1) Le commencement.
Marie était, depuis sa plus tendre enfance, maltraitée par son oncle et sa tante. Elle avait aussi une cousine Doiaunée qui la frappait sans arrêt avec sa poupée. Tout cela se déroulait dans la ferme où Marie s'occupait des cochons et des vaches. Marie était petite, les oreilles en chou fleur, parabole, ou tout ce que vous voulez, avec des cheveux noirs avec des couettes, et un nez bossu(à cause du coup de poupée de Doiaunée). Elle avait aussi des lunettes rafistolées avec de la super-glue-qui-colle-tout, comme elle l'appelait. Marie n'avait jamais connu ses parents qui seraient morts dans un accident de mobylette. Tout ce dont elle se souvenait de cet accident était une vaste lumière rose bonbon. Mais sa tante Vernette et son oncle Pétunio refusaient obstinément de lui expliquer quoi que ce soit. La cicatrice en forme de petit c?ur transpercé d'une flèche était le seul souvenir de cet accident. CEPENDANT. Toute sa vie n'allait pas suivre ce train (il allait falloir sauter de ce train, donc, malgré les réticences de Pétunio et Vernette). Un beau matin, alors que l'énorme Doiaunée avait revêtu son uniforme pour le collège (qui lui donnait un air de pin up selon Pétunio), LE FACTEUR SONNA! Et TOUT COMMENCE ICI. Oui. Maintenant. Enfin, avant, mais là c'est l'élément perturbateur de l'histoire et on va atteindre le développement (épargnez-moi de faire un cours de français la prochaine fois s'il vous plaît). Doiaunée, les doigts dans le nez, comme à son habitude, s'écria:
"-Che feux pas aller chercher le courrier!!!! (son étrange accent vient du fait que ses doigts sont placés à l'intérieur des fenêtres du nez, comme les appellent nos amis espagnols).
-Alors vas-y Marie! grogna Vernette qui lisait son journal. Marie dut se résigner, sous peine de recevoir un coup de poupée (arme redoutable, mine de rien) ou une claque (remplie d'excréments de nez...). Marie alla à la boîte aux lettres en faisant attention de ne pas marcher dans les bouses de Doiaunée, soit dit en passant. Il y avait trois lettres: une facture, une carte postale de la tante Barge qui avait du tomber dans la boue(se de Doiaunée) et... (musique) UNE LETTRE!!!UNE LETTRE POUR MARIE! Il y avait un écusson avec un moineau, un lapin, une souris et un caniche rose et un grand T qui la fermait!!! Et il y avait même marqué:
Mme Marie Potty, dans la porcherie de la maison la plus paumée du monde.
Hormis le mme, tout ce qu'il y avait lui correspondait!
Elle galopa vers la cuisine, toute contente, en chantant "il pleut il pleut bergère", même si le soleil était éclatant ce jour là.Elle regarda sa lettre tandis que Vernette et Pétunio s'inquiétaient pour la tante Barge qui avait attrapé la gastro (et c'était la raison pour laquelle la carte était si sale).Elle allait l'ouvrir quand Doiaunée, qui s'entraînait au lancer de poupée, la lui balança malencontreusement au nez (qui ne ressemblait pas à celui de Cléopâtre, décidément...).
-Ehhhhh!s'écria t-elle. Une lettre pour Marie!
Pétunio et et Vernette tournèrent alors brusquement leurs tête, dont l'expression ne trahissait que de mauvaises intentions.
-File-la moi! rugit Vernette.
-Nan! On demande pas comme aç d'abord!
-Si! Et parle pas en verlan comme aç!
-D'abord toi tu viens de parler en verlan alors moi aussi je parle en verl.
Mais sa lettre lui fut brusquement arrachée par Vernette qui avait toujours les mains pleines de trucs produits par l'Usine d'Horreur de la tante Barge.
-Gnich gnich! Alors comme ça tu as un petit ami! ricana Pétunio sans songer que Marie était trop laide (et un peu jeune aussi mais à la limite.) pour avoir un petit ami.
Vernette ouvrit la lettre et là, elle tombe par terre en murmurant:
-Pet...
-Qui a pété? demanda sévèrement Pétunio. C'est vrai que ça schlingue.
-Pas moi, bredouilla Doiaunée qui était pourtant coupable.
Mais ce n'est pas ça que Vernette voulait dire:
-Pétunio, Marie... non... Pétunio, regarde la lettre.
Il le fit, mais but un peu d'excitant avant, au cas où...
Il avait tort de prendre autant d'excitants... Car il devint carrément hystérique quand il vit la lettre. Petite démonstration:
-AAAAHHHHHHHHHHHHHHH!NONONONONON!QUELLE HORREUR!!!MAIS POURQUOI???? AFFREUUUUUUUUUUUUX!!!JAMAIS!JAMAIS!P'TITE SALOPE!criait-il en piétinant impitoyablement le sol.
Bref, il vira d'un coup de pied aux deux gamines à l'endroit délicat d'où était sorti ce qui s'étalait sur la carte de la tante Barge, afin de parler tranquillement de la mystérieuse lettre avec la tante Vernette. Il y eut alors un grand combat entre Marie et Doiaunée pour savoir qui regarderait dans le trou de la serrure.RÉSUMÉ DU COMBAT: Doiaunée enfonça sa poupée entre les seins de Marie qui se révélait précoce à ce niveau là. La tête de la poupée resta à jamais coincée entre les deux machins. Marie riposta avec un coup de pieds dans les dents. Doiaunée enfonça alors ses doigts dans le nez à Marie(qui ne ressemblait décidément pas à Cléopâtre).Cette dernière (Marie pas Cléopâtre, bande de nouilles) riposta en donnant un coup de pied dans l'?uil de Doiaunée qui ne s'en sortit qu'avec un ?uil au beurre noir (dommage.). Les doigts se retirèrent alors des fenêtres du nez, comme les appellent nos chers amis espagnols, de Marie. Doiaunée s'empressa de fourrer ses doigts dans sa bouche (EUUURK!!). Pétunio ouvrit alors la porte, d'un air redoutable, style tout sombre avec les yeux rouges.
-On part! murmura t-il. Très loin... Là où personne ne nous trouvera... Ils montèrent dans la poubelle qui les conduit loin... Très loin... Doiaunée pleurait, vomissait, elle ne supportait pas la voiture, encore moins celle-ci:
-Maiiiiiieuuuhh! Aujourd'hui y a le Barbyshow! ET ça passe que le lundi! LUNDI???LUNDI????HEUUUUUUUUUUUU...EURÊKA! Le lendemain, c'était l'anniversaire de Marie! Elle n'avait jamais eu de cadeau, mais c'était une occasion de demander:
-Hééééé! Demain, je pourrai avoir le DVD Harry Potter?
-KKKKKKKKOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAA???????s'écria Vernette, ses moustaches frémissant de rage, la poubelle prête à se prendre une autre voiture qui l'évita de justesse.
-LA MAGIE N'EXISTE PAAAAAAAAAAAAAS! TU LE SAAAAIIIIIS NON? ET D'ABORD POURQUOI JE T'OFRIRAIS UN TRUC PAREIL????????
-Ben c'est mon annif demain...
-Et alors? Tu crois que je vais m'acheter un DVD idiot, moi, pour mon anniversaire???
Le débat était clos. Marie ne chercha pas à aller plus loin. L'oncle Pétunio murmurait:
-Il FAUT les semer... Dans un endroit MODERNE.
Et c'est ainsi qu'ils atterrirent à Tokyo. Grattes-ciels, mangas et jeux vidéos (en japonais malheureusement...snif)au rendez-vous! Ils réussirent tant bien que mal à se payer une place dans un immeuble ultramoderne où ils COMMENCÈRENT à se reposer tranquillement. Malheureusement pour elle, Marie dormait aux toilettes où Doiaunée avait fait récemment la grosse commission. Presque minuit... Trois minutes...Deux minutes...Une minute et c'est mainten...
SHPLAM! Quelqu'un, sûrement un bourrin de première, défonça la porte. -C'est Keeeeeeeeeeeen???????? Il vient m'inviter au baaaaaaaal!!!!Dis c'est Ken papa? demanda naïvement Doiaunée.
-Beuuuuhhh!!!!!!(-le cri du bourrin) Non c'est pas Ken!! AH! C'est toi Marie? Tu n'es pas censée être une vache pourtant. Mais plutôt un chou.
Marie se sentit illuminée des pieds à la tête, en passant par les poils de nez et même la tête de poupée qui était toujours coincée. Elle sortit et dit vaillamment:
-C'est...c'est moi.
-Mais bien sûr que c'est toi!
Marie contempla avec étonnement la tête de ce mystérieux nouveau venu.IL ÉTAIT MONUMENTAL!3 MÈTRES DE HAUT, QUOI! Il avait des cheveux marrons coiffés comme les moines, non pas ceux qu'on trouve au japon, l'endroit où ils se trouvent, mais ceux de notre belle patrie, la France. Mais ceux du Moyen-âge. Bref, et en plus, il avait une barbe pleine de tresses. Et une armure. C'est étrange comme accoutrement. Mais bon. L'inconnu s'écria:
-Aaaaahhhhhhhhh! Mais tu ressemble à ton papa! Mais tu as les yeux de ta maman.
Les yeux? Les yeux de Marie étaient... marron. Tout ce qu'il y a de plus ordinaire (comme moi. Mais bon).
-Qui êtes-vous?! demanda Marie.
-Moi? Je suis Jean-Robert Armgrid, gardien des clés de Tiquedgraisse. Tu connais Tiquedgraisse bien entendu...
-Désolée mais...non.
-NOOOOOOOOOOOON!IMPOSSIBLE!!!Où veux TU que tes parents aient appris tout ça? demanda Armgrid en donnant un coup de pied à Marie qui perdit connaissance. MEEEE.IIIIINNNNNCE! s'excusa le géant.
Un quart d'heure plus tard, Marie reprit connaissance:
-Vous...Vous disiez?
-Où veux-tu que tes parents aient appris tout ça? demanda Armgrid en donnant un coup de pied mais dans un fauteuil cette fois-ci (c'est plus raisonnable).
-Beeeeeeeen... À l'école, comme tout le monde.
-Et oui mais quelle école.
-Je ne connais pas la biographie de mes parents, moi... Tout ça quoi au fait?
-Tu es une sorcière, Marie...
-Tu as bu. C'est à éviter, tu sais. C'est mauvais pour la santé.
-Oui, bien sûr que j'ai bu. Mais je vois pas le rapport. Quelle sorcière tu feras!
-Ah... Mais oui, bien sûr.
-Je ne plaisante pas. Ne s'est-il jamais passé de choses étranges avec toi?
Illumination. Oui, il s'en était passé des choses. Comme à l'anniversaire de Doiaunée, son immonde gâteau au crottin de nez avait eu un excellent goût au chocolat. Ou encore, plus récemment, ils étaient arrivés à Tokyo en deux heures. Mais Marie croyait autrefois que c'était grâce à son prénom que tous ce miracles arrivaient.
-JAMAIS! CE N'EST PAS FAIT POUR ELLE!Si elle devient comme sa mère, nous mourrons.s'écria Vernette.
-Ben oui vous mourrez bien un jour. Mais...mais mais vous SAVIEZ?
-Bien sûûûûûr! murmura Pétunio. Avec une s?ur comme elle qui ramenait sans arrêt des lapins qu'elle sortait de chapeaux. Et mes vieux étaient si contents qu'elle soit sorcière! Lulu (décidément ce nom stupide a du succès) par ci Lulu par là... Et moi et moi et moi? J'étais le seul à voir ce qu'elle était: UNE FEMME FATALE!
-Bon, allez! On s'casse! Et il donna un coup dans le ventre de Marie qui s'évanouit une fois encore.
Marie était, depuis sa plus tendre enfance, maltraitée par son oncle et sa tante. Elle avait aussi une cousine Doiaunée qui la frappait sans arrêt avec sa poupée. Tout cela se déroulait dans la ferme où Marie s'occupait des cochons et des vaches. Marie était petite, les oreilles en chou fleur, parabole, ou tout ce que vous voulez, avec des cheveux noirs avec des couettes, et un nez bossu(à cause du coup de poupée de Doiaunée). Elle avait aussi des lunettes rafistolées avec de la super-glue-qui-colle-tout, comme elle l'appelait. Marie n'avait jamais connu ses parents qui seraient morts dans un accident de mobylette. Tout ce dont elle se souvenait de cet accident était une vaste lumière rose bonbon. Mais sa tante Vernette et son oncle Pétunio refusaient obstinément de lui expliquer quoi que ce soit. La cicatrice en forme de petit c?ur transpercé d'une flèche était le seul souvenir de cet accident. CEPENDANT. Toute sa vie n'allait pas suivre ce train (il allait falloir sauter de ce train, donc, malgré les réticences de Pétunio et Vernette). Un beau matin, alors que l'énorme Doiaunée avait revêtu son uniforme pour le collège (qui lui donnait un air de pin up selon Pétunio), LE FACTEUR SONNA! Et TOUT COMMENCE ICI. Oui. Maintenant. Enfin, avant, mais là c'est l'élément perturbateur de l'histoire et on va atteindre le développement (épargnez-moi de faire un cours de français la prochaine fois s'il vous plaît). Doiaunée, les doigts dans le nez, comme à son habitude, s'écria:
"-Che feux pas aller chercher le courrier!!!! (son étrange accent vient du fait que ses doigts sont placés à l'intérieur des fenêtres du nez, comme les appellent nos amis espagnols).
-Alors vas-y Marie! grogna Vernette qui lisait son journal. Marie dut se résigner, sous peine de recevoir un coup de poupée (arme redoutable, mine de rien) ou une claque (remplie d'excréments de nez...). Marie alla à la boîte aux lettres en faisant attention de ne pas marcher dans les bouses de Doiaunée, soit dit en passant. Il y avait trois lettres: une facture, une carte postale de la tante Barge qui avait du tomber dans la boue(se de Doiaunée) et... (musique) UNE LETTRE!!!UNE LETTRE POUR MARIE! Il y avait un écusson avec un moineau, un lapin, une souris et un caniche rose et un grand T qui la fermait!!! Et il y avait même marqué:
Mme Marie Potty, dans la porcherie de la maison la plus paumée du monde.
Hormis le mme, tout ce qu'il y avait lui correspondait!
Elle galopa vers la cuisine, toute contente, en chantant "il pleut il pleut bergère", même si le soleil était éclatant ce jour là.Elle regarda sa lettre tandis que Vernette et Pétunio s'inquiétaient pour la tante Barge qui avait attrapé la gastro (et c'était la raison pour laquelle la carte était si sale).Elle allait l'ouvrir quand Doiaunée, qui s'entraînait au lancer de poupée, la lui balança malencontreusement au nez (qui ne ressemblait pas à celui de Cléopâtre, décidément...).
-Ehhhhh!s'écria t-elle. Une lettre pour Marie!
Pétunio et et Vernette tournèrent alors brusquement leurs tête, dont l'expression ne trahissait que de mauvaises intentions.
-File-la moi! rugit Vernette.
-Nan! On demande pas comme aç d'abord!
-Si! Et parle pas en verlan comme aç!
-D'abord toi tu viens de parler en verlan alors moi aussi je parle en verl.
Mais sa lettre lui fut brusquement arrachée par Vernette qui avait toujours les mains pleines de trucs produits par l'Usine d'Horreur de la tante Barge.
-Gnich gnich! Alors comme ça tu as un petit ami! ricana Pétunio sans songer que Marie était trop laide (et un peu jeune aussi mais à la limite.) pour avoir un petit ami.
Vernette ouvrit la lettre et là, elle tombe par terre en murmurant:
-Pet...
-Qui a pété? demanda sévèrement Pétunio. C'est vrai que ça schlingue.
-Pas moi, bredouilla Doiaunée qui était pourtant coupable.
Mais ce n'est pas ça que Vernette voulait dire:
-Pétunio, Marie... non... Pétunio, regarde la lettre.
Il le fit, mais but un peu d'excitant avant, au cas où...
Il avait tort de prendre autant d'excitants... Car il devint carrément hystérique quand il vit la lettre. Petite démonstration:
-AAAAHHHHHHHHHHHHHHH!NONONONONON!QUELLE HORREUR!!!MAIS POURQUOI???? AFFREUUUUUUUUUUUUX!!!JAMAIS!JAMAIS!P'TITE SALOPE!criait-il en piétinant impitoyablement le sol.
Bref, il vira d'un coup de pied aux deux gamines à l'endroit délicat d'où était sorti ce qui s'étalait sur la carte de la tante Barge, afin de parler tranquillement de la mystérieuse lettre avec la tante Vernette. Il y eut alors un grand combat entre Marie et Doiaunée pour savoir qui regarderait dans le trou de la serrure.RÉSUMÉ DU COMBAT: Doiaunée enfonça sa poupée entre les seins de Marie qui se révélait précoce à ce niveau là. La tête de la poupée resta à jamais coincée entre les deux machins. Marie riposta avec un coup de pieds dans les dents. Doiaunée enfonça alors ses doigts dans le nez à Marie(qui ne ressemblait décidément pas à Cléopâtre).Cette dernière (Marie pas Cléopâtre, bande de nouilles) riposta en donnant un coup de pied dans l'?uil de Doiaunée qui ne s'en sortit qu'avec un ?uil au beurre noir (dommage.). Les doigts se retirèrent alors des fenêtres du nez, comme les appellent nos chers amis espagnols, de Marie. Doiaunée s'empressa de fourrer ses doigts dans sa bouche (EUUURK!!). Pétunio ouvrit alors la porte, d'un air redoutable, style tout sombre avec les yeux rouges.
-On part! murmura t-il. Très loin... Là où personne ne nous trouvera... Ils montèrent dans la poubelle qui les conduit loin... Très loin... Doiaunée pleurait, vomissait, elle ne supportait pas la voiture, encore moins celle-ci:
-Maiiiiiieuuuhh! Aujourd'hui y a le Barbyshow! ET ça passe que le lundi! LUNDI???LUNDI????HEUUUUUUUUUUUU...EURÊKA! Le lendemain, c'était l'anniversaire de Marie! Elle n'avait jamais eu de cadeau, mais c'était une occasion de demander:
-Hééééé! Demain, je pourrai avoir le DVD Harry Potter?
-KKKKKKKKOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAA???????s'écria Vernette, ses moustaches frémissant de rage, la poubelle prête à se prendre une autre voiture qui l'évita de justesse.
-LA MAGIE N'EXISTE PAAAAAAAAAAAAAS! TU LE SAAAAIIIIIS NON? ET D'ABORD POURQUOI JE T'OFRIRAIS UN TRUC PAREIL????????
-Ben c'est mon annif demain...
-Et alors? Tu crois que je vais m'acheter un DVD idiot, moi, pour mon anniversaire???
Le débat était clos. Marie ne chercha pas à aller plus loin. L'oncle Pétunio murmurait:
-Il FAUT les semer... Dans un endroit MODERNE.
Et c'est ainsi qu'ils atterrirent à Tokyo. Grattes-ciels, mangas et jeux vidéos (en japonais malheureusement...snif)au rendez-vous! Ils réussirent tant bien que mal à se payer une place dans un immeuble ultramoderne où ils COMMENCÈRENT à se reposer tranquillement. Malheureusement pour elle, Marie dormait aux toilettes où Doiaunée avait fait récemment la grosse commission. Presque minuit... Trois minutes...Deux minutes...Une minute et c'est mainten...
SHPLAM! Quelqu'un, sûrement un bourrin de première, défonça la porte. -C'est Keeeeeeeeeeeen???????? Il vient m'inviter au baaaaaaaal!!!!Dis c'est Ken papa? demanda naïvement Doiaunée.
-Beuuuuhhh!!!!!!(-le cri du bourrin) Non c'est pas Ken!! AH! C'est toi Marie? Tu n'es pas censée être une vache pourtant. Mais plutôt un chou.
Marie se sentit illuminée des pieds à la tête, en passant par les poils de nez et même la tête de poupée qui était toujours coincée. Elle sortit et dit vaillamment:
-C'est...c'est moi.
-Mais bien sûr que c'est toi!
Marie contempla avec étonnement la tête de ce mystérieux nouveau venu.IL ÉTAIT MONUMENTAL!3 MÈTRES DE HAUT, QUOI! Il avait des cheveux marrons coiffés comme les moines, non pas ceux qu'on trouve au japon, l'endroit où ils se trouvent, mais ceux de notre belle patrie, la France. Mais ceux du Moyen-âge. Bref, et en plus, il avait une barbe pleine de tresses. Et une armure. C'est étrange comme accoutrement. Mais bon. L'inconnu s'écria:
-Aaaaahhhhhhhhh! Mais tu ressemble à ton papa! Mais tu as les yeux de ta maman.
Les yeux? Les yeux de Marie étaient... marron. Tout ce qu'il y a de plus ordinaire (comme moi. Mais bon).
-Qui êtes-vous?! demanda Marie.
-Moi? Je suis Jean-Robert Armgrid, gardien des clés de Tiquedgraisse. Tu connais Tiquedgraisse bien entendu...
-Désolée mais...non.
-NOOOOOOOOOOOON!IMPOSSIBLE!!!Où veux TU que tes parents aient appris tout ça? demanda Armgrid en donnant un coup de pied à Marie qui perdit connaissance. MEEEE.IIIIINNNNNCE! s'excusa le géant.
Un quart d'heure plus tard, Marie reprit connaissance:
-Vous...Vous disiez?
-Où veux-tu que tes parents aient appris tout ça? demanda Armgrid en donnant un coup de pied mais dans un fauteuil cette fois-ci (c'est plus raisonnable).
-Beeeeeeeen... À l'école, comme tout le monde.
-Et oui mais quelle école.
-Je ne connais pas la biographie de mes parents, moi... Tout ça quoi au fait?
-Tu es une sorcière, Marie...
-Tu as bu. C'est à éviter, tu sais. C'est mauvais pour la santé.
-Oui, bien sûr que j'ai bu. Mais je vois pas le rapport. Quelle sorcière tu feras!
-Ah... Mais oui, bien sûr.
-Je ne plaisante pas. Ne s'est-il jamais passé de choses étranges avec toi?
Illumination. Oui, il s'en était passé des choses. Comme à l'anniversaire de Doiaunée, son immonde gâteau au crottin de nez avait eu un excellent goût au chocolat. Ou encore, plus récemment, ils étaient arrivés à Tokyo en deux heures. Mais Marie croyait autrefois que c'était grâce à son prénom que tous ce miracles arrivaient.
-JAMAIS! CE N'EST PAS FAIT POUR ELLE!Si elle devient comme sa mère, nous mourrons.s'écria Vernette.
-Ben oui vous mourrez bien un jour. Mais...mais mais vous SAVIEZ?
-Bien sûûûûûr! murmura Pétunio. Avec une s?ur comme elle qui ramenait sans arrêt des lapins qu'elle sortait de chapeaux. Et mes vieux étaient si contents qu'elle soit sorcière! Lulu (décidément ce nom stupide a du succès) par ci Lulu par là... Et moi et moi et moi? J'étais le seul à voir ce qu'elle était: UNE FEMME FATALE!
-Bon, allez! On s'casse! Et il donna un coup dans le ventre de Marie qui s'évanouit une fois encore.
