Pas de reviews sur les trois derniers chapitres … :'(

Vais aller me jeter par la fenetre…

*¤*

VII/ Poudlard Express

Je finis mes achats scolaires tiens !!!!

Maman est là aussi ?

Nan, je suis venue avec Papa…. Il s'est libéré rien que pour moi…

Ginny ?

Oui Harry ? Qu'y a t'il ?

Euh, rien…

Bon, j'y vais Papa m'attend !!! A demain dans le train, puisque vous restez ici on dirait !!!

Cette fille était donc Ginny, la sœur de Ron !!!!

Comme elle avait changé durant l'été ! Elle ne faisait plus autant gamine. Elle avait grandi, changé de coiffure, et surtout ses yeux avaient cette lueur nouvelle qu'il ne leur connaissait pas. Il faut dire que les années précédentes, il avait bien peu prêté attention à la jeune fille. Pour lui, elle n'avait été que la petite sœur de son meilleur ami. Il y a trois ans, il lui avait sauvé la vie, mais après, il devait avouer qu'il n'avait guère prêté attention à la petite fille timide et rougissante durant les deux années qui suivirent. Et maintenant, il la retrouvait métamorphosée. A un tel point qu'il ne l'avait reconnue. Et à présent, il n'était plus trop sûr de savoir ce qu'il devait penser. Il lui faudrait sans doutes faire le point après avoir revu Cho.

Le doute est comme une graine qui s'insinue en nous, et grandit, puis nous ronge de l'intérieur.

Mais il n'en était pas encore là.

Loin de là.

Nos trois amis se retrouvèrent et repartirent au Chaudron Baveur.

*

Le lendemain matin, tous se retrouvèrent et prirent un portoloin que leur avait laissé Dumbledore pour aller à la gare. Ils arrivèrent pile sur la voie 9 ¾ et purent, enfin, voir le Poudlard Express.

Il montèrent avec leurs bagages, et allèrent se choisir des places.

Ron et Hermione étaient inquiets pour Harry qui restait quasi-silencieux depuis leur promenade sur le Chemin de Traverse la veille, et ce, malgré leurs diverses tentatives pour le détendre.

Celui-ci réfléchissait… Il pensait à Cho, et à Ginny.

Pourquoi était-ce si compliqué ? Il ne savait à qui en parler.

Il ne voulait qu'oublier ses sentiments envahissants, et si compliqués. Les chasser de son existence.

Pensif, il ne se rendit même pas compte que ces pensées qu'il ruminait se mettaient à rimer.

Comme pour chaque jour où je l'ai pris,
ce train m'emmène vers l'oubli
Oubli de toi, moi. Ici je réfléchis.
Est-il possible d'aimer l'oubli ?

Oubli qui m'aime, oubli que j'aime
D'un accord commun, mutuel, cruel.
Tu prends ma peine, tu le soulages
Pour un avenir clair et sans ombrages.

Oubli si doux, Tellement simple
Me fait perdre ma peine si ample
Et viens prendre la place du désespoir.

Oubli qui deviens néant et englobe
Toute ma peine et tu l'absorbes.
Disparais. Laisse naître l'espoir.

*

Harry ? Réveilles-toi, on est arrivé…

Hein ? Arrivé où ? Laisse moi dormir encore Maman…

HARRY POTTER DEBOUT !

Hein ? Ah c'est toi Herm ?

On dirait que tu es déçu….

Nan nan… Je… Je rêvais…

Et de qui ?

Ron !!!

Malefoy n'est même pas venu nous embêter cette fois-ci, c'est étrange…

Si Harry, il est venu… Mais tous ses cris ne t'ont pas réveillés. Ca fait une demi-heure que j'essaie de te réveiller… On nous attend pour la répartition !!!

Oula.. Filons alors !!!

*

Les premières années n'étaient pas rassurés, et de plus en plus nerveux d'attendre.

Ils soupirèrent de soulagement quand le professeur MacGonagall vint les chercher.

Ils pénétrèrent dans la Grande Salle, cherchant du regard leurs aînés, frères ou sœurs, pour ceux qui en avaient.

Les yeux de Harry passaient sur les jeunes arrivants, et son regard accrocha un des futurs élèves.

Un jeune garçon, au teint clair, et aux cheveux si blonds qu'ils en paraissaient blancs.

On aurait dit Drago Malefoy, mais le regard de ce garçon était… différent. Il n'était pas aussi dur, il n'avait pas cet aspect métallique. Son visage paraissait plus gai, détendu. Mais il laissa une impression de faux-semblant à Harry.

Il faisait plus de onze ans. On lui aurait donné facilement treize ou quatorze ans. Voire plus.

Le garçon fit un signe en direction de la table des Serpentard, mais Drago fit une grimace de dépit, et tourna la tête. Le jeune garçon parut déçu, mais pas vraiment étonné.

*

Il ne s'intéressait guère à la Répartition.

Il pensait encore à ses troubles intérieurs.

Il ne suivait la Répartition que d'une oreille.

Il tressaillit pourtant au nom de …

Kyle Malefoy. Venez ici…

Le Choixpeau Magique fut posé sur sa tête. Il resta étonnement silencieux. Il y a quelques années, il n'avait même pas attendu d'être posé sur la tête de Drago pour crier : « Serpentard »

Puis, enfin, le Choixpeau dit « Gryffondor »

Des murmures de stupeur parcoururent la foule des élèves. Tout le monde était au courant du penchant des Malefoy pour la magie noire, et leurs relations avec Vous-savez-qui…

C'était le secret de polichinelle le mieux gardé qui soit ( :roll: )

Le jeune garçon se leva, retira le Choixpeau magique, le reposa sur le tabouret, et se dirigea vers la table des Gryffondors, un étrange sourire aux lèvres.

*

Hermione ne quittait le jeune garçon des yeux, elle était comme hypnotisée.

*

Enfin dans son lit !!! Il n'y avait rien de mieux pour s'éclaircir les idées qu'une bonne nuit de sommeil.

*

Le lendemain, il décida de ne plus y penser.

Il devait voir Dumbledore dans la matinée, avec Ron et Hermione, concernant leur entraînement.

Dumbledore les emmena dans des recoins de l'école qu'ils connaissaient, le couloir interdit lors de leur première année à Poudlard, et qui l'était resté, mais avec moins de surveillance.

Il ouvrit une porte qui leur avait échappé jusqu'alors.

Une salle aux proportions immenses apparut. Les murs semblaient flous.

Hermione tourna la tête vers les professeurs et avec un air interrogateur demande :

Sort de ramollissement ?

Sort de ramollissement.

Partout ?

Partout. Sols, murs, plafond.

C'est pour l'entraînement ?

Bien sûr ! Cette salle à été aménagée pour vous.

Géant !!! On aura pas mal si on est projeté contre les murs ? Harry !! Projette-moi, je veux essayer !!!

Refreinez un peu votre enthousiasme mon jeune ami Weasley… Vous pourrez bientôt vous envoler grâce à votre ami. Mais en attendant… Je vous ai montré cette salle pour que vous puissiez y venir quand bon vous semble. Afin de vous entraîner, bien entendu.

Bien entendu Professeur.

Professeur, une question technique…

Oui Miss Granger ?

Il peut résister jusqu'à des sorts de quelle intensité ?

Je ne sais pas…. Nous verrons au for et à mesure de votre entraînement ce qu'il se passe…

D'accord.

Le regard de Harry était toujours perdu dans le vague, parcourant la salle. Même s'il ne pensait à rien en particulier, il n'était pas tout à fait avec eux.

De son côté, Hermione, semblait tout aussi pensive.

Ron se demandait ce qui pouvait bien leur arriver. Il se demandait surtout s'il ne se tramait pas quelque chose entre eux.

Non pas qu'il soit jaloux, mais il aurait aimé être au courant.

Dumbledore les entraîna hors de la salle. Il leur demanda de ne rien révéler à propos de ce qu'ils savaient déjà, puis il retourna à son bureau.

*

Je me fatigue plus de jour en jour. Tout comme mon ami Nicolas Flamel, j'aurais eu une vie longue, et remplie. Lui a disparu. Et je vais bientôt le suivre.

Dumbledore s'assit dans un fauteuil au coin du feu.

Je pressentais la renaissance de Voldemort. Et je ne m'étais pas trompé. Je n'en tire aucune fierté. Bien au contraire.

J'aurais mille fois préféré me tromper.

Fumseck vint se percher sur le dos du fauteuil.

Je vieillis. Je commence à m'ennuyer de cette vie.

Il n'y a plus guère que notre jeune trio de Gryffondor qui me distraie un temps soi peu.

Ils ont l'insouciance de la jeunesse, et ne se doutent pas le moins du monde de ce qui les attend.

Je suis si vieux à présent.

Quand je partirai, je laisserai un vide. C'est ce qu'on m'a dit.

Mais je ne suis pas irremplaçable.

Un autre, bien plus sage et plus puissant que moi veillera bientôt sur ce monde à ma place.

Fumseck se mit à fredonner un air, pour son meilleur ami. Pour le réconforter.

Il ne sait pas encore, comme moi à son âge, qu'il deviendra le Gardien des âmes disparues, et veilleur du Bien ici-bas. Et qu'il le sera jusqu'à ce que son successeur arrive enfin.

Le mien est arrivé.

Il saura bientôt quel est son destin.

Et il faudra bien qu'il l'accepte, car bientôt ses dons de Gardiens vont se révéler, en plus de ses pouvoirs d'Héritier.

Il sera bien plus fort que moi dans ce rôle. Je l'espère pour lui. Il lui faudra du courage.

Il faudra que je lui parle.

Il s'enfonça dans son fauteuil.

Je suis las. Las de cette vie de solitude. Ma tâche, celle qui s'est révélée à moi lorsque j'ai fini mon initiation de Gardien, est d'aider l'Héritier de Gryffondor à abattre celui de Serpentard. Ils sont trois. Contre un seul.

Ma tâche sera bientôt finie, et je disparaîtrai. Enfin.

Enfin le repos. Repos que j'aurai, j'espère, bien mérité.

Un regard pour la vieille horloge posée sur le rebord de la cheminée.

Il se fait tard.

Demain est un autre jour.

Demain, je demanderai à Lupin et Black et sortir de leur cachette, et de s'installer derrière la salle d'entraînement. Granger, Potter et Weasley auront la surprise.

Ça devrait leur plaire.

Le vieil homme sourit intérieurement. Il se leva, et se dirigea lentement vers un des tableaux qui ornait le mur de son bureau.

Il l'effleura de la main, et disparu. Comme absorbé par le tableau.

Il arriva dans une vaste pièce, au milieu de laquelle trônait un magnifique lit à baldaquin, à l'effigie de Poudlard. Ce moyen de transport était efficace. Et ainsi, personne n'était capable de localiser avec certitudes ses appartements. D'ailleurs, il existait quatre pièces comme celle-ci dans le château. Suivant à quelle maison appartenait le directeur à l'époque où il était à Poudlard (ou à quelle maison il aurait été s'il y avait été), le tableau l'envoyait à une chambre particulière.

Oui, ils devraient apprécier.

Demain. Encore un lendemain.

J'ai vu trop de lendemains.

De lendemains sans avenir.

D'avenirs incertains.

Les idées noires, ce n'est pas bon. Surtout en ce moment.

Une hésitation peut être fatale.

Le vieil homme s'approcha de la chaise située devant la table de travail. Il ôta sa robe, pris celle qui était sur le dossier de la chaise, déposa celle qu'il portait à la même place, et partit vers la salle de bain qui lui était réservée.

Ah, ces trois jeunes gens.

Ils sont exceptionnels, ils ne savent pas encore à quel point. Ils ont tous les trois un formidable destin qui les attend.

L'un d'eux sera comme moi. Il vivra vieux. Pas forcément seul, mais quand on est appelé à avoir un aussi grand âge, la solitude deviens le meilleur des remèdes aux maux du cœur. Et de l'esprit.

Un autre connaîtra diverses gloires, sera reconnu dans le monde entier pour ses talents.

Et le dernier. Le dernier… Il survivra à tout ce qui est mauvais, mais se survivra t'il à lui-même ? Son avenir n'est pas encore décidé. Il est dans l'ombre. Il attend son heure. Et elle viendra. Peut-être est-ce lui qui est promis au meilleur destin… Qui sait…

Et cette ombre, un quatrième, précieux, qui les rejoint.

Il ressortit de la salle de bain, vêtu de sa robe de nuit, puis, une grande fatigue sur son visage, il alla s'allonger sur son lit.

Ce n'est pas clair. C'était la même chose lorsque j'ai voulu savoir à quoi seraient promis ceux qu'on appelait les Maraudeurs.

Comme si on avait débranché l'antenne. Je ne capte plus rien.

Peut-être est-ce l'âge ?

Il éteignit la lumière grâce à un mouvement des doigts.

Il est l'heure. Demain sera un jour nouveau.

Et il faudra éclaircir le mystère de ce …

Le vieil homme s'était endormi.

Dans cette vie, quand les doutes nous assaillent, il nous faut les affronter, et les briser.

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