Disclaimer : C'est toujours le même !!
Chapitre 5 : L'arrivée des Blade Breakers
- C'est ça, Londres ? demanda Tyson en regardant tout autour de lui.
- Oui. Ça te plaît ? demanda Monsieur Dickenson.
- Si ça m'plaît ? C'est carrément géant ! J'ai hâte de passer les éliminatoires. Comme ça, on ira en France, à Paris. A c'qu'il paraît, c'est hyper-top là-bas !
- Tyson, tu devrais éviter d'écouter les bobards qu'on te raconte, intervint Kai.
- Qu'est-ce qui t'arrive Kai ? Ça te réussit pas, Londres.
- Réveille-toi Tyson ! C'n'est pas un jeu ! Nous sommes ici pour le Tournoi mondial !
- Et alors ? Ça ne nous empêche pas de nous amuser un peu.
- Un peu, d'accord. Mais toi, tu t'amuses tout le temps.
- Et toi, tu t'amuses jamais.
- Tu devrais en faire autant.
- J'ai pas envie de devenir comme toi.
- Ça ne te ferait pas de mal.
- Tu me cherches ?!
- Peut-être bien.
- Du calme, du calme ! Vous n'allez pas vous disputer pour si peu. Allez, rentrons à l'hôtel. Ray nous attend.
Pendant tout le trajet qui menait au « Royal Hastings », Kai et Tyson ne se parlèrent plus. Après vingt minutes de route, ils descendirent de leur bus et eurent la surprise de découvrir un grand hôtel blanc. Il avait l'air d'être tout neuf.
- C'est magnifique. Cinq Etoiles. Pas mal, dit Tyson.
- C'est super ! s'exclama Max.
Ils rentrèrent. Ray les attendait dans le hall.
- Salut les gars !
- Eh Ray !
- Venez, je vais vous montrer la chambre.
Ils suivirent tous leur ami. Arrivés devant la chambre 206. . .
- Préparez-vous à avoir une surprise.
Il ouvrit la porte. Tyson s'écria tout de suite.
- Whaa !! Et y'a combien de chambres ?
- Cinq.
- J'pense que y'en a assez pour sept personnes. Visez-moi un peu ces canapés !
- Sept ?
- Je te présente Yakami.
La jeune fille, muette jusqu'à présent, se montra. Ray sourit.
- Enchanté jeune fille. Et bienvenue.
- Merci.
- Et quelle est l'autre personne ?
- A ton avis ?
- . . .
- C'est Eliane. Ça te dit rien ?
- Eliane est là aussi ?
- Oui.
Ray jeta un coup d'oeil à côté de Kai en évitant soigneusement le regard de celui-ci. Effectivement, Eliane était là. Il leva les yeux vers Kai.
- Ça va Kai ?
- Oui, ça va. Merci.
Son ton était glacé. Ray se rappela.
- Le problème, c'est qu'on est huit et pas sept.
- Huit ?
- Oui.
Une jeune fille sortit d'une des chambres.
- Je m'appelle Huê Nam et je suis la fiancée de Ray.
- La fiancée ?! s'exclamèrent-ils tous en même temps.
- Huê Nam, tu pouvais pas te taire ?
- C'est pas bien de cacher la vérité. De toute façon, j'reste ici que jusqu'à ce que grand frère vienne. Mais il ne semble pas se décider à venir. . .
Tyson et les autres regardèrent Ray.
- J'vous expliquerai tout à l'heure.
- Cette fille est bizarre, dit Yakami.
Cette remarque n'échappa pas à Huê Nam. Elle s'approcha de Yakami.
- Comment ça bizarre ? Je te prierai de t'expliquer.
- Pour qui tu te prends pour me donner des ordres ?
- Je te préviens, je fais partie d'une très grande dynastie chinoise.
- Et après ? Moi aussi, je fais patie d'une grande dynastie japonaise.
Tyson et Ray, sentant la dispute, s'interposèrent.
- Yakami. . .
- Huê Nam. . .
- La ferme !!
Les deux garçons en restèrent bouche bée.
- Tu n'es qu'une sale gamine prétentieuse ! dit Yakami.
- Quoi ?! Répète un peu ?! s'emporta Huê Nam, au bord de la crise de nerfs.
- Sale gamine prétentieuse pourrie et gâtée jusqu'à la moelle !
Huê Nam se fâcha.
- Tu vas voir ce qu'elle va faire la gamine prétentieuse !
Elle asséna un coup de poing sur la joue droite de Yakami. Tyson s'écria :
- Hé ! Mais ça va pas bien ?!
- Tu vas me le payer !
Yakami lui rendit son coup.
- Huê Nam ! s'exclama Ray.
Les deux filles se jetèrent l'une sur l'autre. Tyson et Ray tentèrent désespérément de les séparer.
- Dis donc Ray, elle a un sale caractère ta fiancée.
- C'est pareil pour ta copine. Les filles, calmez-vous !
Pour toute réponse, Tyson se fit griffer sur la joue et Ray sur le bras.
- Mais ça fait maleuu ! s'écria Tyson. Oh ! J'abandonne !
Eliane s'approcha.
- Elle va essayer ?
- Peut-être. Entre filles, ça se comprend, non ?
- Si tu le dis. Regardons.
- Les filles, ne vous disputez pas pour si peu.
- Toi, on t'a rien demandé !
Eliane se reçut un coup de poing et fut projetée à quelques mètres de Kai.
- Eliane ! Ça va ?
- Oui, ça va Maître Kai.
Celui-ci s'énerva. Il s'approcha et empoigna chacune des deux filles.
- Bon, vous allez arrêter maintenant, espèces de sales gamines !
- Lâche-moi ! se débattit Huê Nam. T'es qu'un sale gosse de riche ! Prends- ça !
Elle lui donna un coup de pied dans le tibia. Le visage de Kai se décomposa.
- Maître Kai !
Eliane se précipita et leur colla à chacune deux gifles. Yakami et Huê Nam n'apprécièrent pas.
- Comment t'as osé ?! s'écria Yakami.
- Tu vas nous payer ça très cher !
Elles se jetèrent sur Eliane.
- Heureusement que j'n'ai emmené personne avec moi, dit Max. J'n'imagine pas le massacre.
- Où est passé Monsieur Dickenson ?
- Eh, mais il s'est esquivé en douce !
On frappa à la porte. Ray ouvrit.
- Iris ! Tu tombes bien ! Tu veux pas essayer de séparer ces trois furies ?
- Euh. . . bonjour. Je vais très bien, et toi ?
- Pas le temps. Regarde.
Iris jeta un coup d'oeil à la querelle.
- Ah, je vois ! Aïe, ça, ça doit faire mal ! Si je comprends bien, tu me demandes de les calmer, c'est ça ?
- Oui.
- Impossible.
- Pourquoi ?
- Tu m'as bien vue ?
- Mais tu es une fille.
- Et alors ?
- Tu pourrais essayer de les apaiser.
- Ray, il y a une chose que tu dois savoir. Les filles, quand elles se battent entre elles, sont beaucoup plus féroces que les garçons. Quand elles sont dans cet état, c'est même pas la peine d'essayer de les calmer. Je préférerai mille fois me jeter du haut de l'Himalaya plutôt que de m'opposer à elles.
- S'il te plaît. Même Kai n'a pas réussi à se faire respecter. Il s'est reçu un coup.
Iris éclata de rire. Voyant que Ray ne rigolait pas du tout, elle se calma.
- Euh. . . désolée. . . Tu es sérieux ?
- . . .
- Bon, je crois que je ferai mieux d'intervenir.
Iris s'approcha. Elle reconnut Eliane.
- Eliane ?!
- Oh ! Salut. . . Aïe ! . . . Iris ! Mais lâchez-moi, espèces de folles !
Huê Nam mordit Eliane au bras.
- Aïeuuu !! Mais ça va pas ?! Cannibale ! Carnivore ! Anthropophage ! Si j'ai une trace demain, j't'étripe !
- Oh, comme si j'avais peur ! Allez, viens te battre au lieu de parler !
Yakami se mêla à la dispute.
- Et toi ! Pourquoi t'es pas restée en Chine, dans ton village de primates ?!
- Eh ! intervint Iris. En disant ça, tu insultes Ray ! Je te prierai de lui faire des excuses.
- Faire des excuses à lui c'est comme faire des excuses à elle. Jamais ! D'abord, t'es qui toi ?
- Moi ? Je suis. . . euh. . . peu importe ! Ecoutez-moi toutes les trois. Pourquoi vous n'essayez pas de vous entendre ? Vous vous connaissez à peine et déjà, vous vous battez. Vous allez cohabiter ensemble, ça ne sert à rien de se battre. Vous n'avez donc aucun respect pour vos amis ?
Iris regarda les Blade Breakers. Les trois jeunes filles se lâchèrent.
- Si, bien sûr, déclara Yakami.
- Ils sont déjà assez gentils pour vous avoir emmenées avec eux, poursuivit Iris. La moindre chose que vous puissiez faire pour eux, c'est de les respecter. Ce que vous venez de faire est une marque tout à fait immature et irrespectueuse envers les garçons. En vous battant comme vous l'avez fait, vous prouvez à quel point vous ne les aimez pas. Et vous les avez blessés en le faisant. Maintenant, c'est à vous de décider.
Elles restèrent silencieuses. Huê Nam prit la parole :
- Je suis désolée. Yakami, je m'excuse de t'avoir frappée et toi Eliane, je m'excuse de t'avoir mordue.
- Oh, c'est pas grave ! C'est à moi de m'excuser de vous avoir toutes les deux giflées.
- Quant à moi, je n'aurais jamais dû te sauter dessus Eliane et Huê Nam, je me rends compte que je t'ai insultée en te traitant de primate.
Yakami s'approcha de Ray. Elle s'inclina.
- Excuse-moi.
- C'n'est pas grave. . .
Iris rit doucement.
- Bien. Je préfère ça.
En voyant les griffures, les bleus et les hématomes sur le visage et les bras des jeunes filles, Iris ajouta :
- Je vous conseille de les soigner, les garçons. Bon, j'étais venue vous voir parce que Lia est retombée malade mais je vois que vous avez d'autres choses à faire. Salut !
- Attends ! la retint Ray. Lia. . . comment va-t-elle ?
Iris répondit tristement :
- Tu n'as qu'à venir la voir. Pour l'instant, elle est stable.
- Je viens.
- Moi aussi.
- Non, Huê Nam.
- Si ! Personne ne m'en empêchera.
- Bon, Iris, on arrive dans quelques minutes.
Elle acquiesça.
- A tout à l'heure.
Ray s'approcha de Huê Nam.
- Allez, viens, je vais te soigner.
- Non, j'ai pas mal.
Il appuya sur le bleu qu'elle avait au bras.
- Aëuuu !! Ça fait maleuu !
Elle regarda son fiancé.
- Bon, d'accord.
Tyson, Ray et Kai soignèrent leurs trois petites protégées et malgré le refus de Ray, ils allèrent tous chez les Ailes de la Victoire. Ray expliqua ce qu'il se passait ce qui inquiéta les Blade Breakers. Arrivés devant la chambre 318, Ray frappa. Iris leur ouvrit puis les délaissèrent. L'équipe fut quelque peu surprise puis elle entra puis ferma la porte. Les Ailes de la Victoire étaient toutes en train de prier pour. . . Lia ! Le médecin sortit. Iris et Monsieur Lowell s'approchèrent.
- Alors ?
- Elle a beaucoup de fièvre mais ça devrait aller. Donnez-lui ceci toutes les quatre heures.
Il tendit à Monsieur Lowell une boîte de médicaments.
- D'accord, merci.
Il partit. Toutes soupirèrent de soulagement.
- Elle va s'en sortir !
- Oui, et on pourra disputer les éliminatoires dans une semaine.
- C'est un peu tôt une semaine, non ? Elle ne pourra pas jouer.
- Une seule personne représentera l'équipe. Marina ?
- D'accord, je jouerai.
- Oh, regardez, les Blade Breakers ! Pardon, on ne vous avait pas vus ! s'excusa Tammy. Salut Maxou, comment ça va ?
- Bien, merci.
- Salut Tyson !
- Salut Marina !
- Euh. . . il me semble qu'il y ait des personnes que je ne connais pas ici.
- Oh oui ! Je vous présente Yakami.
- Et voici Huê Nam.
- Je suis la fiancée de Ray.
. . .
- Huê Nam, combien de fois te l'ai-je dit ? Pas devant tout le monde.
- Désolée.
- Alors comme ça, Ray a une petite fiancée ?
- Lia !! s'exclama Iris en accourant pour la soutenir. Qu'est-ce qui t'as pris de sortir ? C'n'est pas raisonnable.
- Ça va, j'vais bien.
Elle s'approcha de Huê Nam tout en regardant Ray. Elle s'agenouilla à hauteur de la jeune chinoise. Elle lui sourit.
- Tu es mignonne. Je m'appelle Lia.
- Et moi, c'est Huê Nam. Toi aussi tu es très belle.
- Merci.
- Lia, tu vas comment ? intervint Marina.
- Bien, ça va beaucoup mieux. Mais. . . on meurt de chaud ici, on ne pourrait pas baisser le chauffage ?
- J'y vais, dit Tammy qui émit un petit rire.
Lia se releva et rencontra le regard de Ray.
- Tu as une adorable fiancée, Ray. Prends-en soin.
- C'n'est pas ce que tu crois. . .
- Je ne crois que ce que je vois. A toi de me prouver le contraire. De toute façon, tu n'as pas d'explication à me fournir.
Elle avait dit ça avec le sourire. Elle ne prenait pas mal le fait qu'il ait une fiancée. Mais elle se trompait sur la nature de ses sentiments.
- Bon, je vais me reposer encore un peu dans ma chambre. On se revoit aux éliminatoires. . . ou même en France.
Lia leur adressa à tous un sourire puis alla s'enfermer dans sa chambre. Une fois à l'intérieur, son sourire s'effaça et une expression de tristesse se peignit sur son visage. Elle se dirigea vers son lit et s'y assit. Elle sortit une photo et la regarda avant de la serrer contre son coeur. Elle la retourna et lut le poème qui y était inscrit :
« Ne te laisse pas envahir par tes sentiments,
Tu le sauras quand viendra le temps.
Ton coeur parlera à ta place,
Et les mots te seront renvoyés comme une glace.
Rien n'aura plus d'importance à tes yeux,
Car tes secrets seront à jamais aux cieux.
Ecoute ton coeur,
C'est le dernier conseil de ta grande soeur.
Un petit poème pour toi Lia, qui a su me comprendre.
Avec tout mon amour.
De la part de Flora. »
- Flora. . .
Des larmes se mirent à couler sur ses joues.
- Tu aurais pu me conseiller. Mais tu es partie trop tôt !
Elle retourna la photo et la contempla longuement. Deux jeunes filles étaient représentées. L'une d'elles devait avoir l'âge de Lia et l'autre était Lia elle-même à environ huit ans. C'était sa grande soeur, Flora. Elle avait de longs cheveux noirs et ses yeux étaient d'un mauve plus sombre que ceux de Lia. Le portrait craché de Lia. Celle-ci avait la coupe au carré et tenait la main de sa soeur. Elles faisaient de grands sourires.
- Où es-tu maintenant ?
Elle sécha ses larmes.
- Je sais qu'un jour, on se reverra.
- Lia ?
Elle se retourna. Elle vit Ray.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Mettre certaines choses au point.
- Je te l'ai dit ; tu n'as pas à t'expliquer.
- Huê Nam et moi sommes fiancés contre notre gré.
Etrangement, Lia fut soulagée au fond d'elle-même. Mais elle n'y laissa rien paraître.
- Et alors ?
- Ce qu'il s'est passé l'autre jour. . .
- Il ne s'est rien passé du tout, coupa-t-elle.
- Tu es bornée.
- Tu ne l'es pas peut-être ?
- Arrête.
- Quoi ?
- Ce jeu.
- Quel jeu ? Je n'ai pas envie de jouer.
- Lia. . .
Elle tourna son regard mauve vers lui. Il brillait de larmes contenues.
- Tu ne peux pas savoir ce que j'endure.
- Si, je le sais.
Lia rangea la photo qu'elle tenait à la main.
- Ne te laisse pas envahir par tes sentiments. . .
- Quoi ?
- . . . Tu le sauras quand viendra le temps.
Ton coeur parlera à ta place,
Et les mots te seront renvoyés comme une glace.
Rien n'aura plus d'importance à tes yeux,
Car tes secrets seront à jamais aux cieux.
Ecoute ton coeur,
C'est le dernier conseil de ta grande soeur.
Lia regarda Ray.
- C'est un poème que ma grande soeur Flora a composé pour moi.
- C'est un beau poème.
- Oui. Mais malheureusement, c'est le derniersouvenir que je garde d'elle.
- Tu n'as pas de photos ?
Lia ressortit la photo et la tendit à Ray.
- Vous vous ressemblez beaucoup.
- Physiquement, oui. Mais elle était beaucoup plus intelligente et studieuse que moi. Elle voulait devenir ingénieur en informatique. Elle est partie quand j'avais neuf ans. Et je ne l'ai plus jamais revue. Je l'aimais tant. C'était la seule personne qui m'écoutait. Quand je me faisais embêter à l'école par les autres garçons, elle venait et me défendait toujours. Ou quand je me faisais mal en tombant, elle me soignait. Mes parents n'ont jamais été là que ce soit pour elle ou pour moi. Alors Flora a décidé que ce serait elle qui s'occuperait de moi. Elle m'a fait une promesse. . . qu'elle n'a pas tenue. Le jour de son départ, je n'étais pas présente car on s'était disputées. Elle a discrètement glissé cette photo sous mon oreiller avant de partir. Quand je l'ai découverte, c'était trop tard. Mais je regrette tellement. Je n'ai pas pu la voir une dernière fois. Une dernière fois !
Elle enfouit son visage entre ses mains et se mit à pleurer. Ray fut désemparé et ne sut que faire.
- Ecoute Lia, je suis sûr que ta soeur pense à toi chaque jour qui passe.
- Comment le pourrait-elle puisqu'elle me déteste ? Je n'ai jamais été une petite soeur modèle.
- Tu te fais du mal. Elle a dû souffrir de votre séparation.
- Je veux la revoir. Elle me manque.
- Oui, je sais.
- Non, tu ne sais rien. Tu ne peux pas savoir. Je n'ai jamais été aimée par personne à part Monsieur Lowell.
- Et tes amies ?
- Si, bien sûr mais c'n'est pas pareil. Monsieur Lowell, lui, m'a offert l'amour d'un père.
- Tout le monde t'aime.
Lia rit doucement à cette phrase.
- Même toi ?
Ray savait parfaitement à quoi elle faisait allusion.
- L'autre jour, c'était pour te tenir éveillée, c'est tout.
- Alors je me suis fait des illusions ? J'aurai dû m'en douter. C'était trop beau pour être vrai.
- Je suis désolé.
- Je te remercie de m'avoir aidée.
- Je me sentais obligé de le faire.
Ils se sourirent.
Chapitre 5 terminé !! Que pensez-vous de Ray et Lia ? J'voulais faire quelque chose pour eux deux parce que dans la première partie, c'est pas très explicite leur histoire. Alors pour innover et pour pas rester dans la « catégorie Kai », j'ai pensé que Ray et Lia feraient l'affaire. Mais bon, j'innove aussi pour les autres et je vous réserve une petite surprise pour Max et Tammy.
Dans le prochain chapitre, je me centre plus sur Huê Nam et les éliminatoires. Le titre : Premier tout et drame. Huê Nam et Ray vont avoir un choc. . .
Bonne lecture !!!!
Chapitre 5 : L'arrivée des Blade Breakers
- C'est ça, Londres ? demanda Tyson en regardant tout autour de lui.
- Oui. Ça te plaît ? demanda Monsieur Dickenson.
- Si ça m'plaît ? C'est carrément géant ! J'ai hâte de passer les éliminatoires. Comme ça, on ira en France, à Paris. A c'qu'il paraît, c'est hyper-top là-bas !
- Tyson, tu devrais éviter d'écouter les bobards qu'on te raconte, intervint Kai.
- Qu'est-ce qui t'arrive Kai ? Ça te réussit pas, Londres.
- Réveille-toi Tyson ! C'n'est pas un jeu ! Nous sommes ici pour le Tournoi mondial !
- Et alors ? Ça ne nous empêche pas de nous amuser un peu.
- Un peu, d'accord. Mais toi, tu t'amuses tout le temps.
- Et toi, tu t'amuses jamais.
- Tu devrais en faire autant.
- J'ai pas envie de devenir comme toi.
- Ça ne te ferait pas de mal.
- Tu me cherches ?!
- Peut-être bien.
- Du calme, du calme ! Vous n'allez pas vous disputer pour si peu. Allez, rentrons à l'hôtel. Ray nous attend.
Pendant tout le trajet qui menait au « Royal Hastings », Kai et Tyson ne se parlèrent plus. Après vingt minutes de route, ils descendirent de leur bus et eurent la surprise de découvrir un grand hôtel blanc. Il avait l'air d'être tout neuf.
- C'est magnifique. Cinq Etoiles. Pas mal, dit Tyson.
- C'est super ! s'exclama Max.
Ils rentrèrent. Ray les attendait dans le hall.
- Salut les gars !
- Eh Ray !
- Venez, je vais vous montrer la chambre.
Ils suivirent tous leur ami. Arrivés devant la chambre 206. . .
- Préparez-vous à avoir une surprise.
Il ouvrit la porte. Tyson s'écria tout de suite.
- Whaa !! Et y'a combien de chambres ?
- Cinq.
- J'pense que y'en a assez pour sept personnes. Visez-moi un peu ces canapés !
- Sept ?
- Je te présente Yakami.
La jeune fille, muette jusqu'à présent, se montra. Ray sourit.
- Enchanté jeune fille. Et bienvenue.
- Merci.
- Et quelle est l'autre personne ?
- A ton avis ?
- . . .
- C'est Eliane. Ça te dit rien ?
- Eliane est là aussi ?
- Oui.
Ray jeta un coup d'oeil à côté de Kai en évitant soigneusement le regard de celui-ci. Effectivement, Eliane était là. Il leva les yeux vers Kai.
- Ça va Kai ?
- Oui, ça va. Merci.
Son ton était glacé. Ray se rappela.
- Le problème, c'est qu'on est huit et pas sept.
- Huit ?
- Oui.
Une jeune fille sortit d'une des chambres.
- Je m'appelle Huê Nam et je suis la fiancée de Ray.
- La fiancée ?! s'exclamèrent-ils tous en même temps.
- Huê Nam, tu pouvais pas te taire ?
- C'est pas bien de cacher la vérité. De toute façon, j'reste ici que jusqu'à ce que grand frère vienne. Mais il ne semble pas se décider à venir. . .
Tyson et les autres regardèrent Ray.
- J'vous expliquerai tout à l'heure.
- Cette fille est bizarre, dit Yakami.
Cette remarque n'échappa pas à Huê Nam. Elle s'approcha de Yakami.
- Comment ça bizarre ? Je te prierai de t'expliquer.
- Pour qui tu te prends pour me donner des ordres ?
- Je te préviens, je fais partie d'une très grande dynastie chinoise.
- Et après ? Moi aussi, je fais patie d'une grande dynastie japonaise.
Tyson et Ray, sentant la dispute, s'interposèrent.
- Yakami. . .
- Huê Nam. . .
- La ferme !!
Les deux garçons en restèrent bouche bée.
- Tu n'es qu'une sale gamine prétentieuse ! dit Yakami.
- Quoi ?! Répète un peu ?! s'emporta Huê Nam, au bord de la crise de nerfs.
- Sale gamine prétentieuse pourrie et gâtée jusqu'à la moelle !
Huê Nam se fâcha.
- Tu vas voir ce qu'elle va faire la gamine prétentieuse !
Elle asséna un coup de poing sur la joue droite de Yakami. Tyson s'écria :
- Hé ! Mais ça va pas bien ?!
- Tu vas me le payer !
Yakami lui rendit son coup.
- Huê Nam ! s'exclama Ray.
Les deux filles se jetèrent l'une sur l'autre. Tyson et Ray tentèrent désespérément de les séparer.
- Dis donc Ray, elle a un sale caractère ta fiancée.
- C'est pareil pour ta copine. Les filles, calmez-vous !
Pour toute réponse, Tyson se fit griffer sur la joue et Ray sur le bras.
- Mais ça fait maleuu ! s'écria Tyson. Oh ! J'abandonne !
Eliane s'approcha.
- Elle va essayer ?
- Peut-être. Entre filles, ça se comprend, non ?
- Si tu le dis. Regardons.
- Les filles, ne vous disputez pas pour si peu.
- Toi, on t'a rien demandé !
Eliane se reçut un coup de poing et fut projetée à quelques mètres de Kai.
- Eliane ! Ça va ?
- Oui, ça va Maître Kai.
Celui-ci s'énerva. Il s'approcha et empoigna chacune des deux filles.
- Bon, vous allez arrêter maintenant, espèces de sales gamines !
- Lâche-moi ! se débattit Huê Nam. T'es qu'un sale gosse de riche ! Prends- ça !
Elle lui donna un coup de pied dans le tibia. Le visage de Kai se décomposa.
- Maître Kai !
Eliane se précipita et leur colla à chacune deux gifles. Yakami et Huê Nam n'apprécièrent pas.
- Comment t'as osé ?! s'écria Yakami.
- Tu vas nous payer ça très cher !
Elles se jetèrent sur Eliane.
- Heureusement que j'n'ai emmené personne avec moi, dit Max. J'n'imagine pas le massacre.
- Où est passé Monsieur Dickenson ?
- Eh, mais il s'est esquivé en douce !
On frappa à la porte. Ray ouvrit.
- Iris ! Tu tombes bien ! Tu veux pas essayer de séparer ces trois furies ?
- Euh. . . bonjour. Je vais très bien, et toi ?
- Pas le temps. Regarde.
Iris jeta un coup d'oeil à la querelle.
- Ah, je vois ! Aïe, ça, ça doit faire mal ! Si je comprends bien, tu me demandes de les calmer, c'est ça ?
- Oui.
- Impossible.
- Pourquoi ?
- Tu m'as bien vue ?
- Mais tu es une fille.
- Et alors ?
- Tu pourrais essayer de les apaiser.
- Ray, il y a une chose que tu dois savoir. Les filles, quand elles se battent entre elles, sont beaucoup plus féroces que les garçons. Quand elles sont dans cet état, c'est même pas la peine d'essayer de les calmer. Je préférerai mille fois me jeter du haut de l'Himalaya plutôt que de m'opposer à elles.
- S'il te plaît. Même Kai n'a pas réussi à se faire respecter. Il s'est reçu un coup.
Iris éclata de rire. Voyant que Ray ne rigolait pas du tout, elle se calma.
- Euh. . . désolée. . . Tu es sérieux ?
- . . .
- Bon, je crois que je ferai mieux d'intervenir.
Iris s'approcha. Elle reconnut Eliane.
- Eliane ?!
- Oh ! Salut. . . Aïe ! . . . Iris ! Mais lâchez-moi, espèces de folles !
Huê Nam mordit Eliane au bras.
- Aïeuuu !! Mais ça va pas ?! Cannibale ! Carnivore ! Anthropophage ! Si j'ai une trace demain, j't'étripe !
- Oh, comme si j'avais peur ! Allez, viens te battre au lieu de parler !
Yakami se mêla à la dispute.
- Et toi ! Pourquoi t'es pas restée en Chine, dans ton village de primates ?!
- Eh ! intervint Iris. En disant ça, tu insultes Ray ! Je te prierai de lui faire des excuses.
- Faire des excuses à lui c'est comme faire des excuses à elle. Jamais ! D'abord, t'es qui toi ?
- Moi ? Je suis. . . euh. . . peu importe ! Ecoutez-moi toutes les trois. Pourquoi vous n'essayez pas de vous entendre ? Vous vous connaissez à peine et déjà, vous vous battez. Vous allez cohabiter ensemble, ça ne sert à rien de se battre. Vous n'avez donc aucun respect pour vos amis ?
Iris regarda les Blade Breakers. Les trois jeunes filles se lâchèrent.
- Si, bien sûr, déclara Yakami.
- Ils sont déjà assez gentils pour vous avoir emmenées avec eux, poursuivit Iris. La moindre chose que vous puissiez faire pour eux, c'est de les respecter. Ce que vous venez de faire est une marque tout à fait immature et irrespectueuse envers les garçons. En vous battant comme vous l'avez fait, vous prouvez à quel point vous ne les aimez pas. Et vous les avez blessés en le faisant. Maintenant, c'est à vous de décider.
Elles restèrent silencieuses. Huê Nam prit la parole :
- Je suis désolée. Yakami, je m'excuse de t'avoir frappée et toi Eliane, je m'excuse de t'avoir mordue.
- Oh, c'est pas grave ! C'est à moi de m'excuser de vous avoir toutes les deux giflées.
- Quant à moi, je n'aurais jamais dû te sauter dessus Eliane et Huê Nam, je me rends compte que je t'ai insultée en te traitant de primate.
Yakami s'approcha de Ray. Elle s'inclina.
- Excuse-moi.
- C'n'est pas grave. . .
Iris rit doucement.
- Bien. Je préfère ça.
En voyant les griffures, les bleus et les hématomes sur le visage et les bras des jeunes filles, Iris ajouta :
- Je vous conseille de les soigner, les garçons. Bon, j'étais venue vous voir parce que Lia est retombée malade mais je vois que vous avez d'autres choses à faire. Salut !
- Attends ! la retint Ray. Lia. . . comment va-t-elle ?
Iris répondit tristement :
- Tu n'as qu'à venir la voir. Pour l'instant, elle est stable.
- Je viens.
- Moi aussi.
- Non, Huê Nam.
- Si ! Personne ne m'en empêchera.
- Bon, Iris, on arrive dans quelques minutes.
Elle acquiesça.
- A tout à l'heure.
Ray s'approcha de Huê Nam.
- Allez, viens, je vais te soigner.
- Non, j'ai pas mal.
Il appuya sur le bleu qu'elle avait au bras.
- Aëuuu !! Ça fait maleuu !
Elle regarda son fiancé.
- Bon, d'accord.
Tyson, Ray et Kai soignèrent leurs trois petites protégées et malgré le refus de Ray, ils allèrent tous chez les Ailes de la Victoire. Ray expliqua ce qu'il se passait ce qui inquiéta les Blade Breakers. Arrivés devant la chambre 318, Ray frappa. Iris leur ouvrit puis les délaissèrent. L'équipe fut quelque peu surprise puis elle entra puis ferma la porte. Les Ailes de la Victoire étaient toutes en train de prier pour. . . Lia ! Le médecin sortit. Iris et Monsieur Lowell s'approchèrent.
- Alors ?
- Elle a beaucoup de fièvre mais ça devrait aller. Donnez-lui ceci toutes les quatre heures.
Il tendit à Monsieur Lowell une boîte de médicaments.
- D'accord, merci.
Il partit. Toutes soupirèrent de soulagement.
- Elle va s'en sortir !
- Oui, et on pourra disputer les éliminatoires dans une semaine.
- C'est un peu tôt une semaine, non ? Elle ne pourra pas jouer.
- Une seule personne représentera l'équipe. Marina ?
- D'accord, je jouerai.
- Oh, regardez, les Blade Breakers ! Pardon, on ne vous avait pas vus ! s'excusa Tammy. Salut Maxou, comment ça va ?
- Bien, merci.
- Salut Tyson !
- Salut Marina !
- Euh. . . il me semble qu'il y ait des personnes que je ne connais pas ici.
- Oh oui ! Je vous présente Yakami.
- Et voici Huê Nam.
- Je suis la fiancée de Ray.
. . .
- Huê Nam, combien de fois te l'ai-je dit ? Pas devant tout le monde.
- Désolée.
- Alors comme ça, Ray a une petite fiancée ?
- Lia !! s'exclama Iris en accourant pour la soutenir. Qu'est-ce qui t'as pris de sortir ? C'n'est pas raisonnable.
- Ça va, j'vais bien.
Elle s'approcha de Huê Nam tout en regardant Ray. Elle s'agenouilla à hauteur de la jeune chinoise. Elle lui sourit.
- Tu es mignonne. Je m'appelle Lia.
- Et moi, c'est Huê Nam. Toi aussi tu es très belle.
- Merci.
- Lia, tu vas comment ? intervint Marina.
- Bien, ça va beaucoup mieux. Mais. . . on meurt de chaud ici, on ne pourrait pas baisser le chauffage ?
- J'y vais, dit Tammy qui émit un petit rire.
Lia se releva et rencontra le regard de Ray.
- Tu as une adorable fiancée, Ray. Prends-en soin.
- C'n'est pas ce que tu crois. . .
- Je ne crois que ce que je vois. A toi de me prouver le contraire. De toute façon, tu n'as pas d'explication à me fournir.
Elle avait dit ça avec le sourire. Elle ne prenait pas mal le fait qu'il ait une fiancée. Mais elle se trompait sur la nature de ses sentiments.
- Bon, je vais me reposer encore un peu dans ma chambre. On se revoit aux éliminatoires. . . ou même en France.
Lia leur adressa à tous un sourire puis alla s'enfermer dans sa chambre. Une fois à l'intérieur, son sourire s'effaça et une expression de tristesse se peignit sur son visage. Elle se dirigea vers son lit et s'y assit. Elle sortit une photo et la regarda avant de la serrer contre son coeur. Elle la retourna et lut le poème qui y était inscrit :
« Ne te laisse pas envahir par tes sentiments,
Tu le sauras quand viendra le temps.
Ton coeur parlera à ta place,
Et les mots te seront renvoyés comme une glace.
Rien n'aura plus d'importance à tes yeux,
Car tes secrets seront à jamais aux cieux.
Ecoute ton coeur,
C'est le dernier conseil de ta grande soeur.
Un petit poème pour toi Lia, qui a su me comprendre.
Avec tout mon amour.
De la part de Flora. »
- Flora. . .
Des larmes se mirent à couler sur ses joues.
- Tu aurais pu me conseiller. Mais tu es partie trop tôt !
Elle retourna la photo et la contempla longuement. Deux jeunes filles étaient représentées. L'une d'elles devait avoir l'âge de Lia et l'autre était Lia elle-même à environ huit ans. C'était sa grande soeur, Flora. Elle avait de longs cheveux noirs et ses yeux étaient d'un mauve plus sombre que ceux de Lia. Le portrait craché de Lia. Celle-ci avait la coupe au carré et tenait la main de sa soeur. Elles faisaient de grands sourires.
- Où es-tu maintenant ?
Elle sécha ses larmes.
- Je sais qu'un jour, on se reverra.
- Lia ?
Elle se retourna. Elle vit Ray.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Mettre certaines choses au point.
- Je te l'ai dit ; tu n'as pas à t'expliquer.
- Huê Nam et moi sommes fiancés contre notre gré.
Etrangement, Lia fut soulagée au fond d'elle-même. Mais elle n'y laissa rien paraître.
- Et alors ?
- Ce qu'il s'est passé l'autre jour. . .
- Il ne s'est rien passé du tout, coupa-t-elle.
- Tu es bornée.
- Tu ne l'es pas peut-être ?
- Arrête.
- Quoi ?
- Ce jeu.
- Quel jeu ? Je n'ai pas envie de jouer.
- Lia. . .
Elle tourna son regard mauve vers lui. Il brillait de larmes contenues.
- Tu ne peux pas savoir ce que j'endure.
- Si, je le sais.
Lia rangea la photo qu'elle tenait à la main.
- Ne te laisse pas envahir par tes sentiments. . .
- Quoi ?
- . . . Tu le sauras quand viendra le temps.
Ton coeur parlera à ta place,
Et les mots te seront renvoyés comme une glace.
Rien n'aura plus d'importance à tes yeux,
Car tes secrets seront à jamais aux cieux.
Ecoute ton coeur,
C'est le dernier conseil de ta grande soeur.
Lia regarda Ray.
- C'est un poème que ma grande soeur Flora a composé pour moi.
- C'est un beau poème.
- Oui. Mais malheureusement, c'est le derniersouvenir que je garde d'elle.
- Tu n'as pas de photos ?
Lia ressortit la photo et la tendit à Ray.
- Vous vous ressemblez beaucoup.
- Physiquement, oui. Mais elle était beaucoup plus intelligente et studieuse que moi. Elle voulait devenir ingénieur en informatique. Elle est partie quand j'avais neuf ans. Et je ne l'ai plus jamais revue. Je l'aimais tant. C'était la seule personne qui m'écoutait. Quand je me faisais embêter à l'école par les autres garçons, elle venait et me défendait toujours. Ou quand je me faisais mal en tombant, elle me soignait. Mes parents n'ont jamais été là que ce soit pour elle ou pour moi. Alors Flora a décidé que ce serait elle qui s'occuperait de moi. Elle m'a fait une promesse. . . qu'elle n'a pas tenue. Le jour de son départ, je n'étais pas présente car on s'était disputées. Elle a discrètement glissé cette photo sous mon oreiller avant de partir. Quand je l'ai découverte, c'était trop tard. Mais je regrette tellement. Je n'ai pas pu la voir une dernière fois. Une dernière fois !
Elle enfouit son visage entre ses mains et se mit à pleurer. Ray fut désemparé et ne sut que faire.
- Ecoute Lia, je suis sûr que ta soeur pense à toi chaque jour qui passe.
- Comment le pourrait-elle puisqu'elle me déteste ? Je n'ai jamais été une petite soeur modèle.
- Tu te fais du mal. Elle a dû souffrir de votre séparation.
- Je veux la revoir. Elle me manque.
- Oui, je sais.
- Non, tu ne sais rien. Tu ne peux pas savoir. Je n'ai jamais été aimée par personne à part Monsieur Lowell.
- Et tes amies ?
- Si, bien sûr mais c'n'est pas pareil. Monsieur Lowell, lui, m'a offert l'amour d'un père.
- Tout le monde t'aime.
Lia rit doucement à cette phrase.
- Même toi ?
Ray savait parfaitement à quoi elle faisait allusion.
- L'autre jour, c'était pour te tenir éveillée, c'est tout.
- Alors je me suis fait des illusions ? J'aurai dû m'en douter. C'était trop beau pour être vrai.
- Je suis désolé.
- Je te remercie de m'avoir aidée.
- Je me sentais obligé de le faire.
Ils se sourirent.
Chapitre 5 terminé !! Que pensez-vous de Ray et Lia ? J'voulais faire quelque chose pour eux deux parce que dans la première partie, c'est pas très explicite leur histoire. Alors pour innover et pour pas rester dans la « catégorie Kai », j'ai pensé que Ray et Lia feraient l'affaire. Mais bon, j'innove aussi pour les autres et je vous réserve une petite surprise pour Max et Tammy.
Dans le prochain chapitre, je me centre plus sur Huê Nam et les éliminatoires. Le titre : Premier tout et drame. Huê Nam et Ray vont avoir un choc. . .
Bonne lecture !!!!
