Sinon, pour ceux que ça intéresse, je vais vous faire un ch'tit récapitulatif de où j'en suis dans mes slashs. Donc pour :
- Ce que veulent les hommes : J'ai un petit problème avec celle-ci, c'est une des raisons pour laquelle je n'ai pas updaté depuis presque un mois et je m'en excuse aussi. En fait, j'ai déjà écrit 5 pages mais je n'ai pas encore mis tout ce que je voulais dedans et donc théoriquement, ça devrait faire un chapitre long (pour moi, en tout cas, parce que je ne fais jamais de chapitre de 10 pages et là, il va s'en approcher apparemment) donc je vais voir ce que je vais faire.
- Un inconnu dans la nuit : J'ai commencé le chapitre 4 hier soir et je l'ai bientôt terminé mais j'ai peur qu'il soit un peu court donc je vais voir si je ne peux pas le rallonger en mettant des infos supplémentaires.
- Extrême Séduction : Pour comparatif, je vais publier aujourd'hui le chapitre 20 en Anglais et il m'en restera 2 à écrire. Pour la traduction, je vais sans doute mettre le prochain demain car il est déjà traduit.
- Sinon, j'ai aussi deux autres fics qui ne sont pas des slashs et que je dois updater régulièrement également donc un petit peu de patience pour les suites parce que je dois dire qu'en ce moment, je suis un peu débordée. Si vous voulez que je fasse ce genre de récapitulatif parfois, dites-le moi.
Clau, Henna-Himitsu, Caroline Black, Pandoria, Luwelin, Magnolia, Amy Quirrell, Snape, Rowan, Dega, Kero Vs Sac d'Os, Kaori (merci, ta review m'a particulièrement touchée), Ayla3, Lily-ann : Un grand mici pour vous. Vos review me font toujours très plaisir. Le chapitre suivant n'est pas encore écrit mais j'essayerais de ne pas updater encore dans 3 semaines. Poutouxes et câlinouxes.
Céline s. : Pour répondre à ta question et bien non, l'expéditeur des lettres n'a pas de moyen de savoir si les lettres ont bel et bien été lues ou non. Merci pour ta review. Bisous.
Arcadiane et Hedwige : Pour les POV de Harry, il n'y en aura pas beaucoup non. C'est toujours dans les POV de Riry que sont les fics (majoritairement) et les livres de JKR. Je voulais un peu changer et mettre les POV de Severus, comme j'aime le voir et le voit : seul, mal aimé, ayant connu énormément de souffrance, qui a été déçue par les gens et la vie et qui pourtant à une intense soif d'amour. C'est de lui dont je veux parler donc ce ne sera pratiquement que son point de vue jusqu'à la fin de la fic. J'espère que vous n'en serez pas pour autant déçues.
Je voulais aussi dire merci à toutes les personnes qui ont reviewées mon chapitre 4. Je n'ai pas mis de réponses aux reviews tout simplement parce que quand j'ai publié, j'étais en train de discuter avec ma sœur et la télé était allumée donc ce n'était pas le meilleur moyen de se concentrer et du coup, j'ai complètement zappé. J'aurais pu en mettre après mais comme plusieurs personnes avaient déjà reviewées le chap 5, je me suis dit que je dirais merci dans ce chapitre. Voilà qui est fait et une chose que je voulais ajouter à Rirynn est que je connais pas mal de personnes qui pensent que la mère de Sev était une femme battue par son mari et peut-être que Sev également. Quand j'ai lu le tome 5, je me suis tout de suite dit que le père de Sev était violent avec sa femme (tout au moins). On le voit hurler sur elle qui recule, etc… pour moi, ça ne trompe pas. Bisous.*************************************************************************************************************************
Chapitre 6 : TrahisonSeverus rattrapa la lettre au vol et déchira l'enveloppe hystériquement, les larmes aux yeux.
Il n'avait pas pu le faire. Il n'avait pas pu la laisser brûler. Il savait qu'il ne pourrait pas s'empêcher de lire cette lettre, comme avec toutes les autres et de croire en ces mots, malgré lui. Ces courriers étaient sa faiblesse et il en avait honte.
Il savait pertinemment que ce n'était pas Harry et pourtant il n'arrivait pas à s'en convaincre. Son cœur était plus fort que sa raison ou sa volonté.
La nuit, il en rêvait. Le jour, il les lisait encore et encore, analysant chaque mot, regardant la moindre ligne ou courbe tracée à l'encre noire, humant le doux parfum du papier. Il ne pouvait même pas s'empêcher de caresser les feuilles de parchemins comme il – son expéditeur – avait été obligé de les toucher pour les écrire et les lui envoyer. C'était le seul contact qu'il avait avec lui. Le seul.
Il se faisait horreur.
Mon Severus, Mon amour,
En lisant ce mot, les mains de Severus tremblèrent de plus belle et ses jambes ne le portèrent plus. Il s'effondra sur le sol froid et dur mais n'y prêta aucune attention, il fallait qu'il sache ce que son amour lui avait écrit.
Tu me manques tellement si tu savais. Je ne sais pas combien de temps encore je pourrais tenir avant de venir t'implorer de m'aimer comme je t'aime. Chaque seconde qui passe sans toi est une torture plus déchirante que tout ce que j'ai pu vivre auparavant.
Je ne rêve plus que de toi, le jour, la nuit. Tu me hantes partout et tout le temps.
Tu te demandes probablement qui je suis, mon cœur, mais tu dois certainement deviner également que je ne peux pas te le dire – tout au moins - pas pour le moment. Tu n'es pas encore prêt, crois-moi mais j'attendrais. Toute la vie s'il le faut.
Tout ce que je peux t'avouer de moi est que je suis un de tes étudiants. Un étudiant qui te voue une adoration sans borne.
Tu m'as donné plus d'une fois des retenues et à chaque heure passée avec toi, j'étais aux anges. Je m'imaginais alors que ce n'était qu'un subterfuge pour tromper notre monde et que tu me donnais un rendez-vous secret. Je frappais à ton bureau et tu me disais sèchement d'entrer. Moi, timidement, je m'avançais et tu me disais que je n'étais pas assez studieux et appliqué. Alors, tu me prenais le menton et continuais en disant que tu allais me montrer tout ce que je devais savoir. Et ensuite, tu me poussais vers ton bureau, cependant, ne me laissais pas m'installer sur une chaise mais me plaquais contre le meuble. Lentement, tu ôtais un à un mes vêtements et tu laissais tes mains si belles et si talentueuses, glissées sur ma peau nue. Tu effleurais mes lèvres encore et encore jusqu'à ce que je te supplie de les prendre et là, tu me dévorais de baisers plus passionnés et vibrants les uns que les autres. Explorant mon corps brûlant, tu laissais mon pantalon tomber à mes pieds. Et assis sur ton bureau, tu t'enfonçais en moi en gémissant mon nom.
J'aimerais tant que ce rêve soit la réalité. Promets-moi qu'il le deviendra mon Severus, mon amour. Je t'aime.
Saches que je suis à toi. Pour toujours et à jamais.
Je t'aime,
Ton amour secret.
Severus haletait bruyamment. Il avait affreusement chaud. Il se releva et ôta donc sa robe puis son épais pull en laine noire. Il se retrouva rapidement en simple pantalon et ne pût négliger davantage la bosse qui en déformait l'entrejambe. Il déboutonna rapidement le vêtement puis l'enleva. Son boxer suivi et il fût bientôt nu en cette brûlante soirée d'hiver.
« Harry » murmura-t-il en touchant le bout humide de son sexe tendu.
Il haleta plus fort et dû se mordre la lèvre pour ne pas crier.
Ses jambes tremblaient encore et s'affaiblissaient de plus en plus. Il était dans son bureau et n'avait donc pas de lit ou de fauteuil confortable. Il tourna la tête et balaya la pièce du regard à la recherche d'un endroit plus approprié que le sol dur et froid. Ses prunelles se fixèrent sur un meuble.
'…tu me poussais vers ton bureau, cependant, ne me laissais pas m'installer sur une chaise mais me plaquait contre le meuble… Et assis sur ton bureau, tu t'enfonçais en moi en gémissant mon nom.'
Severus gémit de nouveau et se dirigea vivement vers le meuble sur lequel il s'effondra. Il laissa son corps s'arquer sur le plan de bois tandis qu'il faisait glisser sa main le long de son érection brûlante.
« Harry » gémit-il en laissant ses doigts aller et venir tout doucement d'abord. « Mon amour » soupira-t-il en taquinant la tête de son sexe qui laissait déjà coulée quelques gouttes de son essence. « Je t'aime ».
Il imaginait le jeune homme, debout dans son bureau, en train de le regarder se donnant du plaisir. Il l'imaginait sous sa cape d'invisibilité, se caresser également, ne pouvant se contenir à la vue de son professeur se donner du plaisir en gémissant son nom, en soupirant ces mots d'amour.
Severus accrut le rythme que sa main maintenait sur son membre vibrant tandis que l'autre s'enroula autour de ses testicules pour les caresser habilement. Il gémit de plus en plus fort.
Harry était là, il le savait.
« Harry ».
Des frissons incontrôlables lui traversaient le corps tandis que sa main se faisait de plus en plus rapide, de plus en plus pressante, avide de ce contact délicieux, avide de plaisir. Il se mordit la lèvre jusqu'au sang tandis que son corps s'arquait violemment sous la vague de l'extase.
« Harry » jouit-il.
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La nuit était tombée depuis longtemps.
L'homme marchait en suivant les couloirs sombres de la demeure victorienne. Il ne la connaissait pas et n'avait donc pas d'autre repère que les sifflements qu'il percevait quelquefois en se dirigeant vers ce faible écho à la lueur d'un petit flambeau qui écartait les ombres mouvantes.
Il déboucha dans une grande pièce éclairée simplement d'un feu mourant et mit quelque temps à découvrir que ce salon abritait bien la personne qu'il cherchait. Elle était assise dans un fauteuil et le fixait d'un regard étrangement flamboyant. L'homme fit quelque pas de plus et s'agenouilla, la tête inclinée. Il prit l'ourlet de la robe noire qui traînait sur le sol poussiéreux et le porta à ses lèvres crispées.
« Bonsoir Maître ».
Le Seigneur des Ténèbres était furieux. L'homme le savait et ne fut pas surpris du manque de réponse du mage noir. Il se redressa et plongea ses prunelles glacées dans celles écarlates de l'homme-serpent.
« J'ai découvert qui était le traître » dit soudainement Lord Voldemort dans le silence pesant et lugubre qui s'était installé.
L'homme frissonna.
« Peut-être a-t-il trop fréquenté cet adorateur de Moldus ! » continua le mage noir. « Je lui faisais confiance » siffla l'homme-serpent avec venin. « Il me le payera ».
L'homme frissonna de nouveau et murmura lentement, « Qui est-ce Maître ? »
« Le fidèle Severus » siffla ironiquement et glacialement le Seigneur des Ténèbres, en tremblant de colère, la respiration brusquement laborieuse.
L'homme sursauta. Severus ?
« Il est un espion pour cet imbécile de Dumbledore » continua Voldemort avec une hargne froide. « Et vous – toi n'avez fait que le renseigner depuis des années ! »
La respiration de l'homme se fit, à lui aussi, difficile.
« Endoloris ! » siffla le mage noir.
L'homme tomba par terre et se convulsa en hurlant à plein poumons. Ses yeux roulaient dans tous les sens et il pleurait de douleur. Voldemort s'amusa avec lui pendant encore une dizaine de minutes, alternant les sorts. Il était furieux et ce mangemort était le premier à être arrivé. Celui aussi dont il fallait se méfier et peut-être un, involontairement, qui avait bien renseigné l'Ordre en parlant avec Severus.
Une fois que son désir meurtrier se fut passablement calmé, il baissa sa baguette et regarda l'homme rouvrir les yeux et tenter de se relever péniblement. Une fois debout, le mangemort se courba de nouveau pour embrasser une autre fois l'ourlet de la robe de Voldemort. Le Maître avait été clément cette fois-ci mais il ne faudrait pas qu'il le déçoive à nouveau. Severus devrait être condamné.
Le mage noir fit un signe à son fidèle de partir mais l'appela de nouveau lorsque celui-ci allait sortir de la pièce. L'homme se figea et se retourna.
« Ramène-le moi » exigea-t-il.
Lucius Malfoy hocha la tête et s'en fut.
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Dans un autre lieu, à la même heure, un jeune homme de 17 ans, se réveilla en sursaut, sa cicatrice brûlante et douloureuse.
