Disclaimer : C'est toujours le même !!
Chapitre 4 : Un mois plus tard. . .
- Whaa ! C'que c'est grand ! s'exclama Marina.
Les Ailes de la Victoire venaient d'arriver à Londres.
- C'est peut-être grand mais il fait vachement froid ! dit Lia en grelottant.
- Oui, c'est vrai, admit Iris.
- Venez, on va rentrer à l'hôtel, déclara Monsieur Lowell.
- C'est lequel ?
- Le « Royal Hastings ». Cinq Etoiles.
- Cinq ?! Il est encore plus grand que celui de New York !
- Oui.
Monsieur Lowell les conduisit à l'hôtel.
- Bonjour, déclara le maître d'hôtel. Vous devez être les Ailes de la Victoire.
- Oui.
- Vous pouvez monter, c'est la chambre 318.
- Nous n'avons pas de clé ?
- Mademoiselle Cameron est déjà arrivée. Vopus n'avez qu'à frapper.
- Très bien. Merci.
Ils montèrent au troisième étage. Devant la chambre 318, Monsieur Lowell frappa. Tammy ouvrit.
- Salut !
- Tammy ! Contente de te revoir !
Iris détailla la suite.
- C'est beau ici.
La suite avait été soigneusement décorée. Des tableaux venant d'Australie, Canada, Grèce et Italie ornaient les murs vert pastel de la suite. Au fond, cinq chambres avaient été décorées de la même manière.
- Oui, c'est très beau, mais il fait tellement froid ici ! se plaignit Lia. Ils connaissent pas le chauffage on dirait. . .
- Si, Lia, dit Tammy. Ils l'ont à fond.
- Tu te moques de moi ?
- Non.
- Pour eux, à fond, ça veut dire - 40°C. C'est pas possible ça. En Grèce, il fait toujours 30°C au moins. Je ne supporte pas ce froid polaire.
- Couvre-toi Lia, tu vas tomber malade sinon, conseilla Monsieur Lowell.
- J'ai déjà trois pulls de laine sur moi, deux écharpes, une paire de gants, un bonnet et un pantalon. J'ai toujours aussi froid. Et même si je me mettais sous la couverture, je sentirai toujours le froid glacial de cette suite.
- Pauvre Lia, tu ne supportes vraiment pas ce froid ?
- Non. Atchoum !!
- A tes souhaits. Ecoute, tu sais c'qu'on va faire ? Tout d'abord, tu vas te mettre au lit, je vais demander qu'on t'apporte un bol de soupe bien chaude.
- Merci Tammy.
- Nous, on va descendre dans le hall, déclara Iris, tu t'en sortiras seule Tammy ?
- Oui, oui, allez-y.
- A tout à l'heure !
Iris, Marina et Monsieur Lowell sortirent.
- Bon ! Je vais demander au maître d'hôtel de passer, pendant ce temps, tu restes bien sage. Moi, je vais voir Ray.
- Il est ici ?!
- Oui.
- Tout d'un coup, je m'sens mieux. . .
Tammy lui toucha le front.
- Désolée mais tu as au moins 40°C de fièvre. A tout à l'heure.
- Attends !
Tammy sortit. Elle soupira.
- Ray. . .
Elle s'enfonça dans le lit moelleux.
Tammy descendit un étage et s'arrêta devant la chambre 206. Elle sourit puis frappa. Une petite fille ouvrit.
- Euh. . . Bonjour. Je crois que je me suis trompée de chambre. Veuillez m'excuser.
- Vous cherchez Ray ?
- Oui.
- Alors vous ne vous êtes pas trompée. Je m'appelle Huê Nam et je suis la fiancée de Ray.
- La. . . quoi ?!!
- Venez, entrez. Je vais le chercher. Ray !!
Tammy sursauta à ce cri perçant. N'avait-elle pas dit qu'elle allait le chercher ? Huê Nam sourit.
- C'est plus efficace.
Ray arriva.
- Quoi ?
Il aperçut Tammy.
- Tamara ?
- Salut ! Où est le reste de ton équipe ?
- Ils arrivent dans deux semaines. Et vous ?
- Nous sommes toutes là.
- Mais pourquoi es-tu seule ?
- Iris, Marina et Monsieur Lowell sont en bas. Et Lia est malade. Et pas qu'un peu.
- Et. . . c'est grave ?
Elle vit l'air inquiet de Ray.
- Non, t'en fais pas. Elle supporte pas le froid, c'est tout. En fait, j'avais l'intention de lui faire une surprise en t'emmenant la voir mais comme tu es avec ta. . . fiancée. . .
Ray se retourna et rencontra le regard innocent de Huê Nam. Elle répliqua avant que Ray ne le fasse.
- Je ne dis que la vérité.
- On est peut-être fiancés mais on a été forcés.
- Oh, dans ce cas. . . Tu veux bien venir avec moi voir Lia ?
- Oui.
- Allons-y. Et. . . Huê Nam ?
- Elle ne vient pas.
- Si ! Je veux venir.
- Non, tu ne viens pas.
- Si !
- Non !
- Laisse-la venir.
- C'n'est pas une bonne idée.
- C'n'est qu'une petite fille.
Ray se pencha vers Huê Nam.
- Très bien, tu peux venir, mais si tu sors une seule fois le mot « fiancé », tu es fichue ma p'tite.
- C'est des menaces ?
- Exactement.
Ils se fusillèrent du regard. Tammy sourit.
- Vous venez ?
Ils se dirigèrent vers la suite 318, à l'étage supérieur. Ils rentrèrent. Tammy se dirigea vers la chambre de Lia, à gauche. Elle frappa doucement.
- Lia ?
- Humm ?
- Ça va comment ?
- Mal. On peut pas augmenter le chauffage ?
- Je t'ai dit qu'il était à fond.
- J'ai tellement froid.
Cette fois-ci, Lia ne rigolait vraiment plus.
- J'ai mal à la tête.
Elle commença à s'endormir. Tammy s'affola.
- Non, Lia, ne t'endors pas ! Je vais appeler un médecin, ne t'inquiète pas !
Les lèvres de Lia étaient violettes, elle était d'une pâleur à faire peur et elle avait une forte fièvre qui la rendait brûlante.
- Lia ! Lia, réveille-toi !
- Laisse-moi dormir Tammy. . .
- Non ! Ne t'endors pas ! Si tu t'endors, tu sais ce qui peut t'arriver !
- Je ne peux pas résister. . . Je suis désolée. . .
- Non. . .
Elle sortit de la chambre.
- Ray, j't'en supplie, maintiens-la réveillée. Il faut que j'appelle un médecin. Je reviens tout de suite.
Ray entra dans la chambre. Tammy était perdue.
- Oh ! Où sont passés les autres ? Un téléphone, vite ! Y'a pas de téléphone ici ?
- Y'en a un là-bas, montra Huê Nam.
- Merci.
Elle composa le numéro de l'hôtel. Le maître d'hôtel répondit.
- Appelez un médecin, vite !
Elle raccrocha.
- Vite ! pria-t-elle.
Elle descendit dans le hall pour chercher les autres.
Pendant ce temps, Huê Nam rejoignit Ray dans la chambre de Lia. Elle s'approcha du lit.
- Comme elle est belle ! s'extasia-t-elle.
- Belle et pâle comme une morte, ajouta Ray.
- Ray ? C'est toi ?
- Oui.
- Salut, comment ça va depuis la dernière fois ? demanda-t-elle faiblement.
- Très bien.
Il jeta un coup d'oeil à Huê Nam. Celle-ci comprit et sortit.
- C'est ton état qui m'inquiète.
- J'vais bien, ne t'inquiète pas. Mais j'ai tellement sommeil. . .
- Lia, ne t'endors pas.
Il lui prit la main. Elle était glacée.
- Lia, bats-toi. Fais-le pour tes amies, pour Monsieur Lowell, pour tous ceux qui t'aiment. . . pour moi.
- Je n'en ai pas la force.
- Je t'aime.
Ces mots ôtaient toute envie de dormir mais c'n'était pas assez pour Lia. Trois mots.°.°. Lia les attendait depuis si longtemps. . .
- Moi aussi, je t'aime. Mais je ne tomberai pas dans ton piège.
- . . . Non, c'est la vérité.
- Tu n'as aucun moyen de le prouver.
Ray baissa la tête. Que pouvait-il faire ? Il aurait beau essayer toutes les ruses qui existent, rien n'y ferait.
- Laisse-moi dormir, s'il te plaît Ray. . .
- Je ne peux pas.
- Je me réveillerai, c'est promis.
Elle ferma les yeux.
- Non ! Lia !
- Ray. . .
- Il faut que tu te battes. Ne te laisse pas aller.
- Je suis frigorifiée, comment veux-tu résister à un tel froid ?
- Il faut que je la réchauffe un peu, pensa-t-il.
Il s'assit sur le lit et redressa un peu Lia. Il la serra dans ses bras, aussi fort qu'il le put. Lia ouvrit les yeux.
- Merci Ray.
Elle se blottit plus étroitement contre lui. Ray ne put résister. C'était risqué mais au moins, elle ne s'endormirait pas.
- Lia, je t'aime. . .
Doucement, il posa ses lèvres sur celles de Lia. Elles étaient glacées. Peut-être parviendrait-il à la réchauffer de cette façon. Il aurait continué de l'embrasser si Tammy n'était pas rentrée à cet instant. Mais elle vit l'essentiel.
- Oh. . . Peut-être que. . . je. . . euh. . .
- Non, ça va.
- Le médecin est là.
Le médecin se présenta.
- Bonjour. Est-elle encore lucide ?
- Oui, je crois.
L'homme entra et referma la porte.
- Tammy, nous sommes désolés de ne pas avoir été là, dit Monsieur Lowell.
- Non, c'est ma faute, je n'aurais pas dû négliger sa maladie. Je croyais que c'était juste un coup de froid.
- Oui, mais maintenant, Dieu seul sait ce qu'il peut lui arriver.
Pendant un quart-d'heure, tous se firent un sang d'encre Le médecin sortit enfin. Il avait le visage décomposé. Monsieur Lowell, essayant de rester calme, demanda :
- Alors ? Va-t-elle s'en sortir ?
- Sa vie ne tient qu'à elle.
- Comment ça ?
- Si elle décide de vivre, elle vivra. Mais si elle décide du contraire, elle mourra.
Tammy, Iris et Marina s'horrifièrent.
- Tout ce que vous pouvez faire, c'est la soutenir. J'ai fermé tous les rideaux de la chambre, aspergée la chambre d'eau de menthe et j'ai posé à côté d'elle et sur son front des serviettes vierges humides et très chaudes. L'odeur de la menthe lui permettra de mieux respirer.
- Mais si elle s'endort ?
- Bientôt, elle aura très chaud. Surtout ne touchez à rien. Laissez tout comme ça. Elle aura tellement chaud qu'elle ne pourra pas dormir.
- Très bien. Merci docteur.
- Rappelez-moi dans dix jours.
Monsieur Lowell acquiesça. Le médecin sortit. Aussitôt, Tammy se précipita dans la chambre. Mais à peine eut-elle ouvert la porte que l'odeur mentholée se fit sentir.
- Il y est allé un peu fort sur le parfum.
- TROP fort.
La chambre était plongée dans le noir total. Elles s'approchèrent toutes les trois du lit. Lia s'agitait. Cependant, elle avait dû sentir la présence de ses trois amies car elle demanda :
- Enlevez-moi ces serviettes ! J'ai chaud !
Marina allait enlever celle qu'elle avait sur le front mais Iris l'en empêcha.
- Non ! Tu te rappelles ce que le médecin a dit. On ne doit rien toucher.
Marina baissa sa main.
- Désolées Lia. . .
- Où est Ray ?
Tammy, la seule à savoir ce qui s'était réellement passé, répondit :
- Il est toujours là. Tu veux le voir ?
- Je veux bien.
Les filles sortirent.
- Ray, elle veut te voir.
Il y alla et s'approcha.
- Tu voulais me voir ?
- Aère la chambre s'il te plaît.
- Je ne peux pas. Pour guérir, il faut que tu restes comme ça.
- Si je reste comme ça, c'n'est plus de fièvre que j'vais mourir mais d'étouffement et d'asphyxie.
Ray sourit. Il lui faudrait encore beaucoup de temps avant de guérir complètement. . .
Pauvre Lia ! Enfin, Ray l'aime ! Mais vous allez avoir une déception. Ray va se défiler, comme d'habitude. . .
Je déteste ce site. Quatre review de perdues ! Quatre !!! Vous vous rendez compte ?!! Je le hais ce site, mais je le hais !!!!
Réponses aux revieweurs du chapitre 2 :
X-spy : Ray, Ray, Ray. . . Huê Nam, Lia ou Kai ? Je sais pas ! Enfin, si, je sais mais je peux pas te le dire ! Dsl !!! Tu m'en veux hein ? Hein, que tu m'en veux ? Bisous !
Kimiko : bon alors ! Encore une longue, longue review.
Kai, il est pas là pour l'instant.
Tu me crois pas que je boude ? Ah ouais ?! D'accord. . .
(. . . . . . . . )
Tu me crois là ?!
Bon, sérieux maintenant ! Oui, ça fait plaisir de voir qu'on a pleins de points communs. J'en connais pas beaucoup qui connaissent toutes les chansons de Disney par coeur. Nous sommes toutes les deux des cas désespérés !!
Moi aussi, j'rêve pas tout le temps de Kai. Tu connais Gundam Wing on dirait ? Heero, Duo, Trowa et tous les autres !! Ils sont tellement. . . (soupir) Tu me comprends. Y'a certains persos que je connais pas tous ceux que tu m'as listé mais je connais Draco et Kenshin et je peux te dire que je craque à fond sur eux !!!! A mon tour de te dire tous les persos sur qui je craque : Kai, Ray, Yugi, Kaiba, Bakura, Kôji, Draco, Harry, Sirius, Severus, Shaolan, Eriol. . . Et j'en passe ! Y'en a tellement ! Si tu connais pas, demande, y'a aucun problème.
FRANCE 3 ! Aaaaaah !!!!!! J'vais les tuer. Toujours au même moment ! Je les ai pas vus moi tous les épisodes. Ça m'arrangerait bien si tu me racontais un peu ce qui se passe (air suppliant et à genoux devant toi).
Tu es du genre solitaire. Bienvenue au club ! J'ai toujours été seule. Mais parfois, c'est trop bien ! Tu peux penser à tes chéris comme tu veux, sans être dérangée. C'est comme ça que j'ai eu mon idée d'écrire des fics. Et ça marche on dirait. Je croyais que ça allait être un fiasco mais finalement. . . Je suis entièrement d'accord avec toi. Sur le net, les gens sont gentils et naturels.
Mes persos ? Des saintes vierges ? Laisse-moi rire ! Ils sont tous atroces ! Et Marina, oui, c'est vrai elle peut faire une autre crise mais je préfère pas. Tyson va pas apprécié.
Tout à fait ! Mes revieweuses sont mes petites soeurs ! Euh. . . petit frère parce que j'ai un revieweur dont je ne dirais pas le nom pour anonymat ! Désolée pour lui.
Dsl, le Kai-Iris, ce sera pour une autre fois !
Tes discours ? Des galimatias ? C'est quoi au juste ? Je crois qu'il faut que je cherche dans un dico moi !
Je te pose la même question : c'est quoi cette histoire de mec qui sort avec un autre mec ? J'crois qu'on s'est pas très bien compris là ! Perverse ?! Moi ?!! Comment tu oses ?!! C'est toi qui a déteint sur moi ! C'est pas ma fauteeeeuh !!!!!! Je suis innocente ! Tu entends ? In-no-cen- te !!!!!! Et pourquoi que tu veux me surnommer Tammy bis ? Pourquoi ?
Et ben, t'as qu'à bouder parce que moi aussi ! Na !
(Quelques heures plus tard. . . )
J'ai battu le record et pas toireuh !!! Nana nère !!
Ton chat a fait ses griffes sur le poster de Kai ???!!!!! Non mais ! Je l'aurais zigouiller ton chat ! T'as un poster et tu me dis que t'es pas accro ? Ben voyons ! TU AS UN POSTER DE KAI ????!!!! C'est pas juste ! Bon, je te donne mon adresse, mon numéro de téléphone et tu m'envoies ton poster OK ? Non, je blague. Mais ce serait chouette de se connaître un peu plus que par le net. Et puis, on habite toutes les deux en France non ? Bon, ça, c'est mon avis. Pour toi, je sais pas ! Tu me répondras dans ta prochaine review ou envoie-moi un mail à : minhou@club-internet.
Shana, ça fait peut-être bébé, mais moi, je trouve qu'il est super. Tu te considères déjà comme une de mes intimes ? Wow, je suis flattée !
Raté ! L'amie d'enfance de Kai est pas trop enfance mais ils sont jamais sortis ensemble. Ils ont coupé les ponts à cinq ans chacun.
Tes délirs sont délirants, ça, c'est vrai !!!
Tes surnoms sont trop mignons ! Je peux choisir ? Ou en inventer ? Shanou ! Qu'est-ce t'en dis ? Tu diras à ta soeur que « patate », c'est un peu méchant. Mais bon, les soeurs. . . Mes deux soeurs à moi m'appelle Bibiche. T'imagines ! Deux semaines de cours ? Quelle chance. Tu passe en troisième ? Félicitations !!! Quand je disais terminale, tu y crois vraiment ? J'ai que 16 ans tu sais. Alors entrer en terminale à cet âge. . . J't'expliquerais une autre fois. Il fait beau mais aussi très chaud. Alors l'ordi allumé en permanence, non merci !
Bon allez !! Je te fais de gros câlins !!! @+ Shanou !!!
Réponses aux revieweurs du chapitre 3 :
Ewan421 : j't'en veux pas pour la review du 4 juin. Je sais que c'est pas ta faute. De toute façon, grâce à ce site de ***, j'ai perdu quelques reviews. Snif, snif !
Iris voulait pas dire quoi ? Faut que je relise le chapitre 3 moi !
Tim ? C'est qui ça ?
Et comment pouvais-je savoir que tu venais de « Canada, Alma » ? Hein ?
Chez moi aussi, quand il pleut, y'a un lac, en face de chez moi. C'est joli à voir (ironique bien sûr !).
Une future fic ? Génial !! Tiens moi au courant !
Bon,ben gros bisous !!!
Prochain chapitre : L'arrivée des Blade Breakers.
Bonne lecture et reviews please !!!
Chapitre 4 : Un mois plus tard. . .
- Whaa ! C'que c'est grand ! s'exclama Marina.
Les Ailes de la Victoire venaient d'arriver à Londres.
- C'est peut-être grand mais il fait vachement froid ! dit Lia en grelottant.
- Oui, c'est vrai, admit Iris.
- Venez, on va rentrer à l'hôtel, déclara Monsieur Lowell.
- C'est lequel ?
- Le « Royal Hastings ». Cinq Etoiles.
- Cinq ?! Il est encore plus grand que celui de New York !
- Oui.
Monsieur Lowell les conduisit à l'hôtel.
- Bonjour, déclara le maître d'hôtel. Vous devez être les Ailes de la Victoire.
- Oui.
- Vous pouvez monter, c'est la chambre 318.
- Nous n'avons pas de clé ?
- Mademoiselle Cameron est déjà arrivée. Vopus n'avez qu'à frapper.
- Très bien. Merci.
Ils montèrent au troisième étage. Devant la chambre 318, Monsieur Lowell frappa. Tammy ouvrit.
- Salut !
- Tammy ! Contente de te revoir !
Iris détailla la suite.
- C'est beau ici.
La suite avait été soigneusement décorée. Des tableaux venant d'Australie, Canada, Grèce et Italie ornaient les murs vert pastel de la suite. Au fond, cinq chambres avaient été décorées de la même manière.
- Oui, c'est très beau, mais il fait tellement froid ici ! se plaignit Lia. Ils connaissent pas le chauffage on dirait. . .
- Si, Lia, dit Tammy. Ils l'ont à fond.
- Tu te moques de moi ?
- Non.
- Pour eux, à fond, ça veut dire - 40°C. C'est pas possible ça. En Grèce, il fait toujours 30°C au moins. Je ne supporte pas ce froid polaire.
- Couvre-toi Lia, tu vas tomber malade sinon, conseilla Monsieur Lowell.
- J'ai déjà trois pulls de laine sur moi, deux écharpes, une paire de gants, un bonnet et un pantalon. J'ai toujours aussi froid. Et même si je me mettais sous la couverture, je sentirai toujours le froid glacial de cette suite.
- Pauvre Lia, tu ne supportes vraiment pas ce froid ?
- Non. Atchoum !!
- A tes souhaits. Ecoute, tu sais c'qu'on va faire ? Tout d'abord, tu vas te mettre au lit, je vais demander qu'on t'apporte un bol de soupe bien chaude.
- Merci Tammy.
- Nous, on va descendre dans le hall, déclara Iris, tu t'en sortiras seule Tammy ?
- Oui, oui, allez-y.
- A tout à l'heure !
Iris, Marina et Monsieur Lowell sortirent.
- Bon ! Je vais demander au maître d'hôtel de passer, pendant ce temps, tu restes bien sage. Moi, je vais voir Ray.
- Il est ici ?!
- Oui.
- Tout d'un coup, je m'sens mieux. . .
Tammy lui toucha le front.
- Désolée mais tu as au moins 40°C de fièvre. A tout à l'heure.
- Attends !
Tammy sortit. Elle soupira.
- Ray. . .
Elle s'enfonça dans le lit moelleux.
Tammy descendit un étage et s'arrêta devant la chambre 206. Elle sourit puis frappa. Une petite fille ouvrit.
- Euh. . . Bonjour. Je crois que je me suis trompée de chambre. Veuillez m'excuser.
- Vous cherchez Ray ?
- Oui.
- Alors vous ne vous êtes pas trompée. Je m'appelle Huê Nam et je suis la fiancée de Ray.
- La. . . quoi ?!!
- Venez, entrez. Je vais le chercher. Ray !!
Tammy sursauta à ce cri perçant. N'avait-elle pas dit qu'elle allait le chercher ? Huê Nam sourit.
- C'est plus efficace.
Ray arriva.
- Quoi ?
Il aperçut Tammy.
- Tamara ?
- Salut ! Où est le reste de ton équipe ?
- Ils arrivent dans deux semaines. Et vous ?
- Nous sommes toutes là.
- Mais pourquoi es-tu seule ?
- Iris, Marina et Monsieur Lowell sont en bas. Et Lia est malade. Et pas qu'un peu.
- Et. . . c'est grave ?
Elle vit l'air inquiet de Ray.
- Non, t'en fais pas. Elle supporte pas le froid, c'est tout. En fait, j'avais l'intention de lui faire une surprise en t'emmenant la voir mais comme tu es avec ta. . . fiancée. . .
Ray se retourna et rencontra le regard innocent de Huê Nam. Elle répliqua avant que Ray ne le fasse.
- Je ne dis que la vérité.
- On est peut-être fiancés mais on a été forcés.
- Oh, dans ce cas. . . Tu veux bien venir avec moi voir Lia ?
- Oui.
- Allons-y. Et. . . Huê Nam ?
- Elle ne vient pas.
- Si ! Je veux venir.
- Non, tu ne viens pas.
- Si !
- Non !
- Laisse-la venir.
- C'n'est pas une bonne idée.
- C'n'est qu'une petite fille.
Ray se pencha vers Huê Nam.
- Très bien, tu peux venir, mais si tu sors une seule fois le mot « fiancé », tu es fichue ma p'tite.
- C'est des menaces ?
- Exactement.
Ils se fusillèrent du regard. Tammy sourit.
- Vous venez ?
Ils se dirigèrent vers la suite 318, à l'étage supérieur. Ils rentrèrent. Tammy se dirigea vers la chambre de Lia, à gauche. Elle frappa doucement.
- Lia ?
- Humm ?
- Ça va comment ?
- Mal. On peut pas augmenter le chauffage ?
- Je t'ai dit qu'il était à fond.
- J'ai tellement froid.
Cette fois-ci, Lia ne rigolait vraiment plus.
- J'ai mal à la tête.
Elle commença à s'endormir. Tammy s'affola.
- Non, Lia, ne t'endors pas ! Je vais appeler un médecin, ne t'inquiète pas !
Les lèvres de Lia étaient violettes, elle était d'une pâleur à faire peur et elle avait une forte fièvre qui la rendait brûlante.
- Lia ! Lia, réveille-toi !
- Laisse-moi dormir Tammy. . .
- Non ! Ne t'endors pas ! Si tu t'endors, tu sais ce qui peut t'arriver !
- Je ne peux pas résister. . . Je suis désolée. . .
- Non. . .
Elle sortit de la chambre.
- Ray, j't'en supplie, maintiens-la réveillée. Il faut que j'appelle un médecin. Je reviens tout de suite.
Ray entra dans la chambre. Tammy était perdue.
- Oh ! Où sont passés les autres ? Un téléphone, vite ! Y'a pas de téléphone ici ?
- Y'en a un là-bas, montra Huê Nam.
- Merci.
Elle composa le numéro de l'hôtel. Le maître d'hôtel répondit.
- Appelez un médecin, vite !
Elle raccrocha.
- Vite ! pria-t-elle.
Elle descendit dans le hall pour chercher les autres.
Pendant ce temps, Huê Nam rejoignit Ray dans la chambre de Lia. Elle s'approcha du lit.
- Comme elle est belle ! s'extasia-t-elle.
- Belle et pâle comme une morte, ajouta Ray.
- Ray ? C'est toi ?
- Oui.
- Salut, comment ça va depuis la dernière fois ? demanda-t-elle faiblement.
- Très bien.
Il jeta un coup d'oeil à Huê Nam. Celle-ci comprit et sortit.
- C'est ton état qui m'inquiète.
- J'vais bien, ne t'inquiète pas. Mais j'ai tellement sommeil. . .
- Lia, ne t'endors pas.
Il lui prit la main. Elle était glacée.
- Lia, bats-toi. Fais-le pour tes amies, pour Monsieur Lowell, pour tous ceux qui t'aiment. . . pour moi.
- Je n'en ai pas la force.
- Je t'aime.
Ces mots ôtaient toute envie de dormir mais c'n'était pas assez pour Lia. Trois mots.°.°. Lia les attendait depuis si longtemps. . .
- Moi aussi, je t'aime. Mais je ne tomberai pas dans ton piège.
- . . . Non, c'est la vérité.
- Tu n'as aucun moyen de le prouver.
Ray baissa la tête. Que pouvait-il faire ? Il aurait beau essayer toutes les ruses qui existent, rien n'y ferait.
- Laisse-moi dormir, s'il te plaît Ray. . .
- Je ne peux pas.
- Je me réveillerai, c'est promis.
Elle ferma les yeux.
- Non ! Lia !
- Ray. . .
- Il faut que tu te battes. Ne te laisse pas aller.
- Je suis frigorifiée, comment veux-tu résister à un tel froid ?
- Il faut que je la réchauffe un peu, pensa-t-il.
Il s'assit sur le lit et redressa un peu Lia. Il la serra dans ses bras, aussi fort qu'il le put. Lia ouvrit les yeux.
- Merci Ray.
Elle se blottit plus étroitement contre lui. Ray ne put résister. C'était risqué mais au moins, elle ne s'endormirait pas.
- Lia, je t'aime. . .
Doucement, il posa ses lèvres sur celles de Lia. Elles étaient glacées. Peut-être parviendrait-il à la réchauffer de cette façon. Il aurait continué de l'embrasser si Tammy n'était pas rentrée à cet instant. Mais elle vit l'essentiel.
- Oh. . . Peut-être que. . . je. . . euh. . .
- Non, ça va.
- Le médecin est là.
Le médecin se présenta.
- Bonjour. Est-elle encore lucide ?
- Oui, je crois.
L'homme entra et referma la porte.
- Tammy, nous sommes désolés de ne pas avoir été là, dit Monsieur Lowell.
- Non, c'est ma faute, je n'aurais pas dû négliger sa maladie. Je croyais que c'était juste un coup de froid.
- Oui, mais maintenant, Dieu seul sait ce qu'il peut lui arriver.
Pendant un quart-d'heure, tous se firent un sang d'encre Le médecin sortit enfin. Il avait le visage décomposé. Monsieur Lowell, essayant de rester calme, demanda :
- Alors ? Va-t-elle s'en sortir ?
- Sa vie ne tient qu'à elle.
- Comment ça ?
- Si elle décide de vivre, elle vivra. Mais si elle décide du contraire, elle mourra.
Tammy, Iris et Marina s'horrifièrent.
- Tout ce que vous pouvez faire, c'est la soutenir. J'ai fermé tous les rideaux de la chambre, aspergée la chambre d'eau de menthe et j'ai posé à côté d'elle et sur son front des serviettes vierges humides et très chaudes. L'odeur de la menthe lui permettra de mieux respirer.
- Mais si elle s'endort ?
- Bientôt, elle aura très chaud. Surtout ne touchez à rien. Laissez tout comme ça. Elle aura tellement chaud qu'elle ne pourra pas dormir.
- Très bien. Merci docteur.
- Rappelez-moi dans dix jours.
Monsieur Lowell acquiesça. Le médecin sortit. Aussitôt, Tammy se précipita dans la chambre. Mais à peine eut-elle ouvert la porte que l'odeur mentholée se fit sentir.
- Il y est allé un peu fort sur le parfum.
- TROP fort.
La chambre était plongée dans le noir total. Elles s'approchèrent toutes les trois du lit. Lia s'agitait. Cependant, elle avait dû sentir la présence de ses trois amies car elle demanda :
- Enlevez-moi ces serviettes ! J'ai chaud !
Marina allait enlever celle qu'elle avait sur le front mais Iris l'en empêcha.
- Non ! Tu te rappelles ce que le médecin a dit. On ne doit rien toucher.
Marina baissa sa main.
- Désolées Lia. . .
- Où est Ray ?
Tammy, la seule à savoir ce qui s'était réellement passé, répondit :
- Il est toujours là. Tu veux le voir ?
- Je veux bien.
Les filles sortirent.
- Ray, elle veut te voir.
Il y alla et s'approcha.
- Tu voulais me voir ?
- Aère la chambre s'il te plaît.
- Je ne peux pas. Pour guérir, il faut que tu restes comme ça.
- Si je reste comme ça, c'n'est plus de fièvre que j'vais mourir mais d'étouffement et d'asphyxie.
Ray sourit. Il lui faudrait encore beaucoup de temps avant de guérir complètement. . .
Pauvre Lia ! Enfin, Ray l'aime ! Mais vous allez avoir une déception. Ray va se défiler, comme d'habitude. . .
Je déteste ce site. Quatre review de perdues ! Quatre !!! Vous vous rendez compte ?!! Je le hais ce site, mais je le hais !!!!
Réponses aux revieweurs du chapitre 2 :
X-spy : Ray, Ray, Ray. . . Huê Nam, Lia ou Kai ? Je sais pas ! Enfin, si, je sais mais je peux pas te le dire ! Dsl !!! Tu m'en veux hein ? Hein, que tu m'en veux ? Bisous !
Kimiko : bon alors ! Encore une longue, longue review.
Kai, il est pas là pour l'instant.
Tu me crois pas que je boude ? Ah ouais ?! D'accord. . .
(. . . . . . . . )
Tu me crois là ?!
Bon, sérieux maintenant ! Oui, ça fait plaisir de voir qu'on a pleins de points communs. J'en connais pas beaucoup qui connaissent toutes les chansons de Disney par coeur. Nous sommes toutes les deux des cas désespérés !!
Moi aussi, j'rêve pas tout le temps de Kai. Tu connais Gundam Wing on dirait ? Heero, Duo, Trowa et tous les autres !! Ils sont tellement. . . (soupir) Tu me comprends. Y'a certains persos que je connais pas tous ceux que tu m'as listé mais je connais Draco et Kenshin et je peux te dire que je craque à fond sur eux !!!! A mon tour de te dire tous les persos sur qui je craque : Kai, Ray, Yugi, Kaiba, Bakura, Kôji, Draco, Harry, Sirius, Severus, Shaolan, Eriol. . . Et j'en passe ! Y'en a tellement ! Si tu connais pas, demande, y'a aucun problème.
FRANCE 3 ! Aaaaaah !!!!!! J'vais les tuer. Toujours au même moment ! Je les ai pas vus moi tous les épisodes. Ça m'arrangerait bien si tu me racontais un peu ce qui se passe (air suppliant et à genoux devant toi).
Tu es du genre solitaire. Bienvenue au club ! J'ai toujours été seule. Mais parfois, c'est trop bien ! Tu peux penser à tes chéris comme tu veux, sans être dérangée. C'est comme ça que j'ai eu mon idée d'écrire des fics. Et ça marche on dirait. Je croyais que ça allait être un fiasco mais finalement. . . Je suis entièrement d'accord avec toi. Sur le net, les gens sont gentils et naturels.
Mes persos ? Des saintes vierges ? Laisse-moi rire ! Ils sont tous atroces ! Et Marina, oui, c'est vrai elle peut faire une autre crise mais je préfère pas. Tyson va pas apprécié.
Tout à fait ! Mes revieweuses sont mes petites soeurs ! Euh. . . petit frère parce que j'ai un revieweur dont je ne dirais pas le nom pour anonymat ! Désolée pour lui.
Dsl, le Kai-Iris, ce sera pour une autre fois !
Tes discours ? Des galimatias ? C'est quoi au juste ? Je crois qu'il faut que je cherche dans un dico moi !
Je te pose la même question : c'est quoi cette histoire de mec qui sort avec un autre mec ? J'crois qu'on s'est pas très bien compris là ! Perverse ?! Moi ?!! Comment tu oses ?!! C'est toi qui a déteint sur moi ! C'est pas ma fauteeeeuh !!!!!! Je suis innocente ! Tu entends ? In-no-cen- te !!!!!! Et pourquoi que tu veux me surnommer Tammy bis ? Pourquoi ?
Et ben, t'as qu'à bouder parce que moi aussi ! Na !
(Quelques heures plus tard. . . )
J'ai battu le record et pas toireuh !!! Nana nère !!
Ton chat a fait ses griffes sur le poster de Kai ???!!!!! Non mais ! Je l'aurais zigouiller ton chat ! T'as un poster et tu me dis que t'es pas accro ? Ben voyons ! TU AS UN POSTER DE KAI ????!!!! C'est pas juste ! Bon, je te donne mon adresse, mon numéro de téléphone et tu m'envoies ton poster OK ? Non, je blague. Mais ce serait chouette de se connaître un peu plus que par le net. Et puis, on habite toutes les deux en France non ? Bon, ça, c'est mon avis. Pour toi, je sais pas ! Tu me répondras dans ta prochaine review ou envoie-moi un mail à : minhou@club-internet.
Shana, ça fait peut-être bébé, mais moi, je trouve qu'il est super. Tu te considères déjà comme une de mes intimes ? Wow, je suis flattée !
Raté ! L'amie d'enfance de Kai est pas trop enfance mais ils sont jamais sortis ensemble. Ils ont coupé les ponts à cinq ans chacun.
Tes délirs sont délirants, ça, c'est vrai !!!
Tes surnoms sont trop mignons ! Je peux choisir ? Ou en inventer ? Shanou ! Qu'est-ce t'en dis ? Tu diras à ta soeur que « patate », c'est un peu méchant. Mais bon, les soeurs. . . Mes deux soeurs à moi m'appelle Bibiche. T'imagines ! Deux semaines de cours ? Quelle chance. Tu passe en troisième ? Félicitations !!! Quand je disais terminale, tu y crois vraiment ? J'ai que 16 ans tu sais. Alors entrer en terminale à cet âge. . . J't'expliquerais une autre fois. Il fait beau mais aussi très chaud. Alors l'ordi allumé en permanence, non merci !
Bon allez !! Je te fais de gros câlins !!! @+ Shanou !!!
Réponses aux revieweurs du chapitre 3 :
Ewan421 : j't'en veux pas pour la review du 4 juin. Je sais que c'est pas ta faute. De toute façon, grâce à ce site de ***, j'ai perdu quelques reviews. Snif, snif !
Iris voulait pas dire quoi ? Faut que je relise le chapitre 3 moi !
Tim ? C'est qui ça ?
Et comment pouvais-je savoir que tu venais de « Canada, Alma » ? Hein ?
Chez moi aussi, quand il pleut, y'a un lac, en face de chez moi. C'est joli à voir (ironique bien sûr !).
Une future fic ? Génial !! Tiens moi au courant !
Bon,ben gros bisous !!!
Prochain chapitre : L'arrivée des Blade Breakers.
Bonne lecture et reviews please !!!
