LES LETTRES D'AMOUR DE SEVERUS SNAPE

Bon, on va voir si fanfic va accepter ma mise en page correctement. En tout cas, je vous remercie tous pour vos reviews et vous fait de gros poutouxes.

Henna-Himitsu, Lululle, Arlein de Lioncourt, Lyly, Dega (non, Harry n'était pas présent mais Sev l'aurait bien voulu donc il faisait comme si), Paradise, Gaeriel Jedusor (de rien mais pourquoi n'y aurait-il pas eu de chapitre 7 ? Je peux d'ores et déjà vous dire qu'il y en aura plus de 10), Rowan (Oki donc je ferais des récapitulatifs plus souvent. Là, j'ai aucun chapitre d'avance et j'ai écrit celui-ci hier et ce matin mais théoriquement, je n'aurais pas dû le poster aujourd'hui mais bon), Artemis, Clau, Kaori (Je trouve ça plutôt normal de répondre aux lecteurs. Ca fait un lien humain en plus, c'est plus chaleureux et quand il y a des questions, tout le monde sait qu'il y aura une réponse... sauf si c'est pour savoir ce qu'il va se passer dans les chapitres suivants bien sûr.^^), Miya Black, Magnolia, Arca (Je veux pas te faire pleurer ma poupoune tu le sais bien. Et puis, je suis d'accord, le seul traître, c'est Queudver mais va dire ça à Voldie. T'inquiètes puce, je ne pense pas faire couler de larmes. Poutouxinous et bavouille.^^), Emilie, Altea, Céline s., Jo-hp5, La Foldingue (Oui, je confirme, des chapitres à la seconde, c'est impossible.^^ Et le pire, c'est que je veux ralentir mon débit. En fait ça dépend du temps que j'ai et de l'envie d'écrire aussi donc je verrais) et Amy Quirrell : Mici beaucoup, beaucoup pour vos messages d'encouragements qui sont toujours les bienvenus et attendus. Je ne voulais pas publier ce chapitre aujourd'hui mais plutôt dans 5 voir 7 jours mais bon, comme il est prêt, autant vous le faire lire. Simplement, pour l'instant, je n'en ai aucun autre d'écrit donc il faudra peut-être patienter un peu pour les autres surtout que j'ai un autre projet de fic qui ne demande qu'à être tapé. Voulez-vous savoir de quoi il s'agit ? Ok, donc je vous le dit.^^

Projet de nouvelle fic à venir plus tard : Severus donne à Harry un devoir supplémentaire à faire comme punition et le naïf Riry, sous l'influence de ses compagnons de chambre va écrire n'importe quoi dessus, croyant que le petit Sevy ne lirait pas. Mais, on ne met pas la définition de fellation sur sa copie au lieu des propriétés de certains ingrédients de potions sans impunité. Car Oui, les enfants ! Sevy va lire la copie ! Voilà. (Le titre sera probablement 'Un devoir maudit') Kissouilles.^^

Chapitre 7 : Pour enfin te voir

C'était définitif.

Severus n'était plus espion pour l'Ordre du Phénix. Il venait juste d'avoir une longue conversation avec le directeur qui l'avait informé du fait que, désormais, Voldemort savait qu'il était un traître à son camp.

L'homme se passa une main lasse dans ses longs cheveux noirs. Harry l'avait sauvé.

Il n'en était pas étonné. Harry avait un lien avec le mage noir depuis le jour fatidique de Halloween 1982. Les cours d'Occlumancie que le jeune homme prenait lui avait appris à relativement bien se protéger contre la pénétration extérieure que pouvait lui faire subir le Seigneur des Ténèbres. Cependant maintenant - comme le disait Dumbledore -  Harry arrivait aussi à filtrer ses réelles visions des fausses images envoyées par son ennemi et qui n'arrivaient que très rarement à destination à présent. Le jeune homme était doué et c'était grâce à lui que Severus n'était pas allé au meeting ce soir alors qu'il avait été appelé. Cette réunion aurait sonné son propre glas. Il était lié à ce jeune homme désormais encore plus fortement qu'auparavant. Il lui avait sauvé la vie. Son Harry.

Voldemort serait furieux de ne pas pouvoir le tuer autour de ses autres mangemorts, dans un opulent et très recherché spectacle qu'il avait déjà certainement mis en scène dans sa tête d'homme malade. Il ne le laisserait pas libre, pas impuni. On ne quittait pas Lord Voldemort vivant.

L'Ordre connaîtrait, de toute façon, les événements de ce soir. Dumbledore avait avoué à son maître des potions qu'il avait un autre espion dans les rangs de Voldemort. Il faisait apparemment partie des plus 'dévoués' fidèles du mage noir, toujours présent et donc toujours informé. Severus avait été étonné de l'apprendre, ne s'étant lui-même jamais rendu compte qu'il y avait un autre traître au Seigneur des Ténèbres. Il ne connaissait pas les nouvelles recrues, bien qu'il soupçonnait certains élèves de Poudlard – leur Maître choisissant ses fidèles de plus en plus jeunes. Malheureusement, les masques qu'ils portaient, le silence qui régnait ou les robes qu'ils avaient revêtues ne permettaient en rien de déceler le moindre indice pouvant trahir l'identité d'un mangemort. Il ne savait donc pas qui était cet espion mais n'avait pas non plus posé la question au directeur. De toute façon, il n'aurait certainement pas eu de réponse.

Severus avait donc ordre de ne pas quitter l'enceinte du château, même pour aller à Pré-au-lard, sauf si, au préalable, il avait changer d'apparence grâce à l'une de ses précieuses potions.

Tout en marchant, pour rejoindre rapidement son bureau, dans le couloir où certains élèves discutaient pendant l'interclasse, il regardait furtivement si ces étudiants l'observaient différemment. S'ils étaient mangemorts, certains signes subtiles mais distinctifs arriveraient peut-être à les trahir. Il n'en repéra aucun.

Un mangemort félon n'était pas apprécié parmi ses semblables et Severus risquait de s'en apercevoir. Discrète serait cette haine tournée vers lui mais des années d'espionnage lui avait souvent permis d'en apprendre plus long que ce qui avait été dit. L'expérience avait été chèrement acquise mais elle serait encore payante. Espion pour l'Ordre ou pas.

Il se retrouva bien vite dans son bureau et déposa les rouleaux de parchemins qu'il venait de prendre à ses troisièmes années. Il en prit d'autres – les rédactions qu'il devait rendre à ses septièmes années dont Harry faisait partie.

« Harry. »

Il était content de pouvoir le voir. Sa vue l'apaiserait temporairement de tous ses tourments. La nouvelle de sa défection à son poste d'espion le laissait sans but, inutile pour l'Ordre et il ne voulait pas être ainsi désœuvré face à Voldemort. Le mage noir avait été son bourreau le plus tenace et zélé et surtout, il voulait la mort de l'être qu'il aimait le plus au monde. Il ne pouvait donc pas le laisser ainsi, libre de massacrer encore sa vie, son amour.

Il prit le chemin inverse pour un retour dans sa classe et lorsqu'il arriva à la porte de la salle, les rangs d'élèves étaient déjà formés devant et la cloche sonna. Il ouvrit la porte et dit de son air froid habituel, « Entrez. »

Les étudiants allèrent s'asseoir à leurs places en silence et se mirent à sortir leurs affaires tandis que leur professeur se dirigeait vers son bureau et posa les parchemins.

« Je vais vous rendre vos rédactions qui sont pour la plupart médiocres pour ne pas changer, » dit-il d'une voix glaciale, le regard noir et malveillant. « Celles et ceux d'entre vous qui n'ont pas la moyenne devront me rendre ce même devoir refait correctement plus deux parchemins sur les propriétés et l'usage de la mousse des forêts dans les potions. »

Quelques grognements se faisaient entendre tandis que leur maître des potions rendait à chacun leur copie.

Ron prit la sienne avec anxiété et regarda avidement sa note. Il soupira de soulagement, « 12 ! C'est bon, je n'aurais pas à faire les devoirs en plus. »

Hermione, qui fixait son petit ami, se détourna lorsque Snape fût à sa hauteur pour lui rendre la sienne.

« Combien Hermione ? » demanda le rouquin en connaissant déjà la réponse.

« 20 » répondit-elle d'un ton calme et naturel.

« Potter ! » dit Snape soudainement en faisant sursauter Harry qui ne l'avait pas vu approcher. Il lui tendit son parchemin et Harry prit le morceau de papier dans sa main. C'est alors qu'il sentit furtivement la caresse des doigts chauds de son professeur sur sa peau. Il en fût très étonné car Snape, habituellement évitait avec soin le moindre contact, ne serait-ce qu'épidermique avec lui et ne pût retenir un frisson de lui traverser tout le corps.

Le jeune homme redressa la tête pour voir que l'homme le fixait droit dans les yeux avec une intensité presque insoutenable. Il était tellement stupéfait qu'il faillit en glisser de sa chaise. Seulement, cet instant ne dura qu'une seconde et à peine le jeune Gryffondor eût-il le temps de réaliser ce qu'il se passait que son professeur était à côté d'une autre table.

Harry regarda aux alentours mais personne n'avait remarqué ce petit moment de complicité presque... magique.

Severus reprit aussi discrètement qu'il le pu une longue et profonde inspiration pour tenter d'endiguer les battements fous de son cœur. Il n'avait pas prévu de toucher Harry mais la tentation avait été plus forte que lui. Il l'avait vu là, assis innocemment sur sa chaise, calme, regardant ses amis, attendant sa copie. Sa copie qui lui brûlait la main. Etait-ce possible qu'un simple morceau de papier puisse atteindre un tel niveau de chaleur ? Etait-ce possible que ce même papier demeure plus brûlant que la braise sans partir en combustion et s'évanouir en cendres sous ses doigts ? Pouvait-il réellement enflammer la paume de sa main ? Théoriquement non. D'un point de vu physique non. D'un point de vu chimique oui. Ou plutôt alchimique. Ce n'était que du papier mais Severus le sentait brûler parfaitement bien. Il pouvait dire les yeux fermés quelle était la copie de son Gryffondor. N'était-il pas en train de devenir fou ? Non, il l'était déjà. Fou d'amour.

'C'est toi' se dit Severus. 'C'est toi Harry – ces lettres. Ta copie s'enflamme dans ma main comme le font tes lettres. Le papier peut parler Harry et là, il hurle. Me hurle que c'est toi. Les mots, ces mots que tu écris te dévoilent peu, le lien entre nous me dévoile tout. C'est toi. Je sais que c'est toi.'

Il avait sentit le frisson de son élève lorsqu'il lui avait effleuré la main. Il avait la peau si douce. Il fallait qu'il se concentre sur autre chose, il le savait mais Harry l'avait marqué. D'une tout autre marque que celles qu'il avait déjà et qu'il n'aurait jamais. Ce n'était pas la marque de la violence, de la honte ou de la haine. Pas la marque de son père, de sa mère ou de Voldemort. Mais celle de l'amour pur, simple et beau. Tellement plus profonde. Il comprenait maintenant ce que signifiait l'expression 'Avoir quelqu'un dans la peau.' Lui avait Harry. Harry avait plongé en lui, s'était imprégné en lui. Avait laissé tout ce qui était lui sans jamais l'avoir toucher. Un mal ou un bien ? Incurable.

Severus resta toute l'heure partagé entre son désir de fixer Harry et son devoir de scruter les élèves qui lui faisaient face pour savoir si l'un deux était au service du Seigneur des Ténèbres.

La cloche sonna trop vite au goût du maître des potions qui n'avait décelé que peu de signes probants même si... non... Draco... Zabini... non. Pourquoi le regardait-il ainsi alors ? Non. Et surtout, pensées lancinantes, agonisantes de son amour, le laissant encore une fois avide de lui, avide de Harry.

Quelques élèves avaient commencé à quitter la salle tandis que d'autres remballaient encore leurs affaires lorsqu'un bruit attira l'attention de Severus. C'était le bruit d'une déchirure. Un tissu qui se craque. Severus regarda la cause de ce bruit et le mini-chahut qui en découlait lorsque son regard se fixa tandis que son cœur sombrait.

Alors que Seamus Finnegan ramassait son sac en le levant vers lui, Neville Londubat avait, par inadvertance, posé le pied sur un des pans de tissu de la besace qui n'avait pas résisté à la pression et c'était ouvert largement, se vidant de presque tout son contenu. La fente béante laissait voir les fournitures et autres affaires de l'Irlandais qui s'y trouvait encore tandis que son propriétaire essayait de rassembler ce qui avait chut. Ses camarades de Gryffondor l'aidaient à tout ramasser mais Severus n'en était déjà plus conscient.

Tout ce qu'il savait, c'était qu'un bloc de papier d'un rose très pâle s'y trouvait, qu'il avait glissé de la besace et avait été le premier objet à être ramassé. Le papier était semblable à celui de ses lettres et à cette vision, il eût envie de pleurer.

Seamus, très rouge, reprit des mains de Lavande Brown son livre de métamorphose. Il jeta un coup d'œil rapide à Snape puis à ses camarades de dortoirs puis se précipita vers la sortie, suivi de tout ce petit groupe.

Severus avait la bouche sèche et les yeux humides. Il essaya d'endiguer les larmes qui ne demandaient qu'à couler. 'Non !' criait son cœur, son corps et son âme.

'Harry' gémit-il intérieurement tandis que le dernier élève sortait en claquant la porte.

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Severus se forçait à mettre un pas devant l'autre pour rejoindre ses appartements. Le dîner venait d'avoir lieu et il n'avait rien pu avaler. Albus lui avait bien demandé ce qui n'allait pas, en le voyant si pâle, si apathique. Il avait simplement prétexté la fatigue et le directeur, sceptique, ne lui avait pas posé d'autre question.

Il souffrait. Comme un enfant qui vient de découvrir la beauté d'un amour pur et sincère sans droit de l'avoir, comme un adolescent qui vient de perdre son premier amour, comme un adulte qui vient de réaliser qu'il ne l'avait jamais possédé.

Des échos de voix furieuses lui parvinrent brusquement aux oreilles, puis des bruits de pas rageurs. Qui avaient bien pu se disputer ? Il avait reconnu les voix de Blaise Zabini et de Draco Malfoy mais l'autre, la troisième s'était perdue, étouffée dans les autres cris.

Severus prenait la direction de ce chahut quand, au détour d'un couloir, il fût heurté violemment par l'élève en colère. L'étudiant réussit à garder son équilibre mais pas son professeur qui commençait à tomber en arrière lorsque deux bras fermes s'enroulèrent vivement autour de sa taille pour le maintenir debout.

Severus se sentit redressé puis plaqué contre le corps souple et musclé de Harry Potter. Son corps d'homme avide de son amour fût parcouru d'intenses frissons délectables et inconsciemment, il se serra un peu plus contre le jeune homme qui approchait la même taille que lui. Severus profita de ce bref instant d'abandon qu'il pouvait justifié par sa recherche d'équilibre, en inspirant fiévreusement le parfum de Harry. Cuir, épices, santal et un petit quelque chose qui n'appartenait qu'à Harry. Naturel. Sensuel.

« Est-ce que ça va professeur ? » demanda le jeune Gryffondor d'une voix rauque, vibrante.

« Oui » répondit son maître des potions en se redressant complètement et en s'écartant à regret. « Pourquoi vous disputiez-vous avec Messieurs Malfoy et Zabini ? » poursuivit-il curieux en tentant de garder une voix ferme et glacée.

Harry eût un sourire sans joie et ses pommettes rosirent mais Severus ne savait pas si cela était dû à la colère ou à la gêne.

« Vieilles rancoeurs je suppose » répondit l'étudiant avant de se détourner promptement te de partir d'un pas vif.

Severus le suivit du regard, silencieux, mille questions lui tournant dans la tête. Il regagna ses quartiers sans rencontrer d'autres élèves ni professeurs et se laissa tomber lourdement sur son fauteuil favori au coin du feu qu'il s'empressa de ranimer d'un coup de baguette.

L'odeur de Harry était toujours sur ses vêtements qu'il respira avec avidité. Imprégnés. 'Je l'ai dans la peau.'

Severus sourit avec tendresse. Bientôt pourtant, son sourire se fana sur ses lèvres tandis qu'une question s'imposait à son esprit.

Il se releva du fauteuil aussi rapidement qu'il s'y était laissé tomber. Il regarda frénétiquement aux alentours, cherchant fébrilement du regard tandis que la question dans sa tête se faisait plus lancinante.

« Harry ! » s'écria-t-il tout à coup pour lui-même, le cœur battant et hurlant. « Que faisais-tu l ? »

Il passa et repassa dans ses quartiers, inspectant le sol avec minutie.

« Etait-ce pour ça que vous vous disputiez ? » s'écria-t-il encore. « Je suis sûr que c'est pour ça ! » Puis il murmura ce que les Serpentards avaient dû lui dire quelques minutes auparavant, « Que faisais-tu dans les cachots Harry à cette heure-l ? »

Harry ne venait ici à cette heure de la soirée que lorsqu'il avait une retenue avec lui ou pour des cours d'Occlumancie, or, il n'en avait pas eu ce soir.

« Que faisais-tu Har- ? »

Il s'interrompit brusquement lorsqu'il vit un morceau de papier rose très pâle, presque blanc, qui avait été presque entièrement dissimulée sous un de ses meubles. Sans doute poussé par le vent.

« Harry » murmura-t-il à l'agonie.

Il avait vu le bloc de papier dans le sac de Seamus Finnegan mais Harry était dans les cachots alors qu'il n'aurait pas dû s'y trouver. Etait-ce lui qui venait les lui remettre dans ses appartements pour son ami Irlandais ? Pourquoi ? Ou était-ce lui l'auteur des lettres ? Et pourquoi Zabini et Malfoy l'avait regardé... Non.

Severus fixait toujours la petite enveloppe qui lui recouvrait la main avec anticipation, excitation, tristesse et crainte.

« Qui es-tu ? » demanda-t-il à la lettre qui lui brûlait la paume comme l'avait fait le parchemin de Harry quelques heures plus tôt. Il en inspira l'odeur. Ce n'était pas le parfum de son amour.

Il gémit faiblement et décacheta l'enveloppe. Il en sortit le feuillet et le déplia soigneusement. Quelques lignes fines reconnaissables maintenant mais toujours inconnue étaient tracées à l'encre noirs sur le papier parfumé. Le message était court. Plus court que ce qu'il n'avait jamais reçu auparavant. Mais plus explicite.

Mon Severus, Mon amour,

Mon agonie m'est devenue insupportable. Je n'en peux plus. Je veux te voir, je veux te toucher, je veux te sentir, je veux t'entendre, je veux te goûter. Viens mon amour.

Si tu m'aimes autant que je t'aime, viens. Ce soir, 22 heures, à la Tour d'astronomie.

Je t'attendrais. Autant de temps qu'il faudra mais viens je t'en supplie.

Je t'aime.

Ton amour secret. 

Severus sentait une sueur froide lui couler le long des tempes et il se mit à hyper-ventiler. Il tenta de se calmer puis, voyant qu'il n'y arrivait pas, prit un sac en papier qu'il avait toujours pour emballer temporairement ses potions qui ne supportaient pas la lumière du jour et se mit à souffler. Inspirer. Expirer. Sa respiration se calma rapidement, contrairement à ses pensées.

'Je vais le voir. Je vais le voir... Harry ? Il me veut, il me veut moi. Moi.'

Il regarda sa montre. 21 h 17. Il avait trente minutes pour se préparer.

Se déshabillant rapidement, il alla sous le jet puissant de la douche, une seule question en tête. Toujours la même. 'Qui es-tu ?'

Ce soir, il allait le découvrir.