Attention on va se la rejouer « auteur de fanfic » ^_______________^

Série : Gundam Wing

Disclaimers : Gundam Wing appartient à Sunrise, Bandaï et la Setsu Agency. Ceci est juste une ficlette – qui elle m'appartient ^^ - sans le moindre profit si ce n'est un sourire ou une review, bien mieux que des dollars non ?

Genre : Oneshot. Ambiance étrange, mystique et crépusculaire. Noir et un peu sensuel.

Rating : R parce que parfois c'est dérangeant. Et pour recherche de chaleur humaine. Et pis ils n'ont qu'une couverture sur le dos ^^

Précisions : ce n'est PAS une deathfic ^__^

Couple : pas vraiment un couple, peut-être en devenir ? ^_~  C yaoi.

Spoilers : aucun.

Dédicace : pour Zorca et Lilith, mes coupines que j'aime et qui sont formidables. Mais plus particulièrement

A MA ZORKINETTE QUE J'AIME, star du jour !!!!! happy birthday en retard ma belle ^__________^ plein de bonheur et de gros bisous ^^ (pauvre de toi cette fic est somme toute particulière ^^ par avance gomen, gomen nasaiiiiii comme dirait l'autre ^_^)

Remerciements : à toutes celles qui m'ont reviewé jusqu'ici : thanx a lot!!

.

Résum : vous demandez-vous comment se passe le dodo des g-boys ? mdrrr. C'est la veille du coup final de l'opération météore. Et quelqu'un n'a pas sommeil…

.

.

.

Les murmures du sommeil…

.

.

Pov de celui qui n'avait pas sommeil :

.

.

Une nuit sans lune…

Je tourne et me retourne dans le lit

Il fait noir…

J'essais de faire le vide

Et pourtant…

Les étoiles sont éteintes…

Pourtant…

Un filet de lumière artificielle sous une porte close

… c'est au moment où le silence se fait

Un ange pourrait passer

que les réflexions viennent,

Un ange ne passera pas

que le moindre son se propage,

qu'un souffle,

un rythme cardiaque

rythment les pensées

Hypnotique…

Au lieu de dormir je pense

et je ne veux pas penser

Je pense donc je suis…

Je veux être bête.

Non.

Il faut que je dorme.

Demain j'ai une mission.

.

.

La nuit tous les chats sont gris.

Toutes mes nuits sont les mêmes.

Je ferme les yeux.

Derrière l'opacité de mes paupières

Je les ouvre.

J'aimerais tant avoir un troisième œil…

J'essais de me fermer.

Trop

tard.

Réminiscences…

Culpabilité.

routine

Cris.

constance

Sang.

habitude

Mission.

Mon existence

Boum.

Leur fin

Shinigami.

Lives

The others ?

Dead.

Fin

de

non

recevoir.

J'ai un troisième œil : je sais avec certitude que demain je vais tuer.

.

.

Je ne suis pas un chat,

bien que je retombe toujours sur mes pieds.

Parfois je m'épate.

Je n'ai pas neuf vies

Si seulement…

J'ai toujours la même.

Rien de neuf.

Une vie longue

trop longue,

trop lourde,

trop…

de victimes,

pour un résultat douteux,

des victoires à la Pyrrhus,

des satisfactions éphémères car le lendemain

tout

est

a

refaire.

Tout.

Hélas

Les morts…

Jamais les mêmes, toujours plus

Encore les morts.

Toujours les morts…

Ennemis ou non

ils doivent s'éteindre.

Seule la mort doit se mettre en travers de notre route.

La mort ouvre le passage vers une vie meilleure…

Pour le peuple

nous sommes les archanges.

Une vie quittant un être n'est jamais belle à voir

ni à entendre,

ni à prévoir.

Non. Ne pas réfléchir…

Je n'ai toujours pas sommeil.

Il faut que j'arrête de penser.

Je devrais prendre des somnifères

mais je hais les médicaments

Ils ôtent le contrôle…

mais pour nous qui ne contrôlons rien…

.

.

Je vais faire comme d'habitude :

je vais l'observer…

…au repos.

Je ne sais pas comment il fait mais lui peut.

Il peut se reposer, fermer les yeux.

Je ne sais pas ce qu'il voit derrière ses paupières closes.

Je sais seulement qu'en ce moment son souffle est régulier,

sa poitrine nue se soulève à chaque inspiration

et se relâche à chaque expiration.

Logique.

Ses respirations sont si profondes quand il est endormi…

Combien de personnes avons-nous tué aujourd'hui ?

On inspire de l'oxygène et on rejette du dioxyde de carbone ?

On prend la vie et on rejette la mort ?

On la repousse ? On oublie le mal ?

Expie-t-il en même temps qu'il expire ?

Peut-on oublier, vraiment ?

Ses lèvres s'entrouvrent à mesure que l'air s'échappe,

ses narines frémissent,

il est si sensuel dans sa mort nocturne.

Laisse-moi troubler ton sommeil…

Mort quelques heures.

Mort pour le monde.

Non ! Si moi je ne suis pas prêt, lui doit l'être.

Il s'éveillera quand sonnera le glas du peuple.

Une apocalypse.

.

.

Nous partageons un énième lit

dans une énième planque.

Il se fiche royalement de dormir avec moi,

c'est le cadet de ses soucis.

Moi, j'adore partager mon espace.

Je hais partager mes pensées…

Je n'aime pas être seul même si je finis toujours

par l'être.

Et pourtant…

La nuit je ne dors pas,

justement

parce que…

je

ne

suis

pas

seul

dans ma tête.

.

.

Le jour mon Gundam,

les ordres,

leurs cris,

ma propre voix

couvrent

tout.

Le soir

rien ne me couvre,

Pourtant je dors couvert.

et comme toute les nuits

je recherche de la chaleur humaine

en silence…

Je me rapproche de son corps

endormi.

Le monstre… comment fait-il ?

A quoi rêvent les assassins ?

Rêvent-ils au moins ?

Je suis culotté moi,

moi qui tue et qui me permet de le faire

en ayant des remords.

Les remords n'absolvent pas le crime.

Regretter justifie l'acte au sein de ma conscience.

Les regrets ne ramènent pas les morts,

me font du mal…

me font du bien…

me font humain

Je…

C'est moi le monstre.

Je pense plus à mes émotions qu'aux vies que j'ai prises,

plus aux conséquences sur moi que sur les autres.

Quand j'y pense…

On dit que ceux qui ont le plus mal sont ceux qui restent.

Excuses, excuses…

inexcusable.

Il faut que je cesse de penser.

.

.

Je devrais dormir

mais j'ai peur.

Alors je préfère le regarder lui,

dans son sommeil…

Il est sur le dos.

lui, qui ne tire ni satisfaction

ni flagellation

de ses actions.

Je suis sur le flan.

Je contemple celui qui, le jour, fait ce qu'il a à faire

sans penser à sa personne,

à sa douleur,

à sa conscience.

Il ne joue pas les martyres.

Curieusement, en ne montrant rien

il pense à tout.

Sauf à lui-même.

Il est unique

même s'il n'est pas parfait.

Le jour il est froid

mais la nuit il est brûlant.

quand il sommeille…

Il me réchauffe.

Réchauffe-moi…

même si je ne m'endors pas.

.

Je recherche de la chaleur humaine.

Je recherche consciemment du réconfort

et plutôt que de le demander,

je le vole.

Je vole un peu de sa sérénité nocturne.

N'ai-je donc aucun amour propre?

Aucune décence ?

Je ne pense qu'à moi…

L'habitude est une seconde nature.

Il ne sait pas que je me nourris de lui.

A moins qu'il ne feigne ? Que rien n'ait d'importance?

Que mon « prélèvement » soit nécessaire aux  missions ?

Si j'étais un danger il m'aurait élimin

Ou peut-être m'observe-t-il avant de frapper ?

Le grand Faucheur attendant qu'on lui assène le coup fatal…

Humour… létal.

Je me nourris

de sa présence,

de son odeur,

moi qui ait

si froid

dedans

dehors…

Moi qui suis

si vide

et pourtant

empli de remords

et de honte.

.

.

Insomnie…

Je dois dormir ou demain je ne serais pas

prêt

ou trop près

de la tombe.

Inutile, donc…

Je ne peux pas…

Si lui expie dans son sommeil profond,

moi je le fais dans ma veille

Ma veillée…

J'aimerai être somnambule

et ne pas avoir conscience de mon besoin…

… de me soulager,

d'être aimé,

de mon besoin de lui quand le soleil s'endort.

Je sais que je n'ai pas le droit et pourtant…

pourtant je subtilise sa chaleur…

J'aime sa chaleur.

J'ai besoin de sa chaleur.

Je suis fort le jour, faible la nuit,

quoique dans l'espace la nuit est éternelle.

Son souffle régulier m'apaise,

me parle

me berce…

Mais je ne dors pas.

Le jour n'a aucune importance :

mes masques sont en place.

.

Il bouge.

Son corps frémit subrepticement

Il se réveille ? Ce serait bien la première fois.

Quand je dors avec lui, sauf cas de force majeure,

il ne s'éveille jamais.

Sa main se tend.

Mon compte est bon.

Son bras me cherche sous les couvertures,

Je suis nu

me trouve,

m'enveloppe.

Non…

Il me prend au flan

et m'étend sur son corps dénudé.

Torse musclé contre torse frêle,

Ventre contracté contre ventre souple…

Je n'ai pas le temps de parler.

Je ne veux pas…

Il me caresse le dos

de haut en bas,

Je ne veux pas…

emmêle nos jambes,

emmêle la couverture

blanche.

Je ne veux pas m'endormir…

Ses mains glissent sur mes reins.

Ma tête est contre son cou.

Il sent bon.

Ses lèvres sont sur ma peau.

Hmmm…

Son corps est encore plus chaud,

Je ne veux pas m'endormir…

le mien se détend.

Je me délecte.

Je me déleste.

Sensations coupables.

Il m'a pris en traître

Il m'a collé à même la source,

à même lui

pour que je me repaisse…

je suis  un vampire extracteur de sa force vitale…

J'ai… j'ai chaud… .

La flamme m'envahit

en même temps que la torpeur.

Son cœur bat à un rythme régulier

C'est l'enfer…

Chaleur moite.

Son corps, ses mains, sa peau me murmurent : « dors »

et je m'endors

contre son corps,

sa main sur ma natte.

Réconfort éphémère…

Je vois le soldat derrière mes paupières closes

et Dieu me pardonne

je repose en paix.

En attendant demain…

En attendant l'apocalypse.

Tiens? Les défunts se sont tus.

Un ange est passé.

.

.

.

.

OWARI

.

.

.

Je sais c'est nul et bizarre… mais c'est pour toi ma Zorky ^______________^

Gomen ne. T'étais censé le recevoir bien avant et tu ne l'as pas eu, décidément…

Bref joyeux anniversaire en retard et tout plein d'amour et de bisous et de sous pour t'acheter un neurone électronique ^^

.

.

Ta Mithy grande sœur de toi ki t'aimeuh ^^

.

.

Pour ce qui est de ceux qui se sont perdus ici mdrr j'espère que ça vous a plu. C'est mystique et spé hein ?

Ca dépayse hein ? ^_~ mah vous avez l'habitude avec moi !

.

.

.

@ ++++ !

.

.

Mithy * s'enfuit en courant. Vla l'état du truc*