Harry se réveilla doucement ce matin là. Il s'étonnait de la douce chaleur qui l'environnait et se trémoussa pour sortir du matelas douillet dans lequel on l'avait installé. Lorsque son esprit s'éveilla tout à fait, il éclata de rire et se jeta sur son lit, heureux comme jamais. De sa vie, il n'avait jamais aussi bien dormi. Un rêve s ans cauchemar, un véritable plaisir. Il se leva et s'étira en grognant d'aise et s'habilla. Il était dans l'une des nombreuses chambres de Poudlard, juste à côté du bureau de Sirius qui avait tenu à le voir au petit matin. Après tout, se dit Harry, faire une virée à travers l'Angleterre était supportable. Il écarta le pan de mur qui servait de porte à la pièce et sortit dans le couloir. N'ayant nullement envie d'offenser son parrain en ne se rendant pas à son bureau, Harry marmonna le mot de passe à la gargouille et se dépêcha de monter ce sobre escalier. Il frappa à la porte, entra en coup de vent, et monta directement frapper à la chambre de Sirius. Sniffle lui passa entre les jambes en balayant son pantalon avec sa queue et il osa lui caresser la tête. Dans la chambre de Sirius, on entendit un froissement, un martèlement de sol et la porte s'ouvrit. Re-syncope. Apparemment Sirius n'était pas bien réveillé. Harry le releva en soufflant et Sirius le repoussa.

- Un peu de café Harry ? demanda –t 'il en agitant sa baguette magique. Une cafetière, un pot de crème et du sucre apparurent. Harry proclama qu'il préférait dîner dans la grande salle et il attendit que Sirius eut finit sa toilette pour descendre en sa compagnie jusqu'en bas. Ils s'assirent sous le regard adulant de tous et mangèrent avec appétit( Harry avait quelques mesures de retard). Les journalistes avaient dut être interdit d'accès à Poudlard car il ne vit pas l'ombre d'un flash alors qu'il engloutissait le meilleur œuf au plat qu'il eut jamais goûté. Il mâcha avec volupté et félicita Sirius pour qu'il félicita lui-même les elfes de maison.

- Ah ! Mais ce ne sont plus des elfes à présent, sauf quelques unes. Des cuisinières ont été engagées à temps pleins. J'avoue qu'elles sont très jolies et à cause d'elles, j'ai déjà renvoyé trois professeurs. Harry se tourna bientôt vers le professeur Lupin, ne ménageant que peu, ses indiscrétions.

- Et vos transformations, professeur ? Ca va mieux ? Lupin eut un faible sourire.

- Les potions se sont améliorées, elles circulent à présent dans toute l'Angleterre et affaiblissent nettement la douleur de la métamorphose. Harry nota pourtant ses cernes et en déduit que la vieillesse l'accablait plus que son sujet de loup-garou. Il s'engagea avec les deux maraudeurs à une conversation subtile sur les passages secrets de l'école. Le sujet semblait faire ressortir au deux, toute leur jeunesse. Harry nota que Lupin semblaient agacé par le vouvoiement qu'il lui témoignait et fut contrit lorsque Le professeur lui demanda, le ton de sa voix légerement exaspéré :

- Harry, ça me plairait que tu cesses de me vouvoyer ! Tu n'es plus mon élève, je crois. Harry poursuivit en faisant attention à ses manières trop polies et bientôt, reprit le fil alors que la salle se vidait peu à peu . Alors qu'ils étaient en plein débats sur la manières dont on faisait un la potion de Lussyol (potion effervescente), la porte de la grande salle s'ouvrit et apparut une jeune fille qui tentait un vieil homme aux cheveux blancs à se presser dans la salle. Une grand-mère pimpante les suivaient et houspillait un jeune homme blond qui semblait dégoûté, et tenait dans ses bras, un bébé. Harry qui les avaient reconnu tout de suite se leva d'un bond et s'immobilisa alors que Molly Weasley arrivait à sa hauteur. Elle avait les yeux remplis de larmes comme tant de gens avant elle. Elle ouvrit grand ses bras et il s'y risqua avec prudence. Mais l'étau se referma sur lui et fut rempli, pendant la minute ou Molly le serra contre elle, d'une paix abondante qu'il aurait voulut garder toujours. Elle cessa de l'étouffer et Harry se redressa pour saluer sympathiquement le père Weasley. Ginny le soutenait toujours sans cesser de dévorer des yeux celui qui lui faisait face. Après un certain temps ou Harry s'était étendu en politesse, où Sirius avait rejoint le groupe et où Rémus avait couru préparer son cours avec effroi, Harry se tourna vers Ginny, Draco et Sheila qui formaient une famille parfaite et très unie. Harry appréhendait un peu ses manières avec Malefoy mais sourit gracieusement à Ginny et à Sheila. Comme pour prévenir une éventuelle jalousie. Draco posa la main sur l'épaule de Ginny. Harry ne put s'arrêter de sourire, c'était très nerveux car les voir ensemble était franchement comique.

- Alors Harry, tu as...Bien dormi ? demanda Ginny qui ne savait que dire. Il lui assura qu'il avait passé la nuit dans un rêve ce qui déclencha un sourire en coin chez Draco. Quel esprit mal tourné quand même !

- Alors Draco, comment...Comment ça se passe avec toi ?

- Bien. Grogna simplement Draco. Ginny, gênée de sa retraite se mit en devoir de l'informer sur sa situation :

- Il travaille comme membre troisième de la confédération magique d'Angleterre. Nous nous sommes installés dans un coin éloigné dans un village à quelques lieues du terrier. Elle prit la main de Draco car il était vraiment renfrogné et Harry crut bon de paraître aimable. Après s'être tous orientés du côté de la pièce derrière la Grande salle, Harry en eut assez du silence constant de Draco ( d'autant plus que Harry voyait qu'il était embêté aussi)et quand Molly et Arthur voulurent visiter Poudlard pour se remémorer le bon temps, Harry l'accosta :

- Tu ne dis rien Draco ? Il répondit en s'affaisant dans son fauteuil, d'un ton ironique.

- Je n'ai rien envie de dire. Un être tel que moi n'a pas droit à ouvrir la bouche devant le grand Harry Potter.

- Je t'en donne l'autorisation. répliqua Harry en entrant dans le jeu, alors que Ginny regardait son mari d'un œil grondant. Il fit une grimace sans bornes et poussa un soupir.

- Pas envie !

- Tu n'as pas oublié nos querelles d'étudiants à ce que je vois.

- Ni son coup de cœur pour toi. Dit-il en désignant son épouse d'une main. Ginny en parut scandalisée et en oublia de jouer avec sa fille. Elle s'exclama en rougissant fortement.

- Draco, on en a déjà parlé !

- Pas assez à mon goût.

- Tu n'as vraiment pas changé, pour un peu, je continuerai nos imbécillités d'avant. Ginny alors était devenue furieuse. Ce sujet devait l'obséder. Elle se leva brusquement et cria à travers la pièce alors que les tableaux sursautaient.

- Cela suffit, vous n'êtes plus des gamins ! Vous êtes tout deux décorés de quelques diplômes et de l'ordre de Merlin je ne sais quelles classe ! Vus devez tout deux mettre fin à cette querelle stupide.

- Mais Ginny....protestèrent-ils d'une même voix et puis en se toisant furieusement.

- Serrez vous la main ! ordonna Ginny d'un ton autoritaire et sans contestations. Durant dix longues secondes, les anciens ennemis s'observèrent. Ce fut Draco qui tendit la main, et Harry qui la serra.

Et voilà ! Super et salut, merci pour vos rewiews intentionné et au prochain chap !