Seulement deux reviews :-( ? Je n'aime pas les vacances...

Gensi Je te rassure, il ne va pas la tuer, je tiens à mon héroïne, moi !
Kaima Bonne question... mais je n'y répondrai pas ;-) ! Tu verras en lisant la suite... J'espère sinon que Rogue est en effet fidèle à lui-même, car ce n'est pas toujours évident !

Disclaimer : les éléments et les personnages appartiennent à J. K. Rowling sauf l'histoire elle-même et le personnage de Sophiane Hildenson, qui sont de moi.
L'intrigue se déroule après le tome 4, sachant que je n'ai pas encore lu le tome 5 et qu'il ne peut donc y avoir aucun spoiler de ma part.



Chapitre 6 : Rapport de force


Severus venait de se lever, et se sentait en pleine forme au début de cette journée qui commençait. Un sourire narquois était sur son visage, et il sentait qu'il aurait du mal à l'en faire partir... En plus, il avait de nouveau les cinquièmes années, et il sentait qu'Harry Potter allait en prendre pour son grade...
D'un pas assuré, il se dirigea vers la grande salle pour prendre son petit-déjeuner. Mais il fut coupé dans son élan en arrivant sur place : Sophiane était assise sur la table, sa robe ouverte laissant voir ses jambes fuselées qui dépassaient de sa courte jupe, apparemment en grande discussion avec Vector, un des professeurs de Poudlard qui devait avoir le même âge qu'eux deux. Elle était détendue, ravissante, et semblait prendre beaucoup de plaisir à la conversation. Severus était frustré de la voir si peu bouleversée par son petit jeu d'hier, comme si rien ne s'était passé. Du coup, il en trébucha sur sa chaise et manqua de s'étaler au sol.
- Et bien, Rogue, tu as du mal à te réveiller ce matin ? plaisanta Sophiane en se tournant vers lui.
Vector éclata de rire, puis après avoir posé la main sur l'épaule de Sophiane en lui souhaitant bonne journée, il se dirigea vers la porte.
Et gnangnan je te touche l'épaule, et gnangnan je ris comme une adolescente ! pensait Rogue en se massant le genoux, une fois assis sur sa chaise.
Sophiane vint s'asseoir à côté de lui sans un mot, et commença à se servir copieusement.
- Dire que certaines préfèrent s'empiffrer plutôt que d'avoir un miminum de politesse... commença-t-il en la regardant dédaigneusement.
- H...iens ! dit Sophiane la bouche à moitié pleine, en tendant la corbeille de muffins à Severus. Y...e n'ai h...as mis de h...oison !
Elle avait un sourire provocateur et des yeux pétillants, et le maître de potions comprenait qu'elle se moquait franchement de lui en reprenant à son compte sa propre phrase de la veille. Plutôt que de perdre la face en s'énervant, il préféra se contenir.
- Ha ? Vraiment ? C'est sans doute vos postillons, en ce cas... Je ne leur ai jamais vu cette couleur...
Sophiane le regarda fixement en avalant sa bouchée, remarquant bien son petit air prétentieux et ironique.
- Si un baiser ne suffit pas, que faut-il donc que je fasse pour que tu cesses le vouvoiement ? demanda-t-elle avec un air coquin qui fit rougir Severus malgré lui.
Avant même qu'il puisse répondre, un bruit de vaisselle cassée se fit entendre devant lui. Sophiane et lui tournèrent la tête d'un seul mouvement, et trouvèrent une Hermione les yeux ronds, un bol cassé à ses pieds.
- Et bien, mademoiselle Granger ? Que faites-vous donc à part espionner vos professeurs et casser la vaisselle du collège ? demanda Severus, passablement énervé d'avoir été ainsi interrompu.
- Allons, Severus, c'est moi qui lui ai demandé de venir me voir, commença Dumbledore. Hermione avait trouvé des hippocampes dans le bassin de la cour, et je lui ai demandé de me les apporter pour les mettre à l'abri du froid et du gel futur. *Reparo*
Le bol se reconstitua, et les deux hippocampes se trouvèrent de nouveau dans l'eau, pour leur plus grand plaisir. Hermione ramassa le bol, et après l'avoir posé devant Dumbledore, s'enfuit sans demander son reste, en évitant de croiser le regard de Severus ou même de Sophiane.
Le maître de potions, qui avait perdu pied dans la conversation, préféra se lever et aller aux cachots préparer ses cours. Sophiane, quant à elle, était plutôt amusée par la situation, et se disait que les choses allaient devenir de plus en plus intéressantes si elles continuaient comme cela...


Hermione était revenu s'asseoir à la table des Gryffondor, les yeux toujours ronds.
- Et bien, qu'est-ce que tu as avec tes yeux de merlan frit ? demanda Ron.
Elle leur raconta la phrase de Sophiane qu'elle avait surprise, sur un baiser échangé entre elle et le maître de potions.
- Hein ? s'étonnèrent Ron et Harry en coeur.
Hermione savait bien qu'il se passait des choses bizarres depuis l'arrivée de Sophiane Hildenson, mais elle n'avait vraiment pas pensée que cela puisse être une histoire entre elle et Severus Rogue ! Harry, lui, se demandait quel était le rapport entre ce baiser et sa douleur à la cicatrice d'hier...
Et c'est avec une moue dégoûtée que Ron se rendit au cours de potions, ce matin-là.


Sophiane marchait dans les couloirs en fermant sa robe, en direction de sa salle de cours. Elle avait aimé leur confrontation avec Severus, et la petite joute verbale qui avait eu lieue. Et d'un autre côté, il y avait Vector dont elle venait de faire la connaissance, et qui était très gentil.
- Haaa ! soupira-t-elle en s'étirant. La vie promets d'être vraiment chouette, ici ! Mais bon, ma belle, tu es ici pour faire travailler tes élèves, donc, on arrête de penser aux hommes du corps enseignant !
Elle chassa ses idées pour se concentrer sur le devoir qu'elle allait donner à ses élèves...


Les cours de la journée étaient terminés, et Severus avait récupéré un peu de sa superbe en se vengeant sur les cinquièmes années.
- Quand je repense à la tête de Mademoiselle Je-sais-tout quand je lui ai retiré 10 points, ha, ha, ha ! ricana-t-il. Je suis grand !
C'est sur le trajet vers ses appartements qu'il bouscula violement quelqu'un, qui tomba au sol sous l'impact.
- Non mais ça ne va pas ? cria-t-il sans même voir qui c'était.
- Ouch... répondit une voix féminine. Tu le fais exprès, Rogue ? Aide-moi plutôt à me relever !
C'était Sophiane. Un instant interdit, Severus se demandait pourquoi il fallait toujours que ce soit avec elle qu'il se trouve dans des situations embarrassantes. Finalement, il attrapa sa main et la souleva du sol sans effort. Mais il ne la lâcha pas, et elle se retrouva ainsi très proche de lui. Elle avait levé son visage vers le sien, et le regardait avec une expression indéchiffrable sur le visage. Ils étaient maintenant les yeux dans les yeux, aucun des deux n'ayant l'air d'esquisser un geste pour se dégager. Sophiane sentait son coeur s'accélérer, mais elle ne voulait pas détourner le regard, elle ne voulait pas lui donner ce plaisir. Severus non plus, aussi continuait-il à la fixer, et ses yeux devenaient brillants malgré lui : il aimait voir que quelqu'un lui résiste, ou plutôt qu'elle, et elle seule, lui résiste. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire de guerrier, un sourire qui aurait pu sembler inquiétant à n'importe qui d'autre, mais pas à Sophiane : elle trouvait diablement séduisant.
Et contre toute attente, Severus se pencha vers elle et déposa un baiser sur ses lèvres, d'abord doux, puis un peu plus appuyé. Il passa sa main libre dans la nuque de la jeune femme, et cette dernière se laissa aller à cette caresse avce un petit gémissement... Severus quitta ses lèvres et la regarda de nouveau dans les yeux.
- On ne me vole pas mes baisers, Hildenson, souffla-t-il, je choisis quand je les donne...
Puis il la lâcha, lui adressa un sourire victorieux, et s'en alla sans lui laisser le loisir de répondre...