RAR =
Celinette = Merci ma Linnie !!!! En fait, techniquement, c'est ma 2eme fan fic celle-ci ^^ A ton avis, j'ai progressé ou pas ?
Rien ke pr toi, le chapitre suivant ^^
*¤*
X/ Révélations
Quelques semaines passèrent ainsi, pour les trois jeunes gens, entre entraînements, cours et doutes.
Ron avait l'impression d'être tenu à l'écart de la vie des trois autres, mais en y réfléchissant bien, il se dit que ce n'était pas possible. Tous les trois, Harry, Hermione et Kyle, avaient de courts moments d'absence. « Me mettraient-ils à l'écart ? »
A moins qu'ils ne soient amoureux, chacun de quelqu'un.
*
- Harry ?
- Mmmmmmm
- HARRY !!!
- Euh quoi ? Ah c'est toi Ron ?
- Tu étais encore dans les nuages Harry.
- Ah ? Désolé. Vraiment désolé.
- Tu ne veux pas me dire ce qu'il y a ? Tu penses à Cho ?
- Euh, nan. J'ai compris que ce serait impossible entre nous deux. Elle aime Cédric.
- Mais il est mort !
- Oui. De ma faute en plus. Alors, Cho… Ce n'est même plus la peine d'y penser. Elle ne m'aimera jamais.
- Alors ? Qui ? Qui aimes-tu Harry ? Tu peux me le dire à moi. Je suis ton meilleur ami non ? Hermione aussi est amoureuse. Mais je ne sais pas de qui.
- Comment sais-tu qu'elle ou moi sommes amoureux ?
- Je ne sais pas. Je le sens, c'est comme ça. Kyle aussi est amoureux.
- Et toi ?
- Moi non. Mais je te demande de qui tu l'es Harry.
- Je crois que je suis amoureux de Ginny.
- GINNY !?!?!?!?
- Chuut !!!!!!! Elle pourrait t'entendre.
Ils se trouvaient dans un coin de la salle commune. De l'autre côté, Hermione discutait avec Kyle, leur nouvel ami. Ginny discutait avec une jeune fille de sa classe.
- GINNY !?!?!?!?
- Oui ! Ginny. Tu as très bien entendu…
- Mais c'est… C'est Ginny…
-
Bien
sûr, pour toi elle n'est que ta petite sœur, mais elle a grandi Ron. Et, euh,
voilà quoi.
Mais ça ne me dit pas comment tu fais pour deviner ce genre de choses.
- Je ne sais pas. C'est comme ça.
- Et tu es sûr que Hermione est amoureuse ? Et Kyle aussi ?
- Si je suivais ce que me dicte mon instinct, Harry, je dirais même qu'ils le sont l'un de l'autre.
- Hermione et Kyle ? J'en connais qui seraient ravis…
- Et moi donc…
*
- Le baume a été efficace ?
- Très. Je.. Je ne te remercierai jamais assez.
- Ce n'est rien je t'ai déjà dit. S'il t'en faut plus n'hésite pas. Ou même, si tu veux, je t'apprendrai à le faire.
- Vraiment ? Tu ferais ça pour moi ?
- Bien sûr.
- En quelques semaines des années de marques s'effacent. C'est impensable… Je pensais que j'aurais ces marques toute ma vie.
- Il n'y a presque rien que la magie ne peut réparer ou changer.
- Presque rien. Hermione, il faut que je te parle…
*
Hermione était assise en tailleur sur son lit, le regard perdu dans le vide. Ginny entra, elle dormait dans la même chambre. Elle aussi s'assit sur son lit, et exactement comme Hermione, se mit à fixer le vide.
Elles restaient là, silencieuses. Songeuses.
Puis, deux longs soupirs se firent entendre. Elles s'aperçurent alors qu'elles n'étaient pas seules. Qu'elles étaient deux.
- Salut Hermione.
- Salut Ginny. Ça va ?
- Oui. Je réfléchissais. Et toi ?
- Pareil.
Un silence gêné s'installa.
- On vient de me dire une chose incroyable. Quelqu'un qui a entendu une conversation me concernant, et qui me l'a répétée. Et je ne m'en remet pas.
- Moi c'est quelqu'un qui m'a avoué quelque chose de … à laquelle je ne m'attendais pas.
-
C'est
Neville. Tu sais qu'il m'aime bien. Et bien il a entendu Harry et Ron parler de
moi.
Il a entendu Harry dire à Ron qu'il m'aimait. Je n'en reviens pas. J'espère que
Neville n'a pas inventé. Et en même temps, j'ai peur que ce soit vrai. Et toi
Hermione ? Qu'est-ce qui te préoccupe ?
- Kyle.
- Kyle Malefoy ? Il t'a fait du mal ?
- Non Ginny. Il… Il m'a avoué qu'il m'aimait.
- Un Malefoy qui aime quelqu'un ?
- Justement Ginny. Il n'est pas comme les autres de sa famille. N'oublie pas qu'il est un Gryffondor. Il n'est pas arrivé dans cette maison par hasard. Et pour toi. Tu l'aimes Harry ?
- Je crois. Et toi ? Tu aimes Kyle ?
- Je crois. Non, j'en suis sûre.
- Tu crois qu'ils sont sérieux ?
- Seul l'avenir nous le dira. Mais toi, tu n'es censée être au courant de rien. Je dois donner une réponse à Kyle sous peu, si je ne veux pas le perdre. Et je ne le veux pas.
- Et moi ? Que suis-je censée faire ?
- Attendre, Ginny. Attendre. Il n'y a que ça à faire dans ton cas. Attendre qu'il se décide à te parler. S'il vient seulement d'en parler à Ron, il te faudra peut-être de la patience.
- J'attends depuis trois ans.
- Mais lui ne s'en rend compte que maintenant. Laisse-lui le temps. Et puis, avec Tu-sais-Qui qui est revenu, il ne voudra peut-être pas risquer qu'il te fasse souffrir pour l'atteindre.
- Je comprends. J'attendrai. Je ne lui dirai rien. Mais ce sera dur.
- Je parlerai à Kyle demain.
*
Mais le lendemain, on ne vit pas Kyle.
La rumeur courait qu'il était à l'infirmerie.
Hermione alla le voir.
Il dormait.
Elle y retourna régulièrement durant les jours qui suivirent.
Le troisième jour, il était réveillé.
- Hermione !!! Comme je suis content de te voir !!!
- Et moi de t'entendre !!! Que s'est-il passé ?
- Je t'avais dit que Drago était chargé par notre père de me surveiller. Il lui a écrit ma répartition à Gryffondor, que je liais d'amitié avec toi et tes amis, … Mon père n'a pas aimé. Il m'a fait venir à Pré-Au-Lard, sous un faux prétexte, et m'a jeté des sorts pour remplacer les coups. C'est pire que les coups de ceinture. Et puis il m'a expliqué que ma conduite était intolérable. Que je ne devais plus vous voir !
- Pourquoi a-t'il fait ça ? Pourquoi maintenant ?
- Drago ne lui a pas écrit tout de suite, et il n'a pas pu venir avant « me remettre les idées en place », pour le citer.
- Il n'a pas dit ça ?
- Si. Il a même dit bien pire. Des choses que je n'oserai répéter.
- Dis-moi, Kyle. Cela t'a-t(il fait changer de point de vue sur certaines choses ?
- Non. Au contraire. D'ailleurs je ne peux changer ce que je ressens. Ni ce que je ressens pour eux, ni ce que je ressens pour toi. Hermione, personne ne doit savoir.
- Ne doit savoir quoi ?
- Pour mon père. Qu'il est venu. Ni ce qu'il m'a fait subir. Il paiera quand le moment sera venu. Mais même si c'est un monstre, il reste mon père.
- Il paiera en temps et en heure. Oui. Il le faut. Écoutes, il faut que tu te reposes. Mme Pomfresh va bien te soigner.
- Hermione ?
- Oui ?
- Ne pars pas s'il te plaît. Tu ne m'as pas dit, ce que toi tu ressentais. Je veux savoir.
- Tu veux ? Maintenant ?
- S'il te plaît. Même si c'est non, que tu sois là m'aidera à guérir.
- Je vais te répondre maintenant, puisque tu le veux. Je t'aime.
*
Kyle est à présent sorti de l'infirmerie.
Et dès le lendemain matin, il est entré main dans la main avec Hermione dans la Grande Salle pour le déjeuner.
Drago, qui les vit entrer, pâlit.
Ses pensées à ce moment là étaient faciles à deviner. « Quand Père va savoir ça… »
Quelques Serpentards eurent l'air scandalisé.
Autour des autres tables, des sourires apparurent. Des applaudissements fusèrent.
Drago serrait les dents, comme en proie à un conflit intérieur.
Je dois le dire à Père. Mais ce qu'il lui a fait la dernière fois… C'est mon frère, mon jumeau. Mais si je ne le lui dis pas, c'est moi qui prendrai. Mais ça serait plus juste. C'est toujours lui qui prend. Mais il a l'habitude. Il est bien plus fort que moi. Il survivra.
Je ne peux pas lui faire ça. Pas une fois de plus.
Je ne le dirai pas. J'assumerai ce choix.
Il leva les yeux vers son frère.
Il a l'air heureux d'être avec elle. Même si je ne peux pas supporter cette pimbêche de Granger, il faut qu'il soit heureux de temps en temps. Je lui ai assez causé de malheurs.
Kyle croisa le regard de son frère, et spontanément lui sourit.
A son grand étonnement, Drago lui rendit son sourire. Un sourire complice, un sourire de frères, comme Kyle en avait vu entre George et Fred Weasley. A ce moment là, il cru comprendre que Drago avait choisi de ne pas écrire à leur père pour lui annoncer qu'il sortait avec Hermione. Et il lui en était reconnaissant.
Harry et Ron se regardèrent avec un sourire. Ce que Ron avait dit était vrai.
- Mon cher Ron, je crois que tu as un don de divination.
- Mon dieu épargne moi ça !! Je ne veux pas ressembler au professeur Trelawney !!!!
- Tu pourrais ressembler au professeur Dumbledore… Lui aussi pressent ce genre de choses parfois. Tu le sais.
- Ça pourrait être intéressant. Non ? Tu t'imagines, vivre aussi vieux ?
- Ça te tente Ron ?
- Je ne sais pas. De toute façon, un truc aussi chouette, c'est pas à moi que ça arriverait.
Harry sentit de l'amertume dans la voix de son ami. Il se remémora les évènements de l'année précédente.
- Mais si, cela pourrait parfaitement t'arriver.
- Tu le penses vraiment ?
- Bien sûr. Je vais te dire quelque chose. Si on vient me proposer de vivre aussi vieux que Dumbledore, je leur dis d'aller te voir… D'accord ?
- T'es trop sympa Harry….
Et ils éclatèrent de rire.
Hermione et Kyle, en grande discussion, se tournèrent vers eux avec un regard interrogateur.
D'un clin d'œil complice venant de leurs deux amis, ils comprirent qu'ils se racontaient des bêtises, et rirent aussi.
Dumbledore, le sourire aux lèvres, assistait à la scène de loin, et avait compris, malgré la distance, de quoi il s'agissait.
Son successeur voyait ses dons se développer. Il n'allait pas trop devoir tarder à lui parler, à lui expliquer.
Lui expliquer ce qui l'attend.
Qu'il est destiné à devenir le plus grand garant du bien sur cette terre. Un des plus grands sorciers du monde.
Celui que l'on nomme le « Gardien » dans toutes sortes de légendes, sans savoir si son existence est réelle ou non.
Son heure arrive. Il sera peut-être même un des plus puissants gardiens, après Merlin. Il sera sans doutes plus puissant que moi.
Le bien sera en de bonnes mains avec lui.
*
La cloche sonna le début des cours de l'après-midi.
Chacun avait gardé ses secrets.
Hermione n'avait pas parlé à Harry et Ron du père de Kyle.
Ginny n'avait pas adressé la parole à Harry.
Dumbledore n'avait encore rien dit à son successeur.
Drago n'avait pas envoyé de hibou à son père.
Hermione n'avait pas dévoilé l'âge réel de Kyle.
Ron ne parlait de son « don » qu'à Harry, et ne disait rien à propos de Ginny.
Dans cette vie, seuls les vrais amis savent taire ce qu'on leur confie.
