Disclamer : Rien ne m'appartient, c'est plat non!!

Chapitre 2 : Le rêve

Dans la grande salle habituellement en effervescence, le silence avait été présent cette année. Peut-être était-ce du au manque d'élèves dans chaque maison. Tous, sans exception, remarquaient ces places vides que personnes n'avaient osé prendre, peut-être dans le fol espoir que ces mêmes élèves reviennent, autant du même coup les larmes dans leurs yeux. Même les nouveaux s'étaient tut. Mais ce qui semblais encore plus présent, c'était les regards que Harry sentait fixés dans son dos. Autant de suppliques silencieuses que de regards de haine. Tous ces visages tournés vers lui, lui avait coupé l'appétit. Il lança un message silencieux à ses amis, puis se leva pour rejoindre son dortoir.

Harry était étendu dans son lit et repensait au discours que Dumbledore avait fait avant le dîner sur le courage et la confiance. Ce qui l'avaient troublé le plus était sans doute l'abattement de celui-ci. Lui qui, pendant toutes ces années, avait combattu sans relâche Voldemort se retrouvait maintenant acculé au mur. Ses forces faiblissaient et il n'était pas le seul à le savoir. La résistance avançait tellement lentement que bien souvent, ils arrivaient trop tard. Harry, Hermione et Ron s'étaient investis dans le combat contre les forces de Voldemort aux cotés de Dumbledore. Les rêves de Harry avaient été d'une aide précieuse. Durant sa cinquième année, il s'était aperçu qu'ils étaient, pour la plupart, prémonitoires et avec l'aide de ses deux meilleurs amis, ils s'efforçaient de les décortiqués avant d'en parler à Dumbledore. Sirius, Remus, Rogue, Arabella, Tonk et bien d'autres participaient à ce combat. C'est en pensant à la faible résistance qu'ils représentaient face à Voldemort que Harry s'endormit.

Lucius étais content de lui. Un sourire transfigurait son visage intransigeant : il avait enfin trouvé ce qu'ils cherchaient. Le maître allait être fier de lui. Son imagination s'enflamma : peut-être lui ferait- il don de quelques pouvoirs ou de préférences des grimoires ? Depuis qu'il était à son service, il avait tout fait pour se démarquer des autres. Avoir une place privilégiée auprès du Maître était l'une des dispositions qu'il avait pris, mais son but ultime était comme son mentor, la vie éternelle. Il entra dans le salon, sa cape volant derrière lui. Son air de jubilation attira aussitôt l'attention de Jedusor. Il jeta un coup d'œil cupide sur la bibliothèque. Le pouvoir de son Maître était à l'intérieur de ces mêmes livres. « Que ne donnerai-je pas pour en lire un seul ! », pensa t-il. Il détourna les yeux du trésor pour croisé les yeux rouges et globuleux de Voldemort. Il s'approcha et, arrivé près de celui-ci, il s'inclina. Le Maître des Ténèbres se tourna vers lui, son serpent Nagini près de lui sifflait.

- Quelles nouvelles as-tu, Lucius, qui te réjouissent tant ? dit-il de sa voie aiguë.

- Maître, j'ai obtenu des renseignements importants concernant la plume du phœnix.

-Et que sais-tu ?

-Ne me fais pas attendre Lucius je déteste attendre.

Une lueur de haine passa dans ses prunelles de reptile.

Lucius devint livide. Il savait qu'il ne fallait pas énerver son Maître. Depuis, que le jeune Potter lui avait échappé, il passait ses frustrations sur eux.

- C'est le phœnix de Dumbledore, Maître.

- En es-tu sûr ?

Il se leva, se frottant les mains l'une dans l'autre. Lucius hocha de la tête.

- Bien, bien. Il n'en a plus pour longtemps. Bientôt, je pourrai mettre la main sur l'oiseau et il n'y aura plus personne pour se mettre en travers de mon chemin.

Un rire jaillit des profondeurs de sa gorge. Ce son si inhumain donna des sueurs froides aux nombreux Mangemorts présents dans la maison. Mais, ce dont ils ne se doutaient pas, c'est que Harry Potter l'avait entendu, lui aussi.

Harry se réveilla en sursaut. Ce rire si cruel et si froid l'avait tiré de son sommeil. Il se leva et mis sa cape d'invisibilité : il devait voir Dumbledore. Le son de ses pas se répercutait dans le couloir glacé de Poudlard. Il ne rencontra personne. Parvenu devant la gargouille, il s'arrêta et posa ses mains de chaque coté de la statue qui s'écarta et le laissa passer. Lui et Dumbledore avaient mis au point un sort permettant de faire passer uniquement Harry. Étant donnée la façon inattendue dont ses rêves lui parvenaient, il était plus facile pour le jeune sorcier de s'y rendre.

Quand Harry entra dans le bureau du directeur, il eut un mauvais pressentiment. Depuis qu'il était à Poudlard, chaque fois où il était venu dans ce bureau, peut importe l'heure, Dumbledore avait toujours été présent. Mais ce soir là, aucune lumière n'éclairait la pièce. Seul Fumseck était présent, entrecoupant le silence lugubre par de petit bruit de bec et quelques notes d'un chant triste.

Harry hésita, mais son inquiétude vint à bout de sa gêne et il s'avança dans l'obscurité tout en pensant qu'il aurait du prendre sa baguette. Fumseck vint se poser sur son épaule, le rassurant de sa présence et l'éclairant de son plumage de feu. Il s'avança vers la porte au fond du bureau et la poussa. Dumbledore était allongé dans son lit, les traits figés. Il avança la main dans sa direction et la posa sur sa bouche : il vivait toujours ! Un profond soulagement le saisit.

- Fumseck, va chercher madame Pomfresh !

L'oiseau prit son envol et sorti par la fenêtre ouverte. Harry s'assit près de son directeur et lui prit la main. De profonds sentiments le liaient à Dumbledore. Pour lui, il avait été un mentor dans la vie, un soutien moral quand rien n'allait plus. Mais avant tout, il avait été son confident, un substitue de père, quelqu'un sur qui il pouvait compter. Les yeux du centenaire s'ouvrirent au bout de quelques minutes. Un sourire apparu sur ses lèvres décharnées.

- Harry...

Ce nom soufflé dans un râlement inaudible, sembla pourtant remplir l'espace de la chambre.

- Oui, professeur ?

Harry se pencha vers celui-ci pour mieux l'entendre.

Écris à Remus pour qu'il vienne immédiatement, et... surtout... ne sorts pas de l'école.

-Il inspira et ferma les yeux. Dit-lui qu'il a trouvé le sept...

Le vieil homme ferma les yeux, fatigué par tant d'efforts. Quelques minutes plus tard, l'infirmière arriva et emmena Dumbledore.

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« Cher Harry, ne sorts pas de l'école ! Dumbledore a raison. Oui, je sais ce que Dumbledore a voulu dire par sept, et ça ne représente rien de bon pour nous. Je suis en ce moment en route pour Poudlard. Ne t'en fais pas pour le directeur, ce n'était qu'une simple faiblesse.

Remus »

Que voulait dire le nombre sept et quel lien avait-il avec son rêve ? Il était persuadé que ce dernier était lié étroitement au chiffre.

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Remus avançait à grands pas. L'air froid de la nuit soulevait quelques mèches de ces cheveux blancs. Devant lui se dressait un grand chêne aux larges branches feuillues. Il avança le long du chemin escarpé, guettant le moindre bruit, le plus petit mouvement. Sur le muret de pierre près l'arbre, un chat tigré fixait de ses grands yeux ovales la silhouette fantomatique qui avançait dans sa direction. L'ancien professeur de Défense contre les Forces du Mal passa sous les branches, s'appuya contre le muret et regarda l'horizon qui commençait à se tinter de rouge par endroit.

- Belle nuit pour une réunion secrète, professeur.

Le chat se déploya, étirant ses articulations bloquées par le gèle et l'âge. Puis, d'un mouvement souple, bondit sur le sol froid et humide du champ. Son corps de félin se transforma en une femme à l'allure sévère. Se retournant vers lui en ajustant son chapeau du mieux qu'elle pouvait, elle répondit :

- Oui, Remus, vous avez raison. Les autres sont-ils au courant ?

Le signe de tête de son ancien confrère passa inaperçu. Un étrange couple se profilait à l'orée de la forêt attirant leurs regards. Le renard au poil argenté et le gros chien noir se rapprochaient à pas furtifs du muret et de ses occupants. Ils s'assirent au pied de l'arbre et Sirius et Tonk reprirent leur forme humaine. Quelque peu essoufflée par la course, Tonk regarda ses amis de son regard aussi gris que ses cheveux et demanda :

- Que s'est-il passé ? Dumbledore est-il...

Le professeur de Métamorphose lui fit signe que non avant même, qu'elle n'ait pu finir sa phrase.

- Il a trouvé le septième Tonk, expliqua- t'elle d'une voie rauque.

L'effarement parcourut le groupe. Sur chaque visage, on pouvait lire la colère et la peur.

- Que peut-on faire ?

- Rien pour l'instant, Sirius.

- Harry est-il au courant ? Après tout, ça le concerne directement.

Mcgonnagal tourna vers lui son regard désapprobateur.

- Non, Dumbledore a insisté pour qu'il ne soit pas mit au courant. Pensez à ce que ça symboliserait pour lui !

Remus ferma les yeux puis, se tourna vers Sirius.

- Va prévenir les autres. Il faut que tout le monde revienne au château le vingt deux septembre. Tonk, tu sais ce que tu as à faire.

Tous se regardèrent dans les yeux, montrant le respect qu'ils avaient les uns pour les autres. Puis, ils se métamorphosèrent et partirent dans des directions opposées.

J'ai trouvé ça trop plate de vous mettre que le chapitre 1 alors avec le deux c'est plus bon alors???? Gros bisou a tous!!!!!!!!!!!!