mon chéri ! mon amour ! Que t'ont-ils fait ?!

Trowa : Hum hum, … t'oublies pas quelqu'un l ? //__

[12] Loween : … et d'un baiser réveilla la chinoise au bois ronflant, de son profond sommeil.

[13] Chazart : ca faisait longtemps… -___-''''

[14] Chazart : De son unique œil, c'est le cas de le dire…

Loween : C'est Sauron !! Il est pas mort !! Il a parasité Trowa ! Vade retro Sauron !

[15] Chazart : Dis donc, Trowa, depuis quand tu fais de l'humour ?

Trowa : Hn ( traduction : c'est votre faute). //__-