Disclaimer : Les personnages principaux de Beyblade ne m'appartiennent pas
mais depuis la première partie, vous devez le savoir ! Les autres sont à
moi.
Me voici de retour avec le premier chapitre que je dédie à tous mes revieweurs de la première partie.
Les Ailes de la Victoire 2 : Le Tournoi mondial
Chapitre 1 : Retrouvailles familiales
- Tyson ? Tyson, c'est bien toi ?!
- Eh oui Yakami, je suis de retour !
Une jeune fille qui devait avoir le même âge que Tyson lui sauta au cou. Elle possédait des cheveux longs jusqu'aux cuisses très noirs et ses yeux étaient bruns. Elle portait un kimono mauve brodé de fleurs de cerisiers et portait dans ses cheveux un ruban blanc. Yakami Mitsui était une amie très proche de Tyson.
- Alors ? C'était comment le Tournoi ?
- C'était génial ! On a rencontré tout plein d'équipes qu'on a écrasé ! Ha, ha !
- Comment se fait-il, alors, que vous soyez deux équipes à avoir partagé la première place ?
- Tu es au courant ? demanda-t-il, gêné.
- Bien sûr.
Devant l'air étonné de Tyson, Yakami éclata de rire.
- Tu n'as pas changé, toujours le même !
- Toi non plus, tu n'as pas changé d'un poil.
Le sourire de Yakami s'effaça quand une image lui revint en mémoire.
- Qu'y a-t-il ?
Elle le regarda, puis lui fit un sourire forcé.
- Non, rien.
- Tant mieux. Bon, j'vais rentrer voir mon grand-père.
- Non !
Tyson la regarda, surpris.
- Pourquoi donc ? Qu'est-ce qui se passe ? Je ne me rappelle pas qu'aujourd'hui, il y a cours de kendo.
- Non, il n'y a pas cours mais. . .
Yakami avait peur de blesser Tyson en le lui avouant. Mais il le saurait de toute façon. Tôt ou tard. . .
- Mais quoi ?
- Euh. . . c'est. . . hum. . . tes. . .
Ce terrible bafouillage n'éclairait guère Tyson.
- Dis-le tout d'un coup.
- Bon d'accord. Tes parents sont ici !
Tyson resta pétrifié. Comment était-ce possible ? Ses parents avaient disparu alors qu'il n'avait que six ans.
- Yakami, tu en es sûre ?
- On ne peut pas oublier le visage de tes parents. Allez, vas vite les voir, ils seraient très heureux de te revoir.
- Oui. Merci Yakami.
Tyson se précipita à l'intérieur de sa maison.
- Grand-père ! . . .
Trois pairs d'yeux se braquèrent sur Tyson. Deux des trois personnes présentes se levèrent.
- Papa, maman. . .
Un homme et une femme se tenaient devant Tyson. L'homme avait des cheveux grisonnants qui devaient être autrefois bruns et des yeux bleu- nuit. Quant à la jeune femme, elle avait de longs cheveux noirs et des yeux noisettes. Elle prit la parole d'une voix douce.
- Tyson ? C'est bien toi ? Oh, mon Tyson. . .
La jeune femme se précipita vers lui et le serra fort dans ses bras.
- Maman, papa, je croyais que. . .
- Oui, mais nous nous en sommes sortis.
Les parents de Tyson, Ryan et Electra Watatsumi, étaient tous deux archéologues. Ils étaient sensés avoir disparu alors qu'ils faisaient des recherches en Egypte sur un site.
Tyson laissa éclater sa joie et des larmes coulèrent sur ses joues tant son bonheur était intense.
- Vous m'avez tellement manqué !
Sa mère le serra plus fort contre elle. Son père les rejoignit. Le grand-père de Tyson fut heureux pour son petit-fils.
- Rien de plus beau qu'une famille reconstituée grâce à l'amour.
- Papa, merci d'avoir pris soin de notre petit Tyson, déclara Monsieur Watatsumi.
- Le petit m'a donné du fil à retordre. Au moins, il sait ce qu'il veut. Mais je l'aime quand même.
- Maintenant que notre famille est à nouveau réunie, nous pouvons tout reprendre de zéro. Nous allons pouvoir rentrer chez nous.
Tyson sécha ses larmes.
- Chez nous ?
- Oui.
- Non, je ne veux pas !
- Mais. . . pourquoi ?
- Je ne veux pas quitter grand-père. Il s'est toujours bien occupé de moi, il m'a offert l'amour que j'aurais dû avoir à six ans. Ça fait huit ans que je vis ici et grand-père a été la seule personne à vraiment me comprendre. Non, c'est impossible ! Je ne veux pas le quitter, ce serait trop égoïste !
Après ce discours de la part de Tyson, son grand-père s'attendrit. Il allait devoir faire un choix important. Lui non plus ne voulait pas quitter son Tyson adoré. Il s'avança vers lui.
- Ecoute-moi, mon petit. Tu dois suivre tes parents, ils te raconteront des anecdotes pour t'endormir le soir. Je ne suis qu'un vieillard frêle et fragile qui ne fait que t'embêter.
- Moi, j'aime bien quand tu m'embêtes. Et il y a aussi Yakami ! Je ne veux pas la quitter non plus.
Le grand-père eut une idée.
- Et pourquoi vous ne vous installeriez pas ici ? Il y assez de place.
Ryan et Electra se regardèrent. Si cette solution pouvait apporter le bonheur à leur fils, alors ils accepteraient.
- Tyson, tu es d'accord ? demanda le père.
- Oh oui ! Bien sûr !
- Alors c'est réglé !
Tyson et ses parents passèrent près d'une heure à discuter. Quand Tyson demanda des précisions sur la disparition de ses parents, ils répondirent calmement mais sombrement :
- Comme tu le sais, commença Electra, nous étions sur le site d'Amarna, en Egypte. Nous avions trouvé une stèle provenant d'Akhenaton représentant Aménophis IV et Néfertiti adorant le disque solaire, le dieu Aton.
- D'ailleurs, continua Ryan, Akhenaton veut dire « Celui qui plaît à Aton ». D'un tempérament mystique, il instaura, avec l'appui de la Reine Néfertiti, le culte d'Aton, dieu suprême et unique. Aménophis IV transporta sa capitale de Thèbes -ville du dieu Amon- à Akhenaton, mais sa réforme ne lui survécut pas.
Voyant l'air étonné de leur fils, Electra rit doucement.
- Mon chéri, tu comprendras quand tu seras plus grand. Mais je ne crains que ta carrière de beybladeur professionnel ne t'empêche de faire des études d'archéologie.
- Et comment avez-vous disparu ?
- Un éboulement. Il y a eu un éboulement. Ton père, plusieurs autres archéologues et moi-même, nous avons découvert une galerie avec des hiéroglyphes sur les murs, sur le sol, partout. Nous nous sommes mis en tête d'étudier ces signes étranges. Peu après, alors que nous avions enfin trouvé la sortie, un homme étrange, appelé Kephren, nous a dit qu'il était le descendant du roi Kephren, protégé par le Faucon du dieu Horus. Il nous a hébergé. Huit ans après, nous l'avons quitté.
- Pourquoi pas avant ?
- Cet homme était un solitaire, dit son père. Nous ne pouvions pas le quitter comme ça. Mais quand on lui a dit qu'on souhaitait revoir notre fils, il nous a laissé partir. Les autres archéologues sont restés avec lui. Il était très gentil et compréhensif.
Après cette histoire, Tyson fut sans voix. C'était tellement fantastique.
- Kenny, Max, Ray et Kai n'en croiront pas leurs oreilles.
- Ce sont tes amis ?
- Oui. On fait partie de la même équipe ; les Blade Breakers. On va bientôt partir pour le championnat mondial.
- Mondial ? Tu as vu grand.
- On a déjà fait le Tournoi asiatique, américain et maintenant, mondial.
- Je suis fière de toi Tyson. Quand nous sommes partis, tu étais haut comme trois pommes. Et maintenant. . .
Les yeux d'Electra se remplirent de larmes.
- Ne pleure pas maman.
- Mon ange, si tu savais combien je t'aime.
- Moi aussi maman. Moi aussi.
*
* *
Kenny sortait de chez lui avec Dizzi sous le bras. Il avait retrouvé toute sa famille. Tout le monde l'avait accueilli en criant des « Bravo, p'tit génie ! ». Ses parents lui avaient posé une foule de questions auxquelles il répondait patiemment. Il marchait tout en rêvant quand il percuta quelqu'un. Il leva les yeux.
- Ah ! Salut Billy, salut Andrew !
- Kenny ! Ça fait drôlement longtemps ! Depuis quand êtes-vous revenus ? demanda Andrew.
- Ça fait quelques jours.
- Comment vont Tyson et Max ? voulut savoir Billy
- Bien, je suppose. Oh. . . mais c'est Nicky !
- Salut Kenny !
- Alors ? Tu as progressé depuis notre dernière rencontre ?
- Oui. Je fais équipe avec Riley.
- C'est bien.
- Et l'Amérique, c'était comment ?
- Génial ! Les équipes que nous avons rencontrées étaient très fortes mais on s'en est sortis exaequo avec les Ailes de la Victoire.
- C'est cette équipe de filles super-canons ?dit Billy.
- Oui.
- On les as vues dans le journal. C'est vrai qu'elles sont mignonnes. Surtout la petite blonde, déclara Andrew.
- Tamara.
- Non, moi je préfère celle qui a les cheveux mauves, ajouta Billy.
- Marina.
- Non, la plus belle, c'est la brune, conclut Nicky.
- Lia.
- L'autre aussi est pas mal.
- Iris. Bon, ça suffit ! Vous ne voulez pas aller voir Tyson ?
Andrew et Billy hésitèrent.
- Il doit être avec sa famille.
- Il a déjà dû tout raconter à son grand-père.
Les garçons restèrent silencieux. Kenny comprit.
- Mais non, c'est impossible. Ils ont disparu.
- Ils sont revenus récemment.
- Humm. . . Je comprends. Que diriez-vous d'une petite ballade au bord de la rivière ?
- C'est OK pour moi, approuva Nicky.
- Allons-y !
Il avaient tout l'après-midi de libre.
*
* *
- Papa, j'suis rentré !
- Max ! Comment ça va mon grand ? Et ce Tournoi ?
- C'était super-top ! On a gagné !
- Oui, je vois ça. On ne parle que de ça aux journaux et à la télé. Je suis fier de toi.
Max se fit soudain triste.
- Tu crois que maman aurait été fière de moi ?
- Max. . .
- Réponds-moi s'il te plaît ?
- Oui, bien sûr. Je suis même sûr qu'elle a tout suivi.
- Elle me manque.
- A moi aussi.
Le père et le fils restèrent silencieux.
- Le championnat mondial va bientôt commencer.
- Oui, je sais. J'ai vu à la télé que tu t'étais attaché à une jeune fille, Allison.
De toute évidence, il avait vu le baiser qu'il lui avait donné.
- C'était un baiser fraternel, papa ! Rien à voir avec. . .
- Je sais. Il y a une autre fille. . . Je ne me rappelle plus de son nom. La petite blonde avec la coupe au carré.
- Tammy. . . euh. . . Tamara ?
- Oui. Tu as l'air de beaucoup tenir à elle.
- C'est une amie. On est à nouveaux rivaux.
- J'espère que cette fois, tu la battras. Même si tu dois sacrifier ton amour pour elle.
Max ne sut que dire. Il savait que son père avait raison. Pourquoi ne lui avait-il pas dit, avant de partir, les sentiments qu'il éprouvait pour elle ? Et maintenant ? Ils allaient se retrouver, combattre à nouveau et peut-être que les Blade Breakers allaient gagner. . . ou perdre. Il aurait voulu avoir le conseil d'une fille. Hélas, il n'en connaissait qu'une. . . et elle n'était pas là. Il décida de sortir prendre l'air.
- Je sors.
- Sois rentré pour le dîner.
- Oui.
Il se promenait sur la colline qui surplombait la ville. Pourquoi avait-il menti à Tammy au sujet de sa mère ? Il lui avait dit qu'elle était morte. Peut-être parce qu'il ne voulait pas en parler, au risque d'éveiller des souvenirs douloureux. Ce n'était pas une raison pour inventer d'aussi atroces mensonges ! Il était impardonnable !
- Je lui dirai, si j'en ai le courage. . .
*
* *
En Chine. . .
Ray se dirigeait vers le village de son enfance.
- Me revoilà. . .
Le grand portail en bois se dressa devant lui. Il entra. Le calme du petit village n'avait pas changé. C'était toujours le même. Il se sentait en sécurité ici.
- Bienvenue Ray.
Il se retourna. Il vit Lee.
- Lee ! Quand es-tu rentré de New York ?
- Il y a quelques jours. Mariah et Kevin ont voulu visiter la ville avant de partir.
- Tout se passe bien avec Mariah ?
- Oui. Elle est fantastique.
- Tu l'aimes plus que tu ne le pensais.
- C'est exact. Je pourrais lui offrir ma vie. Je ne la mérite pas.
- Ne dis pas ça. Elle t'aime aussi et je suis sûr qu'elle se sacrifierait pour toi.
- Oui, c'est vrai, interrompit une douce voix.
- Mariah ?
- Lee, Ray a raison. Je t'aime plus que ma propre vie et je serais prête à tout pour toi.
Elle s'approcha de Lee et l'embrassa tendrement. Ray sourit. Il s'en alla et rencontra Kevin et Gary.
- Salut vous deux !
- Ray ! Ça fait longtemps dis-moi ! dit Gary.
- Oui.
- Mais qu'est-ce que tu fais ici ? demanda Kevin.
- Rien, je visite ma ville natale. Ou plutôt, le village où j'ai grandi. Non, en fait, je suis venu vous demander si vous vouliez venir avec nous au Tournoi mondial.
- Sûr qu'on vient ! Pas question de rater ça !
- Alors c'est réglé ! Je vais partir directement à Londres, tu préviendras Lee et Mariah.
- Pas de problèmes.
- Bon, eh bien à bientôt.
- Ouais, salut !
Ray fit le tour du village. Il vit une silhouette bouger derrière un arbre. Des longs cheveux comme il n'en avait jamais vus. . .
- Sors de cet arbre, je t'ai reconnue, Huê Nam.
Une jeune fille aux longs cheveux noirs jusqu'aux genoux sortit de l'ombre. Ses yeux dorés brillaient.
- Emmène-moi avec toi !
- Je ne peux pas.
- Tu ne VEUX pas ! Tu proposes à tout le monde de venir sauf à moi ! C'est injuste !
- Arrête de crier.
- Non ! Je veux venir, je veux venir !! Aaah !!!
- Arrête de pleurer, c'est bon, tu peux venir.
Elle s'arrêta instantanément. Elle lui fit un grand sourire.
- Merci Ray. Tu passes me prendre demain matin, à huit heures.
Il s'en alla en murmurant :
- Enfant pourrie gâtée !
- Je t'ai entendu ! J'vais le dire à grand frère !
-Tu crois vraiment que Lee prendra ta défense ?
- Oui, bien sûr.
Lee avait trois petites soeurs : Huê Nam, 12 ans ; Diêp Lan, 9 ans et Kha, 8 ans. Les deux dernières étaient très calmes et restaient chez elles avec leur grand-père. Par contre, Huê Nam était quelqu'un de surexcité. Toujours en train de bouger. Son grand frère devait toujours l'avoir à l'oeil.
- Grand frère me protège tout le temps.
- Oui, et c'est bien dommage.
- Qu'est-ce que tu as dit ?! dit-elle, vexée. D'ailleurs, tu devrais en faire autant vu que tu es mon fiancé.
Ray avait oublié ce détail. Du temps des Tigers, sa famille et celle de Lee l'avait fiancé à la plus âgée des filles de la famille. Bien sûr, il ne pouvait contester ; c'était la tradition. Mais à présent, il aimait quelqu'un d'autre.
Huê Nam s'approcha. Elle dit d'une voix calme et posée :
- Je sais bien que tu ne m'aimes pas. Moi non plus je ne t'aime pas, par amour bien sûr, mais avons-nous vraiment le choix ? C'est pour fuir ce village et rester avec celui que j'aime que je veux que tu m'emmènes avec toi, ce n'est nullement pour t'embêter. Alors. . . je peux compter sur toi ?
Ce changement d'attitude prouvait encore une fois que Ray ne la connaissait pas encore bien. Pourtant, depuis tout petits, ils étaient toujours ensemble. Elle pouvait passer d'un caractère à l'autre. Un jour, elle était une enfant gâtée et le jour suivant, elle faisait preuve d'une grande maturité. Ray ne la détestait pas, loin de là. Il l'aimait même beaucoup. Mais quelques fois. . .
- Bon, c'est d'accord. Sois prête demain matin, à 7h30. L'avion décolle à neuf heures.
- D'accord. Mais pourquoi si tôt ? Il nous faut à peine une demi-heure pour aller à l'aéroport.
- Oui, mais comme je sais que tu ne te réveilleras pas, je préfère mettre de la marge.
- Ah oui ? Je suis sûre que quand tu arriveras demain matin, je serais déjà là.
- Je relève le défi.
- Alors à demain matin Ray.
- Oui, c'est ça, à demain matin.
Il s'en alla en souriant. Il allait remporter ce défi haut la main, c'était certain.
*
* *
- Maître Kai, vous voulez vraiment aller voir votre grand-père ?
- Je n'ai pas d'autres choix. Tu peux aller dans ta chambre si tu veux.
- Non, je ne vous abandonnerai pas.
Kai se dit que, malgré la peur que lui inspirait son grand-père, Eliane faisait preuve d'un grand courage. Son amour pour Kai la perdra.
- Ecoute Eliane. Il vaudrait mieux que tu restes ici et ne pas me suivre au Tournoi mondial.
- Vous me chassez ? Je vous dérange ?
- Non, pas du tout. Mais tu serais bien mieux avec ta maman, non ?
- Je ne me sentirai en sécurité qu'avec vous.
Kai soupira. Non ! Il n'en aurait pas le courage.
- Très bien, tu feras comme tu voudras.
Ils se dirigèrent tous deux vers le bureau de William Withman. Kai frappa à la porte.
- Entrez !
Ils entrèrent. Kai n'eut même pas le temps de placer un mot que Monsieur Withman s'enflamma.
- Tu peux me dire à quoi tu joues ?! Tu fais la une des journaux maintenant ?!
- C'n'est pas la première fois.
- Tais-toi !
Il regarda Eliane. Celle-ci serra la main de Kai plus fort.
- Bon ! Et ces spectres ?!
Kai se retourna vers Eliane.
- Eliane, tu vas m'attendre dehors, d'accord ?
- Mais. . .
- S'il te plaît ?
- Bon d'accord.
Elle sortit. Kai referma la porte et fit face à son grand-père.
- Non, je ne les ai pas.
- Quoi ?! Et qu'est-ce que tu as fait pendant plus de deux mois là-bas ?! Je te laisse une dernière chance Kai. Si tu ne me les ramènes pas à la fin du Tournoi mondial, je t'affligerai une correction digne d'un Withman.
- Non. . .
- Comment ?
- Non, ce sont mes amis.
- Tes amis ?
Il ricana.
- Tu n'as jamais eu d'amis et tu n'en auras jamais. Alors tu vas m'obéir.
- Non. La seule raison qui me poussait à t'obéir, c'était grand-mère. Maintenant, plus rien ne m'oblige à faire ce que tu veux. Je n'ai plus d'ordres à recevoir de toi.
- Insolent !
Il leva la main et frappa Kai. Celui-ci vacilla légèrement. Il sourit.
- Vas-y grand-père. Frappe-moi autant que tu veux. Mais dis-toi bien que c'n'est pas comme ça que tu obtiendras les spectres de mes amis.
- Je ne vois pas pourquoi tu tiens tant à cette bande d'idiots.
- Pas plus idiots que toi.
- Comment oses-tu ?!
Il s'apprêta à le refrapper. Mais il se ravisa.
- Vas-y, qu'est-ce que tu attends, grand-père ? dit-il avec dégoût.
- Ça suffit ! Tu es comme tes parents et ta chère grand-mère, une bande d'imbéciles ! J'ai bien fait de me débarrasser d'eux !
Kai se figea.
- Qu'est-ce que tu viens de dire ?
- Tu as très bien entendu. Peut-être veux-tu que je te raconte la nuit où ils sont morts. . .
*Flash-back*
- Nous reviendrons aussi vite que possible, dit Jason.
- Où est mon petit-fils ? demanda William.
- Il est resté avec Lucie, dit Alana.
Lucie était une jeune fille au pair française qui s'occupait de Kai.
- Tu aurais dû nous le ramener, dit Lena.
- Oh, peut-être une autre fois. Nous devons y aller.
- Faites bien attention sur la route. Il pleut fort et c'est dangereux.
- Oui, ne vous en faites pas maman, rassura Alana.
Les parents de Kai devaient se rendre à une conférence organisée par le juge du cabinet d'avocats où Jason travaillait.
- A tout à l'heure.
- Oui, au revoir.
Ils partirent. William avait un mauvais sourire sur les lèvres. Il rentra dans son bureau où il s'adressa à deux hommes.
- Allez-y !
Un des hommes prit la même route que Jason et Alana et l'autre se dirigea. . . vers la maison de ceux-ci. . .
Quelques heures plus tard. . .
Toutes ces voitures de police effrayaient le jeune Kai Withman. Il entendit un policier dire à son grand-père.
- La jeune Lucie Dubreuil a été tuée. L'enfant s'est débrouillé seul.
Lena pleurait en serrant Kai dans ses bras.
- Grand-mère. . .
Il entendit deux autres policiers murmurer :
- Jason et Alana Withman sont morts ? Mais. . . ce ne serait pas le célèbre avocat ?
- Si.
- Le pauvre enfant. Il ne doit même pas savoir ce qu'il se passe. Perdre ses parents et être témoin d'un meurtre dans la même nuit, ça doit être terrible. . .
Après avoir tout réglé, William renvoya les policiers chez eux et se retourna lentement vers Kai. . .
*Fin du flash-back*
- Tu es un monstre !
- Ne te fais pas d'illusions. Tu ne pourras pas m'échapper.
- Et pour grand-mère ?! Tu as profité de son état de santé pour la tuer, c'est ça ?!
- Je l'ai empoisonnée.
Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Kai se jeta sur son grand-père. Ils tombèrent tous deux à la renverse.
- C'est toi que j'vais. . . !
Il lui agrippa le col.
- Calme-toi, Kai !
- Me calmer ?! Tu as tué tous ceux que j'aimais et tu veux que je me calme ?!
- Tout est de leur faute !
- Bien sûr ! Juste parce que papa ne voulait pas t'obéir ! Il ne partageait pas les même idéaux que les tiens. . . Tu es tombé bien bas grand-père, je ne pensais pas que tu irais jusque là. Tu as gagné grand-père, je pars !
Il se releva.
- Vas-y Kai ! Tue-moi pour les venger. . . si tu en as le courage.
- Désolé grand-père, mais je ne deviendrai jamais comme toi. Et pendant qu'j'y pense. . .
Il sortit sa toupie et enleva le médaillon représentant son spectre ; Dranzer. Il le lui jeta à la figure.
- Reprends-le, j'n'en ai plus besoin.
- Kai, si tu pars, je. . .
- Tu vas me tuer aussi ?! Vas-y, ne te gêne surtout pas ! Comme ça, j'aurai la paix !
William rageait. Kai s'en alla. Dans le couloir, il vit Eliane, assise sur le sol, ses deux mains plaquées sur ses oreilles.
- Eliane. . .
Elle ouvrit les yeux.
- Maître Kai ? J'ai eu si peur, j'ai entendu des cris et. . .
Elle vit la toupie de Kai.
- Votre toupie. . . Où est votre spectre ?
- Je l'ai rendu.
- Quoi ?! Mais. . . vous en avez besoin contrairement à lui. Il n'en a pas besoin. Si ?
- Non, mais. . .
- Vous le méritez, ce spectre. Il est à vous. Même si c'est votre grand- père qui vous l'a offert. Vous n'avez pas le droit.
- C'est trop tard.
Eliane baissa la tête.
- Allez, viens, je vais aller voir ma grand-mère.
Le cimetière ! C'est là qu'ils allaient. Arrivés sur les lieux, Kai et Eliane s'agenouillèrent devant la tombe.
- Grand-mère, je m'excuse pour lui. Tu me manques.
Il effleura la tombe du bout des doigts.
- Je t'aime.
Il resta là, plusieurs minutes avec Eliane. Celle-ci versait des larmes amères tandis que Kai luttait contre la tristesse et la colère. Il ne fit pas attention à la silhouette aux longs cheveux qui se détachait dans l'ombre, ni les larmes qui brillaient sur ses joues. . .
Que pensez-vous de ce premier chapitre ? Il est plus long que d'habitude mais les lecteurs aiment les chapitres longs non ? J'ai essayé de parler de tout le monde. Tyson et ses parents sont trop mignons ! Et Max ! Il ne sait plus quoi faire. Le pauvre !
Pour ceux qui ne savent pas, une fille au pair (Lucie) est une étrangère qui fait ses études dans un autre pays que le sien et s'occupe d'enfants. Pour avoir plus de précisions, cherchez dans un dictionnaire.
Bon ! Pour la prononciation des noms chinois, vous avez sans doute remarqué qu'ils sont un peu durs à lire. Donc, voici comment prononcer ses noms : Huê Nam (Way Nam) ; Diêp Lan (Yip Lan) et Kha reste Kha. Bon, c'est un peu compliqué mais vous vous y habituerez.
Réponses aux reviews du chapitre 50 de la première partie :
X-spy : je n'ai plus besoin de te dire le titre de ma deuxième fic puisqu'il est sous tes yeux !! Bisous !!
Kimiko : oh là là ! Tu m'as écrit un roman !! Balayeuse de gêneuses ? En voilà une qui ne se laisse pas faire ! Félicitations !! En ce qui me concerne, j'aimerais beaucoup te connaître.
Bon ! Récapitulons :
Marina n'a plus ses règles comme tu dis si bien ! (Je me demande ce qu'en pense les autres lecteurs ?) Mais elle va les ravoir. N'oublions pas que c'est un cycle mensuel. . .
Si je comprends bien, tu ne me lâcheras pas avec Kai et Ray. . . (Pauvre de moi !)
Iris et Kai, c'est un peu compliqué, si tu vois ce que je veux dire. . .
Ne t'inquiète pas, tu vas la revoir ta Eliane !
RAY N'EST PAS UN GROS C** !!!!!
Tyson peut être intelligent s'il le veut. Il est loin d'être stupide. Quand il réfléchi, ça donne de très bons résultats. Tu l'aimes bien quand même mais pas au même niveau que Kai ? Alors on pense la même chose !
Tammy n'a pas besoin de s'excuser. Max l'aime et c'est ça qui compte. Alors pas touche à ma Tammy !!
Tu vas voir si Kurt accepte que Tammy l'aime plus. Tu vas voir !! Tu vas être totalement dépassée. Il est si méchant avec Tammy. . . Bien sûr, Kai, tu ne le critiqueras jamais.
Toi ? Pas accro à Kai ? Ben voyons. . .
Voilà, tu l'as la deuxième partie !!
Moi aussi j'adore les fraises mais tu n'es pas en train de me faire un délire total d'un yaourt là ? Moi aussi j'adore les recettes crémeuses mais là, tu nous en fait une maladie. Laisse tomber. . .
J'adooooooore ton prénom, il est trop beau !!!! C'est pas hideux du tout ! Si tu dis encore ça, gare à toi !! Et ton deuxième prénom aussi est joli. Alors que Valérie, c'est pas terrible. C'est carrément laid ! Ça te dérange pas si j'utilise ton prénom pour ma fic ? Je te le dédierai bien entendu !
Bon, on laisse tomber l'histoire du 3 mai, OK ?
Tu es née en 1989 ? Tu as donc trois ans de moins que moi. Je suis née en 1986. Le 29 octobre. Tu penseras à moi cette année ?
Merci pour tes compliments sur mes chapitres. Mais je vais revenir avec encore plus d'action et de romantisme !! A bientôt !!!!!!!!!!!!
Moi aussi, je crois que je t'ai écrit un roman. . .
Réponses aux reviews du chapitre 51 de la première partie :
Shiny : je l'espère que tu vas être au rendez-vous. C'est vrai il est court mais comme c'est le dernier. . .
Un slash qui va pas durer. Je te rassure. Allez, gros bisous !!
Ewan421 : oui, il y a trois suites !!
Oui, tu es une de mes plus fidèles revieweuses. C'est moi qui devrais être fière de t'avoir comme revieweuse !!
En ce qui concerne ton voyage échange, ça parle de quoi ? J'ai pas trop compris c'est quoi et en quoi ça consiste. . . Grosses bises d'une petite étoile du soir !!
White-Catz : j'ai de la classe ? Merci pour tes messages d'encouragements.
T'inquiète pas, je vais finir par le faire le Kai-Iris. Ray et Kai t'énervent ? Désolée. . . T'en fais pas, tu m'as pas donné d'idées pour un Kai-Tyson. J'ai pas assez d'imagination pour ça. Bisous !!
Ecrevisse : tu as adoré ?! Je suis flattée. Mais tout le monde dit ça alors je me demande pas si c'est un complot entre tous mes revieweurs. . . Non, je délire sérieusement là !! Bon, ben voilà la suite et j'espère que tu as aimé ce premier chapitre. Bisous !!
Ah oui ! J'ai lu ta fic « A portée de la destinée ». Pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi ? C'est injuste !!!!!!
Bye !!^-^
Rei kon : je vais pas trop parler de Kai au début de l'histoire donc ça peut être un peu ennuyeux mais il faut lire pour comprendre la suite. Et je suis d'accord avec toi ; il est grave. En tout cas, merci et à la prochaine !!
Sungirl : bienvenue et merci !!
Pampa_senseï : de rien, de rien, de rien !! Tu n'as aucune raison de t'en faire parce que j'ai prévu trois suites et même quatre. Je te dirais les titres un autre jour.
Oui, c'est vrai, je me suis éclaté en écrivant l'histoire de Tyson.
Je sais que tu attends mon mail mais je pense que je vais te l'envoyer en même temps que j'uploade parce que je dois voir comment ça fait. D'abord, je dois faire « document manager » et puis « create story » et tout le blabla. Alors, s'il te plaît, sois patiente !!
Et encore merci pour tes encouragements. Gros bisous !!!
Merci à tous mes lecteurs de continuer à suivre la saga des Ailes de la Victoire. Et cette saga n'est pas terminée. Il y a Les Ailes de la Victoire 3 et 4 ! (cf chap 51) Je vous en dirais plus une autre fois.
Prochain chapitre : A Londres.
Bonne lecture !!
Me voici de retour avec le premier chapitre que je dédie à tous mes revieweurs de la première partie.
Les Ailes de la Victoire 2 : Le Tournoi mondial
Chapitre 1 : Retrouvailles familiales
- Tyson ? Tyson, c'est bien toi ?!
- Eh oui Yakami, je suis de retour !
Une jeune fille qui devait avoir le même âge que Tyson lui sauta au cou. Elle possédait des cheveux longs jusqu'aux cuisses très noirs et ses yeux étaient bruns. Elle portait un kimono mauve brodé de fleurs de cerisiers et portait dans ses cheveux un ruban blanc. Yakami Mitsui était une amie très proche de Tyson.
- Alors ? C'était comment le Tournoi ?
- C'était génial ! On a rencontré tout plein d'équipes qu'on a écrasé ! Ha, ha !
- Comment se fait-il, alors, que vous soyez deux équipes à avoir partagé la première place ?
- Tu es au courant ? demanda-t-il, gêné.
- Bien sûr.
Devant l'air étonné de Tyson, Yakami éclata de rire.
- Tu n'as pas changé, toujours le même !
- Toi non plus, tu n'as pas changé d'un poil.
Le sourire de Yakami s'effaça quand une image lui revint en mémoire.
- Qu'y a-t-il ?
Elle le regarda, puis lui fit un sourire forcé.
- Non, rien.
- Tant mieux. Bon, j'vais rentrer voir mon grand-père.
- Non !
Tyson la regarda, surpris.
- Pourquoi donc ? Qu'est-ce qui se passe ? Je ne me rappelle pas qu'aujourd'hui, il y a cours de kendo.
- Non, il n'y a pas cours mais. . .
Yakami avait peur de blesser Tyson en le lui avouant. Mais il le saurait de toute façon. Tôt ou tard. . .
- Mais quoi ?
- Euh. . . c'est. . . hum. . . tes. . .
Ce terrible bafouillage n'éclairait guère Tyson.
- Dis-le tout d'un coup.
- Bon d'accord. Tes parents sont ici !
Tyson resta pétrifié. Comment était-ce possible ? Ses parents avaient disparu alors qu'il n'avait que six ans.
- Yakami, tu en es sûre ?
- On ne peut pas oublier le visage de tes parents. Allez, vas vite les voir, ils seraient très heureux de te revoir.
- Oui. Merci Yakami.
Tyson se précipita à l'intérieur de sa maison.
- Grand-père ! . . .
Trois pairs d'yeux se braquèrent sur Tyson. Deux des trois personnes présentes se levèrent.
- Papa, maman. . .
Un homme et une femme se tenaient devant Tyson. L'homme avait des cheveux grisonnants qui devaient être autrefois bruns et des yeux bleu- nuit. Quant à la jeune femme, elle avait de longs cheveux noirs et des yeux noisettes. Elle prit la parole d'une voix douce.
- Tyson ? C'est bien toi ? Oh, mon Tyson. . .
La jeune femme se précipita vers lui et le serra fort dans ses bras.
- Maman, papa, je croyais que. . .
- Oui, mais nous nous en sommes sortis.
Les parents de Tyson, Ryan et Electra Watatsumi, étaient tous deux archéologues. Ils étaient sensés avoir disparu alors qu'ils faisaient des recherches en Egypte sur un site.
Tyson laissa éclater sa joie et des larmes coulèrent sur ses joues tant son bonheur était intense.
- Vous m'avez tellement manqué !
Sa mère le serra plus fort contre elle. Son père les rejoignit. Le grand-père de Tyson fut heureux pour son petit-fils.
- Rien de plus beau qu'une famille reconstituée grâce à l'amour.
- Papa, merci d'avoir pris soin de notre petit Tyson, déclara Monsieur Watatsumi.
- Le petit m'a donné du fil à retordre. Au moins, il sait ce qu'il veut. Mais je l'aime quand même.
- Maintenant que notre famille est à nouveau réunie, nous pouvons tout reprendre de zéro. Nous allons pouvoir rentrer chez nous.
Tyson sécha ses larmes.
- Chez nous ?
- Oui.
- Non, je ne veux pas !
- Mais. . . pourquoi ?
- Je ne veux pas quitter grand-père. Il s'est toujours bien occupé de moi, il m'a offert l'amour que j'aurais dû avoir à six ans. Ça fait huit ans que je vis ici et grand-père a été la seule personne à vraiment me comprendre. Non, c'est impossible ! Je ne veux pas le quitter, ce serait trop égoïste !
Après ce discours de la part de Tyson, son grand-père s'attendrit. Il allait devoir faire un choix important. Lui non plus ne voulait pas quitter son Tyson adoré. Il s'avança vers lui.
- Ecoute-moi, mon petit. Tu dois suivre tes parents, ils te raconteront des anecdotes pour t'endormir le soir. Je ne suis qu'un vieillard frêle et fragile qui ne fait que t'embêter.
- Moi, j'aime bien quand tu m'embêtes. Et il y a aussi Yakami ! Je ne veux pas la quitter non plus.
Le grand-père eut une idée.
- Et pourquoi vous ne vous installeriez pas ici ? Il y assez de place.
Ryan et Electra se regardèrent. Si cette solution pouvait apporter le bonheur à leur fils, alors ils accepteraient.
- Tyson, tu es d'accord ? demanda le père.
- Oh oui ! Bien sûr !
- Alors c'est réglé !
Tyson et ses parents passèrent près d'une heure à discuter. Quand Tyson demanda des précisions sur la disparition de ses parents, ils répondirent calmement mais sombrement :
- Comme tu le sais, commença Electra, nous étions sur le site d'Amarna, en Egypte. Nous avions trouvé une stèle provenant d'Akhenaton représentant Aménophis IV et Néfertiti adorant le disque solaire, le dieu Aton.
- D'ailleurs, continua Ryan, Akhenaton veut dire « Celui qui plaît à Aton ». D'un tempérament mystique, il instaura, avec l'appui de la Reine Néfertiti, le culte d'Aton, dieu suprême et unique. Aménophis IV transporta sa capitale de Thèbes -ville du dieu Amon- à Akhenaton, mais sa réforme ne lui survécut pas.
Voyant l'air étonné de leur fils, Electra rit doucement.
- Mon chéri, tu comprendras quand tu seras plus grand. Mais je ne crains que ta carrière de beybladeur professionnel ne t'empêche de faire des études d'archéologie.
- Et comment avez-vous disparu ?
- Un éboulement. Il y a eu un éboulement. Ton père, plusieurs autres archéologues et moi-même, nous avons découvert une galerie avec des hiéroglyphes sur les murs, sur le sol, partout. Nous nous sommes mis en tête d'étudier ces signes étranges. Peu après, alors que nous avions enfin trouvé la sortie, un homme étrange, appelé Kephren, nous a dit qu'il était le descendant du roi Kephren, protégé par le Faucon du dieu Horus. Il nous a hébergé. Huit ans après, nous l'avons quitté.
- Pourquoi pas avant ?
- Cet homme était un solitaire, dit son père. Nous ne pouvions pas le quitter comme ça. Mais quand on lui a dit qu'on souhaitait revoir notre fils, il nous a laissé partir. Les autres archéologues sont restés avec lui. Il était très gentil et compréhensif.
Après cette histoire, Tyson fut sans voix. C'était tellement fantastique.
- Kenny, Max, Ray et Kai n'en croiront pas leurs oreilles.
- Ce sont tes amis ?
- Oui. On fait partie de la même équipe ; les Blade Breakers. On va bientôt partir pour le championnat mondial.
- Mondial ? Tu as vu grand.
- On a déjà fait le Tournoi asiatique, américain et maintenant, mondial.
- Je suis fière de toi Tyson. Quand nous sommes partis, tu étais haut comme trois pommes. Et maintenant. . .
Les yeux d'Electra se remplirent de larmes.
- Ne pleure pas maman.
- Mon ange, si tu savais combien je t'aime.
- Moi aussi maman. Moi aussi.
*
* *
Kenny sortait de chez lui avec Dizzi sous le bras. Il avait retrouvé toute sa famille. Tout le monde l'avait accueilli en criant des « Bravo, p'tit génie ! ». Ses parents lui avaient posé une foule de questions auxquelles il répondait patiemment. Il marchait tout en rêvant quand il percuta quelqu'un. Il leva les yeux.
- Ah ! Salut Billy, salut Andrew !
- Kenny ! Ça fait drôlement longtemps ! Depuis quand êtes-vous revenus ? demanda Andrew.
- Ça fait quelques jours.
- Comment vont Tyson et Max ? voulut savoir Billy
- Bien, je suppose. Oh. . . mais c'est Nicky !
- Salut Kenny !
- Alors ? Tu as progressé depuis notre dernière rencontre ?
- Oui. Je fais équipe avec Riley.
- C'est bien.
- Et l'Amérique, c'était comment ?
- Génial ! Les équipes que nous avons rencontrées étaient très fortes mais on s'en est sortis exaequo avec les Ailes de la Victoire.
- C'est cette équipe de filles super-canons ?dit Billy.
- Oui.
- On les as vues dans le journal. C'est vrai qu'elles sont mignonnes. Surtout la petite blonde, déclara Andrew.
- Tamara.
- Non, moi je préfère celle qui a les cheveux mauves, ajouta Billy.
- Marina.
- Non, la plus belle, c'est la brune, conclut Nicky.
- Lia.
- L'autre aussi est pas mal.
- Iris. Bon, ça suffit ! Vous ne voulez pas aller voir Tyson ?
Andrew et Billy hésitèrent.
- Il doit être avec sa famille.
- Il a déjà dû tout raconter à son grand-père.
Les garçons restèrent silencieux. Kenny comprit.
- Mais non, c'est impossible. Ils ont disparu.
- Ils sont revenus récemment.
- Humm. . . Je comprends. Que diriez-vous d'une petite ballade au bord de la rivière ?
- C'est OK pour moi, approuva Nicky.
- Allons-y !
Il avaient tout l'après-midi de libre.
*
* *
- Papa, j'suis rentré !
- Max ! Comment ça va mon grand ? Et ce Tournoi ?
- C'était super-top ! On a gagné !
- Oui, je vois ça. On ne parle que de ça aux journaux et à la télé. Je suis fier de toi.
Max se fit soudain triste.
- Tu crois que maman aurait été fière de moi ?
- Max. . .
- Réponds-moi s'il te plaît ?
- Oui, bien sûr. Je suis même sûr qu'elle a tout suivi.
- Elle me manque.
- A moi aussi.
Le père et le fils restèrent silencieux.
- Le championnat mondial va bientôt commencer.
- Oui, je sais. J'ai vu à la télé que tu t'étais attaché à une jeune fille, Allison.
De toute évidence, il avait vu le baiser qu'il lui avait donné.
- C'était un baiser fraternel, papa ! Rien à voir avec. . .
- Je sais. Il y a une autre fille. . . Je ne me rappelle plus de son nom. La petite blonde avec la coupe au carré.
- Tammy. . . euh. . . Tamara ?
- Oui. Tu as l'air de beaucoup tenir à elle.
- C'est une amie. On est à nouveaux rivaux.
- J'espère que cette fois, tu la battras. Même si tu dois sacrifier ton amour pour elle.
Max ne sut que dire. Il savait que son père avait raison. Pourquoi ne lui avait-il pas dit, avant de partir, les sentiments qu'il éprouvait pour elle ? Et maintenant ? Ils allaient se retrouver, combattre à nouveau et peut-être que les Blade Breakers allaient gagner. . . ou perdre. Il aurait voulu avoir le conseil d'une fille. Hélas, il n'en connaissait qu'une. . . et elle n'était pas là. Il décida de sortir prendre l'air.
- Je sors.
- Sois rentré pour le dîner.
- Oui.
Il se promenait sur la colline qui surplombait la ville. Pourquoi avait-il menti à Tammy au sujet de sa mère ? Il lui avait dit qu'elle était morte. Peut-être parce qu'il ne voulait pas en parler, au risque d'éveiller des souvenirs douloureux. Ce n'était pas une raison pour inventer d'aussi atroces mensonges ! Il était impardonnable !
- Je lui dirai, si j'en ai le courage. . .
*
* *
En Chine. . .
Ray se dirigeait vers le village de son enfance.
- Me revoilà. . .
Le grand portail en bois se dressa devant lui. Il entra. Le calme du petit village n'avait pas changé. C'était toujours le même. Il se sentait en sécurité ici.
- Bienvenue Ray.
Il se retourna. Il vit Lee.
- Lee ! Quand es-tu rentré de New York ?
- Il y a quelques jours. Mariah et Kevin ont voulu visiter la ville avant de partir.
- Tout se passe bien avec Mariah ?
- Oui. Elle est fantastique.
- Tu l'aimes plus que tu ne le pensais.
- C'est exact. Je pourrais lui offrir ma vie. Je ne la mérite pas.
- Ne dis pas ça. Elle t'aime aussi et je suis sûr qu'elle se sacrifierait pour toi.
- Oui, c'est vrai, interrompit une douce voix.
- Mariah ?
- Lee, Ray a raison. Je t'aime plus que ma propre vie et je serais prête à tout pour toi.
Elle s'approcha de Lee et l'embrassa tendrement. Ray sourit. Il s'en alla et rencontra Kevin et Gary.
- Salut vous deux !
- Ray ! Ça fait longtemps dis-moi ! dit Gary.
- Oui.
- Mais qu'est-ce que tu fais ici ? demanda Kevin.
- Rien, je visite ma ville natale. Ou plutôt, le village où j'ai grandi. Non, en fait, je suis venu vous demander si vous vouliez venir avec nous au Tournoi mondial.
- Sûr qu'on vient ! Pas question de rater ça !
- Alors c'est réglé ! Je vais partir directement à Londres, tu préviendras Lee et Mariah.
- Pas de problèmes.
- Bon, eh bien à bientôt.
- Ouais, salut !
Ray fit le tour du village. Il vit une silhouette bouger derrière un arbre. Des longs cheveux comme il n'en avait jamais vus. . .
- Sors de cet arbre, je t'ai reconnue, Huê Nam.
Une jeune fille aux longs cheveux noirs jusqu'aux genoux sortit de l'ombre. Ses yeux dorés brillaient.
- Emmène-moi avec toi !
- Je ne peux pas.
- Tu ne VEUX pas ! Tu proposes à tout le monde de venir sauf à moi ! C'est injuste !
- Arrête de crier.
- Non ! Je veux venir, je veux venir !! Aaah !!!
- Arrête de pleurer, c'est bon, tu peux venir.
Elle s'arrêta instantanément. Elle lui fit un grand sourire.
- Merci Ray. Tu passes me prendre demain matin, à huit heures.
Il s'en alla en murmurant :
- Enfant pourrie gâtée !
- Je t'ai entendu ! J'vais le dire à grand frère !
-Tu crois vraiment que Lee prendra ta défense ?
- Oui, bien sûr.
Lee avait trois petites soeurs : Huê Nam, 12 ans ; Diêp Lan, 9 ans et Kha, 8 ans. Les deux dernières étaient très calmes et restaient chez elles avec leur grand-père. Par contre, Huê Nam était quelqu'un de surexcité. Toujours en train de bouger. Son grand frère devait toujours l'avoir à l'oeil.
- Grand frère me protège tout le temps.
- Oui, et c'est bien dommage.
- Qu'est-ce que tu as dit ?! dit-elle, vexée. D'ailleurs, tu devrais en faire autant vu que tu es mon fiancé.
Ray avait oublié ce détail. Du temps des Tigers, sa famille et celle de Lee l'avait fiancé à la plus âgée des filles de la famille. Bien sûr, il ne pouvait contester ; c'était la tradition. Mais à présent, il aimait quelqu'un d'autre.
Huê Nam s'approcha. Elle dit d'une voix calme et posée :
- Je sais bien que tu ne m'aimes pas. Moi non plus je ne t'aime pas, par amour bien sûr, mais avons-nous vraiment le choix ? C'est pour fuir ce village et rester avec celui que j'aime que je veux que tu m'emmènes avec toi, ce n'est nullement pour t'embêter. Alors. . . je peux compter sur toi ?
Ce changement d'attitude prouvait encore une fois que Ray ne la connaissait pas encore bien. Pourtant, depuis tout petits, ils étaient toujours ensemble. Elle pouvait passer d'un caractère à l'autre. Un jour, elle était une enfant gâtée et le jour suivant, elle faisait preuve d'une grande maturité. Ray ne la détestait pas, loin de là. Il l'aimait même beaucoup. Mais quelques fois. . .
- Bon, c'est d'accord. Sois prête demain matin, à 7h30. L'avion décolle à neuf heures.
- D'accord. Mais pourquoi si tôt ? Il nous faut à peine une demi-heure pour aller à l'aéroport.
- Oui, mais comme je sais que tu ne te réveilleras pas, je préfère mettre de la marge.
- Ah oui ? Je suis sûre que quand tu arriveras demain matin, je serais déjà là.
- Je relève le défi.
- Alors à demain matin Ray.
- Oui, c'est ça, à demain matin.
Il s'en alla en souriant. Il allait remporter ce défi haut la main, c'était certain.
*
* *
- Maître Kai, vous voulez vraiment aller voir votre grand-père ?
- Je n'ai pas d'autres choix. Tu peux aller dans ta chambre si tu veux.
- Non, je ne vous abandonnerai pas.
Kai se dit que, malgré la peur que lui inspirait son grand-père, Eliane faisait preuve d'un grand courage. Son amour pour Kai la perdra.
- Ecoute Eliane. Il vaudrait mieux que tu restes ici et ne pas me suivre au Tournoi mondial.
- Vous me chassez ? Je vous dérange ?
- Non, pas du tout. Mais tu serais bien mieux avec ta maman, non ?
- Je ne me sentirai en sécurité qu'avec vous.
Kai soupira. Non ! Il n'en aurait pas le courage.
- Très bien, tu feras comme tu voudras.
Ils se dirigèrent tous deux vers le bureau de William Withman. Kai frappa à la porte.
- Entrez !
Ils entrèrent. Kai n'eut même pas le temps de placer un mot que Monsieur Withman s'enflamma.
- Tu peux me dire à quoi tu joues ?! Tu fais la une des journaux maintenant ?!
- C'n'est pas la première fois.
- Tais-toi !
Il regarda Eliane. Celle-ci serra la main de Kai plus fort.
- Bon ! Et ces spectres ?!
Kai se retourna vers Eliane.
- Eliane, tu vas m'attendre dehors, d'accord ?
- Mais. . .
- S'il te plaît ?
- Bon d'accord.
Elle sortit. Kai referma la porte et fit face à son grand-père.
- Non, je ne les ai pas.
- Quoi ?! Et qu'est-ce que tu as fait pendant plus de deux mois là-bas ?! Je te laisse une dernière chance Kai. Si tu ne me les ramènes pas à la fin du Tournoi mondial, je t'affligerai une correction digne d'un Withman.
- Non. . .
- Comment ?
- Non, ce sont mes amis.
- Tes amis ?
Il ricana.
- Tu n'as jamais eu d'amis et tu n'en auras jamais. Alors tu vas m'obéir.
- Non. La seule raison qui me poussait à t'obéir, c'était grand-mère. Maintenant, plus rien ne m'oblige à faire ce que tu veux. Je n'ai plus d'ordres à recevoir de toi.
- Insolent !
Il leva la main et frappa Kai. Celui-ci vacilla légèrement. Il sourit.
- Vas-y grand-père. Frappe-moi autant que tu veux. Mais dis-toi bien que c'n'est pas comme ça que tu obtiendras les spectres de mes amis.
- Je ne vois pas pourquoi tu tiens tant à cette bande d'idiots.
- Pas plus idiots que toi.
- Comment oses-tu ?!
Il s'apprêta à le refrapper. Mais il se ravisa.
- Vas-y, qu'est-ce que tu attends, grand-père ? dit-il avec dégoût.
- Ça suffit ! Tu es comme tes parents et ta chère grand-mère, une bande d'imbéciles ! J'ai bien fait de me débarrasser d'eux !
Kai se figea.
- Qu'est-ce que tu viens de dire ?
- Tu as très bien entendu. Peut-être veux-tu que je te raconte la nuit où ils sont morts. . .
*Flash-back*
- Nous reviendrons aussi vite que possible, dit Jason.
- Où est mon petit-fils ? demanda William.
- Il est resté avec Lucie, dit Alana.
Lucie était une jeune fille au pair française qui s'occupait de Kai.
- Tu aurais dû nous le ramener, dit Lena.
- Oh, peut-être une autre fois. Nous devons y aller.
- Faites bien attention sur la route. Il pleut fort et c'est dangereux.
- Oui, ne vous en faites pas maman, rassura Alana.
Les parents de Kai devaient se rendre à une conférence organisée par le juge du cabinet d'avocats où Jason travaillait.
- A tout à l'heure.
- Oui, au revoir.
Ils partirent. William avait un mauvais sourire sur les lèvres. Il rentra dans son bureau où il s'adressa à deux hommes.
- Allez-y !
Un des hommes prit la même route que Jason et Alana et l'autre se dirigea. . . vers la maison de ceux-ci. . .
Quelques heures plus tard. . .
Toutes ces voitures de police effrayaient le jeune Kai Withman. Il entendit un policier dire à son grand-père.
- La jeune Lucie Dubreuil a été tuée. L'enfant s'est débrouillé seul.
Lena pleurait en serrant Kai dans ses bras.
- Grand-mère. . .
Il entendit deux autres policiers murmurer :
- Jason et Alana Withman sont morts ? Mais. . . ce ne serait pas le célèbre avocat ?
- Si.
- Le pauvre enfant. Il ne doit même pas savoir ce qu'il se passe. Perdre ses parents et être témoin d'un meurtre dans la même nuit, ça doit être terrible. . .
Après avoir tout réglé, William renvoya les policiers chez eux et se retourna lentement vers Kai. . .
*Fin du flash-back*
- Tu es un monstre !
- Ne te fais pas d'illusions. Tu ne pourras pas m'échapper.
- Et pour grand-mère ?! Tu as profité de son état de santé pour la tuer, c'est ça ?!
- Je l'ai empoisonnée.
Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Kai se jeta sur son grand-père. Ils tombèrent tous deux à la renverse.
- C'est toi que j'vais. . . !
Il lui agrippa le col.
- Calme-toi, Kai !
- Me calmer ?! Tu as tué tous ceux que j'aimais et tu veux que je me calme ?!
- Tout est de leur faute !
- Bien sûr ! Juste parce que papa ne voulait pas t'obéir ! Il ne partageait pas les même idéaux que les tiens. . . Tu es tombé bien bas grand-père, je ne pensais pas que tu irais jusque là. Tu as gagné grand-père, je pars !
Il se releva.
- Vas-y Kai ! Tue-moi pour les venger. . . si tu en as le courage.
- Désolé grand-père, mais je ne deviendrai jamais comme toi. Et pendant qu'j'y pense. . .
Il sortit sa toupie et enleva le médaillon représentant son spectre ; Dranzer. Il le lui jeta à la figure.
- Reprends-le, j'n'en ai plus besoin.
- Kai, si tu pars, je. . .
- Tu vas me tuer aussi ?! Vas-y, ne te gêne surtout pas ! Comme ça, j'aurai la paix !
William rageait. Kai s'en alla. Dans le couloir, il vit Eliane, assise sur le sol, ses deux mains plaquées sur ses oreilles.
- Eliane. . .
Elle ouvrit les yeux.
- Maître Kai ? J'ai eu si peur, j'ai entendu des cris et. . .
Elle vit la toupie de Kai.
- Votre toupie. . . Où est votre spectre ?
- Je l'ai rendu.
- Quoi ?! Mais. . . vous en avez besoin contrairement à lui. Il n'en a pas besoin. Si ?
- Non, mais. . .
- Vous le méritez, ce spectre. Il est à vous. Même si c'est votre grand- père qui vous l'a offert. Vous n'avez pas le droit.
- C'est trop tard.
Eliane baissa la tête.
- Allez, viens, je vais aller voir ma grand-mère.
Le cimetière ! C'est là qu'ils allaient. Arrivés sur les lieux, Kai et Eliane s'agenouillèrent devant la tombe.
- Grand-mère, je m'excuse pour lui. Tu me manques.
Il effleura la tombe du bout des doigts.
- Je t'aime.
Il resta là, plusieurs minutes avec Eliane. Celle-ci versait des larmes amères tandis que Kai luttait contre la tristesse et la colère. Il ne fit pas attention à la silhouette aux longs cheveux qui se détachait dans l'ombre, ni les larmes qui brillaient sur ses joues. . .
Que pensez-vous de ce premier chapitre ? Il est plus long que d'habitude mais les lecteurs aiment les chapitres longs non ? J'ai essayé de parler de tout le monde. Tyson et ses parents sont trop mignons ! Et Max ! Il ne sait plus quoi faire. Le pauvre !
Pour ceux qui ne savent pas, une fille au pair (Lucie) est une étrangère qui fait ses études dans un autre pays que le sien et s'occupe d'enfants. Pour avoir plus de précisions, cherchez dans un dictionnaire.
Bon ! Pour la prononciation des noms chinois, vous avez sans doute remarqué qu'ils sont un peu durs à lire. Donc, voici comment prononcer ses noms : Huê Nam (Way Nam) ; Diêp Lan (Yip Lan) et Kha reste Kha. Bon, c'est un peu compliqué mais vous vous y habituerez.
Réponses aux reviews du chapitre 50 de la première partie :
X-spy : je n'ai plus besoin de te dire le titre de ma deuxième fic puisqu'il est sous tes yeux !! Bisous !!
Kimiko : oh là là ! Tu m'as écrit un roman !! Balayeuse de gêneuses ? En voilà une qui ne se laisse pas faire ! Félicitations !! En ce qui me concerne, j'aimerais beaucoup te connaître.
Bon ! Récapitulons :
Marina n'a plus ses règles comme tu dis si bien ! (Je me demande ce qu'en pense les autres lecteurs ?) Mais elle va les ravoir. N'oublions pas que c'est un cycle mensuel. . .
Si je comprends bien, tu ne me lâcheras pas avec Kai et Ray. . . (Pauvre de moi !)
Iris et Kai, c'est un peu compliqué, si tu vois ce que je veux dire. . .
Ne t'inquiète pas, tu vas la revoir ta Eliane !
RAY N'EST PAS UN GROS C** !!!!!
Tyson peut être intelligent s'il le veut. Il est loin d'être stupide. Quand il réfléchi, ça donne de très bons résultats. Tu l'aimes bien quand même mais pas au même niveau que Kai ? Alors on pense la même chose !
Tammy n'a pas besoin de s'excuser. Max l'aime et c'est ça qui compte. Alors pas touche à ma Tammy !!
Tu vas voir si Kurt accepte que Tammy l'aime plus. Tu vas voir !! Tu vas être totalement dépassée. Il est si méchant avec Tammy. . . Bien sûr, Kai, tu ne le critiqueras jamais.
Toi ? Pas accro à Kai ? Ben voyons. . .
Voilà, tu l'as la deuxième partie !!
Moi aussi j'adore les fraises mais tu n'es pas en train de me faire un délire total d'un yaourt là ? Moi aussi j'adore les recettes crémeuses mais là, tu nous en fait une maladie. Laisse tomber. . .
J'adooooooore ton prénom, il est trop beau !!!! C'est pas hideux du tout ! Si tu dis encore ça, gare à toi !! Et ton deuxième prénom aussi est joli. Alors que Valérie, c'est pas terrible. C'est carrément laid ! Ça te dérange pas si j'utilise ton prénom pour ma fic ? Je te le dédierai bien entendu !
Bon, on laisse tomber l'histoire du 3 mai, OK ?
Tu es née en 1989 ? Tu as donc trois ans de moins que moi. Je suis née en 1986. Le 29 octobre. Tu penseras à moi cette année ?
Merci pour tes compliments sur mes chapitres. Mais je vais revenir avec encore plus d'action et de romantisme !! A bientôt !!!!!!!!!!!!
Moi aussi, je crois que je t'ai écrit un roman. . .
Réponses aux reviews du chapitre 51 de la première partie :
Shiny : je l'espère que tu vas être au rendez-vous. C'est vrai il est court mais comme c'est le dernier. . .
Un slash qui va pas durer. Je te rassure. Allez, gros bisous !!
Ewan421 : oui, il y a trois suites !!
Oui, tu es une de mes plus fidèles revieweuses. C'est moi qui devrais être fière de t'avoir comme revieweuse !!
En ce qui concerne ton voyage échange, ça parle de quoi ? J'ai pas trop compris c'est quoi et en quoi ça consiste. . . Grosses bises d'une petite étoile du soir !!
White-Catz : j'ai de la classe ? Merci pour tes messages d'encouragements.
T'inquiète pas, je vais finir par le faire le Kai-Iris. Ray et Kai t'énervent ? Désolée. . . T'en fais pas, tu m'as pas donné d'idées pour un Kai-Tyson. J'ai pas assez d'imagination pour ça. Bisous !!
Ecrevisse : tu as adoré ?! Je suis flattée. Mais tout le monde dit ça alors je me demande pas si c'est un complot entre tous mes revieweurs. . . Non, je délire sérieusement là !! Bon, ben voilà la suite et j'espère que tu as aimé ce premier chapitre. Bisous !!
Ah oui ! J'ai lu ta fic « A portée de la destinée ». Pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi ? C'est injuste !!!!!!
Bye !!^-^
Rei kon : je vais pas trop parler de Kai au début de l'histoire donc ça peut être un peu ennuyeux mais il faut lire pour comprendre la suite. Et je suis d'accord avec toi ; il est grave. En tout cas, merci et à la prochaine !!
Sungirl : bienvenue et merci !!
Pampa_senseï : de rien, de rien, de rien !! Tu n'as aucune raison de t'en faire parce que j'ai prévu trois suites et même quatre. Je te dirais les titres un autre jour.
Oui, c'est vrai, je me suis éclaté en écrivant l'histoire de Tyson.
Je sais que tu attends mon mail mais je pense que je vais te l'envoyer en même temps que j'uploade parce que je dois voir comment ça fait. D'abord, je dois faire « document manager » et puis « create story » et tout le blabla. Alors, s'il te plaît, sois patiente !!
Et encore merci pour tes encouragements. Gros bisous !!!
Merci à tous mes lecteurs de continuer à suivre la saga des Ailes de la Victoire. Et cette saga n'est pas terminée. Il y a Les Ailes de la Victoire 3 et 4 ! (cf chap 51) Je vous en dirais plus une autre fois.
Prochain chapitre : A Londres.
Bonne lecture !!
