Harry replia ses genoux et les entoura de ses bras, puis il appuya sa tête contre eux et se tenta de respirer convenablement. La voix d'Hermione emplissait toujours le jardin. Harry était emplit d'une joie telle qu'il n'en avait jamais éprouvé, il avait du mal à se contenir et de ne pas sauter sur place ou de foncer dans la maison.

- Tu m'étonnes de ne pas t'être déjà couverte de sable. Que ce que tu manges ?

- Un choco... marmonna Shannon.

- D'où vient-il ? demanda Hermione en haussant le ton. (Harry eut un rire nerveux)

- C'est un monsieur dehors qui me l'as donné ! Il est très gentil. Et il sait qui tu es.

- QUOI ? !Harry ne leva pas la tête mais il savait qu'Hermione s'était accoudée à l'appui de la fenêtre.

- Hé Ho ! ! Monsieur ! ! Cria Shannon. Cette fois, il y fut contraint et Hermione le contempla bouche bée. Mais elle ne l'avait pas reconnu. Elle se contenta de lui sourire et referma la vitre d'un coup sec. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrait et Hermione, devenue, belle, grande et élégante, le ventre rond, enjambait les hautes herbes, sa fille sur les talons. Elle se planta devant Harry, qui avait abaissé son couvre chef.

- Bonjour, monsieur.

- Bonjour. Répondit Harry, tremblant comme une feuille. Hermione dut s'en apercevoir car elle haussa les sourcils, intriguée.

- Vous avez donné cette friandise à ma fille ? Demanda- t'elle d'une voix plus douce.

- C'est exact.

- Tu vois ? Triompha Shannon. Harry poursuivit sans s'apercevoir qu'il la tutoyait.

- Ne t'inquiètes pas, elle a été très prudente. Hermione fut quelque peu choquée par ces manières, puis elle eut respiration craintive et se mit à observer Harry intensément. Au pas de la maison, un jeune homme, très grand, les cheveux roux dérangés, et les vêtements un peu froissés se mit en devoir de guerroyer dans le jardin sans salir ses bottes de cuir. Il s'immobilisa, et un coup d'œil, un seul, suffit à le stupéfier et à découvrir les traits de son ami.

- Harry ? Bredouilla- t'il, suffoqué. Harry, c'est toi ? Hermione était devenue rouge, sa lèvre inférieure frémissait. Harry prit les pans de sa capuche et les dévoila son visage. Hermione laissa échapper plusieurs sanglots, partagée entre la surprise et la joie (ndlr : Réaction subite face à un ahurissement sans nom.) Ron eut un sourire fendu jusqu'à ses oreilles écarlates( même s'il ne comprenait pas comment son vieil ami put se trouver devant lui, étant déclaré comme mort et enterré.), Et Shannon, se précipita à l'intérieur, en hurlant que Harry Potter était dans la rue. Harry les observa, des larmes coulant sur ses joues sales. Hermione, le prit dans ses bras et le serra aussi fort que Madame Weasley (toujours en sanglotant) :

- Harry, mais que ce que tu fiches là, bon sang ! Et moi qui croyais que tu...Que tu...

- Hermione, tu m'étouffes ! Hermione eut un hoquet et desserra son étreinte, puis, Harry se tourna vers Ronald. Il souriait toujours, ne pleurait pas. Harry se leva, atteignant à peine la hauteur de son nez. Ron le scruta un moment, sourit un peu plus et déclara après un soupir :

- T'as pas changé. Harry eut une sorte de toux-rire, puis il se serrèrent cordialement :

- Salut, vieux frère. Bienvenue. Dit Ron en lui tapotant les épaules. Harry, les yeux rouges essaya de parler plus ou moins normalement :

- Un hasard, un véritable hasard...Je suis tombé sur vous.

- Un cadeau du ciel, Harry. Répondit Hermione en mettant un bras autour de son cou et Ron de même , de l'autre côté. Harry n'avait jamais été plus heureux qu'en ce moment, il se prit à rire pour rien et ses amis l'imitèrent. Fred et Georges sortaient de la maison et ils venaient à leurs rencontres. Ils étaient ravi comme des papes.

- Harry, mais qu'ess tu fous là ? On te croyait mort et entterré. Exultait Fred, qui n'avait pas perdu son humeur gamine, malgré son coup de vieux. Georges avait une pipe à la main, et il pouffait.

- Qu'est ce qui te fait rire ? voulut savoir Harry.

- Ta tête ! Tu as besoin d'une bonne douche et d'un costume neuf, mon vieux. Shannon déboula dans ses jambes et sauta dans les bras de Ron. Celui- ci annonça, tout fier :

- Ah, Harry, voilà, Shannon, notre fille. Le deuxième dort en haut et le troisième est en route. Harry demandait des nouvelles.

- Nous discuterons de tout cela autour d'une bonne tasse de thé. Raisonna Hermione en franchissant la porte.

- Et vraiment, c'est comment t'as fait pour t'en sortir que j'aimerais savoir en premier. Harry ouvrit la bouche, mais Ron l'arrêta, contrit.

- Non, ne dit rien, le principal, c'est que tu sois vivant. Harry entra dans un vestibule style vieillard avec des meubles usés ou s'entassaient des multitudes d'objets qui couinaient, explosaient, ou lançaient des insultes. Harry saisit une boule de verre qui semblait être un rapeltout de la taille d'une balle de tennis mais qui contenait un petit bonhomme furieux qui tapait contre la vitre. Georges dit

- C'est un mangomart, on l'a enfermé là parce qu'il détruisait notre laboratoire. Il prit la boule des mains d'Harry et la lança à travers la maison.

- Un de ces jours, faudra qu'on le vende à un quelconque client naïf.

- Ecoutes Harry, après ta mort, soi-disant, Heu... On a tout recommencé comme avant. Quand Voldemort n'était pas là. Le problème est que... Dumbledore, après deux années, est décédé.

- Je le sais, je l'ai appris, par Fumseck. Il est venu me trouver avec une lettre de Dumbledore, c'est extraordinaire, ce que cet homme sait tout. Dumbledore me léguait quelques petites choses que vous avez dut recevoir. Harry but un peu de thé, il lui semblait que c'était la meilleure boisson qu'il eut jamais goûtée.

- Bon...marmonna Hermione en prenant Shannon sur ses genoux.

- Et la famille ? Dites tout.

- Allons-y ! s'exclama Ron en posant sa tasse. Pénélope et Perçy se sont mariés le mois dernier. Ca, je sais que ça paraît idiot, mais Fleur Delacour et Bill ont un petit garçon. Charlie continue toujours son travail en Roumanie, Papa et maman...Ils sont en paix à présent, dans le terrier, sauf quand on vient leur rendre visite...

- Et nous, renchérit Fred, nous nous sommes installés ici avec notre magasin de farçes et nous avons aussi fière réputation que Zonko. Et nous sommes les éternels célibataires...

- Et Ginny ?

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Voilà, le deuxième est passé, le 3 viendra... Voilà...Harry vient de poser la question fatale... Merci pour tout les rewiews que vous m'envoyez!