Marie Potty, chapitre 7
Disclaimer: Attention, l'histoire est celle de Harry Potter, ainsi que les persos, bien que leurs noms aient changé!
Sujet: L'histoire de Harry Potter remanié à ma manière...
Et bien mes bonnes gens, il en aura fallu du temps pour l'avoir ce chapitre! Comme ça arrive si souvent avec moi, j'ai abandonné pendant au moins un siècle! Mais là, hier et aujourd'hui, j'ai repris, le temps de boucler le chapitre. Maigre consolation: c'est le plus long!^^ J'ai pas dit que j'avais fini la fic, ohhh non! Mais ce chapitre ne relate que le premier match de Quibitch et la Noël, et non le second match, comme je l'avais promis, mais j'estime que ça fait suffisemment long comme ça. Enfin, je vous laisse lire...
7) Quibitch et surprise invisible
Ce matin là, c'était la 15ème fois (au moins) que Marie vomissait: c'était le jour de son premier match de Quibitch. Tout le monde essayait de lui faire manger des trucs mais Marie ne voulait PAS manger: personne ne le savait mais l'autre motif était qu'elle était devenue anorexique. (à cause de Frippon... Ah, les amours de jeunesse) Soudain, elle entendit une voix derrière elle:
-Bonjour, Potty.
Marie sentit son cÏur battre la chamade. Et oui. Frippon himself était là...
-Mwahaha tu joues avec Tumador, tu n'as aucune chance contre Souritôt!
-!!!
Marie devait s'avouer déçue, très déçue, même... Ce n'était pas à cela qu'elle s'attendait. Elle ne put s'empêcher de jeter un regard vers Frippon. Il boîtait. Marie eut un déclic aussi inexplicable que sa passion soudaine pour Frippon.
-Ça explique la blessure d'hier!
-Quoi? demanda Edmond, qui, ne l'oubions pas, était maintenant un compagnon fort utile (les notes de Marie et de Brownie avaient drôlement monté ces derniers temps...)
-Je crois que pour Halloween, Frippon a essayé de passer devant la vache à trois têtes!
POM POM POMMMMMM! POM POM POMMMMMM!
-Mais c'est absurde voyons! hurla Brownie de façon particulièrement mélodramatique, lui attirant tous les regards.
-...
Un quart d'heure plus tard, Marie était à côté de La Guillotinne, en train de se préparer pour le match.
-Stressée Marie? lui demanda La Guillotinne.
-Euh oui un peu, répondit Marie qui confondait souvent "un peu" et "beaucoup".
-Me souviens de mon premier match de Quibitch, soupira La Guillotinne.
-C'était bien?
-Je sais plus, je me suis pris deux connards dans la tête, ainsi que les battes des batteurs... Après il y a eu la chute de 15 m! Sans oublier les sortilèges que les Souritôt m'ont jeté et surtout le Poivre que je me suis pris dans le ventre...
Marie eut encore plus envie de devenir anorexique.
À moment donné, mme Bibite leur demanda d'entrer. Brutus Flippe, le capitaine de l'équipe adverse ressemblait au troll, et par conséquent à Doiaunée. Celle qui assurait le commentaire du match était Sofa Collège, l'amie des jumelles Pisset.
-Les connards sont lachés! Ainsi que le terne d'or! Je vous rappelle que celui qui l'attrappe fait obtenir 1500 points à son équipe et il fait terminer le match! ET LE POIVRE EST LANCÉ!
La grosse balle rose décolla des mains de mme Bibite.
-C'est Angelino Jeanfils qui attrappe le poivre! Quel canon!...
-Collège, soupira Baldegolf, soyez moins partiale...
-Il passe à Catyn Cloche! Oh! Montagne lui pique la balle! Montagne passe... AH! Alicio Spin-up rattrappe la balle! Il passe à Angelino. Angelino se dirige vers les buts!...
Faites silence s'il vous plaît, c'est un moment crucial.
-IL MARQUUUUEEEEE!!!!!!!! EN PLUS L'EST CANON!!! T'ES LE MEILLEUR ANGEL!!! hurla Sofa en donnant au passage trois coups de pieds à Baldegolf, qui riposta avec un coup de boule qui la calma assez rapidement.
Voyez, là je m'amusais bien et c'est plein d'action. Et du côté de Marie? Elle allait partout pour voir où était le Terne d'Or. C'est pour ça que je décris rien de ce côté là pour le moment.
-Flippe a récupéré le Poivre! Il passe à Montagne! Montagne passe à Roncochon! Catyn Cloche essaye de récupérer le Poivre! Elle est tombée! Ah! Elle s'est pris un Connard! Mais elle se relève????? Flippe essaye de marquer! Arrête le poivre Olivion La Guillotinne!
*3 secondes plus tard*
-OUÈÈÈÈÈÈ!!!!!!
-Calmez-vous Collège j'ai plus d'oreilles!
Éclata une grande bagarre entre le professeur Baldegolf et Sofa Collège.
Pendant ce temps, dans les tribunes, Arngrid arrivait, faisant tomber 10 élèves des tribunes au passage.
-Aaaahhhhh, on voit mieux d'ici! hurla-t-il joyeusement, balayant 3 autres élèves des tribunes.
-Armgrid, mais que faites-vous là???? demanda Edmond.
-On voit bien Mars ce...
Non, ça c'est plus tard! '^^
-On voit bien le match d'ici! hurla Arngrid en guise réponse. (les élèves qui essayaient de remonter dans les tribunes retombèrent, rejoints par 6 autres élèves).
Personne n'avait pour l'instant remarqué que Marie faisait malgré elle ce que l'on pourrait appeler "La java de l'aspirateur".
-Qu'est-ce qui arrive à Marie? pourquoi fait-elle la java de l'aspirateur? dit Arngrid à travers ses jumelles.
À présent, Marie tournait sur elle-même.
-Quelqu'un a ensorcellé son aspi! crièrent en même temps Brownie et Edmond.
-Impossible, on ne peut pas ensorceller un Grocar 2000, répondit Arngrid doucement (il n'y eut qu'un élève qui tomba), pendant que Edmond et Brownie se disputaient: "C'est mwa qui l'ai dit d'abord!" " Nan c'est mwa!"
Mais ils se calmèrent vite car Arngrid éternua, faisant tomber 20 élèves de Boumcrie à l'autre bout du stade.
Edmond eut soudain un spasme puissance 1000.
-Regarde Frippon! dit-elle, son visage entièrement caché par des jumelles qui lui donnaient un air de la prof de divination. Il regarde Marie en murmurant des paroles! Il l'aime??????
Marie aurait sauté comme un chien surexcité à cette annonce, mais Edmond comprit que Frippon n'était pas amoureux de Marie du tout.
-C'est lui qui lui fait faire la java de l'aspi!!!! hurla-t-il tandis que Marie n'était suspendu à son aspirateur qui dansait de plus en plus violemment. Je vais sauver Marie!!!!!!
C'est fou, Edmond ne réalisa même pas que sa phrase sonnait comme celle d'une bonne sÏur.
Il se précipita dans la loge où les profs regardaient le match. Tandis que Arngrid hurlait de peur en voyant Marie sur le point de tomber, Kiki tomba elle aussi de la loge. Edmond mit le feu sur la robe à Frippon, qui hurla comme une tapette, puis il revint en douce aux tribunes des Tumadors, où Arngrid hurlait de joie en voyant que Marie s'était relevée de son aspirateur, faisant tomber 50 élèves de diverses maisons au passage.
Marie remonta sur son aspirateur, et soudain... elle aperçut le terne d'or. Elle se précipita, l'attrappeur de l'autre équipe à ses trousses. Elle finit par avaler une mouche, tandis que l'autre tombait au sol (à cause des encouragements que Arngrid faisait à Marie).
Mais c'était une grosse mouche. Marie se posa au sol et elle cracha...
Le TERNE D'OR!
Ils avaient gagné!
1800 à 900!!
Quoi? Pourquoi les Souritôt avaient gagné tant de points? Ben c'est pendant que Marie faisait la java de l'aspi voyons!!
Bref, tout le monde atterit pour féliciter Marie, et on distinguait bien au milieu de la foule Arngrid, en réalité parce qu'il n'y avait plus de foule. 85% des élèves étaient tombés par sa faute. Mais pas Edmond et Brownie bien sûr! Et encore moins Marie! Tous les quatre allèrent dans la cabane de Arngrid où Crackmol, son chien, les accueillit à coups de langue aussi dévastateurs que les cris de son maître.
-C'est la faute de Frippon, affirma Brownie.
-Frippon???? s'écria Marie. Elle se sentait définitivement trahie. Il n'y aurait jamais rien entre elle et Frippon, c'était décidé.
-Il te regardait en faisant des incantations, poursuivit Edmond
-Voyons, n'importe quoi, c'est impossible! hurla Armgrid.
-Mais si, et c'est lui qui a emmené le troll, hier! dit Marie, qui essayait tant bien que mal de contrôler ses sentiments.
-N'importe quoi! s'exclama Arngrid.
-Il a voulu passer devant la vache à trois têtes! dit Brownie.
-Qui vous a parlé de Velue?
-Velue? demanda Marie.
-Oui, c'est un client qui me l'a vendue dans un pub.
-Un pub? C'est quoi? demanda Brownie
-C'est pas pour les enfants.
-En tout cas, Frippon veut passer devant... commença Marie qui dut vite se taire car...
-Bon, la ferme tout ça c'est une affaire entre Dumbas et Francis Glacel!!!! explosa Arngrid, qui était particulièrement en voix ce jour là: tout objet en verre se trouvant dans un rayon de 1km^2 fut détruit, et Marie et ses amis étaient... attérés.
-Francis Glacel? demanda Edmond, qui se ressaisissait. C'est qui?
-Je n'aurais pas dû dire ça.
Noël approchait. La Grande salle était décorée, et en plus d'y avoir marqué LE CIEL, sur le plafond, y avait marqué "LE CIEL DE NOËL" (haha, ça rime!). Gnikgnik dut être remplacé par son frère jumeau car il se prit un sapin sur la gueule. Tandis que Marie et Brownie jouaient aux échecs (version sorcier), où les pions étaient aussi maladroits et stupides que leurs propriétaires (ce qui n'est pas peu dire): la Reine de Brownie venait de tuer un de ses pions au lieu de tuer la tour de Marie par exemple. Edmond arriva avec une valise, se cassant la gueule au passage. Marie eut l'espoir qu'il ait trouvé QUI était Francis Glacel, car il était manifestement le seul à en être capable. Peut être que les documents se trouvaient dans cette valise...
-Salut, dit-il d'un ton aussi décontracté que celui d'une bonne sÏur face à une bande de Brutus Flippe.
-Tu as trouvé qui était Glacel? demanda Brownie.
-Non, je pars en vacances! répondit Edmond
-Uuuuuuhhh!
-Et oui, c'est aujourd'hui qu'on s'en va! toi Marie tu restes ici pour la précise raison que ta "famille" n'est ni plus ni moins qu'un troupeau de bÏufs enragés, et toi Brownie parce que tes parents vont rendre visite à ta sÏur Carla en Somalie avec les dragons!
-Uuuuuuhhh!
-...'¬¬
-Alors tu demanderas à tes parents qui est Glacel? demanda Marie avec un regard plein d'espoir. Ses yeux en étaient même mouillés.
-Kof, si veux savoir y sont dentistes en fait... Alors euuuhhhh...KOF KOF KOF!
-Alors kwa? demanda Brownie qui ne comprenait rien.
-ALORRRRRRSSSS Y SONT RAMLODES!!!!
-Ah!
-Alors c'est à vous de jouer *musique Dark Vador*, à vous de chercher qui est ce Glacel. Que la Force soit avec vous!, s'exclama Edmond en s'éloignant.
-Mais comment on va faire? demanda Brownie dans un ton typique Ron Weasley. C'est trop dur y a des tas de livres dans la bibliothèque!
Marie soupira.
-On va essayer, dit-elle en pleurnichant.
Le jour de Noël, Marie s'attendait à une bien joyeuse journée mais pas à la réalité. En effet...
Pour la première fois de sa vie, elle avait des cadeaux! (si on ne compte pas les postillons des réponses de la tante Vernette à la question "Et moi j'ai pas de cadeaux?")
Mais ce jour-ci, Marie avait reçu: des chocoponeys, une flûte de Arngrid, tiens, une enveloppe des Beurkley!
-Oh c'est qu'un centime!
-Comme il est beau! s'écria Brownie en l'attrappant.
-...'¬¬
-Tiens je te le rends!
-Garde-le, dit Marie en pleurant de toutes les larmes de son corps. Je te le dois bien!
Ce que fit Brownie. Marie ouvrit un "magnifique" paquet (tout marron et en tissu tout pourri) et elle y trouva dedans... Un pull!
-Oh, non, c'est ma mère, s'écria Brownie. Elle m'en a encore cousu un vert caca d'oie et marron! Je déteste le vert caca d'oie et le marron, combien de fois faudra que je lui répète?_
-Le mien est rose, dit fièrement Marie.
Il était si beau. À part qu'il était tout troué.
Elle trouva alors un paquet bizarre qu'elle ouvrit. Dedans il y avait une lettre:
Ton pougnet m'a donné ceci avant de partir.
FAIS-EN BON USAGE
Avant de partir? Marie était fichtrement surprise. Elle croyait qu'il était mort. Et en plus il ne lui avait jamais dit que c'était un bon joueur de Quibitch. AH NON! Cela ne se passerait point comme cela! Soudain elle se souvint qu'elle était en train d'ouvrir un paquet et elle découvrit un tapis d'au moins 5m de diamètre.
Il était doux le tapis. On aurait dit de l'eau.
-OOOHHHHHH! hurla Brownie. C'est un tapis d'invisiblité! Mets-le!
(note: normalement on peut pas enfiler un tapis... J'ai bien peur que je me lasse bientôt de ce mot et que le tapis devienne cape...talan)
Le tapis ressemblait plus à une cape de superman qu'à un tapis.
Marie l'enfila.
-HHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!hurla encore Brownie, comme dans un film d'horreur.
Marie s'inquiétait sérieusement pour la santé mentale de sa meilleure amie (même si elle aurait dû consulter la sienne en première). Elle regarda comment elle était et se rendit compte qu'elle était... invisible.
-Je suis invisible!!! s'écria-t-elle. (3 ans plus tard)
-C'est une super cape d'invisibilité! s'écria Brownie.
-On aurait dit celle de super man! dit Marie avec enthousiasme.
-Si ça se trouve c'est ton père!O_O
-Mais non! Super Man n'est pas invisible!
Les jumelles arrivèrent à ce moment précis, interrompant du même coup la conversation aussi sérieuse qu'intelligente qu'entretenait Marie avec Brownie. Marie se servit de la cape comme coussin.
-Oh salut Marie, toi aussi t'as eu un pull!
-Le mien est vert caca d'oie et marron!T_T pleurnicha Brownie.
-Oui mais au moins y a pas de lettre sur le tien. Nous on sait bien qu'on s'appelle Feorgiquette et Grédérette.
-Kof. '¬¬
-Ben, allons manger.
Marie ne partit que quand elles furent elles aussi parties.
Le repas était bon, avec des pétards surprise partout! Frippon en fuma un, et après il fut beaucoup plus agréable que d'habitude!:D Il arrêtait pas de dire "schuss", mais bon, il fut de moins bonne humeur quand la fin du pétard arriva, révélant un marteau qui le frappa au nez.
Mais Marie était toujours tourneboulée par la cape: Son père était-il super man? Cette cape lui avait-il vraiment appartenue? Qui la lui avait envoyée? (elle ne trouva la dernière question, la seule intelligente au passage, qu'après 5 heures de réflexion)
Les boules de neige des jumelles n'arrêtaient pas de poursuivre Kiki qui disait "Mon turbaaannnn! Z'allez le faire tomber et je vais attrapper un rhube!"
Le soir même, Marie avait les joues rafraîchies par le vent, et son nez reprenait de plus en plus figure humaine. (n'oubliez pas l'épisode des poupées de Doiaunée ;) )
Elle songea alors à sa cape. Et si elle l'utilisait pour errer dans les couloirs, telle Fantomette, celle que Doiaunée admirait tant?
Elle prit la cape, disparut en un "swiishhh".(elle faisait le même bruit que celle de Frippon en plus!)
Elle eut soudain une idée: si elle regardait qui était Francis Glacel? Elle se posait la question. Elle était moins forte que Edmond, certes, mais bon, ELLE ALLAIT ESSAYER, QUOI!
Elle se mit à errer au pas dans les couloirs... Elle se prit soudain une porte: celle de la bibliothèque. Elle alla à la réserve, là où on mettait les bouquins interdits, elle se prit le mur, resta dans les pommes pendant 3/4 d'heure, se réveilla, et ouvrit un livre au pif. Sur la couverture était écrit: "Le livre hurleur, pour faire des farces à vos amis!" Et elle ouvrit le livre, et devinez se qui se passa! Le livre se mit à hurler!O_O (franchement, avouez, y a de l'idée là!)
Marie était inquiète: Qu'allait dire Mr Connard Pusart? (Connard, c'est son prénom.'¬¬ Il en a beaucoup souffert quand il était jeune. ToT) Elle l'entendit beugler (au sens propre):
-QUI EST LÀ????????
-C'est mwa, répondit Marie.
-Mister Cocktel, à l'attaque!
Tfoui! tfoui! tfoui!
Mister Cocktel lance coud'keu.
Marie esquive!
Marie lance balanc'livre.
Tfoui! Toufi... Tfou........
Mister Cocktel est KO!
Marie a gagné 5 pts d'expérience!
(titatitatitutu! titati! tatutu! (bis))
Après ce très beau combat (mon inspiration pokémonienne n'a pas du vous échapper), Marie elle-même s'echappa de la bibliothèque, courant aussi vite que permettait son cerveau pour envoyer vers le reste du corps l'ordre "Cours! Marie! Cours!". Elle finit par arriver devant une belle porte qui fit "chnouiiik" en s'ouvrant et "BAM" en se fermant. Euh, non, c'est l'inverse. Marie, comme de juste, s'était pris la porte.
-OUF!
Marie était pleine de sueur. Dommage.(pour la cape) La salle où elle était était vide. Enfin, on aurait dit l'intérieur de la tour de Saroumane en plus moche. Marie allait se regarder dans le miroir. N'ayant jamais compris comment on s'en servait (sigh), Marie se regardait rarement dans le miroir... Le miroir lui avait toujours fait peur, révélant une tête immonde avec un nez cabossé... Mais... Marie se regarda dans le miroir...dessus était écrit:
Tiahuos dnoforp sulp not tse leuq elèvér, seitamrahp sel setuot snad etnev ne, riorim euqifingam ec
Marie songea que son vocabulaire n'était sûrement pas assez élaboré pour comprendre une telle phrase. Elle rassembla son courage et se regarda dans le miroir...
Sur le moment, elle s'écria "DÉGAGEZ JE VOIS RIEN!!!!!!!". Mais elle se rendit soudain compte que ceux à qui elle avait beuglé ces mots était précisément quelque chose qui n'existait pas, qui était spécifique au miroir. Elle cligna des yeux, et regarda l'individu qui se trouvait à sa gauche. L'homme lui ressemblait un petit peu. (à part que c'était un mec) Même air niais, bésicles, mais pas bousillés, gueule de con. Puis son regard s'attarda sur la femme à sa droite. Elle avait les cheveux noirs et les yeux marrons et... "Ses yeux sont comme les miens", pensa Marie. Car ils étaient d'un marron très particulier, marron crotte séchée, si j'ose dire.
Et soudain, un éclair de (!) génie traversa la tête de notre héroïne.
-Maman? Papa?, rugit-elle. Je dois te dire un mot, toi! Pourquoi tu m'as jamais dit que tu faisais du Quibitch et que t'étais Super Man?????
Mais devant le même air stupide et heureux avec lequel son père la regardait, Marie ne put s'empêcher tout de même de sauter dans ses bras... et de se prendre le miroir par le même coup. Elle finit par abandonner toute tentative de faire des poutous à ses parents, et son regard s'attarda alors sur les gens qui se trouvaient derrière. Mouaif, probablement le reste de la famille. Moins intéressant, si ce n'est un petit vieux qui entretenait une ressemblance frappante avec la tante Vernette.
Le lendemain, Marie ne put s'empêcher de tout raconter à Brownie qui, comme de juste, se mit à brailler:
-Tu fais chier, pourquoi tu m'as pas amenée?
-T'aurais encore fait une connerie.
-J'en ai pas fait plus que toi pour l'instant! s'indigna-t-elle.
-Bon, OK, je t'emmène ce soir. Tu me montreras tes autres soeurs???? Et tes parents? Et tes oncles, et tes tantes, et tes...
Bon, on s'arrête là parce que sinon on en a pour des heures. Le soir, donc, les deux amies mirent le tapis d'invisibilité, et dissimulées de tous les regards par celle-ci, entrèrent dans la même pièce que la veille.
-REGARDEUH BROWNIE!!!!!!!!! se mit à beugler Marie en se précipitant devant le miroir.
Elle revit son père avec son air con, sa mère avec son air vamp, son arrière-arrière-arrière-grand-père avec son air Vernette, et elle dit à Brownie:
-Ça c'est mon papa, et ça c'est ma maman. Et ça papi Vernon.
Brownie eut l'air de trouver que sa meilleure amie avait sérieusement besoin d'une cure de désintoxication (je confirme).
-Mais y a que toi!!!!
Et Marie, affolée par sa possible démence, ordonna à Brownie:
-Mets-toi à ma place.
-Ohhhh!
-Tu vois ta famille???? C'est vrai que tout le monde a les cheveux bleus dedans?
-Non, je suis toute seule! glapit Brownie qui se gonflait de fierté.
Ce fut au tour de Marie de la regarder comme si elle s'était échappée de l'asile.
-Regarde! Je suis préfète en chef, comme Billa! Et capitaine de l'équipe de Quibitch, comme Carla! Comme je suis belle! Je tiens la coupe de Quibitch dans mes bras!!!!! J'ai gagné le concours de Miss Camembert!
Marie était impressionnée que son "amie" (elle l'aurait pour sa part plutôt qualifiée de chienne-chienne) ait reçu tant de prix dont elles deux avaient toujours rêvé.
-Tu crois que ça montre le futur? s'enquit Brownie non sans enthousiasme.
-Tu crois que ma famille va réssuciter??????? s'exclama Marie, surexcitée.
-Tu as raison, dit Brownie d'un ton posé. Ta famille ne peut pas réssuciter. Viens, on va se coucher.
Le lendemain, malgré les recommandations de Brownie qui ne cessait de répéter à Marie que ce miroir allait aggraver sa santé mentale, cette dernière décida de revenir voir le miroir. Et quand elle y arriva, elle passa des heures à contempler son père, sa mère, sa famille. Rien ne pouvait l'empêcher, elle était libre comme une tourterelle, oui, et...
-OHÉ MARIE TU M'ÉCOUTES!
Marie sursauta comme une folle. C'était Albert Dumbas lui-même!
-Professeur Dumbas, je suis désolée, j'étais assise là parce que voilà, un requin géant m'a sortie de mon lit et...
-Tu as découvert, comme beaucoup d'autres avant toi, le miroir du Tiahuos, dit Dumbas comme si de rien était. Sais-tu, Marie, ce que fait ce miroir?...
-Ben, il me montre mes parents. Et à Brownie il la montre miss Camembert et tout...
-Oui, oui, mais qu'est-ce qu'il fait aux gens en général?
-Euh... Il leur montre des trucs bien............?
-Moui, ce n'est pas vraiment cela... Ce miroir montre le désiiir le plus profond de chacun de nouuuuuus...
Il regarda longuement Marie dans ses yeux, qui s'embuèrent de larmes: elle qui avait si chèrement, si ardemment souhaité voir un jour ses parents, ses parents qu'elle chérissait tant...! Elle fondit en larmes en pensant à tous les souvenirs qu'elle aurait pu avoir en cet instant même. Lorsqu'elle se fut un peu calmée, Dumbas continua:
-Toi, tu vois tes parents, ces êtres si chers qui t'ont manqué durant ta vie entière... Brownilde Pisset se voit seule, sans ses sÏurs, en train de tripper comme une conne sur ses insignes et ses coupes! Car le succès de ses sÏurs, comme le dit le syndrôme de Adel Efou, ce sorcier qui a vécu au XIVe siècle, la rend jalouse! Pour ce qui est de toi, ce n'est ni plus ni moins qu'un syndrôme d'Îudipe frappant! Mais gare à toi, car ce miroir ne montre pas la réalité, il ne respecte pas le syndrôme de Pygmalion... Il ne montre qu'un rêve. Il nous montre le rêve le plus cher que l'on a, celui que l'on garde avec le plus d'amour dans notre cÏur... Il faut bien rêver des fois, Marie, mais ce n'est pas bien de s'enfoncer dans les rêves et d'oublier la réalité... Pas bien du tout...
Marie n'avait pas compris grand chose de ce discours, mais elle saisissait l'idée générale: ce miroir rendait fada!
-Demain, pourquivit Dumbas, qui était sacrément baratineur et qui était d'humeur baratineuse ce soir là, par dessus le marché, ce miroir sera déménagé ailleurs dans le château et je te demanderai de ne pas le chercher. Allez, bonne nuit pupuce.
Marie s'éloigna, et avant de quitter la pièce, elle demanda à Dumbas:
-Professeur, je peux vous poser une question?
-C'est ce que tu viens de faire.
-Ah bon??!
-Encore une fois. Bon, alors, accouche.
-Euhh, ben, vous voyez quoi, vous, dans le miroir?
-Je me vois avec un bon boxer avec les 101 Dalmatiens neuf dessus.
-COMMENT??? s'écria Marie, qui elle-même trouvait cette réponse stupide.
-Ben oui, tout le monde m'offre pour Noël des livres, des jeux Digimon, des ceci, des cela, mais personne pense jamais à m'offrir des boxers, et les miens sont tout troués maintenant! Bon, allez, bonne nuit mon poulet.
-Bonne nuit.
Marie sortit et rentra. Alors comme ça, Dumbas portait des boxers... Elle se demanda d'abord sur le chemin du retour si il avait dit la vérité (au niveau des boxers tout comme à celui de son plus grand rêve). Puis, quand elle se fut enfoncée dans ses couvertures, elle se demanda aussi si Frippon portait lui aussi des boxers puis elle s'endormit.
