Edward fit bouger ses ciseaux de bord en bord dans une grande haie de
son magnifique jardin vert, décoré d'autres sculptures faites avec beaucoup
de talent. Il coupa le feuillage avec une telle rapidité dur à imiter et
avec une telle précision. L'habitude, certain diront. Il était certain que
l'habitude y était. Elle y était depuis si longtemps qu'Edward n'avait même
plus besoin de se concentrer intensément pour réaliser ses œuvres. Même que
ses pensées étaient toujours ailleurs lorsqu'il se mettait à créer...
Après de longues heures consacrées à sa réalisation, Edward décida enfin à s'arrêter. Il leva les yeux au ciel et vit la noirceur du soir envahir rapidement tous les alentours. Plus loin à l'horizon, il aperçut quelques éclairs qui annonçaient un fort orage. Aussi, plusieurs oiseaux sombres volaient un peu partout, mais lorsqu'une pluie fine commença à tomber, rapidement ils allèrent se réfugier dans un arbre. Edward marcha donc à petit pas vers les grandes portes de son manoir et entra à l'intérieur.
La porte refermée derrière lui, Edward s'immobilisa et regarda autour de lui. Tout était si peu vivant, sinistre autour de lui. L'épaisse poussière recouvrait tout sans exception : les meubles, les machines, les escaliers, les rampes...toutes les peu nombreuses choses qu'il y avait dans ce château, quoi. Et cela rendait Edward encore plus déprimé. Mais il se résignait à cette manière de vivre. Que pouvait-il faire de plus, de toute façon ? Tout nettoyer à fond, peut-être ? Bien sûr que non, et il le savait. Il ne pouvait rien faire de normal tant qu'il aurait ces horribles ciseaux en guise de mains. Malheureusement pour lui, il les aurait toute sa vie.
Cette vie... durera-t-elle combien de temps ? Se demandait-il. Toute l'éternité, s'il ne réussissait pas à dérégler ses circuits de robot mi- humain. Ce qui, selon lui, ne risquerait pas d'arriver, à moins qu'il y ait un grand choc. Mais comme Edward était fait assez solide malgré les apparences, rien de bien grave ne pouvait lui arriver.
Après avoir monté lentement les escaliers, Edward alla s'installer dans son coin ''douillet'' aménagé dans une cheminée qui ne servait plus depuis longtemps. Il avait affiché toute sorte de papier où des sujets sûrement important à ses yeux y étaient décrit. Edward leur jeta un bref regard, puis posa les yeux sur ses lames tranchantes. Qui sait combien de fois il eut souhaité avoir des mains... Qui sait tout ce qu'il aurait voulu donner pour posséder des mains douces et belles, pour enfin ne pas détruire tout ce qu'il touchait. La plupart des gens était effrayé à la vue d'une homme aux mains d'argent. Mais la dernière chose qu'Edward souhaitait c'était bien de vouloir faire peur aux autres. Edward adorait la compagnie des autres, mais savoir qu'il faisait fuir tout le monde à cause de son irrégularité, il commençait lentement à se détester pour ce qu'il était.
Tout en y réfléchissant, Edward réalisa une chose. Ces ciseaux, ces lames tranchantes, appelez-les comme vous voulez, elles étaient la cause de son atroce solitude. Car c'était ce détail qui faisait en sorte qu'il ne pouvait sortir de son château, rester loin des gens qu'il aimait...
Sentant la rage l'envahir lentement à force de repenser à son sort, Edward déchira en un coup de ciseaux précis et rapide tous les papiers affichés sur sa cheminée. Il resta ensuite quelques minute silencieux sans bouger, et se résigna à dormir.
Après de longues heures consacrées à sa réalisation, Edward décida enfin à s'arrêter. Il leva les yeux au ciel et vit la noirceur du soir envahir rapidement tous les alentours. Plus loin à l'horizon, il aperçut quelques éclairs qui annonçaient un fort orage. Aussi, plusieurs oiseaux sombres volaient un peu partout, mais lorsqu'une pluie fine commença à tomber, rapidement ils allèrent se réfugier dans un arbre. Edward marcha donc à petit pas vers les grandes portes de son manoir et entra à l'intérieur.
La porte refermée derrière lui, Edward s'immobilisa et regarda autour de lui. Tout était si peu vivant, sinistre autour de lui. L'épaisse poussière recouvrait tout sans exception : les meubles, les machines, les escaliers, les rampes...toutes les peu nombreuses choses qu'il y avait dans ce château, quoi. Et cela rendait Edward encore plus déprimé. Mais il se résignait à cette manière de vivre. Que pouvait-il faire de plus, de toute façon ? Tout nettoyer à fond, peut-être ? Bien sûr que non, et il le savait. Il ne pouvait rien faire de normal tant qu'il aurait ces horribles ciseaux en guise de mains. Malheureusement pour lui, il les aurait toute sa vie.
Cette vie... durera-t-elle combien de temps ? Se demandait-il. Toute l'éternité, s'il ne réussissait pas à dérégler ses circuits de robot mi- humain. Ce qui, selon lui, ne risquerait pas d'arriver, à moins qu'il y ait un grand choc. Mais comme Edward était fait assez solide malgré les apparences, rien de bien grave ne pouvait lui arriver.
Après avoir monté lentement les escaliers, Edward alla s'installer dans son coin ''douillet'' aménagé dans une cheminée qui ne servait plus depuis longtemps. Il avait affiché toute sorte de papier où des sujets sûrement important à ses yeux y étaient décrit. Edward leur jeta un bref regard, puis posa les yeux sur ses lames tranchantes. Qui sait combien de fois il eut souhaité avoir des mains... Qui sait tout ce qu'il aurait voulu donner pour posséder des mains douces et belles, pour enfin ne pas détruire tout ce qu'il touchait. La plupart des gens était effrayé à la vue d'une homme aux mains d'argent. Mais la dernière chose qu'Edward souhaitait c'était bien de vouloir faire peur aux autres. Edward adorait la compagnie des autres, mais savoir qu'il faisait fuir tout le monde à cause de son irrégularité, il commençait lentement à se détester pour ce qu'il était.
Tout en y réfléchissant, Edward réalisa une chose. Ces ciseaux, ces lames tranchantes, appelez-les comme vous voulez, elles étaient la cause de son atroce solitude. Car c'était ce détail qui faisait en sorte qu'il ne pouvait sortir de son château, rester loin des gens qu'il aimait...
Sentant la rage l'envahir lentement à force de repenser à son sort, Edward déchira en un coup de ciseaux précis et rapide tous les papiers affichés sur sa cheminée. Il resta ensuite quelques minute silencieux sans bouger, et se résigna à dormir.
