Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas mais ceux qui ne vous disent rien sont à moi !

Chapitre 20 : Un pas de plus

            Kai se rendit au cimetière. Il s'agenouilla devant la tombe de sa grand-mère.

- Et voilà grand-mère. Je n'ai pas tenu ma promesse. Eliane t'a rejoint. Tu dois me maudire à l'heure qu'il est. J'ai. . . j'ai pourtant fait tout ce que j'ai pu mais. . . c'n'était pas assez. Si jamais tu la voies, dis-lui que je suis désolé pour tout. Si j'avais le pouvoir de tout recommencer, je le ferais. Malheureusement. . .

            Il pleurait. Le vent apporta quelques larmes sur la pierre tombale. Il rit nerveusement.

- Je t'entends d'ici grand-mère. « Arrête de pleurer, ça ne sert à rien. Ce qui est fait est fait. ». Oui grand-mère, tu as raison. Mais malgré tout, mes larmes continuent de couler. Je suis le dernier des imbéciles. Je ne suis même pas capable d'encaisser correctement. . .

- Kai ?

            Il se retourna vivement. Il vit Iris.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Tu as pleuré ?

            Il détourna la tête.

- Non.

- Kai, c'est inutile de me mentir.

            Elle se mit devant lui et s'agenouilla à son tour.

- Pourquoi caches-tu tes sentiments ?

- Elle est morte.

- Ta grand-mère ? Oui, je le sais.

- Non ! Eliane est morte !

            . . .

- Quoi. . . ? Eliane. . . Comment est-ce arrivé ?

- Elle s'est suicidée.

            Iris parut en état de choc. Elle commença à pleurer.

- C'n'est pas possible. Kai, je suis désolée, je sais que c'est toi qui a le plus souffert. . .

- Non, tu ne sais rien du tout ! Pourquoi t'acharnes-tu à vouloir tout savoir sur moi ?!

- Non, tu te trompes ! J'essaye simplement de t'aider.

- Pourquoi. . . ?

- Parce que je t'aime ! Tu dois le savoir depuis le temps, non ?

            Kai s'en doutait mais ne voulait pas l'admettre. Mais maintenant. . .

- Tu ne devrais pas m'aimer.

- Et pourquoi ça ?

- Une personne telle que moi. . .

- . . . mérite d'être aimée. Tu as été entouré d'amour mais tu refuses d'aimer et d'être à nouveau aimé.

- Parce que mon grand-père se débarrasse de tous ceux que j'aime. C'est pour ça que je refuse d'aimer.

- Alors ne rejette pas l'amour que les autres te portent.

- Non, tu ne comprends pas. Mon grand-père. . .

- Ton grand-père est un imbécile. Ton problème, c'est que tu te laisses faire par lui, il te marche sur les pieds depuis le début. C'est vrai, je ne connais rien à ton histoire mais j'aimais Eliane, tout comme toi tu l'aimais. C'est bien à moi que tu as demandé de prendre soin d'elle quand elle est venue en Amérique, non ? Tu m'as fait confiance ?

- Non, j'étais obligé.

- Kai. . .

- Qu'attends-tu de moi ?! Des aveux ? Très bien, je vais t'en faire. Je suis désolé pour tout le mal que je t'ai fait à toi et tes amies, de vous avoir manqué de respect et de m'être mal comporté envers vous. Voilà, ça te va ? Je l'ai dit des centaines de fois mais tu persistes à te dire « Oh, mon Dieu, il a volé nos spectres ! ». Oui, j'ai volé vos spectres mais je le regrette. Je peux te dire que j'étais très mal après ça. C'est mon grand-père qui est à l'origine de tout ça, tu vas me dire que je me réfugie derrière lui et c'est sans doute vrai, mais si tu as quelque chose à me reprocher, va le lui dire à lui, pas à moi. Bien sûr, si tu t'opposes à lui, c'est que tu es inconsciente ou complètement folle.

            Kai s'arrêta enfin. Iris l'avait laissé parler sans l'interrompre. Oui, tout ce qu'il avait dit, c'était la verité. Elle ne pouvait le nier.

- Je pourrais en effet en discuter avec ton grand-père. . .

- Tu es folle !

- . . . et je lui dirai à quel point tu es admirable, qu'il a eu tort de te traiter ainsi et que tu es quelqu'un de bien. Je ne suis pas aveugle Kai, je sais reconnaître les personnes biens des mauvaises.

- Tu. . . tu irais vraiment lui parler ? Pour moi ?

- Oui, bien sûr pourquoi ? Tu veux que je le fasse ?

- C'est une très mauvaise idée.

- C'est toi qui me l'as proposée. Ne t'en prends qu'à toi.

            Iris et Kai se dirigeaient vers la demeure de celui-ci. Arrivés sur les lieux. . .

- C'est. . . c'est ça ta maison ?

- Oui, ça fait toujours cet effet sur les gens quand je leur montre ce monstre.

- Eh, mais tu fais de l'humour, j'rêve pas !

            Kai sourit.

- Tu sais qu't'es beau quand tu souris ?

- Merci quand même.

            Après avoir traversé le grand jardin, ils pénétrèrent dans la demeure.

- Tu veux vraiment lui parler ?

- Tu me l'as demandé si gentiment. Comment refuser ?

            Elle lui fit un grand sourire.

- Viens, allons-y.

            Ils se dirigèrent vers une grande porte marron. Kai frappa.

- Entrez !

            Kai entra.

- Grand-père, quelqu'un voudrait te parler.

- Qui est-ce ?

- Quelqu'un.

            Le vieil homme soupira.

- Fais entrer.

            Kai sortit et avant qu'Iris ne rentre, il lui murmura :

- Si jamais il t'approche, n'hésite pas à crier.

- Ne t'en fais pas pour moi, il n'osera pas.

- Tu ne le connais pas. Il est capable de bien des choses.

- Tu sais qu't'es effrayant.

            Iris entra et ferma la porte. Kai attendit patiemment dans le couloir.

            Dans le bureau. . .

            William ne leva pas les yeux de ses papiers. Iris se présenta :

- Bonjour Monsieur Withman. Je suis Iris Hawke et je. . .

            Il leva les yeux, la faisant s'arrêter.

- Iris Hawke ? Vous faites du Beyblade ?

- Oui, je fais partie des Ailes de la Victoire.

- Cette sale équipe qui a terminé exaequo avec celle de Kai.

            Iris n'aimait pas la tournure que prenait cette conversation si civilisée au début.

- Je suis venue pour vous parler de lui justement.

- Qu'a-t-il de si intéressant ?

- C'est un gentil garçon vous savez ? Pourquoi vous ne lui laissez pas une chance de vous montrer ses talents ? Il ne doit pas les cacher, ce serait une regrettable erreur.

- Mademoiselle Hawke, puis-je vous dire à quel point vous êtes courageuse pour venir me parler ?

- Ah bon ? Pourquoi ? demanda-t-elle innocemment.

- Tout le monde a peur de moi.

- A croire que non. Ecoutez Monsieur Withman. . .

- Non, c'est vous qui allez m'écouter. Depuis la mort de ses parents, je l'ai pris en charge avec ma femme, Lena. Elle l'a trop couvert d'amour. . .

- Mais il en avait besoin. C'était un enfant ! On ne peut pas priver un enfant d'amour !

- J'ai essayé de le rendre fort, continua-t-il sans se soucier des paroles d'Iris. Mais il est encore plus fébrile qu'avant. C'est à cause de son amour pour ses proches que ces morts ont eu lieu.

- Vous voulez dire que c'est lui le responsable ?

- Tout à fait.

- C'est faux ! C'est vous le responsable !

- Petite insolente ! N'approchez plus ma famille, ni ma demeure !

- Sinon quoi ?! Vous allez me tuer moi aussi ?! Vous avez peur de moi ! Parce que vous savez que j'ai raison !

            William se leva brusquement, faisant reculer Iris de quelques pas.

- Les histoires de Kai ne vous regarde pas. C'est mon petit-fils. . .

- Oui, à la seule différence que lui, il a des amis sincères sur qui il peut compter. Même s'ils sont modestes, ils seront toujours là pour Kai, quoiqu'il arrive ! Vos amis à vous ne s'intéressent qu'à l'argent et rien d'autre ! Je ne suis même pas sûre que vous en avez ! Vous êtes peut-être riche mais votre argent ne pourra jamais acheter l'amitié, le bonheur, le courage et l'amour ! Et toutes ces qualités, Kai les possède ! Vous êtes un être vil et sans scrupules qui ne cherche que de la puissance !

- Je vais vous apprendre à me respecter !

            Il leva la main pour la frapper quand elle cria :

- Kai !!

            Kai se précipita sur la porte et l'ouvrit. . . trop tard ! Iris était tombée sur le sol, la main sur sa joue gauche. La colère de Kai s'éveilla.

- Comment as-tu osé lever la main sur elle ?!

            Il se précipita vers elle pour l'aider.

- C'est ma faute, dit-elle.

- Non, je refuse de le croire. Tu n'es pas obligée de le défendre. Il ne mérite pas autant d'attention.

- Kai. . .

- Cette fois, tu es allé trop loin grand-père. Je quitte définitivement cet endroit.

- Kai, non ! Ne fais pas ça à cause de moi. Où iras-tu après ?! s'écria Iris.

- A l'hôtel.

- Mais. . .

- Et ton héritage Kai Jason !

- Je n'en ai rien à faire ! De toute façon, je suis ton seul héritier. Ce manoir m'appartiendra un jour où l'autre. Salut !

            Il sortit avec Iris.

- Kai, je suis désolée, c'est de ma faute.

- Non, tu n'y es pour rien.

- Tu ne peux pas aller vivre dans une chambre d'hôtel.

- Pourquoi pas ?

- Parce que. . . parce que. . .

- Je sais me prendre en main. Pourquoi tu n'as pas crié plus tôt ?

- Je ne pensais pas qu'il oserait aller si loin. Je me suis lourdement trompée. Je suis désolée.

            Kai regarda sa joue rouge. Il y passa sa main chaude.

- Tu es désolée de quoi ?

- A cause de moi, tu te retrouves à la rue.

            Kai la prit par les épaules.

- Ecoute ! Arrête de dire que c'est ta faute. Tu n'y es pour rien du tout.

            Il changea de sujet en voyant ses cheveux.

- Tes cheveux ne te manquent pas trop ?

- Non, ça ira. C'est Lia qui m'a arrangé ça.

- Je suis désolé de ne pas avoir été là, dit-il en passant son doigt sur une minuscule cicatrice sur la tempe.

- On passe notre temps à s'excuser mutuellement. Alors, on est. . . amis ?

Kai fut surpris mais déclara :

- Amis.

            Il se serrèrent la main. Iris aurait aimé être bien plus qu'une amie mais c'était déjà plus qu'elle ne l'espérait.

            En ville, ils rencontrèrent Tyson et Max.

- Ah, salut Kai ! Salut. . . Iris ? ! Qu'est-ce que tu fais ici ?

- Ben, comme tu vois, je suis ici pour les demis, tu te souviens ?

- Oui, bien sûr mais. . .

- Laisse tomber.

- Eh Kai, tu vas où comme ça ?

- A l'hôtel.

- . . . Et ton manoir ? Il a été rasé par la bombe atomique ou quoi ?

- Non, j'ai décidé de partir.

- Quoi ?! Mais t'es dingue ?!

- Du calme Tyson, calma Max.

- Eh, j'ai une idée ! s'exclama Tyson. Pourquoi tu ne viendrais pas chez moi ?

- Non merci Tyson.

- Mais c'est trop petit chez toi, vous êtes cinq. Moi, je propose qu'il vienne chez moi. Il n'y a que mon père et moi. Alors Kai ?

- Non, franchement. . .

- Allez, mon père serait heureux de connaître le grand Kai, le capitaine des Blade Breakers.

- Max, j't'assure que. . .

- S'il te plaît ?

            Devant l'air suppliant de Tyson et Max, Iris se retint d'éclater de rire et Kai céda.

- Bon, c'est d'accord.

- Ouais, génial !

- Mais dès que j'aurai trouvé une solution, je te quitte immédiatement.

- OK, ça marche ! Je file prévenir mon père. Ce soir, on aura un invité à table ! Kai, va chercher tes affaires.

Kai qui habite chez Max ! Je vous garantis des fous rires ! Ce sera hyper drôle ! Ma soeur était morte de rire quand elle a lu le chapitre suivant. Alors ? Le grand-père à Kai, j'ai envie de le tabasser !!! Il m'énerve, mais il m'énerve !!

Réponses aux revieweurs :

Vif-Argent : t'es pas d'accord avec la mort d'Eliane ? C'est la vie, faut s'y faire ! Kai n'a pas la rage de vivre, seulement, il ne faut pas se laisser aller, c'est tout ! Je pense que la mort d'Ellie lui a ouvert les yeux du bon côté tu ne crois pas ? C'est triste pour lui mais la vie continue.

Pook : je te connais ou t'es nouvelle (ou nouveau ?) ? Toi non plus, t'es pas d'accord avec ce que j'ai fait à Ellie. Tu trouves que c'est écoeuramment bon ? Merci, j'suis toute rouge ! Tant de flatteries, ça me. . . Je sais pas quoi dire. Je te fais de gros bisous !!

Rei kon : je croyais que tu aimais faire mourir les gens et tu me dis que ce que j'ai fait à Ellie est horrible ? Je pensais pas que tu t'étais attachée à elle. Mais bon, ça fait plaisir à entendre. Bisous !

Kimiko : ça fait longtemps !! Bon, d'accord, t'as le vrai Kai, je te le laisse. Je dois être vraiment malade pour dire ça, non ? Je sais pas trop ce que j'ai. C'est la rentrée depuis quelques jours et j'suis crevée. Mon emploi du temps est assez chargé et j'ai pas de temps à consacrer à ma fic.

Tu fais encore des cross !!! Bien fait, j'déteste ça. Courir 40 kilomètres, c'est crevant.

Mon idée te plaît ? Tant mieux et bonne chance.

Tu parles ?! J'ai adoré Vacances 8 !! Ils se sont embrassés !!!!!!

Si, je réponds pas à tes mails, c'est parce que je ne les reçois pas. Ça fait deux semaines que j'en reçois pas et faudrait vraiment qu'on se parle. Parce que j'ai pleins d'idées et je voudrais t'en faire part.

Bon, je te dis à plus et j'essaierai te t'envoyer un mail.

Bisous bisous !

Prochain chapitre : Séjour chez Max