Chapitre 1 :

La salle de cinéma se vidait petit à petit, une fine pluie tombait, c'était un temps idéal pour aller voir un film. Parmi tous ces gens, deux adolescentes discutaient joyeusement du film qu'elles avaient adorées ! Sugy, une brunette avec des mèches blondes, regrettait seulement que « Good Charlotte » n'ait pas fait la bande son.

Pour passer le temps, les deux amies se promenaient sur la rue principale de Saint Nazaire, la ville où habitait Mathilde, surnommée Matou par la plupart des gens. Sugy, de son vrai nom Jessyca, par habitude, marchait sur le trottoir en évitant de poser son pied sur les fentes de celui-ci. Matou, regardait à travers les vitrines de différentes boutiques. Elle remarqua quelques chose de différents, une nouvelle boutique venant tout juste d'ouvrir. Elle tapota sur l'épaule de son amie et pointa le magasin du doigt. Il s'agissait d'un vieux bâtiment, sur le point de s'écrouler, une enseigne était accroché au-dessus de la porte principale, toute rouillée, elle paraissait vielle de plusieurs siècle, comme tout le reste du bâtiment d'ailleurs. On pouvait y distinguer, puisque les lettres étaient presque effacées : Antiquités.

Matou s'en approcha, très intriguée, elle plaqua ses mains, ainsi que son visage, contre la grande vitrine poussiéreuse. Elle réussit à apercevoir deux pièces or, elle laissa échapper un cri de joie :

- Sugy ! Sugy ! ! Regarde ! Ces pièces sont pareilles comme dans le film, puis une lueur malicieuse apparut dans ses yeux, je les veux peut importe ce que je devrais faire.

Elle se déplaça, laissant ainsi passer Sugy pour qu'elle puisse voir les pièces. Puis, Matou pris sa copine par le bras, la forçant à entrer dans la boutique. Celle-ci était surprise, mais il s'agissait tout de même de Matou, si Sugy était une, sinon la, plus grande fan de « Good Charlotte », elle était la, ou une des, plus grande fan de « Pirate des Caraïbes, la malédiction du black pearl ». Matou se précipita devant les deux pièces scintillantes. Son regard fila vers le prix : 40 euros pour les deux, sinon il coûtait 60 euros pour un, une vraie aubaine selon la brune ! Elle prit une pièce dans ses mains et l'examina.

- Oh, regarde ! Commença-t-elle, émerveillée, il y a même une chaîne pour chacun d'eux, et puis on dirait vraiment de l 'or. Elle fournissait plein d'arguments à sa copine pour qu'elles puissent s'en acheter un chacune. Finalement, Sugy céda et pris un des médaillons et la glissa dans son cou. Elle décidèrent donc, avant de payer, faire un petit tour de lèche vitrine, le magasin contenait plein de chose de l'époque des pirates, armes, vêtements, bijoux etc. Les deux jeunes filles trouvèrent plein de chose à leur goûts.

- T'as vu le manteau ? LA CLASSE !

- J'adoooore le manteau, déclara Matou enjouée, et puis la paire de bottes, trop génial !

Sugy continua de commenter les vêtements et accessoires qu'elle aimait.

- Dommage que je n'ai pas apporté mon fric. tssss.

L'homme installé au comptoir, fait en vieux chêne, les regardait, d'un mauvais ?il, il était accoutré, tel un pirate, il se racla la gorge, voulant ainsi dire aux deux jeunes filles de se dépêcher.

Matou déclara à voix basse à Sugy :

- Tu as vu sa tête ? Il me fait un peu peur, puis à voix haute s'adressa à l'homme, excusez-moi monsieur, on peut essayer les vêtements ?

Sugy hocha la tête appuyant le commentaire de Matou. L'homme, en guise de réponse grogna et pointa, de son index gauche il faut dire que sa main droite était manquante, la cabine d'essayage. Matou afficha un grand sourire et remercia l'homme, puis elle dit à Sugy, en prenant bien soin que l'homme ne l'entende pas :

- On s'en fous si on pas d'argent, c'est juste pour rigoler ! Et puis on pourrait marchander le tout. Sugy sourit, elle aussi, et les deux filles, vêtements et accessoires dans les bras se dirigèrent vers les cabines sifflant une chanson de pirate bien connus dans le film.