Je vous préviens que ce chapitre ne contient pas d'humour. Je l'ai axé sur la tristesse parce que je pense que Severus la vit au quotidien et parfois plus encore que d'autres jours. J'espère qu'il vous plaira.
Pour tous ceux qui disent que je suis sadique, je dis « OUI ! » et cruelle, c'est mon deuxième prénom. Lol.^^
Iani Ancilla : Merci pour ta review. Comme je te l'ai dit sur mon autre message, je trouve que ton Français est très bon. Tu ne fais pas beaucoup d'erreurs et je sais que c'est pas facile de parler ou d'écrire dans une langue étrangère. J'aime bien mettre beaucoup de sentiments dans mes fics, de la joie à la tristesse, de la haine à l'amour, etc… Je trouve que c'est plus beau et réaliste.
Miya Black : Merci, je suis flattée et espère que tu aimeras ce chapitre même s'il est plus sombre que les autres.
Gaeriel Jedusor : Ca peut paraître reposant quoique inconfortable d'être assis sur un balai mais imagine-toi dessus sans le soutien du sol sous tes pieds. Tu dois tenir en équilibre quelque soit la position ou l'angle de vol du balai + la vitesse qui peut être très rapide. Tu es obligé de te tenir droit ou penché mais toujours en équilibre (parfois précaire) donc tu te raidis obligatoirement et fais travailler tous tes muscles, aussi bien ceux des cuisses, que les fessiers (héhé) et le torse, dos, etc… C'est très physique quand tu y penses.
Rirynn : Merci beaucoup. Je suis contente de voir que vous appréciez. C'est très important pour un auteur et très, très encourageant.
Arcadiane : Vi, t'es mal placée pour me dire ça. Lol. Je suis complètement frustrée par ta fic. C'est po humain de faire ça. Re-lol. ^^ Bisous Arca.
Flore : Pour 'Extrême Séduction', ça va vite vu que Harry fait baver Severus comme il est pas permis donc pour cette fic, je veux aller plus lentement entre eux. Je veux qu'il y ait une réelle tension. Je ne sais donc pas combien de chapitres elle fera mais je sais que je ne tiens jamais ne nombre que je me dis donc je ne le sais jamais. Pour une de mes fics 'HP à larecherche de la laitue perdue', j'avais dit chapitre unique et là, je viens de la finir avec 10 chapitres. Donc tu vois. ^^
Caroline Black : Po grave pour le spoiler. Je sais bien que tu ne l'avais pas vu, et que c'était une bonne intention. Et vi, Sevy est senible au plaisir. Sous ses dehors froid, il est plutôt volcanique. Héhé. ^^
Magnolia : Merci. Vi, Sev est maso et sadique aussi. ^^ Pauvre Sevy, dans ce chapitre, il est plutôt malheureux mais je mets cela dans un but précis. Donc il est nécessaire qu'il passe par là. Chapitre 3 : La seconde lettreSeverus avait ouvert l'enveloppe avec violence et en avait arraché vivement son contenu. Et maintenant, la lettre pliée en quatre à la main, il ne bougeait plus. La respiration difficile, il fixait le papier avec un regard à la fois apeuré et rempli d'espoir et d'excitation.
Il s'en voulait pour ses réactions. Sa raison lui criait de jeter la lettre au feu et de ne plus y penser mais quelque chose de plus fort que sa volonté l'en empêchait et c'est cette force qui le poussa à déplier la lettre et à la lire.
Mon Severus,
As-tu attendu cette lettre avec autant d'impatience que je n'en ai eu à l'écrire ? J'espère sincèrement que la réponse est oui car il a fallu que je fasse un énorme effort pour ne pas casser ma plume tant la précipitation me faisait frémir.
J'espère également que cette deuxième lettre sera la preuve, pour toi, qu'il ne s'agit vraiment pas d'une plaisanterie cruelle mais qu'elle témoigne bien de mon amour à ton égard. Si tu savais comme j'aimerais me déclarer devant toi… mais je pense qu'il te faut plus de temps. Plus de temps pour accepter l'idée que quelqu'un est sincère envers toi, que quelqu'un t'aime pour celui que tu es. Je connais ton passé et je connais ton présent – un présent que je voudrais partager avec toi pour former notre avenir.
Je pense tous les jours à toi et te savoir si proche et en même temps si loin me rends presque fou. Je voudrais sentir tes bras s'enrouler autour de moi, la chaleur de ton corps contre le mien, tes cheveux caresser mon visage, entendre ta voix me murmurer de douces paroles à l'oreille, ton cœur battre à l'unisson du mien.
Ton être me hante. J'ai toujours ton image à l'esprit, ton nom aux bords des lèvres qu'il ne peut franchir. Je le goûte tous les jours davantage. C'est tout ce que j'ai de toi. Tu me manques alors que tu ne m'as jamais appartenu. Tout ce que je puis faire est de déposer sur le papier ce qui est graver dans mon cœur.
Incapable de rester trop longtemps sans t'écrire, je suis prisonnier de toi mon amour, simplement mes chaînes sont invisibles mais pourtant indestructibles. La tentation de te crier encore et toujours 'Je t'aime' toutes les secondes est trop forte pour que je me restreigne dans mon courrier. Je t'aime. J'ai déjà eu peine à attendre cinq longues journées avant de te le dire une nouvelle fois mon Severus. Je t'aime.
Promet-moi d'être un jour mien. Même si cette promesse est vaine, je sais que tu y auras pensé – rien qu'avec ces paroles pour te le demander. Garde-moi dans ton cœur.
Je t'aime.
Ton amour secret.
Severus haletait encore, ses mains tremblaient et sa vision était flou. Il s'assit sur le fauteuil le plus proche et se força à respirer profondément en essayant de reprendre le contrôle de son cœur. De sa manche, il essuya son front moite et inspira une grande bouffée d'air puis expira aussi calmement qu'il put.
C'était Potter. Il en était sûr… Au Merlin, faite que ce soit Potter !
Comme pour la première lettre, Severus décortiqua tout ce qui pouvait constituer un indice sur son expéditeur.
Il passa en revue les premiers mots mais ne trouva rien.
« Je connais ton passé et je connais ton présent ». A ces mots, son cœur avait bondit une nouvelle fois mais il ralentit l'allure lorsqu'il réalisa que, maintenant, beaucoup de monde connaissait son passé de mangemort et la personne qui… l'aimait faisait partie de Poudlard donc connaissait également son présent. Il soupira, déçu mais poursuivit l'analyse.
Il déchanta bien vite pourtant, en parcourant la lettre une nouvelle fois. Rien ne pouvait trahir quoique ce soit. Il soupira encore.
« Qui es-tu ? » murmura-t-il dans le silence glacé de ses appartements.
Il reposa sa tête sur le haut dossier du fauteuil et ferma les yeux.
'Je t'aime'. Ces trois petits mots étaient cités à quatre reprises.
Il avait aussi écrit 'Quelqu'un t'aime pour celui que tu es' et 'je suis prisonnier de toi mon amour'. Ces autres mots lui étaient presque intolérables tellement il les voulait… et se dégoûtait profondément pour cela.
Il voulait savoir. Ardemment.
Il voulait savoir s'il y avait un espoir.
Et il s'en écœurait d'autant plus.
'Je t'aime'.
« Harry » murmura Severus, la lettre toujours à la main, avant de s'endormir, les joues humides de larmes qu'il n'avait pas eu conscience d'avoir versées.
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Une main chaude se promenait sur son torse nu et il pouvait sentir la chaleur du feu se répercuter sur son corps. Il gémit lorsqu'une bouche vint goûter son tendre mamelon.
« Harry, » murmura-t-il en un long gémissement. « Harry. »
La bouche quitta sa chair rose désormais tendue pour aller capturer les lèvres de Severus qui n'arrivait pas à ouvrir les yeux.
Leurs lèvres s'ajustèrent, se caressèrent tandis que la langue de Severus quémandait celle de son amant. Son appel ne dura pas plus longtemps et ils s'explorèrent mutuellement, goûtant aux délices qui leur étaient offerts.
Severus était merveilleusement bien. Il avait chaud, se sentait désiré et son amant répondait à ses attentes avec anticipation et passion brûlante.
« Harry » gémit-il.
Il entendit une voix familière lui chuchoter à l'oreille, 'Je t'aime'. Et il sourit.
Il tendit son cou tendrement au jeune homme qui le dévorait de baisers et de caresses.
« Oh, Harry… Mmmmm. »
Son amant savourait la peau salée du creux de son épaule. Severus gémit encore, plus lourdement avant d'être étouffé par un autre baiser passionné auquel il répondit sauvagement.
Les mains d'Harry erraient sur son corps nu, parcourant la douceur de cette peau nacrée, éveillant ses sens au plaisir. Severus pouvait sentir le sang battre dans tout son corps et durcir un peu plus sa virilité.
« Harry, Harry, je t'en prie. »
Severus ne pouvait s'empêcher de supplier son amant de le prendre, de mettre fin à cette délicieuse torture.
« Je t'en prie, je t'en prie. »
Severus n'en pouvait plus. Il sentait son membre vibré de plus en plus fort et savait qu'il ne pourrait durer très longtemps. Il avait tellement envie du jeune homme. Depuis si longtemps.
'Je t'aime'.
Les doigts de son amant effleurèrent le bout humide de son sexe et il cria.
« Mon Harry, » murmura-t-il comme il se laissait porter par l'extase qui le submergeait.
Severus se réveilla dans son fauteuil, moite et haletant. Seul.
Il était 3 heures du matin et le feu dans le foyer de la cheminée s'était éteint depuis bien longtemps déjà. L'air était glacial.
Severus avait froid. Si froid. Il se recroquevilla sur lui-même, plus désespéré que jamais.
'Je t'aime'.