Disclamer : haaaaaaa je déteste cette partie croyez-moi sniffffff et non y
a seulement l'histoire qui m'appartient et non les personnages, sinon bin
je serais milliardaire et oui!!!
Bon voilà le chapitre 5 et oui. Bon passons au chose sérieuse pour les cœurs sensibles « ne lisez pas » se bout et pour les autres amusez-vous autant que moi quand je lai écrit et quand moi et mon amie on trouvait les erreurs que j'ai fais.
Chapitre 5 : Quand touts bascule !
Harry mangeait rapidement. Il voulait échapper au plus vite à ce dîner et aux nombreuses personnes autour de lui. Depuis que Malfoy avait révélé que Sirius était son parrain, la plupart des Gryffondors l'ignoraient, et le reste des élèves ne se cachait pas pour lui montrer combien ça les choquait que "le grand Harry Potter" ait pour parrain et ami un tueur fou. Comment Malfoy pouvait-il savoir à propos du lien qui l'unissait à Sirius ? "Mais, quel imbécille ! Bien sûr ! Qui peut être plus au courant de la situation qu'un fils de Mangemort ?" Se demanda t'il. Harry fulminait interrieurement contre Malfoy quand le château trembla ébranlant les tables et faisant tinter les couverts. Il laissa tomber sa fourchette, les sens en alerte et lança un regard étonner à ses amis. Le temps sembla s'arrêter. Plus un son ne vint troubler le silence de mort qui régnait dans la salle. Puis, tous se mirent à parler en même temps. Des cris surgirent de part et d'autre de la Grande Salle quand une autre secousse plus forte fit grincer les piliers du plafond. La plupart des élèves avaient le souvenir encore cuisant des attaques de Voldemort. La panique et la peur ressurgirent en un instant du plus profond d'eux-mêmes. Un feulement aiguë transperça l'agitation.
- Qu'est-ce que c'est ? ... Vous savez ce que c'est ? ... D'où ça vient ?
- Non, Harry.
La voie de Hermione avait monté dans les aiguës, elle n'arrivait pas à la contrôler. Elle pointa l'entrée de la Grande Salle.
- Ca vient de là...
Plusieurs élèves s'étaient levés au son du feulement. Ron, qui était parmi eux, tira la manche de son ami.
- Harry ! Harry, vite ! Viens ! Vite ! Voldemort... Viens !
Les assauts répétés de Ron firent leurs effets et Harry sortit de sa stupeur. Il regarda les autres élèves autours de lui qui se regroupait, se serrant les uns contres les autres. Il se leva, suivant les élèves qui se précipitaient vers la sortie de Poudlard. ( Pour les besoins de la fic on va dire qu'il y a une sortie dans la grande salle et quelle mène dehors) On distingua alors à travers le brouhaha une autre plainte, plus proche de la Grande Salle que la précédente. La panique augmenta d'un cran, les élèves se précipitèrent vers la porte, rendant la stabilité des jeunes gens précaire. Harry, Ron et Hermione se tenaient par la main pour ne pas être séparer par le flot continu des élèves, toujours plus nombreux autour d'eux.
Dumbledore et les autres professeurs se concertèrent rapidement. Ils essayèrent de rétablir le calme, mais les centaines d'élèves présents étaient effrayés, autant par la plainte sortie tout droit du couloir sombre derrière les portes closes ( l'entrée), leur interdisant la sécurité de leurs dortoirs, que par la foule toujours plus violente et hystérique qui se précipitait vers la sortie. Les professeurs, voyant cela, contournèrent du mieux qu'ils purent les étudiants et s'avancèrent vers la porte.
Il y eut un raclement, les murs tremblèrent une dernière fois, puis les portes de la Grande Salle menant au couloir, commencèrent à s'ouvrir lentement.
-Hermione attend, ou est Harry?
- vite Ron, nous n'avons pas le temps, Harry est capable de se débrouiller seul vient!
- Hermione, regardes ! C'est Ginny !
Elle regarda dans la direction que Ron pointait du doigt et vit une chevelure rousse se faire avaler par la foule effrayée.
- Ginny ! Ginny ! Suit-moi, Hermione ! On va essayer de se rapprocher d'elle...
L'entrée s'écarta un peu plus, laissant apparaître des tentacules visqueuses qui s'accrochaient aux portes fendant le bois de leur poigne de fer. Puis, elles s'ouvrirent plus grandes, révélant la bête hideuse qui se hissa dans la salle. Ses six grands "bras" gluants et dentelés s'enroulèrent autour des pieds de la table des Poufsoufles. Son énorme tête pendante se releva, laissant apparaître un grand trou autour duquel des pinces claquaient et pénétraient dans la cavité gluante. La bête laissa échapper un cri aiguë et commença à ramper dans la direction des élèves. Les cris des écoliers redoublèrent et le flot incessant des élèves se retrouva coincé contre la porte de la sortie.
-Ouvrez la porte ! Ouvrez la porte ! Crièrent certains d'entre eux, paniqués.
Rogue aperçu les élèves au loin bloquer par la porte et lança un sort de rapetissement sur celle-ci.
Elle céda enfin éclatant en morceaux. Ceux qui étaient coincés contre l'embrasure tombèrent sur le rude sol de pierre. Puis, ils furent piétinés par les autres. Ron empoigna fermement le poignet de Hermione et se fraya un chemin vers la sortie.
- Vite, viens ! Il faut retrouver les autres !
La voie calme de Ron la réconfortait quelque peu. Le ciel était d'un noir opaque aucune pleine lune ne venait éclairer leur chemin. Devant eux les autres écoliers courraient vers la forêt interdite sans même pensée au danger qu'elle représentait.
- Non, Ron ! Allons à la cabane de Hagrid, ils trouveront bien un moyen de s'en sortir !
Ils se dirigèrent en courant vers la cabane près de la Forêt Interdite. Un groupe de sixième année passa devant eux. Ron stoppa sa course. Hermione le tirait par la manche de son uniforme, il se retourna vers elle.
- Qu'est-ce qu'il y a, Hermione vient vite on sera à l'abri dans ?
- Regarde, Ron ! Nous sommes pris... dit-elle dune petite voie.
Il regarda en direction de la forêt et aperçu ce que pointait Hermione. Une boulle d'angoisse se forma dans sa gorge et il ne put plus parler. La mort se tenait devant lui...
- Cour, Ron ! Cour, c'est Voldemort ! C'est un piège ! Cria t'elle, hystérique. Il faut retourner dans l'école, viens !
Elle empoigna fermement Ron par sa robe de sorcier et le tira vers l'arrière. Il se tourna vers elle, sa bouche s'ouvrant et se refermant sans arrêt. Alors, devant son impuissance, elle lui prit la main et croisa ses doigts avec ceux de son meilleur ami.
Ils se mirent à courir vers le château de toutes leurs forces. D'autres élèves qui, tout comme eux, avaient vu les Mangemorts, couraient maintenant vers le château, mais le flot des élèves courant dans le sens inverse les empêchait d'aller plus vite. Ils furent bien vite entourer par les Mangemorts. Dans leurs robes noires, leurs visages cachés par la tunique, dans l'anonymat pour un temps indéfini, leurs baguettes levées, ils ne se doutaient pas de ce qui les attendait. Une ombre fonça droit sur eux, Hermione poussa Ron et une chose frôla l'épaule de son compagnon. Ils tombèrent lourdement sur le sol et se relevèrent avec difficulté.
- Ron ! Ron, il y a des vampires ! Voldemort est venu avec des vampires !
Le visage de celui-ci déjà blanc sembla se décoloré encore plus.
- Ginny et Harry !
- Ils ne savent pas ! On ne peut rien faire. Vite, il faut qu'ont aillent vers la forêt le château est trop loin, c'est notre seule chance ! Si ont restent ici, nous sommes morts ! Les autres se débrouilleront, viens, suis- moi !
Il coururent droit vers la forêt où la plupart des élèves se trouvaient.
- Ron, hûrla Hermione !
- Hermione !
Il se retourna et vit Hermione se débattre sur le sol, emmêlée dans sa cape, agrippant de ses mains les touffes d'herbes qui passait rapidement sous elle. Le vampire qui l'avait attrapé par la cheville la traînait vers un coin plus reculé.
- Ron ! Hurla t'elle de nouveau.
Le son de sa voie angoissée retenti comme un fouet, le ramenant à la réalité.
- Aide-moi, vite !
Ron sortit sa baguette de robe et cria un sort :
- Inflamo !
Hermione baissa la tête à temps pour ne pas prendre le sort de plein fouet et réussi à se relever. Ron la prit par la taille pour l'aider.
- Vite ! Vas-t'en ! Cours, Hermione ! Je serai derrière toi, vas-y !
Elle s'élança vers la forêt, Ron la talonnait de près. Elle ne sentait plus la douleur, l'adrénaline circulait à toute vitesse dans ses veines. C'est le souffle cour qu'elle atteignit les bois sombres. Lorsqu'elle se retourna, elle vit que Ron n'était seulement qu'à quelques mètres d'elle.
Il était à bout de souffle. Hermione avait maintenant atteint les premiers arbres de la Forêt Interdite, peut-être seraient-ils en sécurité ?
- Non ! Cria t'il. Hermione, derrière toi !
Elle n'eut pas le temps de saisir sa baguette que deux bras froids l'entourèrent, lui coupant la respiration par leurs forces, lui broyant les cotes. Ses pieds ne touchaient plus le sol et elle sentit un souffle glacé près de son oreille. Puis, elle et le vampire tombèrent sur le sol.
Quand Ron vit que Hermione ne pouvait pas bouger, il prit sa baguette fermement dans sa main et fonça droit sur eux. Le jeune Gryffondor tenta de soustraire Hermione à l'étreinte de son bourreau, mais son adversaire était trop fort pour lui, alors, il lui agrippa la mâchoire et la poussa vers le haut, essayant d'empêcher le vampire de mordre la jeune fille. Le mort- vivant, agacé par les attaques de Ron, lâcha prise et poussa Hermione dans l'herbe, tout près deux.
Elle se laissa tomber sur le sol. De fatigue et de peur, ses jambes ne la portaient plus. Elle se mit tout de même sur les genoux et vit, effrayée, le monstre d'une beauté presque irréelle et Ron rouler sur le sol, près d'elle. Elle attrapa la baguette de Ron qui était tombée à proximité. Hermione n'arrivait pas à viser, les deux corps enchevêtrés roulant dans l'herbe, elle ne pouvait pas lancer un sort sans que Ron ne soit touché.
- Vas-t'en, Hermione ! Vite !
La voie de son ami lui parvint faible et rauque. Puis, les bras du garçon faiblirent et le vampire se rapprocha de lui tout en lui maintenant avec force les épaules à terre. Les crocs de la bête s'enfoncèrent dans le cou de Ron, immobilisant leurs deux corps, puis, le garçon fut prit de convulsions. Ses bras s'accrochèrent à la tête du monstre qui le vidait de son sang, ses jambes se balançaient au-dessus du sol, molles et sans énergie. Sa tache finie, le mort-vivant le laissa s'écrouler à ses pieds, l'enjamba et s'avança lentement vers Hermione.
- Inflamo !
Le vampire tomba à terre, se tortillant, roulant et fini par se consumer tout près Ron, mortellement atteint.
- Ron ! Ron ! Ron ! Ne cessait de pleurer Hermione.
Elle se pencha sur lui, le prit par les épaules et plaça sa tête sur ses genoux. Puis, elle mit sa main sur la plaie béante, déchiqueter et sanglante.
- Hermione...
La voie rauque de Ron se fit plus insistante :
- Hermione...
Une question silencieuse passait dans ses yeux. Hermione détourna les yeux de son regard suppliant. Il prit la main de celle-ci, la regarda et vit le sang couler le long de ses doigts blancs. Son propre sang. Il toucha sa plaie et retira aussitôt sa main, sentant les amas de chaire déchiqueter à la base de son cou. Ses yeux se fermèrent et Hermione essuya de son pouce une larme qui coula sur la joue de Ron. Puis, elle le serra contre elle. Son instinct reprenant le dessus sur sa peine, elle se mit remit sur ses pieds et l'aida à se relever. Debout, il vacilla, mais elle s'approcha de lui et l'entoura d'un bras réconfortant.
- Viens, il faut aller au château c'est trop dangereux ici, dit-elle d'une voie douce.
Puis, il partirent à travers la foule...
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Harry se retourna. Il avait lâché la main d'Hermione seulement un instant, mais elle n'était déjà plus là. Il avança dans la foule, lentement, se rapprochant peu à peu des portes de chêne. La bête approchait de plus en plus des élèves. Les professeurs la combattaient maintenant, mais sans grands résultats. Les portes éclatèrent puis, Harry fut entraîné avec les autres vers l'extérieur. La fraîcheur de la nuit lui éclairci les idées : il fallait qu'il trouve un endroit sûr et, par la même occasion, qu'il retrouve ses amis ! Il courut droit devant lui, jetant des regards dans toutes les directions.
- Harry ! Harry !
Il se retourna vers la droite et vit Ginny tomber et se faire piétiner par les autres. Il courut prêter main forte à celle-ci. Il arriva près d'elle et repoussa les nombreux élèves qui lui passaient dessus. Elle était roulée sur elle-même. Harry l'attrapa par la taille et la releva. La jeune fille se raidit laissant échapper un crie rauque de douleur, se serra contre lui et enfoui sa tête dans le creux de son épaule.
Ginni était soulagée. Dans la Grande Salle, elle avait essayé de rejoindre son frère qui était plus loin, mais ses efforts étaient restés vains. Puis, quand les portes s'étaient ouvertes, elle avait été littéralement emportée par la foule. Quand elle avait enfin atteint le parc de Poudlard, elle avait cherché frénétiquement quelqu'un qu'elle connaissait, puis, elle avait aperçu Harry. Mais avant qu'elle ne puisse le rejoindre, quelqu'un l'avait bousculée et elle était tombée. Ses membres étaient maintenant douloureux et son visage avait quelques bleus. Maintenant que Harry la tenait dans ses bras, elle pleurait de soulagement. Le terrible cauchemar qu'elle venait de vivre était enfin fini.
- Merci, Harry, dit-elle dans un reniflement.
- Chut... Ginny, c'est fini. Nous allons retrouver Hermione et Ron.
Harry la prit par la taille et commença à avancer vers la Forêt Interdite, mais les jambes de Ginny refusèrent de la porter, alors Harry, voyant cela, se pencha, glissa un bras derrière ses genoux, puis l'autre derrière son dos, et la souleva dans ses bras. Ginny se colla contre son torse chaud et réconfortant, elle était enfin à l'abri.
Harry marchait lentement, le poids de Ginny le ralentissait. La plupart des étudiants étaient maintenant à l'abri près de la Forêt Interdite mais quelques-uns commencèrent à rebrousser chemin, revenant vers le château. Avant que Harry comprenne ce qui se passait, sa cicatrice s'enflamma. Il eut l'impression que sa tête allait éclater. Il essaya de continuer à marcher, mais ses jambes se firent molles et il s'écroula de douleur sur le sol. Ginny roula un peu plus loin et se releva avec difficulté. La chute lui avait coupé le souffle un instant. Elle vit Harry étendu sur le ventre dans l'herbe humide du parc de Poudlard et avança à quatre pattes vers lui. La jeune fille regarda autour d'elle pour trouver une quelconque aide, et, enfin, elle vit des élèves qui couraient dans leur direction. Elle soupira de soulagement : ils allaient les aider ! Un sourire apparu sur ses lèvres, mais, lorsque ceux-ci les dépassèrent sans un regard, elle s'approcha encore plus de Harry, le retourna et mit sa tête sur ses genoux. Ses lunettes reposaient, tordues, sur le sol, près d'elle. Elle les prit et les mit dans sa poche. Ginny se tourna vers le Gryffondor et l'inspecta. Il n'avait rien. Un sanglot lui échappa. Que se passait-il ? Elle ne comprenait plus rien.
Harry se réveilla et regarda autour de lui. Tout était flou. Il réalisa alors qu'il avait perdu ses lunettes dans sa chute. Il se releva instantanément, mais retomba aussitôt.
- Ginny !
Il attendit, mais il n'eut pas de réponse.
- Ginny ! Appela t'il encore.
- Oui, Harry, je suis là, dit-elle dune voie étouffée.
- Vite, Ginny ! Parts ! Parts ! Voldemort est ici !
Son cœur manqua un battement. Voldemort, à Poudlard ? Elle ne réfléchit pas plus longtemps, elle savait ce qu'il faillait quelle fasse. Sa main agrippa celle de Harry et elle l'aida à se relever.
- Vite, le château !
Ils avançaient trop lentement. Bientôt, ils seraient pris au piège, elle le savait.
- Ginny, vite ! Fais un effort ! On est presque arrivé !
L'escalier de pierre se profilait devant eux, à quelques mètres seulement. Il leva les yeux, la porte menant à la Grande Salle lui apparaissait, tel un soleil dans une mer obscure. Il sentait ses forces l'abandonner. Il pouvait sentir la présence très proche de Voldemort. Tout se mélangeait dans son esprit. Il rata une marche et s'effondra sur le sol, sentant sa lèvre éclater et le sang giclé sous l'impact de la pierre froide et rugueuse. Le sang épais et chaud se répandit dans sa bouche, l'asphyxiant. Il voulut se relever, mais ses bras ne bougèrent pas. Deux bras fort le soulevèrent du sol puis, il perdit conscience.
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Drago était debout, près des escaliers de Poudlard. Son regard errait sur les élèves déchaînés qui couraient vers la Forêt Interdite.
"Ils courent vers leur perte, pourquoi est-ce que je ne fais pas comme eux ?
Pourquoi ne pas aller me cacher ?
Je sais qu'il va venir, se serait la meilleur des choses."
Il n'y avait plus personnes près de lui, tous avaient rejoint la Forêt Interdite. Il avança lentement dans le parc, ses pas décidés foulaient le gazon écrasé.
"Je suis fou ! Oui, totalement fou ! Il va me tuer, c'est certain."
Son visage était plus blanc qu'auparavant, ses mains tremblantes agrippèrent fermement sa cape de soie. "Courage, Malfoy !" Il regarda droit devant lui, et c'est là qu'il les vit. Un groupe de Mangemorts apparut à l'orée du bois dans une lumière verte éclatante puis, un autre groupe, moins important, apparut près de la tour Ouest du château et marcha en direction de la forêt. Sa bouche était sèche et ses mains moites.
"Parts, fichu imbécile !" Il regarda tranquillement les quelques élèves qui essayaient de revenir vers le château. Un ricanement sortit de sa bouche.
- Ils sont fais comme des rats ! C'était moins une moquerie qu'une constatation.
Une main se posa sur son épaule et il tourna légèrement la tête, des sueurs froides se répandant dans tout son être, il s'empêcha de trembler par ce simple contact.
- Une belle vue, que tu as choisi là, mon fils. Tu as le goût des malfoys et leur discernement.
Lucius Malfoy se tenait près de lui, dans ses habits noirs de Mangemort, un sourire triomphant et malsain sur les lèvres. Un Mangemort s'avança à leur rencontre. Il se prosterna devant Lucius, évitant de le regarder dans les yeux.
- Les élèves viennent droit sur nous, est-ce que je dois lancer les troupes, Monseigneur ?
- Oui, lancez-les.
Il décocha un coup d'œil à son père. Celui-ci lui montra un point qui grossissait dans le ciel.
- Vois le pouvoir drago, le mien et celui de notre Maître.
Les êtres semi-vivants survolèrent les élèves et plongèrent dans la foule.
- Regardes et apprends, mon fils !
Les monstres poursuivaient les élèves déchiquetant les corps sur leurs passages. Un vampire poursuivait une petite fille. Elle avait du mal à courir bousculer par les élèves. Son visage terrifié se tourna vers eux puis, elle courut dans la direction opposer aux autres. Elle regarda derrière elle, pour voir son assaillant et elle s'écroula dans l'herbe. Le vampire l'atteint sans mal et l'agrippa par sa robe de sorcier, la balançant à deux mètres du sol. Elle se débâtit de toutes ses forces, drago entendait les râles quelle produisait en essayant de respirer le vampire la projeta à quelques mètres devant lui. Le corps de la malheureuse s'affala sur le sol, inerte. Le suceur de sang se rapprocha de sa proie à grande foulé et la souleva une seconde fois. La jeune fille ne bougeait plus. Il approcha son cou vers ses Cros et elle eut un soubresaut quand, il aspira sa vie, arrachant par la même occasion un morceau de sa gorge. Mais bientôt, ses membres pendirent à ses cotés. Le vampire l'éloigna de sa bouche, lança sa pauvre carcasse derrière lui et partit à la recherche d'une autre proie. Drago détourna les yeux. Comment pouvaient-ils ( les mangemorts ) regarder ça sans même sourciller ?
- Viens, il est temps de partir, maintenant. Le Maître nous attend.
- Non.
Le mot avait franchi la barrière de ses lèvres sans qu'il puisse l'en empêcher. Lucius se retourna vers son fils.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu as dit, Drago ? Articulèrent ses lèvres vives et tranchantes.
- J'ai dit : non.
Son visage se renfrogna et du méprit apparue au fond de ses yeux.
-Oh ! Que si ! Tu vas venir ! De gré ou de force ! Rugie t-il!
- Je te laisse une dernière chance de choisir... mais fait le vite drago.
- Je t'ai dit que je ne venais pas !
Lucius serra fortement la baguette qu'il tenait dans sa main droite. Ses narines palpitèrent et sa bouche se tordit dans un affreux rictus. Ils étaient séparés de quelques mètres à peine. Le père d'un coté et le fils de l'autre. Lucius fit un pas dans sa direction, mais Drago ne bougea pas et le regarda droit dans les yeux, le défiant devant tous les Mangemorts rassemblés autour d'eux.
- Endoloris !
Le jeune homme s'effondra dans l'herbe, surpris.
"Non, il ne peut pas faire ça ! Je suis son fils !"
Ses mains appuyées sur ses tempes, son corps meurtrit se tordant dans l'herbe. Il serrait les lèvres, il ne lui donnerait pas le plaisir de l'entendre crier. Lucius s'impatienta, il allait lui montrer qu'il était le maître. Il l'envoya d'un simple coup de baguette valser dans les airs. Drago atterri lourdement sur le sol. Il s'appuya sur ses genoux, inspira à pleins poumons. Une douleur atroce s'empara de sa cage thoracique, le forçant à serrer ses bras autour de ses cotes. Il réussit tout de même à prononcer un "non" retentissant. Son père s'avança vers lui de son pas rageur, l'empoigna par le collet de sa robe et le souleva à la hauteur de son visage.
- Tu vas me le payer, Drago !
Il le rejeta devant lui et leva sa baguette, la pointant sur la silhouette de son fils prostré devant lui. Plusieurs Doloris furent lancés sur lui, il ne savait plus comment, il n'arrivait plus à se souvenir. La noirceur s'approfondit autour de lui.
Rien ne pouvait arrêter sa rage, les Doloris qu'il lançait sur son pitoyable fils ne le rendait que plus furieux de ne pas le voir crier. Il s'approcha de lui et s'arrêta devant la chair de sa chair. Il regarda son rejeton, la personne en qui, il avait placé ses rêves de gloire et ses espoirs. La haine qu'il ressentait s'intensifia pour atteindre une telle limite qu'il ne put arrêter son geste. Son pied frappa le corps sur le sol encore et encore. Peu lui importait qui, il frappait avec tant de violence. Il n'avait plus conscience de ce qu'il faisait. On lui avait arraché tous ses rêves et ses ambitions en un seul mot.
- Stupéfix !
La voie avait surgie de nul part. Lucius s'effondra sur le sol...
Info imp. à lire : Wouhaou ! Gros chapitre, hein ? J'espère que ça vous a plu, moi j'ai adoré écrire ça ! Merci pour tout les reviews et, continuez ! Petit concours pour ceux et celles que ça intéresse : Dîtes-moi, qui est celui ou celle qui a sauvé Harry et Drago, d'après vous ?
Bon voilà le chapitre 5 et oui. Bon passons au chose sérieuse pour les cœurs sensibles « ne lisez pas » se bout et pour les autres amusez-vous autant que moi quand je lai écrit et quand moi et mon amie on trouvait les erreurs que j'ai fais.
Chapitre 5 : Quand touts bascule !
Harry mangeait rapidement. Il voulait échapper au plus vite à ce dîner et aux nombreuses personnes autour de lui. Depuis que Malfoy avait révélé que Sirius était son parrain, la plupart des Gryffondors l'ignoraient, et le reste des élèves ne se cachait pas pour lui montrer combien ça les choquait que "le grand Harry Potter" ait pour parrain et ami un tueur fou. Comment Malfoy pouvait-il savoir à propos du lien qui l'unissait à Sirius ? "Mais, quel imbécille ! Bien sûr ! Qui peut être plus au courant de la situation qu'un fils de Mangemort ?" Se demanda t'il. Harry fulminait interrieurement contre Malfoy quand le château trembla ébranlant les tables et faisant tinter les couverts. Il laissa tomber sa fourchette, les sens en alerte et lança un regard étonner à ses amis. Le temps sembla s'arrêter. Plus un son ne vint troubler le silence de mort qui régnait dans la salle. Puis, tous se mirent à parler en même temps. Des cris surgirent de part et d'autre de la Grande Salle quand une autre secousse plus forte fit grincer les piliers du plafond. La plupart des élèves avaient le souvenir encore cuisant des attaques de Voldemort. La panique et la peur ressurgirent en un instant du plus profond d'eux-mêmes. Un feulement aiguë transperça l'agitation.
- Qu'est-ce que c'est ? ... Vous savez ce que c'est ? ... D'où ça vient ?
- Non, Harry.
La voie de Hermione avait monté dans les aiguës, elle n'arrivait pas à la contrôler. Elle pointa l'entrée de la Grande Salle.
- Ca vient de là...
Plusieurs élèves s'étaient levés au son du feulement. Ron, qui était parmi eux, tira la manche de son ami.
- Harry ! Harry, vite ! Viens ! Vite ! Voldemort... Viens !
Les assauts répétés de Ron firent leurs effets et Harry sortit de sa stupeur. Il regarda les autres élèves autours de lui qui se regroupait, se serrant les uns contres les autres. Il se leva, suivant les élèves qui se précipitaient vers la sortie de Poudlard. ( Pour les besoins de la fic on va dire qu'il y a une sortie dans la grande salle et quelle mène dehors) On distingua alors à travers le brouhaha une autre plainte, plus proche de la Grande Salle que la précédente. La panique augmenta d'un cran, les élèves se précipitèrent vers la porte, rendant la stabilité des jeunes gens précaire. Harry, Ron et Hermione se tenaient par la main pour ne pas être séparer par le flot continu des élèves, toujours plus nombreux autour d'eux.
Dumbledore et les autres professeurs se concertèrent rapidement. Ils essayèrent de rétablir le calme, mais les centaines d'élèves présents étaient effrayés, autant par la plainte sortie tout droit du couloir sombre derrière les portes closes ( l'entrée), leur interdisant la sécurité de leurs dortoirs, que par la foule toujours plus violente et hystérique qui se précipitait vers la sortie. Les professeurs, voyant cela, contournèrent du mieux qu'ils purent les étudiants et s'avancèrent vers la porte.
Il y eut un raclement, les murs tremblèrent une dernière fois, puis les portes de la Grande Salle menant au couloir, commencèrent à s'ouvrir lentement.
-Hermione attend, ou est Harry?
- vite Ron, nous n'avons pas le temps, Harry est capable de se débrouiller seul vient!
- Hermione, regardes ! C'est Ginny !
Elle regarda dans la direction que Ron pointait du doigt et vit une chevelure rousse se faire avaler par la foule effrayée.
- Ginny ! Ginny ! Suit-moi, Hermione ! On va essayer de se rapprocher d'elle...
L'entrée s'écarta un peu plus, laissant apparaître des tentacules visqueuses qui s'accrochaient aux portes fendant le bois de leur poigne de fer. Puis, elles s'ouvrirent plus grandes, révélant la bête hideuse qui se hissa dans la salle. Ses six grands "bras" gluants et dentelés s'enroulèrent autour des pieds de la table des Poufsoufles. Son énorme tête pendante se releva, laissant apparaître un grand trou autour duquel des pinces claquaient et pénétraient dans la cavité gluante. La bête laissa échapper un cri aiguë et commença à ramper dans la direction des élèves. Les cris des écoliers redoublèrent et le flot incessant des élèves se retrouva coincé contre la porte de la sortie.
-Ouvrez la porte ! Ouvrez la porte ! Crièrent certains d'entre eux, paniqués.
Rogue aperçu les élèves au loin bloquer par la porte et lança un sort de rapetissement sur celle-ci.
Elle céda enfin éclatant en morceaux. Ceux qui étaient coincés contre l'embrasure tombèrent sur le rude sol de pierre. Puis, ils furent piétinés par les autres. Ron empoigna fermement le poignet de Hermione et se fraya un chemin vers la sortie.
- Vite, viens ! Il faut retrouver les autres !
La voie calme de Ron la réconfortait quelque peu. Le ciel était d'un noir opaque aucune pleine lune ne venait éclairer leur chemin. Devant eux les autres écoliers courraient vers la forêt interdite sans même pensée au danger qu'elle représentait.
- Non, Ron ! Allons à la cabane de Hagrid, ils trouveront bien un moyen de s'en sortir !
Ils se dirigèrent en courant vers la cabane près de la Forêt Interdite. Un groupe de sixième année passa devant eux. Ron stoppa sa course. Hermione le tirait par la manche de son uniforme, il se retourna vers elle.
- Qu'est-ce qu'il y a, Hermione vient vite on sera à l'abri dans ?
- Regarde, Ron ! Nous sommes pris... dit-elle dune petite voie.
Il regarda en direction de la forêt et aperçu ce que pointait Hermione. Une boulle d'angoisse se forma dans sa gorge et il ne put plus parler. La mort se tenait devant lui...
- Cour, Ron ! Cour, c'est Voldemort ! C'est un piège ! Cria t'elle, hystérique. Il faut retourner dans l'école, viens !
Elle empoigna fermement Ron par sa robe de sorcier et le tira vers l'arrière. Il se tourna vers elle, sa bouche s'ouvrant et se refermant sans arrêt. Alors, devant son impuissance, elle lui prit la main et croisa ses doigts avec ceux de son meilleur ami.
Ils se mirent à courir vers le château de toutes leurs forces. D'autres élèves qui, tout comme eux, avaient vu les Mangemorts, couraient maintenant vers le château, mais le flot des élèves courant dans le sens inverse les empêchait d'aller plus vite. Ils furent bien vite entourer par les Mangemorts. Dans leurs robes noires, leurs visages cachés par la tunique, dans l'anonymat pour un temps indéfini, leurs baguettes levées, ils ne se doutaient pas de ce qui les attendait. Une ombre fonça droit sur eux, Hermione poussa Ron et une chose frôla l'épaule de son compagnon. Ils tombèrent lourdement sur le sol et se relevèrent avec difficulté.
- Ron ! Ron, il y a des vampires ! Voldemort est venu avec des vampires !
Le visage de celui-ci déjà blanc sembla se décoloré encore plus.
- Ginny et Harry !
- Ils ne savent pas ! On ne peut rien faire. Vite, il faut qu'ont aillent vers la forêt le château est trop loin, c'est notre seule chance ! Si ont restent ici, nous sommes morts ! Les autres se débrouilleront, viens, suis- moi !
Il coururent droit vers la forêt où la plupart des élèves se trouvaient.
- Ron, hûrla Hermione !
- Hermione !
Il se retourna et vit Hermione se débattre sur le sol, emmêlée dans sa cape, agrippant de ses mains les touffes d'herbes qui passait rapidement sous elle. Le vampire qui l'avait attrapé par la cheville la traînait vers un coin plus reculé.
- Ron ! Hurla t'elle de nouveau.
Le son de sa voie angoissée retenti comme un fouet, le ramenant à la réalité.
- Aide-moi, vite !
Ron sortit sa baguette de robe et cria un sort :
- Inflamo !
Hermione baissa la tête à temps pour ne pas prendre le sort de plein fouet et réussi à se relever. Ron la prit par la taille pour l'aider.
- Vite ! Vas-t'en ! Cours, Hermione ! Je serai derrière toi, vas-y !
Elle s'élança vers la forêt, Ron la talonnait de près. Elle ne sentait plus la douleur, l'adrénaline circulait à toute vitesse dans ses veines. C'est le souffle cour qu'elle atteignit les bois sombres. Lorsqu'elle se retourna, elle vit que Ron n'était seulement qu'à quelques mètres d'elle.
Il était à bout de souffle. Hermione avait maintenant atteint les premiers arbres de la Forêt Interdite, peut-être seraient-ils en sécurité ?
- Non ! Cria t'il. Hermione, derrière toi !
Elle n'eut pas le temps de saisir sa baguette que deux bras froids l'entourèrent, lui coupant la respiration par leurs forces, lui broyant les cotes. Ses pieds ne touchaient plus le sol et elle sentit un souffle glacé près de son oreille. Puis, elle et le vampire tombèrent sur le sol.
Quand Ron vit que Hermione ne pouvait pas bouger, il prit sa baguette fermement dans sa main et fonça droit sur eux. Le jeune Gryffondor tenta de soustraire Hermione à l'étreinte de son bourreau, mais son adversaire était trop fort pour lui, alors, il lui agrippa la mâchoire et la poussa vers le haut, essayant d'empêcher le vampire de mordre la jeune fille. Le mort- vivant, agacé par les attaques de Ron, lâcha prise et poussa Hermione dans l'herbe, tout près deux.
Elle se laissa tomber sur le sol. De fatigue et de peur, ses jambes ne la portaient plus. Elle se mit tout de même sur les genoux et vit, effrayée, le monstre d'une beauté presque irréelle et Ron rouler sur le sol, près d'elle. Elle attrapa la baguette de Ron qui était tombée à proximité. Hermione n'arrivait pas à viser, les deux corps enchevêtrés roulant dans l'herbe, elle ne pouvait pas lancer un sort sans que Ron ne soit touché.
- Vas-t'en, Hermione ! Vite !
La voie de son ami lui parvint faible et rauque. Puis, les bras du garçon faiblirent et le vampire se rapprocha de lui tout en lui maintenant avec force les épaules à terre. Les crocs de la bête s'enfoncèrent dans le cou de Ron, immobilisant leurs deux corps, puis, le garçon fut prit de convulsions. Ses bras s'accrochèrent à la tête du monstre qui le vidait de son sang, ses jambes se balançaient au-dessus du sol, molles et sans énergie. Sa tache finie, le mort-vivant le laissa s'écrouler à ses pieds, l'enjamba et s'avança lentement vers Hermione.
- Inflamo !
Le vampire tomba à terre, se tortillant, roulant et fini par se consumer tout près Ron, mortellement atteint.
- Ron ! Ron ! Ron ! Ne cessait de pleurer Hermione.
Elle se pencha sur lui, le prit par les épaules et plaça sa tête sur ses genoux. Puis, elle mit sa main sur la plaie béante, déchiqueter et sanglante.
- Hermione...
La voie rauque de Ron se fit plus insistante :
- Hermione...
Une question silencieuse passait dans ses yeux. Hermione détourna les yeux de son regard suppliant. Il prit la main de celle-ci, la regarda et vit le sang couler le long de ses doigts blancs. Son propre sang. Il toucha sa plaie et retira aussitôt sa main, sentant les amas de chaire déchiqueter à la base de son cou. Ses yeux se fermèrent et Hermione essuya de son pouce une larme qui coula sur la joue de Ron. Puis, elle le serra contre elle. Son instinct reprenant le dessus sur sa peine, elle se mit remit sur ses pieds et l'aida à se relever. Debout, il vacilla, mais elle s'approcha de lui et l'entoura d'un bras réconfortant.
- Viens, il faut aller au château c'est trop dangereux ici, dit-elle d'une voie douce.
Puis, il partirent à travers la foule...
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Harry se retourna. Il avait lâché la main d'Hermione seulement un instant, mais elle n'était déjà plus là. Il avança dans la foule, lentement, se rapprochant peu à peu des portes de chêne. La bête approchait de plus en plus des élèves. Les professeurs la combattaient maintenant, mais sans grands résultats. Les portes éclatèrent puis, Harry fut entraîné avec les autres vers l'extérieur. La fraîcheur de la nuit lui éclairci les idées : il fallait qu'il trouve un endroit sûr et, par la même occasion, qu'il retrouve ses amis ! Il courut droit devant lui, jetant des regards dans toutes les directions.
- Harry ! Harry !
Il se retourna vers la droite et vit Ginny tomber et se faire piétiner par les autres. Il courut prêter main forte à celle-ci. Il arriva près d'elle et repoussa les nombreux élèves qui lui passaient dessus. Elle était roulée sur elle-même. Harry l'attrapa par la taille et la releva. La jeune fille se raidit laissant échapper un crie rauque de douleur, se serra contre lui et enfoui sa tête dans le creux de son épaule.
Ginni était soulagée. Dans la Grande Salle, elle avait essayé de rejoindre son frère qui était plus loin, mais ses efforts étaient restés vains. Puis, quand les portes s'étaient ouvertes, elle avait été littéralement emportée par la foule. Quand elle avait enfin atteint le parc de Poudlard, elle avait cherché frénétiquement quelqu'un qu'elle connaissait, puis, elle avait aperçu Harry. Mais avant qu'elle ne puisse le rejoindre, quelqu'un l'avait bousculée et elle était tombée. Ses membres étaient maintenant douloureux et son visage avait quelques bleus. Maintenant que Harry la tenait dans ses bras, elle pleurait de soulagement. Le terrible cauchemar qu'elle venait de vivre était enfin fini.
- Merci, Harry, dit-elle dans un reniflement.
- Chut... Ginny, c'est fini. Nous allons retrouver Hermione et Ron.
Harry la prit par la taille et commença à avancer vers la Forêt Interdite, mais les jambes de Ginny refusèrent de la porter, alors Harry, voyant cela, se pencha, glissa un bras derrière ses genoux, puis l'autre derrière son dos, et la souleva dans ses bras. Ginny se colla contre son torse chaud et réconfortant, elle était enfin à l'abri.
Harry marchait lentement, le poids de Ginny le ralentissait. La plupart des étudiants étaient maintenant à l'abri près de la Forêt Interdite mais quelques-uns commencèrent à rebrousser chemin, revenant vers le château. Avant que Harry comprenne ce qui se passait, sa cicatrice s'enflamma. Il eut l'impression que sa tête allait éclater. Il essaya de continuer à marcher, mais ses jambes se firent molles et il s'écroula de douleur sur le sol. Ginny roula un peu plus loin et se releva avec difficulté. La chute lui avait coupé le souffle un instant. Elle vit Harry étendu sur le ventre dans l'herbe humide du parc de Poudlard et avança à quatre pattes vers lui. La jeune fille regarda autour d'elle pour trouver une quelconque aide, et, enfin, elle vit des élèves qui couraient dans leur direction. Elle soupira de soulagement : ils allaient les aider ! Un sourire apparu sur ses lèvres, mais, lorsque ceux-ci les dépassèrent sans un regard, elle s'approcha encore plus de Harry, le retourna et mit sa tête sur ses genoux. Ses lunettes reposaient, tordues, sur le sol, près d'elle. Elle les prit et les mit dans sa poche. Ginny se tourna vers le Gryffondor et l'inspecta. Il n'avait rien. Un sanglot lui échappa. Que se passait-il ? Elle ne comprenait plus rien.
Harry se réveilla et regarda autour de lui. Tout était flou. Il réalisa alors qu'il avait perdu ses lunettes dans sa chute. Il se releva instantanément, mais retomba aussitôt.
- Ginny !
Il attendit, mais il n'eut pas de réponse.
- Ginny ! Appela t'il encore.
- Oui, Harry, je suis là, dit-elle dune voie étouffée.
- Vite, Ginny ! Parts ! Parts ! Voldemort est ici !
Son cœur manqua un battement. Voldemort, à Poudlard ? Elle ne réfléchit pas plus longtemps, elle savait ce qu'il faillait quelle fasse. Sa main agrippa celle de Harry et elle l'aida à se relever.
- Vite, le château !
Ils avançaient trop lentement. Bientôt, ils seraient pris au piège, elle le savait.
- Ginny, vite ! Fais un effort ! On est presque arrivé !
L'escalier de pierre se profilait devant eux, à quelques mètres seulement. Il leva les yeux, la porte menant à la Grande Salle lui apparaissait, tel un soleil dans une mer obscure. Il sentait ses forces l'abandonner. Il pouvait sentir la présence très proche de Voldemort. Tout se mélangeait dans son esprit. Il rata une marche et s'effondra sur le sol, sentant sa lèvre éclater et le sang giclé sous l'impact de la pierre froide et rugueuse. Le sang épais et chaud se répandit dans sa bouche, l'asphyxiant. Il voulut se relever, mais ses bras ne bougèrent pas. Deux bras fort le soulevèrent du sol puis, il perdit conscience.
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Drago était debout, près des escaliers de Poudlard. Son regard errait sur les élèves déchaînés qui couraient vers la Forêt Interdite.
"Ils courent vers leur perte, pourquoi est-ce que je ne fais pas comme eux ?
Pourquoi ne pas aller me cacher ?
Je sais qu'il va venir, se serait la meilleur des choses."
Il n'y avait plus personnes près de lui, tous avaient rejoint la Forêt Interdite. Il avança lentement dans le parc, ses pas décidés foulaient le gazon écrasé.
"Je suis fou ! Oui, totalement fou ! Il va me tuer, c'est certain."
Son visage était plus blanc qu'auparavant, ses mains tremblantes agrippèrent fermement sa cape de soie. "Courage, Malfoy !" Il regarda droit devant lui, et c'est là qu'il les vit. Un groupe de Mangemorts apparut à l'orée du bois dans une lumière verte éclatante puis, un autre groupe, moins important, apparut près de la tour Ouest du château et marcha en direction de la forêt. Sa bouche était sèche et ses mains moites.
"Parts, fichu imbécile !" Il regarda tranquillement les quelques élèves qui essayaient de revenir vers le château. Un ricanement sortit de sa bouche.
- Ils sont fais comme des rats ! C'était moins une moquerie qu'une constatation.
Une main se posa sur son épaule et il tourna légèrement la tête, des sueurs froides se répandant dans tout son être, il s'empêcha de trembler par ce simple contact.
- Une belle vue, que tu as choisi là, mon fils. Tu as le goût des malfoys et leur discernement.
Lucius Malfoy se tenait près de lui, dans ses habits noirs de Mangemort, un sourire triomphant et malsain sur les lèvres. Un Mangemort s'avança à leur rencontre. Il se prosterna devant Lucius, évitant de le regarder dans les yeux.
- Les élèves viennent droit sur nous, est-ce que je dois lancer les troupes, Monseigneur ?
- Oui, lancez-les.
Il décocha un coup d'œil à son père. Celui-ci lui montra un point qui grossissait dans le ciel.
- Vois le pouvoir drago, le mien et celui de notre Maître.
Les êtres semi-vivants survolèrent les élèves et plongèrent dans la foule.
- Regardes et apprends, mon fils !
Les monstres poursuivaient les élèves déchiquetant les corps sur leurs passages. Un vampire poursuivait une petite fille. Elle avait du mal à courir bousculer par les élèves. Son visage terrifié se tourna vers eux puis, elle courut dans la direction opposer aux autres. Elle regarda derrière elle, pour voir son assaillant et elle s'écroula dans l'herbe. Le vampire l'atteint sans mal et l'agrippa par sa robe de sorcier, la balançant à deux mètres du sol. Elle se débâtit de toutes ses forces, drago entendait les râles quelle produisait en essayant de respirer le vampire la projeta à quelques mètres devant lui. Le corps de la malheureuse s'affala sur le sol, inerte. Le suceur de sang se rapprocha de sa proie à grande foulé et la souleva une seconde fois. La jeune fille ne bougeait plus. Il approcha son cou vers ses Cros et elle eut un soubresaut quand, il aspira sa vie, arrachant par la même occasion un morceau de sa gorge. Mais bientôt, ses membres pendirent à ses cotés. Le vampire l'éloigna de sa bouche, lança sa pauvre carcasse derrière lui et partit à la recherche d'une autre proie. Drago détourna les yeux. Comment pouvaient-ils ( les mangemorts ) regarder ça sans même sourciller ?
- Viens, il est temps de partir, maintenant. Le Maître nous attend.
- Non.
Le mot avait franchi la barrière de ses lèvres sans qu'il puisse l'en empêcher. Lucius se retourna vers son fils.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu as dit, Drago ? Articulèrent ses lèvres vives et tranchantes.
- J'ai dit : non.
Son visage se renfrogna et du méprit apparue au fond de ses yeux.
-Oh ! Que si ! Tu vas venir ! De gré ou de force ! Rugie t-il!
- Je te laisse une dernière chance de choisir... mais fait le vite drago.
- Je t'ai dit que je ne venais pas !
Lucius serra fortement la baguette qu'il tenait dans sa main droite. Ses narines palpitèrent et sa bouche se tordit dans un affreux rictus. Ils étaient séparés de quelques mètres à peine. Le père d'un coté et le fils de l'autre. Lucius fit un pas dans sa direction, mais Drago ne bougea pas et le regarda droit dans les yeux, le défiant devant tous les Mangemorts rassemblés autour d'eux.
- Endoloris !
Le jeune homme s'effondra dans l'herbe, surpris.
"Non, il ne peut pas faire ça ! Je suis son fils !"
Ses mains appuyées sur ses tempes, son corps meurtrit se tordant dans l'herbe. Il serrait les lèvres, il ne lui donnerait pas le plaisir de l'entendre crier. Lucius s'impatienta, il allait lui montrer qu'il était le maître. Il l'envoya d'un simple coup de baguette valser dans les airs. Drago atterri lourdement sur le sol. Il s'appuya sur ses genoux, inspira à pleins poumons. Une douleur atroce s'empara de sa cage thoracique, le forçant à serrer ses bras autour de ses cotes. Il réussit tout de même à prononcer un "non" retentissant. Son père s'avança vers lui de son pas rageur, l'empoigna par le collet de sa robe et le souleva à la hauteur de son visage.
- Tu vas me le payer, Drago !
Il le rejeta devant lui et leva sa baguette, la pointant sur la silhouette de son fils prostré devant lui. Plusieurs Doloris furent lancés sur lui, il ne savait plus comment, il n'arrivait plus à se souvenir. La noirceur s'approfondit autour de lui.
Rien ne pouvait arrêter sa rage, les Doloris qu'il lançait sur son pitoyable fils ne le rendait que plus furieux de ne pas le voir crier. Il s'approcha de lui et s'arrêta devant la chair de sa chair. Il regarda son rejeton, la personne en qui, il avait placé ses rêves de gloire et ses espoirs. La haine qu'il ressentait s'intensifia pour atteindre une telle limite qu'il ne put arrêter son geste. Son pied frappa le corps sur le sol encore et encore. Peu lui importait qui, il frappait avec tant de violence. Il n'avait plus conscience de ce qu'il faisait. On lui avait arraché tous ses rêves et ses ambitions en un seul mot.
- Stupéfix !
La voie avait surgie de nul part. Lucius s'effondra sur le sol...
Info imp. à lire : Wouhaou ! Gros chapitre, hein ? J'espère que ça vous a plu, moi j'ai adoré écrire ça ! Merci pour tout les reviews et, continuez ! Petit concours pour ceux et celles que ça intéresse : Dîtes-moi, qui est celui ou celle qui a sauvé Harry et Drago, d'après vous ?
