Harry Potter et Tom Jedusor alias Lord Voldemort

Bonjour tout le monde! Je suis enfin de retour au pays! Voici le chapitre 11, j'espère que vous allez l'apprécier! Je ne sais pas trop quand je vais poster le chapitre 12, car pour l'instant, je n'en ai plus en réserve. Alors, on se retrouve dans quelques semaines!! J'ai aussi mis à jour mon profil et Secret Identity mon groupe sur yahoo.(Pour l'adresse allez dans mon profil)

Alors, à bientôt! Bye Maléfica

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Tous les personnages appartiennent à J.K. Rowling!

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CHAPITRE 11

Harry se leva tôt ce matin la, il avait rendez-vous à la cabane hurlante avec Sirius.  Il se rendit à la cuisine chercher du ravitaillement  pour son parrain et lui pour quelques repas, car il était convenu qu'ils passeraient la journée ensemble.  Les elfes se firent un plaisir de lui remplir un énorme panier de victuailles, de quoi nourrir une armée entière,  pensa le jeune homme.

Pour plus de sécurité, il prit le tunnel secret sous le saule cogneur,  caché sous sa cape d'invisibilité.  Après plusieurs minutes de marche, il arriva enfin à la porte de la cabane.  Il entra sans bruit, la maison était calme,  qui aurait pu croire que cette cabane pouvait détenir autant de secrets.  Les transformations de Remus Lupin en loup-garou depuis le début de sa scolarité avaient été dissimulées derrière ces murs.  Combien de farces ont pu être mises au point sous ce toit par les maraudeurs? Les révélations de l'innocence de Sirius et de la traîtrise et couardise de Peter Pettigrew.  Et maintenant, les rendez-vous clandestins de Harry avec son parrain fugitif s'inscriraient  sur la liste de ces secrets. 

--Bang…tu es mort.

Harry se retourna à la vitesse de l'éclair, baguette en main, prêt attaquer. Il reconnu son parrain et se détendit.

--Tu m'as fait peur, Sirius.  J'ai cru que tu étais un mangemort.  S'exclama le jeune sorcier.

L'homme lui sourit et s'avança vers son filleul.  Il s'arrêta que lorsqu'il fut tout près de lui et tendit la main vers sa joue qu'il effleura timidement.  Sa main glissa derrière sa nuque et attira la tête de Harry vers son épaule doucement et de son autre bras, il entoura les épaules du jeune homme et le serra contre lui, appuyant son menton dans ses cheveux en broussaille.

Un peu crispé au début, n'étant pas habitué à des démonstrations d'affections, Harry se laissa aller à cette douce chaleur, savourant la timide marque d'amour que lui offrait son parrain.  Il se sentait en sécurité pour la première fois depuis qu'il était bébé.  Des larmes menacèrent de déborder de ses yeux et il nicha son visage plus avant dans la chemise de Sirius, respirant son odeur comme le ferait un chiot avec sa mère.   Ses bras se refermèrent autour de la taille de l'homme  qui raffermi son étreinte.  Il aurait voulu arrêter le temps et continuer de savourer cette douce chaleur et cette paix qui s'insinuait en lui, lui procurant un bonheur jamais ressenti auparavant. Il su au plus profond de son être, qu'il pouvait lui confier sa vie, que cet homme donnerait jusqu'à son dernier souffle pour lui, comme un père pour son enfant.

--Bien……Et si on déjeunait, je suis affamé moi. S'exclama Sirius pour cacher son émoi et pour permettre à Harry de reprendre contenance.

--Dobby nous a donné assez de nourriture pour tenir un mois.  Plaisanta Harry la voix chancelante, essuyant une larme furtivement  pendant que son parrain s'éloignait de lui pour se diriger vers le panier de provisions.

--Dis, mon bonhomme, tu es bon en métamorphose? Demanda Sirius

--Oui…C'est une de mes matière préférée.  Répondit Harry.

--Alors, transforme-nous quelques choses en table et chaises, que l'on puisse dévorer ce festin.  Dit-il en riant, les yeux brillant de gourmandise.

Harry trouva quelques bouts de planches cassées et les changea en ameublement de cuisine aussitôt. Il aida son parrain à étaler la nourriture sur la table et fit le service.  Le jeune homme écoutait son parrain raconter les péripéties de son voyage des dernières semaines avec un sentiment de bien-être.  Il avait l'impression de vivre une vie normale, d'être un garçon à qui son père relatait des faits amusants d'un voyage quelconque.  Il retardait sciemment le moment où il devrait parler de ses projets.  Pour l'instant, il voulait savourer ces précieuses heures de félicités, ne voulant pas les assombrir par le rappel de la réalité de sa vie.

L'avant-midi tirait à sa fin lorsque Sirius se fit songeur.

--Harry…Comment ça va?  Demanda-t-il soucieux.

--Très bien, Sirius.  Je passe la plus belle journée depuis longtemps.  Répondit son filleul, surpris par cette question.

--Non, Harry.  Je ne parle pas d'aujourd'hui, mais …depuis le tournoi de trois sorciers.  Ce que tu as vécu aurait bouleversé n'importe quel adulte à plus forte raison un adolescent.  Tu sembles indifférent à première vue mais je vois au fond de tes yeux une blessure qui est loin d'être guérie.   S'inquiéta Sirius

--Non……Ca peux aller…ne t'inquiètes pas pour moi. Répondit Harry plus troublé qu'il n'aurait voulu paraître.  Il baissa les yeux afin que son parrain ne puisse plus y lire la douleur qui en émanaient

Sirius se rapprocha de son filleul et lui releva le menton.  Il plongea son regard dans les yeux émeraude du garçon.  Celui-ci fut incapable continuer à feindre l'indifférence plus longtemps et ses yeux se remplir de larmes, inondant son visage, son corps secoué de sanglots trop longtemps contenus.

--Oh Sirius…………J'étais si effrayé……Craqua le jeune homme en s'accrochant désespérément à son parrain qui le serra très fort dans ses bras.  La détresse de Harry était encore pire que ce qu'il doutait.

--….il m'a touché……  ma tête ……..Oh…Sirius ……… les doloris…papa…maman… Cédric…Si peur ……Si peur…Je ne pouvais…rien faire……Plus jamais…Plus jamais…

horribles cauchemars… la nuit…Plus jamais…

Sirius ne comprenait que peu de choses à ce que Harry disait dans ses sanglots.  Tout les mots se bousculaient dans la bouche du jeune homme.  L'essentiel n'était pas de comprendre ce qu'il disait mais il était  important d'être là pour les entendre et saisir le désarroi qui se cachait derrière ce flot de mots sans suite.

Harry se laissa glisser sur le sol, recroquevillé sur- lui même, pleurant à fendre l'âme, incapable de contrôler ses pleurs.  La digue qui retenait ses larmes depuis sa petite enfance venait de céder sous la pression de la détresse psychologique dans laquelle il se trouvait ces dernières semaines.  Sirius s'assit sur le sol près de lui, le pris dans ses bras et le berça doucement, ne sachant quoi faire d'autre.

Harry laissa libre cours à sa peine pendant plusieurs minutes encore puis le sanglots s'espacèrent faisant place à des larmes silencieuses et des soupirs.  Ils finit par s'endormir épuisé d'avoir trop pleuré et engourdi par la chaleur et  le mouvement rassurant de Sirius le berçant.

Malgré l'inconfort de la position de Sirius, il persista à garder son filleul dans ses bras, caressant ses cheveux d'un geste distrait.  N'étant pas du genre démonstratif dans ses sentiments, il voyait cependant que le garçon avait besoin de soutien affectif qui lui avait cruellement manqué dans son enfance.  Il se devait de faire des efforts pour combler ce vide malgré son inexpérience dans ce domaine.  Ses années passées à Azkaban n'avaient pas améliorées ses capacités à communiquer avec autrui, au contraire.  Ils devraient s'apprivoiser mutuellement mais rapidement vu le gouffre d'amour dans lequel était plongé son filleul.

Harry se réveilla le nez niché dans la chemise de son parrain, blotti dans ses bras.  Celui-ci fredonnait tout bas tout en faisant un mouvement de balancier continu.  Harry leva les yeux vers celui qui l'avait consolé .  Qu'allait-il penser de lui maintenant?  Qu'il n'était qu'un froussard? Une poule mouillée?  Décidément, il décevait tout le monde ces derniers temps.  Il du se forcer pour éviter qu'un flot de larmes n'inondent encore une fois son visage. Le soupir qu'il poussa attira l'attention de son parrain sur lui.

Alors mon bonhomme, bien dormi? Dit-il avec une lueur espiègle dans les yeux.

--Hum… Je suis désolé.  Marmonna Harry en se dégageant presque à regret des bras de Sirius, les joues un peu rouge de confusion.

Sirius se releva en grimaçant, les membres endoloris.

--Je suis désolé Sirius…Je n'avais pas à te faire subir mes états d'âme.  Je…S'excusa le jeune homme.

--Arrête Harry.   Tu n'as pas à avoir honte de tes sentiments.  Ce que tu as vécu en aurait ébranlé plus d'un et un garçon de ton age plus que tout autre.  Tu as eu plus de courage que bien des sorciers que je connais en auraient eu. Tu as fait face à Voldemort…debout.  Qui peux en dire autant? Alors que tu m'avoues avoir été terrifié, que tu trembles encore aujourd'hui en m'en parlant, je le comprend et j'aurais voulu que tu ne revoies jamais ce monstre.  Mais je suis heureux que tu m'aie choisi pour crier ta souffrance.  Tu n'as pas à jouer les héros avec moi.  Tu n'a qu'à être Harry, le fils de mon meilleur ami et mon filleul que j'aime par dessus tout.  Déclara Sirius qui avait laissé parler son cœur.

--Oh…Sirius……Gémit le garçon en se jetant dans les bras de son parrain. Il pleurait à chaudes larmes encore une fois, reniflant dans la chemise du sorcier.

--Hey…il va vraiment falloir que tu lance un sort de nettoyage à cette chemise avant de partir, ça fait plus d'une heure que tu pleures et renifles dedans.  Taquina Sirius, moqueur.

--Désolé…Dit Harry en se reculant et il lança un sort et la chemise de son parrain devint comme neuve.

--Tu es pire que Lily, côté larmes, elle était difficile à battre.  Elle te détrempait une chemise le temps de le dire.  Mais où mettez-vous toute cette eau?  Dit Sirius,  faussement offusqué.

--Tu as déjà consolé maman? Demanda –t-il intéressé d'entendre parler de ses parents.

--Plutôt deux fois qu'une.  Presque à chaque dispute entre ton père et Lily, elle lui envoyait les pire insultes à la figure, elle venait pleurer sur mon épaule  car elle craignait qu'il ne l'aime plus. Et lui de son coté, faisait la même chose, les larmes en moins …quoi qu'une fois…ma plus belle robe de bal ….Se remémora Sirius, nostalgique.

--Une belle brochette de braillards qui sont allé renifler sur ton épaule quoi!  Se moqua Harry.

Cette réflexion fit pouffer de rire Sirius qui passa un bras autour des épaules de son filleul.

--Harry, lorsque tu pleurais, je ne comprenais pas tout ce que tu disais mais j'ai clairement compris « plus jamais ,plus jamais » Que voulais-tu dire par ces mots qui m'ont semblé  plein de détermination.  Interrogea-t-il

Harry se rembrunit et soupira.  Il se tourna face à son parrain.

--Plus jamais je ne serai aussi vulnérable devant Voldemort.  Plus jamais je ne veux trembler face à lui parce que je ne connais aucun sort valable pour me défendre.  Plus jamais je ne veux voir un ami mourir à cause de moi.  Plus jamais je ne veux revenir vers vous avec un cadavre accroché à ma main.  Plus jamais je ne veux verser de larmes à cause de ce monstre.  Plus jamais…Plus jamais…Clama le jeune homme, déterminé.

Sirius troublé par les déclarations du garçon, ne disait mot.

--Sirius, il faut que tu m'aides, je t'en prie.  Supplia-t-il.

--Comment Harry?

--Apprend-moi à transplaner, apprend-moi à devenir un animagus, et apprend-moi des sorts plus agressifs.  Défila le jeune homme devant son parrain abasourdi.

--Je ne peux pas Harry.  Ce que tu demandes exige beaucoup de puissance et tu n'as pas encore quinze ans, tu es beaucoup trop jeune . S'objecta l'homme.

--Je vais avoir quinze ans dans quelques jours  et Voldemort se fiche éperdument de mon age.  Ce qu'il veux, c'est me tuer.   Si j'avais su transplaner, Cédric ne serait pas mort et je n'aurais pas été torturé. Si j'avais su des sorts valables en défense et si j'avais été un animagus, j'aurais pu me défendre plus adéquatement.  Je ne connaissais que le sort de désarmement qui pouvait m'aider.  Sirius………C'est m'envoyer à la mort que de me laisser sans plus de moyens de défense que ça.  Plaida le jeune sorcier.

--Tu as la meilleure des protections à Poudlard, si tu…Commença –t-il mais fut coupé parle le jeune homme impatient.

--Je te ferai remarquer que depuis ma première année, c'est à Poudlard, malgré la protection dont je fais l'objet, que j'ai failli être tuer à plus d'une reprise et ce sous le nez de Dumbledore et de tout les professeurs.   Répliqua-t-il, opiniâtre.

--As-tu demandé à Dumbledore se qu'il en pensait? Peut-être juge-t-il que tu n'es pas encore prêt pour un plus haut niveau de défense. Allégua son parrain ne sachant plus que dire.

--Non, je ne lui en ai pas parler, Sirius.  Dumbledore présentement veux que je me fasse ami avec Tom Jedusor des années quarante qui est revenu du passé. Il espère que je puisse changer son cœur avant que son âme ne devienne trop noire.  Mais, disons que je n'étais pas tellement d'humeur conciliante et il y a eu quelques petits problèmes d'ordre physique pour Jedusor,  architectural pour le château et psychologique pour Rogue.  Défila Harry légèrement mal à l'aise.

--Quoi, qu'est-ce que tu me racontes là.  Jedusor est à Poudlard?  Et qu'est-ce qu'il a le château?  Que vient faire Rogue dans cette histoire?  Demanda Sirius complètement perdu.

Harry se résigna à raconter les évènements dans le détail à son parrain qui souriait par moment ou s'offusquait à d'autres moments  au cour du récit que lui fit le jeune sorcier. 

--Eh bien bonhomme…à ce que je vois, tu ne t'ennui pas.  Mais, pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu ne me dit pas tout?  Interrogea-t-il soupçonneux.

--Mais non voyons, je t'ai tout dit Sirius.  Se défendit plutôt mal son filleul en regardant par terre.

--Harry…Regarde-moi et dit-moi ce que tu caches.  Dit-il d'un ton autoritaire mais doux.

Le jeune homme leva les yeux vers son parrain et il n'eu pas le cœur de lui mentir plus longtemps.  Mal à l'aise sous son regard , il se mordillait les lèvres, ne sachant trop comment lui révéler les propos de Rogue.

--Harry…

--Euh……C'est que, après ma retenue, Rogue m'a menacé de regarder ailleurs  au mauvais moment pour moi et que cela pourrait avoir des conséquences pour ma santé. Marmonna Harry.

--Ah, le fumier…l'ordure…Sale Mangemort.  Grogna Sirius entre ses dents, marchant de long en large dans la pièce, contenant difficilement sa colère.

--Comprend-tu mieux Sirius, pourquoi je veux que tu m'entraînes?  J'ai vraiment besoin de me suffire à moi-même pour me sauver.  Aides-moi, je t'en prie parrain. Supplia Harry.

--Mais, s'il t'arrivait quelques choses en essayant de devenir animagus ou en transplanant, je m'en voudrais trop.  Plaida Sirius.

--Et tu t'en voudras encore plus s'il m'arrive malheur parce que tu auras refusé de m'aider. Si je me démantibule en essayant de transplaner, tu pourras toujours aller voir Dumbledore et si j'ai des problèmes en me transformant en animagus, tu sais que le professeur McGonagall pourra arranger cela.  Mais si je suis torturé et que vous me sauvez, qui iras-tu voir pour me soulager de la souffrance et de la terreur qui me hantera.  Et qui iras-tu voir si Voldemort me tue?  Personne ne pourra me ressusciter Sirius……Sirius, je suis l'Héritier de Griffondor, tu dois sûrement le savoir par mon père. Je dois nécessairement avoir plus de pouvoir que la majorité des sorciers, j'aurai la puissance nécessaire pour transplaner et devenir animagus malgré mon jeune age.  Dumbledore m'a dit n'avoir jamais vu un aura de puissance comme le mien.  Crois-moi Sirius, je réussirai, je serai un bon élève.  Argumenta Harry.

Le jeune héritier, fixait son parrain de son regard émeraude, essayant de faire passer dans ses yeux toutes les émotions contenues dans son cœur.  Il sentait Sirius fléchir et ne voulu pas insister plus.  Il attendit une réponse dans l'angoisse. 

--D'accord…d'accord…C'est d'accord.  Je vais t'entraîner.  Consenti enfin Sirius mécontent.

--Oh merci parrain…Merci.  Tu ne le regretteras pas, je te le promet.  S'écria Harry en serrant son parrain très fort dans ses bras.

--Je le regrette déjà.  Grogna Sirius, inquiet.

Fin du chapitre 11

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-- Manipulateur en plus, notre petit Harry! Lol