Et voici le quatrième chapitre ! J'ai bien entendu oublier de faire le
disclaimer. Et bien sûr, les persos sauf celui d'Evanescence ne sont pas à
moi et c'est bien dommage parce que j'aurais bien aimé l'avoir mon
Harry !!!Bref, même les lieux m'appartiennent pas. Juste les tasses
chanteuses. Bonne lecture !
Chapitre IV
~*~
Elle resssortit de la salle de bain en simple débardeur blanc snoopy et short jaune pâle. Elle s'installa sur son lit, mis son baladeur sur les oreilles (elle écoutait Evanescence, que ceux que ça étonne. . . etc) et commença à feuilleter un Calvin et Hobbes. Le silence de la pièce était quelquefois interrompu par les petits rires discret et les fredonnements d'Evanescence, tandis que retentissait de temps à autre les éclats de l'eau dans la salle de bain.
Quand Harry ressorti de la salle de bain, en caleçon et sa chemise enfilé sur son torse nu, il aperçut une silhouette ronflant sous une Bande Dessinée étrange.
« Ah, ca y est ? T'es enfin prêt ? »
« . . . Oui, pourquoi ? »
« Euh. . . bredouilla Evanescence »
Son regard ( deux grands yeux verts et bruns exorbités) venait de se poser sur la vue que lui offrait l'interstice entre les deux pans de chemises. Et elle ne put contenir un léger rosissement sur ses joues blanches lorsqu'elle découvrit des abdos musclés taillés par le Quidditch. Harry sourit, d'un air moqueur et fit comme d'habitude, c'est-à-dire qu'il enleva sa chemise, la plia négligemment et la posa sur le bord du lit et se coucha sous les draps.Elle, prit un verre de gin ( pas trop fort parce qu'elle aimerait bien dormir mais suffisament fort pour lui remettre les idées, et de toute façon l'eau elle ne connaît pas, et aussi parce que le gin c'est bon ;p) et se recoucha la BD sur sa figure.
« Bonne nuit, lui dit Harry alors qu'il éteignait la bougie sur la table de chevet. »
« 'nuit, lui répondit une voix étouffée .»
Quelques heures plus tard. Evanescence ne dormait pas. Elle y repensait, encore et toujours, et ce souvenir la hantait,et elle le maudissait, le chassant, et revenant. Les mêmes gestes ; la même façon de sourire, tout en lui lui ressemblait, jusqu'à la manière dont il s'habillait. Négligemment. Oui, et ça la faisait craquer. Elle tournait et retournait les raisons qu'elle avait eu de s'y attacher, et malgré son énorme volonté pour s'en détacher enfin, elle avait vu cet homme, Harry, et elle avait replongé dans les ténèbres. Oui, repenser à Kévin, le seul qu'elle ait jamais aimé, la faisait souffrir et la pourchassait. Lui aussi était dans les ténèbres. Par sa faute.
De longues questions restées sans réponses vinrent à bout d'elle, et c'est seulement au petit matin qu'Evanescence dormait profondément.
« Hé ! Debout ! »
« Hein ? houmppff. . . »
« Allez, c'est le premier jour, tu te rapelles ? »
« Ah oui je me rappelle ta chemise euh je. . . cria-t-elle. Euh, bon c'est pas ça que je voulais dire. Y'a quoi au dej ? »
« Ben comme d'hab'. »
« Ah oui c'est vrai j'oubliais que j'étais en Angleterre, me croyais en France (Harry grimaça en se souvenant de son séjour en pays frankaouï). Bon, café pour tout le monde ! Senseo, dit-elle en claquant des doigts. »
Trente tasses apparurent en l'air et se brisèrent sur le sol dans un fracas épouvantable.
« ET MEEEEEEEEERRRRRDDDEEEEE !!! »
« Hé, c'est pas grave c'est que trente tasses. . . »
« Ouais, de mon service que je venais de faire amener direct de chez moi. Fais chier, j'vais encore passer trois heures à recoller les morceaux. »
« Attends, je vais t'aider, Reparato ! »
« NON SURTOUT P. . . »
Les tasses se recollèrent n'importe comment et se mirent à chanter d'un voix effroyable. De plus, onze d'entre elles s'était assemblées en théière et s'était mise à verser du thé un peu partout.
« Non, pas ça. La chorale des casseroles chanteuses suivi de l'affreuse théière en folie. »
« Quoi ? répète voir un peu, lui demanda Harry. »
« Tu viens de réparer un service enchanté, très efficace surtout en antivol. Il se lave tout seul, se range tout seul et tu peux même converser avec. Ces tasses sont issues de la manufactures des Gobelins de la montagne des Dragons, et c'est pas la porte à côté, si tu vois ce que je veux dire. Leur préparation est longue, mais tu es assuré d'avoir le service le plus dansant de toute la région et d'avoir une magnifique alarme magique jamais défaillante. Quand l'une de ces tasses se brise, il faut obligatoirement la réparer à la main, pour reconstruire leur harmonie, qui ne se refait pas par la magie. Celle-ci canalise toute la magie naturelle amenée justement par le sang et l'eau que tu auras posé dessus en les réparant. Celui qui se contente d'utiliser la magie pour les réparer se voir affligé d'une petite semaine de malheur. »
« Une semaine ? Ben, je vivrai avec. »
« Euh, t'as réparé trente tasses, et si je compte bien, ça te fait trente semaines de malheur. Ok, ces tasses n'ont pas l'air très utiles, mais ce sont des cadeaux, déjà, de ma grand-mère, et quand t'es seule, c'est vachement pratique pour tailler une bavette. »
« Attends, je pourrais à la limite comprendre tout ce bazar s'il s'agissait d'un miroir magique, mais là quelque chose m'échappe. Ce ne sont que des bêtes tasses et . . . »
Harry reçut une vague de thé en pleine tête et fut trempé jusqu'aux pieds.
« Ah oui, aussi, d'autre détails : elles sont susceptibles et ma grand mère m'a dit que si on prononce l'incantation devant ces tasses tu peux obtenir n'importe quoi, genre une grosse bébète poilue pour faire peur à tout le monde. »
« Je te remercie de tout me dire au fur et à mesure, dit-il en essayant de recoiffer ses cheveux. »
« NON NON NON surtout ne les coiffe pas je te préfère quand ils sont en bataille, dit elle en emmêlant encore plus la tignasse noir . »
« Et je suppose que tu ne la connais pas cette formule ? »
« Oh si elle est toute simple : Neisskafé ! »
Aussitôt, les théières et les tasses s'agglutinèrent en un tas informe qui devait sûrement ressembler à troll armé d'une massue.
« Euh. . . »
« Allez, on va déjeuner. »
« Merci, mais je le prendrai ici, sur le bacon.Sur le balcon, je veux dire. »
« Quel balcon ? »
« Celui là , dit-elle en agitant négligemment sa main devant la fenêtre. »
Des pierres venus de nulle part s'agglutinèrent d'abord en une large surface puis en murets qui encadraient parfaitement le balcon et qui se joignaient aux pierres du château comme s'il avait toujours été là ; enfin, le plus grand muret des trois qui donnait sur le lac s'orna d'arcs cassés très serrés.
Harry allait de surprise en étonnement, mais il tomba des nues quand il entendit :
« Hé au fait, ne t'inquiètes pas, tout ce que je t'ai dit sur les tasses, les semaines de malheur et tout le reste, c'était pour te faire marcher !!!!! Tout ce qui avait de vrai, c'est que ces tasses n'obéissent qu'à moi !!! »
Elle fit un énorme clin d'?il tandis qu Harry se précipita dans le couloir. Elle s'habilla rapidement, avec un jean bleu foncé, un debardeur blanc par- dessus un teeshirt bleu Kansascity, une fine écarpe aux bouts ornés de dentelles, une veste en jean et prit sa cape de sorcier noir qui possédait une capuche. Elle finit son déjeuner, et rejoignit toute l'équipe dans la grande salle.
*********************************
Une semaine après. Le temps était plus venteux, mais à peine plus froid. Harry se réveilla, alors que le soleil se levait à peine. Il rallongea sa tête sur l'oreiller et repensa à la semaine qui s'était écoulée. Il avait à peine pu s'occuper de chercher des livres à la réserve et de plus il lui restait des copies à corriger. Une idée lui parvint à l'esprit, et Harry était partagé entre l'amusement et le désir de corriger lui-même ses premières copies ; finalement, il décida de corriger la moitié lui-même, et l'autre moitié par la plume ensorcelée. Dommage, elle n'écrivait pas les commentaires, et Harry dut admettre que la plume magique n'était pas en fin de compte si pratique ça.
En regardant par la fenêtre, Harry aperçut une silhouette volante sur le terrain de Quidditch. En se rapprochant , (et en découvrant qu'il pouvait aller sur le balcon), il reconnut Evanescence, qui jouait avec le souaffle et un cognard ( non ils ne sont pas sur des balais) avec une dextérité impressionante pour une débutante.
Elle lui avait dit qu'elle ne connaissait le monde des sorciers que depuis très peu de temps, alors comment se faisait-il qu'elle soit aussi à l'aise sur un balai ? Elle osait même faire des cascades que Harry faisait seulement en rêve, l'histoire de ses os guérit par Lockhart l'avait quelque peu refroidi sur les techniques les plus dangereuses certes mais les plus efficaces.Même si onze années le séparait de son premier accident de Quidditch.
Il resta là à la comtempler, toujours en caleçon et avec sa chemise. Qu'il ne quittait pas, plus beau souvenir de Cho. C'était dans cette chemise qu'il avait tenu pour la première fois celle qu'il aimait, et avait passé le plus de temps. Il se promit alors d'aller lui faire une visite, et sur ce, s'habilla et décida de rejoindre Evanescence sur le terrain sans même prendre son déjeuner. A vrai dire, il n'y pensa même pas.
Le stade était desert. Il eut beau regarder partout, sur les gradins, dans les vestiaires, en vol au cas où, il ne vit personne. Surpris, Harry se dit qu'il était vraiment resté trop de temps à la regarder, et en y repensant, ses joues rosirent égèrement.
Il la trouva dans la Grande Salle, en grande conversation avec Hermione et Ron, surveillés par un professeur Rogue qui avait l'air jaloux tandis que les professeurs Sinistra et Trelawney tentaient désespérement de lui raconter leur vie.
« Bonjour tout le monde, lança Harry ! »
« Salut ! »
« Bien dormi, demanda Ron ? »
« Comme d'habitude. »
Il s'asseya à côté de Ron, et s'aperçut qu'Evanescence était en fait en train de faire une partie d'Echec avec Ron. Et pour l'heure celui-ci semblait en légère difficulté. Pas pour longtemps, car il s'écria :
« Echec et mat !! »
« Waaaa je hais les échecs, dans tous les sens du terme, j'y comprends rien, CA M'AGACE !!! »
Harry vit surtout qu'elle se retenait de ne pas dire de gros mots et que finalement perdre ne l'intéressait que très peu. Elle n'arrêtait pas de jeter des yeux furtifs à Rogue, comme si elle craignait quelque chose.
« Ne t'inquiète pas, lui dit il alors. Tu te rattrapes largement au Quidditch. Je t'ai vu voler ce matin. »
« ? Tu as du te tromper, je n'ai pas enfourché de balai ce amtin. Je sais à peine garder mon équilibre, alors je me vois mal sur un balai. »
Harry fut de nouveau surpris. Il n'avait pas rêvé ce matin, il l'avait bien vu, sur un balai, avec le souaffle, et un cognard.
« T'avais tes lunettes au moins, lui demanda Hermione ? »
« Bien sûr je. . . »
Mais il s'interrompit. A vrai dire il ne l'était pas. Mais en y réfléchissant, jamais il n'aurait pu voir quelque chose -ou quelqu'un- voler sur le terrain s'il ne les avait pas. Or, son sort de myopie ne s'était pas estompé, puisqu'il voyait nettement ses amis. Et il était certain de ne pas l'avoir renouvelé ce matin.
« Non , je ne les avais pas. J'avais juste mon sort de vue. »
« Il a peut être mal fonctionné, dit Ron en haussant les épaules. A propos, Evanescence. . . »
« Apelle moi Eve. »
« Ca te dirait de voir un match, un vrai ? »
« Ok ! J'imagine que ce sera au niveau national ? »
« Ouais, tu sais ça comment ? »
« Grâce à un article de la Gaz'. Y'avait un article entièrement consacré au match France/Angleterre.»
« Tu serai plutôt pour quelle équipe ? »
« A vrai dire j'en sais trop rien. J'adore les français, mais en même temps l'équipe d'Angleterre est l'une des plus soudés que j'ai jamais vu. En France, ce serait plutôt un joueur dans l'équipe mis en avant et le reste lui passe les souaffles quand il peut marquer, ou encore pire si c'est l'attrapeur comme c'est le cas. Dans le journal, on entend parler de Machin ou de Bidule, jamais de l'équipe au complet. C'est dommage parce que ça reste une relativement bonne équipe. Mais, bon. . . L'Angleterre est la seule équipe à avoir gagné la coupe trois ans de suite. C'est quand déjà ? »
« Le vingt cinq octobre. »
« J'imagine que tu es dans l'équipe, si tu m'en parles comme ça. »
« Ouais, et Harry aussi. »
« Ca je l'avais deviné. . . fit-elle avec un petit sourire en direction de Harry.»
Celle-ci se souvenait très bien de son premier soir. Et elle n'était pas prête de l'oublier. Celui réfléchit un instant puis se mit à sourire à son tour, faisant rougir Eve.
Soudain, elle bondit sur ses pieds, comme frappé de stupeur, et courut en direction du parc. Elle tenait à la main un petit boîtier bleu noir, et courut si vite que ses amis avaient à peine eut le temps de dire ouf. Hermione et Harry réussirent difficilement à identifier un téléphone portable. Une bonne demi-heure plus tard, elle revint aussi tranquillement que si on venait de lui annoncer qu'elle était hors de danger. Ils décidèrent de faire un tour à Pré-au-lard.
Mais Harry ne pouvait s'empêcher de penser qu'Eve leur cachait beaucoup de choses.
****************************
Voila encore un chap ! Je le reconnais, l'histoire se traîne, mais j'essaye de faire mieux les prochains jours ! Bisous à tous !
-Isys-
Chapitre IV
~*~
Elle resssortit de la salle de bain en simple débardeur blanc snoopy et short jaune pâle. Elle s'installa sur son lit, mis son baladeur sur les oreilles (elle écoutait Evanescence, que ceux que ça étonne. . . etc) et commença à feuilleter un Calvin et Hobbes. Le silence de la pièce était quelquefois interrompu par les petits rires discret et les fredonnements d'Evanescence, tandis que retentissait de temps à autre les éclats de l'eau dans la salle de bain.
Quand Harry ressorti de la salle de bain, en caleçon et sa chemise enfilé sur son torse nu, il aperçut une silhouette ronflant sous une Bande Dessinée étrange.
« Ah, ca y est ? T'es enfin prêt ? »
« . . . Oui, pourquoi ? »
« Euh. . . bredouilla Evanescence »
Son regard ( deux grands yeux verts et bruns exorbités) venait de se poser sur la vue que lui offrait l'interstice entre les deux pans de chemises. Et elle ne put contenir un léger rosissement sur ses joues blanches lorsqu'elle découvrit des abdos musclés taillés par le Quidditch. Harry sourit, d'un air moqueur et fit comme d'habitude, c'est-à-dire qu'il enleva sa chemise, la plia négligemment et la posa sur le bord du lit et se coucha sous les draps.Elle, prit un verre de gin ( pas trop fort parce qu'elle aimerait bien dormir mais suffisament fort pour lui remettre les idées, et de toute façon l'eau elle ne connaît pas, et aussi parce que le gin c'est bon ;p) et se recoucha la BD sur sa figure.
« Bonne nuit, lui dit Harry alors qu'il éteignait la bougie sur la table de chevet. »
« 'nuit, lui répondit une voix étouffée .»
Quelques heures plus tard. Evanescence ne dormait pas. Elle y repensait, encore et toujours, et ce souvenir la hantait,et elle le maudissait, le chassant, et revenant. Les mêmes gestes ; la même façon de sourire, tout en lui lui ressemblait, jusqu'à la manière dont il s'habillait. Négligemment. Oui, et ça la faisait craquer. Elle tournait et retournait les raisons qu'elle avait eu de s'y attacher, et malgré son énorme volonté pour s'en détacher enfin, elle avait vu cet homme, Harry, et elle avait replongé dans les ténèbres. Oui, repenser à Kévin, le seul qu'elle ait jamais aimé, la faisait souffrir et la pourchassait. Lui aussi était dans les ténèbres. Par sa faute.
De longues questions restées sans réponses vinrent à bout d'elle, et c'est seulement au petit matin qu'Evanescence dormait profondément.
« Hé ! Debout ! »
« Hein ? houmppff. . . »
« Allez, c'est le premier jour, tu te rapelles ? »
« Ah oui je me rappelle ta chemise euh je. . . cria-t-elle. Euh, bon c'est pas ça que je voulais dire. Y'a quoi au dej ? »
« Ben comme d'hab'. »
« Ah oui c'est vrai j'oubliais que j'étais en Angleterre, me croyais en France (Harry grimaça en se souvenant de son séjour en pays frankaouï). Bon, café pour tout le monde ! Senseo, dit-elle en claquant des doigts. »
Trente tasses apparurent en l'air et se brisèrent sur le sol dans un fracas épouvantable.
« ET MEEEEEEEEERRRRRDDDEEEEE !!! »
« Hé, c'est pas grave c'est que trente tasses. . . »
« Ouais, de mon service que je venais de faire amener direct de chez moi. Fais chier, j'vais encore passer trois heures à recoller les morceaux. »
« Attends, je vais t'aider, Reparato ! »
« NON SURTOUT P. . . »
Les tasses se recollèrent n'importe comment et se mirent à chanter d'un voix effroyable. De plus, onze d'entre elles s'était assemblées en théière et s'était mise à verser du thé un peu partout.
« Non, pas ça. La chorale des casseroles chanteuses suivi de l'affreuse théière en folie. »
« Quoi ? répète voir un peu, lui demanda Harry. »
« Tu viens de réparer un service enchanté, très efficace surtout en antivol. Il se lave tout seul, se range tout seul et tu peux même converser avec. Ces tasses sont issues de la manufactures des Gobelins de la montagne des Dragons, et c'est pas la porte à côté, si tu vois ce que je veux dire. Leur préparation est longue, mais tu es assuré d'avoir le service le plus dansant de toute la région et d'avoir une magnifique alarme magique jamais défaillante. Quand l'une de ces tasses se brise, il faut obligatoirement la réparer à la main, pour reconstruire leur harmonie, qui ne se refait pas par la magie. Celle-ci canalise toute la magie naturelle amenée justement par le sang et l'eau que tu auras posé dessus en les réparant. Celui qui se contente d'utiliser la magie pour les réparer se voir affligé d'une petite semaine de malheur. »
« Une semaine ? Ben, je vivrai avec. »
« Euh, t'as réparé trente tasses, et si je compte bien, ça te fait trente semaines de malheur. Ok, ces tasses n'ont pas l'air très utiles, mais ce sont des cadeaux, déjà, de ma grand-mère, et quand t'es seule, c'est vachement pratique pour tailler une bavette. »
« Attends, je pourrais à la limite comprendre tout ce bazar s'il s'agissait d'un miroir magique, mais là quelque chose m'échappe. Ce ne sont que des bêtes tasses et . . . »
Harry reçut une vague de thé en pleine tête et fut trempé jusqu'aux pieds.
« Ah oui, aussi, d'autre détails : elles sont susceptibles et ma grand mère m'a dit que si on prononce l'incantation devant ces tasses tu peux obtenir n'importe quoi, genre une grosse bébète poilue pour faire peur à tout le monde. »
« Je te remercie de tout me dire au fur et à mesure, dit-il en essayant de recoiffer ses cheveux. »
« NON NON NON surtout ne les coiffe pas je te préfère quand ils sont en bataille, dit elle en emmêlant encore plus la tignasse noir . »
« Et je suppose que tu ne la connais pas cette formule ? »
« Oh si elle est toute simple : Neisskafé ! »
Aussitôt, les théières et les tasses s'agglutinèrent en un tas informe qui devait sûrement ressembler à troll armé d'une massue.
« Euh. . . »
« Allez, on va déjeuner. »
« Merci, mais je le prendrai ici, sur le bacon.Sur le balcon, je veux dire. »
« Quel balcon ? »
« Celui là , dit-elle en agitant négligemment sa main devant la fenêtre. »
Des pierres venus de nulle part s'agglutinèrent d'abord en une large surface puis en murets qui encadraient parfaitement le balcon et qui se joignaient aux pierres du château comme s'il avait toujours été là ; enfin, le plus grand muret des trois qui donnait sur le lac s'orna d'arcs cassés très serrés.
Harry allait de surprise en étonnement, mais il tomba des nues quand il entendit :
« Hé au fait, ne t'inquiètes pas, tout ce que je t'ai dit sur les tasses, les semaines de malheur et tout le reste, c'était pour te faire marcher !!!!! Tout ce qui avait de vrai, c'est que ces tasses n'obéissent qu'à moi !!! »
Elle fit un énorme clin d'?il tandis qu Harry se précipita dans le couloir. Elle s'habilla rapidement, avec un jean bleu foncé, un debardeur blanc par- dessus un teeshirt bleu Kansascity, une fine écarpe aux bouts ornés de dentelles, une veste en jean et prit sa cape de sorcier noir qui possédait une capuche. Elle finit son déjeuner, et rejoignit toute l'équipe dans la grande salle.
*********************************
Une semaine après. Le temps était plus venteux, mais à peine plus froid. Harry se réveilla, alors que le soleil se levait à peine. Il rallongea sa tête sur l'oreiller et repensa à la semaine qui s'était écoulée. Il avait à peine pu s'occuper de chercher des livres à la réserve et de plus il lui restait des copies à corriger. Une idée lui parvint à l'esprit, et Harry était partagé entre l'amusement et le désir de corriger lui-même ses premières copies ; finalement, il décida de corriger la moitié lui-même, et l'autre moitié par la plume ensorcelée. Dommage, elle n'écrivait pas les commentaires, et Harry dut admettre que la plume magique n'était pas en fin de compte si pratique ça.
En regardant par la fenêtre, Harry aperçut une silhouette volante sur le terrain de Quidditch. En se rapprochant , (et en découvrant qu'il pouvait aller sur le balcon), il reconnut Evanescence, qui jouait avec le souaffle et un cognard ( non ils ne sont pas sur des balais) avec une dextérité impressionante pour une débutante.
Elle lui avait dit qu'elle ne connaissait le monde des sorciers que depuis très peu de temps, alors comment se faisait-il qu'elle soit aussi à l'aise sur un balai ? Elle osait même faire des cascades que Harry faisait seulement en rêve, l'histoire de ses os guérit par Lockhart l'avait quelque peu refroidi sur les techniques les plus dangereuses certes mais les plus efficaces.Même si onze années le séparait de son premier accident de Quidditch.
Il resta là à la comtempler, toujours en caleçon et avec sa chemise. Qu'il ne quittait pas, plus beau souvenir de Cho. C'était dans cette chemise qu'il avait tenu pour la première fois celle qu'il aimait, et avait passé le plus de temps. Il se promit alors d'aller lui faire une visite, et sur ce, s'habilla et décida de rejoindre Evanescence sur le terrain sans même prendre son déjeuner. A vrai dire, il n'y pensa même pas.
Le stade était desert. Il eut beau regarder partout, sur les gradins, dans les vestiaires, en vol au cas où, il ne vit personne. Surpris, Harry se dit qu'il était vraiment resté trop de temps à la regarder, et en y repensant, ses joues rosirent égèrement.
Il la trouva dans la Grande Salle, en grande conversation avec Hermione et Ron, surveillés par un professeur Rogue qui avait l'air jaloux tandis que les professeurs Sinistra et Trelawney tentaient désespérement de lui raconter leur vie.
« Bonjour tout le monde, lança Harry ! »
« Salut ! »
« Bien dormi, demanda Ron ? »
« Comme d'habitude. »
Il s'asseya à côté de Ron, et s'aperçut qu'Evanescence était en fait en train de faire une partie d'Echec avec Ron. Et pour l'heure celui-ci semblait en légère difficulté. Pas pour longtemps, car il s'écria :
« Echec et mat !! »
« Waaaa je hais les échecs, dans tous les sens du terme, j'y comprends rien, CA M'AGACE !!! »
Harry vit surtout qu'elle se retenait de ne pas dire de gros mots et que finalement perdre ne l'intéressait que très peu. Elle n'arrêtait pas de jeter des yeux furtifs à Rogue, comme si elle craignait quelque chose.
« Ne t'inquiète pas, lui dit il alors. Tu te rattrapes largement au Quidditch. Je t'ai vu voler ce matin. »
« ? Tu as du te tromper, je n'ai pas enfourché de balai ce amtin. Je sais à peine garder mon équilibre, alors je me vois mal sur un balai. »
Harry fut de nouveau surpris. Il n'avait pas rêvé ce matin, il l'avait bien vu, sur un balai, avec le souaffle, et un cognard.
« T'avais tes lunettes au moins, lui demanda Hermione ? »
« Bien sûr je. . . »
Mais il s'interrompit. A vrai dire il ne l'était pas. Mais en y réfléchissant, jamais il n'aurait pu voir quelque chose -ou quelqu'un- voler sur le terrain s'il ne les avait pas. Or, son sort de myopie ne s'était pas estompé, puisqu'il voyait nettement ses amis. Et il était certain de ne pas l'avoir renouvelé ce matin.
« Non , je ne les avais pas. J'avais juste mon sort de vue. »
« Il a peut être mal fonctionné, dit Ron en haussant les épaules. A propos, Evanescence. . . »
« Apelle moi Eve. »
« Ca te dirait de voir un match, un vrai ? »
« Ok ! J'imagine que ce sera au niveau national ? »
« Ouais, tu sais ça comment ? »
« Grâce à un article de la Gaz'. Y'avait un article entièrement consacré au match France/Angleterre.»
« Tu serai plutôt pour quelle équipe ? »
« A vrai dire j'en sais trop rien. J'adore les français, mais en même temps l'équipe d'Angleterre est l'une des plus soudés que j'ai jamais vu. En France, ce serait plutôt un joueur dans l'équipe mis en avant et le reste lui passe les souaffles quand il peut marquer, ou encore pire si c'est l'attrapeur comme c'est le cas. Dans le journal, on entend parler de Machin ou de Bidule, jamais de l'équipe au complet. C'est dommage parce que ça reste une relativement bonne équipe. Mais, bon. . . L'Angleterre est la seule équipe à avoir gagné la coupe trois ans de suite. C'est quand déjà ? »
« Le vingt cinq octobre. »
« J'imagine que tu es dans l'équipe, si tu m'en parles comme ça. »
« Ouais, et Harry aussi. »
« Ca je l'avais deviné. . . fit-elle avec un petit sourire en direction de Harry.»
Celle-ci se souvenait très bien de son premier soir. Et elle n'était pas prête de l'oublier. Celui réfléchit un instant puis se mit à sourire à son tour, faisant rougir Eve.
Soudain, elle bondit sur ses pieds, comme frappé de stupeur, et courut en direction du parc. Elle tenait à la main un petit boîtier bleu noir, et courut si vite que ses amis avaient à peine eut le temps de dire ouf. Hermione et Harry réussirent difficilement à identifier un téléphone portable. Une bonne demi-heure plus tard, elle revint aussi tranquillement que si on venait de lui annoncer qu'elle était hors de danger. Ils décidèrent de faire un tour à Pré-au-lard.
Mais Harry ne pouvait s'empêcher de penser qu'Eve leur cachait beaucoup de choses.
****************************
Voila encore un chap ! Je le reconnais, l'histoire se traîne, mais j'essaye de faire mieux les prochains jours ! Bisous à tous !
-Isys-
