Je sais que ce chapitre est un peu court mais je devais l'inclure comme ça et je vous garantie que le prochain sera plus long. Bisous à tous.
Magnolia : Je ne vois pas Harry comme un gamin immature donc je ne le rend jamais ainsi. Je suis heureuse que tu lises ma fic et j'espère que tu aimeras ce chapitre également.
Izzie : Moi aussi, j'aime les scènes d'amour physique. Chez moi, la plupart du temps, il y a de l'amour et pas que du sexe. J'aime aussi qu'il y ait une histoire autour. Pour la réponse à ta question et bien je t'avouerais que je n'en ai pas vraiment. ^^ Je pensais que l'on pouvait mettre des fics en Français là-bas mais j'ai cherché aussi et je n'en ai pas trouvé. Ta question m'a confirmé qu'il ne devait pas y en avoir. Je posterais donc tous mes chapitres sur ffic.net. On verra bien.
Cachou : La lettre n'est pas d'un rose vif ou dit « Barbie » mais d'un rose très pâle, limite blanc.
Arcadiane : Mici. C'est normal que j'ai beaucoup d'imagination pour ce pairing, c'est mon préféré. ^^ Et j'ai encore beaucoup d'idées mais je ne vais pas commencé 50 fics, ça me ferait trop. ^^
Origine : Je t'encourage vivement à en écrire une (HP/SS) parce que c'est vrai qu'en Français il n'y en a pas beaucoup et que j'adore en lire. ^^
Caroline Black : Mais… euh… je l'ai dit que c'était une fic avec des spoilers. C'est écrit dans le sommaire sur la page fanfic et dans le Warning du premier chapitre. Je ne vois pas comment j'aurais pu plus le dire. ^^ Bisous.
Petites indications : Dolores Umbridge = Dolores Ombrage. Chapitre 2 : Un souvenir très spécialLa respiration légèrement haletante, Severus avait le cœur qui battait à tout rompre. Il fixait avec une lueur presque désespérée le jeune homme qui ne le regardait pas. Aussi discrètement que possible, l'homme prit de grandes inspirations puis s'étrangla légèrement lorsqu'il vit son élève lancer un regard furtif vers son bureau.
'Que voulait-il y trouver ?' se demanda Severus, le cœur serré. 'Une petite enveloppe de papier rose pale ? Ou son absence ?'
Les mains moites et tremblantes, le maître des potions essayait tant bien que mal de se calmer.
'Inspire, expire. Inspire, expire' se disait-il.
Il fallait absolument qu'il se ressaisisse, il avait un cours à donner. Il ferma brièvement les yeux mais pas assez vite pour ne pas avoir intercepté un nouveau regard furtif, cette fois, dirigé vers la poubelle lui semblait-il. Oh Merlin.
Severus se força à desserrer les poings et à reprendre une respiration normale pour ne pas révéler la tempête qui faisait rage à l'intérieur de lui-même. Priant pour qu'il ait retrouvé son ton habituel et sachant qu'il ne pouvait faire durer le silence plus longtemps, il ouvrit la bouche.
« Sortez votre baguette Potter, » ordonna Snape froidement. « J'espère que vous vous êtes entraîné tous les soirs avant de vous endormir. »
Il avait réussit. Il avait réussit. Potter ne se douterait de rien.
« Oui professeur » répondit le jeune homme de 17 ans.
Depuis septembre, Harry avait énormément progressé dans ses extra-leçons d'Occlumancie. L'année précédente, il avait dû également apprendre à fermer son esprit à la pénétration extérieure mais il avait eu tellement d'autres cours supplémentaires - choisis par Albus Dumbledore, en vue de sa propre défense ainsi que de la disparition définitive du Seigneur des Ténèbres - qu'il n'avait pas pu totalement maîtriser l'Occlumancie à la fin de sa sixième année. Il fallait donc qu'il poursuivre ses cours cette année encore.
« Comme d'habitude, faites le vide dans votre esprit, disciplinez-le. A trois. Un, deux, trois, légilimens. »
Un basilic fonçait droit sur lui, les crochets venimeux menaçants et bien visibles… Des centaines de détraqueurs glissaient tout autour de lui… Harry essaya de repousser ce visiteur qui espionnait ses souvenirs. Souvenirs qui devenaient de plus en plus flous, comme s'ils s'effaçaient de son champ de vision et Snape se faisait de plus en plus réel devant ses yeux, plus palpable.
Ses yeux noirs… Harry pouvaient les voir maintenant et il tourna la tête. Sans le lien visuel, la pénétration déjà bien repoussée, se brisa brusquement mais Harry savait que ce n'était que par chance. En voyant ces yeux sur lui, il avait été troublé et avait commencé à sentir une puissante vague d'émotion l'envahir. Or, il devait faire abstraction de tout sentiment et de toute pensée. Faire le vide dans son esprit et repousser l'envahisseur sans avoir besoin de couper le contact visuel. Une fois de plus, il avait échoué.
« Vous avez réussit à me repousser Potter mais vous ne savez pas encore faire le vide total de toute pensée ou émotion. Il faut vous concentrer sur un unique but : me repousser de votre esprit. Est-ce bien clair Potter ? »
« Oui professeur »
« A trois Potter. Un, deux, trois, légilimens. »
Il était dans le lac lors de la deuxième tâche du tournoi des trois sorciers… Il était en retenue avec Dolores Umbridge, les mains couvertes de coupures et de sang… Allongé sur son lit, les yeux fermés, il… NON !
Haletant, Harry repoussa violemment Snape de son esprit. Harry savait que ce souvenir datait de la veille et surtout ce qu'il avait fait, seul, dans son lit.
Severus recula de plusieurs pas et heurta le mur avec force. Harry fit un pas en avant, le regard inquiet.
« Je vais bien Potter » dit froidement son maître des potions, une main levée vers son élève pour lui indiquer de ne pas s'approcher.
S'il venait plus près, Severus était perdu. C'était déjà assez difficile de l'avoir, seul, dans la même pièce que lui, sentir le faible parfum de sa peau, de le regarder, de vouloir lui ôter cette robe. Severus grogna.
« Etes-vous sûr professeur ? » demanda Harry d'une petite voix.
« Je viens de vous le dire Potter. Maintenant, reprenons. Un, deux, trois, légilimens.»
« Protego »
Un jeune homme aux cheveux noirs se tenait au milieu d'une salle obscure, le bras gauche nu jusqu'au coude, révélant une marque qu'il venait de se faire graver par le feu. Voldemort était derrière lui, jubilant… Le professeur Snape était assis à son bureau, lisant un journal où la photo d'Harry s'étalait en première page. Le visage de l'homme était rouge, sa respiration haletante. Il resta immobile jusqu'à ce que sa main commence à glisser en-dessous du meuble en bois…
« NON ! » entendit Harry. Les souvenirs vacillèrent quelque peu, la silhouette de Snape redevint plus perceptible mais un autre souvenir s'imposa à l'esprit du jeune Gryffondor.
… Severus tenait une petite enveloppe rose pale et une lettre dépliée dans ses mains tremblantes et était en train de la lire…
« CA SUFFIT ! »
A son tour, Harry fut projeté contre le mur et regarda son professeur dans les yeux. Ils se fixèrent du regard pendant quelques secondes puis Harry, une fois de plus, le détourna. Sa respiration était difficile.
« Encore une fois Potter, le charme du bouclier a été efficace » dit Severus d'un ton ferme. « Nous allons retenter une dernière fois et vous pourrez rejoindre votre dortoir. A trois Potter. Un, deux, trois, légilimens.»
Allongé sur son lit, les yeux fermés, Harry se mordait la lèvre de plaisir tandis que ses doigts taquinaient ses mamelons durcis de désir. Il bascula sa tête contre l'oreiller et laissa sa main glisser sur son torse, sur la ligne parfaite et musclée de son abdomen jusqu'à son nombril puis plus bas. Sa paume brûlante entoura son membre tendu à l'extrême et commença à le parcourir dans un rythme lent. Ses hanches ondulaient sous la caresse et le bout de son sexe était déjà humide de son essence…« STOP ! » hurla Harry en fermant son esprit à tout autre que lui.
Ecarlate, Harry fixait le sol en s'insultant de tous les noms. Il ne s'attendait pas à ce que son premier souvenir soit celui de la veille. Généralement, les premières images dataient de son enfance et allaient dans l'ordre chronologique croissant. Ses joues le brûlaient et il s'en voulait terriblement. Devant le souvenir de masturbation, il avait cédé à la panique et n'avait pas réussit à se concentrer assez pour repousser son professeur à temps.
Son professeur…
Mon dieu, que devait-il penser ?
Très lentement, Harry leva les yeux vers son maître des potions et découvrit qu'il avait les joues cramoisies, les yeux brillant d'une lueur intense et qu'il respirait bruyamment.
« POTTER ! SORTEZ D'ICI TOUT DE SUITE ! » hurla Snape.
Sans demander son reste, Harry prit rapidement ses affaires et se rua vers la porte qu'il ouvrit à toute volée et referma tout aussi vite. Harry avait envie de hurler. Snape était visiblement en colère. Et quelle humiliation il avait subit !
Contrairement à ce que pensait Harry, Severus n'était pas du tout en colère. Comme il l'avait fait trente minutes plus tôt, il posa son front brûlant sur la pierre froide du mur de pierre et respira profondément plusieurs fois d'affilées, tentant de réguler le rythme désordonné de son cœur.
Il venait de voir… Potter… se donner du plaisir. Devant cette vision, il avait cru devenir fou. L'insupportable morveux avait un corps à damner un saint. Sans aucun doute, le Quidditch lui avait été profitable. Et son sexe gonflé, érigé et demandant sa libération… magnifique. Severus gémit. Il voulait caresser ce sexe, le goûter, le sentir vibrer profondément en lui.
Inconsciemment, Severus mouvait ses hanches contre la pierre glacée, frottant sa douloureuse érection en un rythme soutenu.
Il avait vu sa main caresser son corps, errer sur les endroits sensibles, effleurer cette peau qui avait l'air si douce… si douce…
Dans un dernier spasme, Severus sentit l'extase l'envahir toujours plus loin, toujours plus fort. Harry l'avait complètement ensorcelé. Severus était damné.
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Cinq jours s'étaient passés depuis 'l'incident' lors du cours d'Occlumancie et Severus essayait d'éviter le plus souvent qu'il pouvait un certain Gryffondor. Il n'allait que très rarement aux repas pendant les heures d'affluence, ne sortait de son bureau que s'il en était obligé et n'avait pas eu, depuis, de cours avec Potter.
Severus savait bien que son attitude était ridicule et qu'il faudrait qu'il fasse face à son étudiant mais il avait peur de n'être pas capable de rester aussi froid, devant lui, qu'à l'accoutumé, or, il devait l'être.
Il soupira et ferma la porte de ses quartiers. Ce soir marquait la fin de la semaine et le début du week-end, il avait deux jours pour se reprendre.
Il se pencha pour enlever ses chaussures lorsque quelque chose accrocha son regard.
Il s'agissait d'une petite enveloppe d'un rose très pâle qui avait été glissée en dessous de sa porte et qui n'attendait que lui pour être lu.
Severus fixait le petit morceau de papier, comme hypnotisé. Il devait la mettre à la poubelle de suite, sans la lire. Il ne fallait pas qu'il la lise. Quelqu'un essayait de lui faire une mauvaise blague. Personne ne pouvait réellement s'intéresser à lui.
Il prit vivement l'enveloppe et se précipita, la lettre à bout de bras, vers le feu dans la cheminée qui crépitait déjà.
'Jètes-là Severus, jètes-la,' se disait-il. 'Brûles-là. Mets-la au feu.'
Une minute passa où l'homme bataillait durement avec lui-même.
Avec un cri de rage, il déchira l'enveloppe et en extirpa la lettre.
