Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas mais ceux qui ne vous disent rien sont à moi !
Chapitre 21 : Séjour chez MaxLe soir, le père de Max servit le dîner : du riz au curry accompagné de sushis à la sauce-moutarde et une soupe aux ailerons de requins. Au dessert, il y avait de la mousse au chocolat.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda Kai à l'adresse de Max.
- C'est ce qu'on mange chez nous. C'est très bon, tu sais ? Et puis, si tu préfères, je peux toujours te préparer un sandwich au beurre de cacahuète, au saumon et au thon.
- . . . Non, merci, ça ira.
Ils passèrent à table. Le père commença à le questionner.
- Alors comme ça Kai, tu es le capitaine ?
- Oui.
- Et tu supportes bien l'équipe ?
- Oui.
- Tu les aimes bien tous ?
- Oui.
En fin de compte, il posait des questions auxquelles Kai ne répondait que par oui ou par non.
Après le dîner. . .
- Viens Kai, je vais te montrer ta chmabre. Au fait, le dîner t'a plu ?
- Oui, beaucoup.
- Bon, voilà ta chambre. Tu sais, tu remplaces un peu maman.
- Quoi ?!!
- Ben oui. Avant, on était trois, c'était sympa. Depuis qu'elle est partie, ça a fait un grand vide. Et puis t'es là !
Kai pensa qu'il était tombé dans la mauvaise famille.
- Bon, dernières recommandations avant l'extinction des feux. Pendant la nuit, si tu as une envie pressante, te gêne pas pour tirer la chasse d'eau. Il faudrait un troupeau de Draciels pour nous réveiller mon père et moi. Si t'as envie de t'entraîner à deux heures du mat', n'hésite pas, y'a une salle au sous-sol. Si tu as faim ou soif, tu peux descendre à la cuisine. Le frigo n'est pas fermé à clef, rassure-toi. Ou réveille-moi, y'a pas de problèmes. Et si. . .
- Max ! Ça va, je crois que j'm'en sortirai seul.
- Excuse-moi, j'peux paraître lourd mais t'es mon capitaine et j'suis tellement content. Euh. . . dernière chose. Si l'oreiller ne te convient pas, on peut changer si tu veux. . .
- Max ! Va te coucher maintenant.
- Bon, ben, bonne nuit.
- Bonne nuit.
- T'oublie pas, hein ? Ta chambre est juste à côté de la mienne. . .
- Bonne nuit Max !
Il ferma la porte.
- Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter ?
Il passa une nuit un peu agitée.
Le lendemain, à huit heures. . .
Max se rendit à la chambre de Kai.
- Allez, debout capitaine !
Mais personne n'était dans le lit.
- Kai ?
- Je suis là.
Il était à la fenêtre.
- Qu'est-ce que tu fais ? Depuis quand es-tu levé ?
- Depuis cinq heures.
- Et t'a fait quoi pendant trois heures ?
- Je me suis entraîné.
- Parfait ! Bon, je dois te prévenir qu'il y a certaines règles à respecter. Tu dois te lever à huit heures précises, faire ton lit, ranger la chambre, faire ta lessive. . .
- La lessive ? Mais je ne sais pas faire !
- Et chez toi ? Tu faisais comment ?
- J'avais des domestiques.
Max murmura :
- Evidemment. . . Allez, viens, je vais t'apprendre.
Max l'ammena vers la machine.
- Regarde ! Tu mets tes vêtements dans le grand trou qu'il y a là, tu rajoutes l'adoucissant et l'assouplissant, tu fermes et tu appuies sur ce bouton rouge. Et puis, si tu veux parfumer tes habits, tu as le choix entre cerise et fraise.
Il lui montra deux flacons.
- Voilà, j'te laisse ! Rejoins-nous à la cuisine !
Kai fit la même manoeuvre. Il mit ses vêtements, versa l'adoucissant et l'assouplissant puis s'apprêta à refermer quand ses yeux se posèrent sur les deux flacons. Il opta pour cerise.
Au petit-déjeuner, ils avaient du jus d'orange et des pancakes au sirop d'érable. Kai ne se posa pas de questions et mangea.
- Si tu as des problèmes digestifs, je peux toujours te donner du lait !
- Non, ça ira. Je peux poser une question ?
- Oui, bien sûr.
- Est-ce que vous mangez ça tous les matins ?
- Non. On peut avoir des céréales. Pourquoi ? Qu'est-ce que tu mangeais chez toi ?
En temps normal, Kai lui aurait dit que cen'était pas ses affaires mais, par pure politesse et reconnaissant envers Max, lui répondit quand même.
- Un bol de riz accompagné d'une assiette de beignets aux crevettes et une tasse de thé.
- Tu manges ça le matin ?! Mais c'est pas dur à avaler ?!
- Je suis habitué.
- Et à midi, tu mangeais quoi ?
- Des nouilles sautées aux légumes variés, une soupe aux liserons d'eau et un jus d'orange.
- Et le soir ?
- Un steak, des pommes de terre sautées au beurre et à la sauce soja et un verre d'eau.
- Et tu manges ça tous les jours ?
- J'ai juste donné un exemple de repas.
- Tu as de la chance, tu es richissime, tu peux te permettre ce que tu veux.
Kai voyait bien que Max était triste de ne pas pouvoir faire plaisir à son capitaine. Mais il se trompait. Kai était bien plus heureux ici que chez lui, en compagnie de son grand-père, s'il pouvait encore le considérer comme tel. Et tout ce qu'il mangeait chez Max, même si c'était modeste, c'était avec appétit alors que tous les plats de chez lui, aussi raffinés soient-ils, il les mangeaient juste pour se nourrir. Mais jamais il ne s'était senti aussi heureux, non, jamais. Il rassura Max.
- Max, je t'assure que c'est très bien ici.
- Merci, mais je sais bien que nous ne sommes pas bien riches. Tu sais, pour moi. . .
- L'argent ne compte pas. Il y a des choses qui ne s'achètent pas. L'amitié, par exemple. J'apprécie tout ce que tu fais pour moi, mais si c'était juste pour m'impressionner, alors je préfère partir.
- Non, Kai. J't'assure que tu t'gourres là ! J'essaye de faire tout ce qui est bon pour mon capitaine, c'est tout.
- Tu es sûr ? Je croyais que tu croyais que si tu n'avais pas d'argent, je n'accepterai pas de venir chez toi.
- Bah ! Y'a que les ânes qui croient !
Kai regarda Max.
- Désolé, c'est sorti tout seul. Tu n'oublies pas, y'a entraînement à neuf heures. Salut !
- Tu ne manges pas ?
- Non, j'n'ai pas faim ce matin. A tout à l'heure !
Kai se tourna vers le père de Max.
- Vous ne savez pas ce qu'il a ?
- Mon fils est très sensible. C'n'est pas une chochotte, loin de là mais il croit que tu ne te plaîs pas ici.
- C'est faux !
- Max ne croit que ce qu'il voit.
- Comment ça ?
- Tu n'arrêtes pas de poser des questions qui laissent à penser que tu nous prends pour des gens. . .
Il ne termina pas sa phrase. Kai se révolta.
- Max est mon ami et vous êtes son père, jamais je ne vous considérerai comme pauvres ! C'est une marque d'irrespect mais moi, je vous respecte ! Comme tous les autres d'ailleurs ! Si j'étais allé vivre chez Tyson, qui est beaucoup plus modeste que vous, ça aurait été pareil ! Mais eux, ils ont une chose que j'envie : des parents ! J'ai perdu les miens le jour de mes sept ans ! Alors ne pensez pas que, parce que je suis riche, j'ai le droit de vous regarder de haut. J'en serais incapable.
- Je suis désolé, Kai. J'en toucherai deux mots à mon Max.
- Non. C'est moi qui irai lui parler.
Chapitre un peu court mais bourré d'humour. Max et Kai sont un peu en désaccord mais tout s'arrangera.
Réponses aux revieweurs :
Meraude : désolée si je te réponds que maintenant pour ta review du chap 19. Cela faisait bien longtemps que tu ne m'avais plus écrit. Quand j'ai vu ta review, j'ai été très contente. Passons au chap 20. Moi ? Sadique avec Kai ? Mais non, voyons. Je suis juste un peu méchante mais pas sadique. Allez, salut !
Bref, pour tes questions : non, je n'ai pas honte de tuer Ellie parce que c'était prévu depuis bien longtemps. Quoi ? Tu plains mes persos ? Je les chouchoute comme ça et tu les plains ? On n'a pas les mêmes notions de voir les choses. Bon, te voilà servi. J'espère que tu as aimé ce chapitre.
Bisous !
Pook : j'étais sûre que je te connaissais ! Evidemment, la petite Pookie, toujours fidèle à ma fic ! Ben voilà, tu l'as ta suite. Bisous !
Kyarah : le grand-père s'en est pris à Iris effectivement. Les voilà enfin amis mais cela va créer quelques conflits. Tu verras par la suite. Salut !!
Rei kon : tu aimes que les gens meurent mais pas quand c'est les autres qui le font, c'est ça ? Là, pour l'instant, je vais plus trop faire de morts dans cette fic mais si tu en veux vraiment, t'as qu'à aller lire Améthyste dans la section Yugi-Oh ! J'ai mis la deuxième partie sur le site dans la section R. Va jeter un coup d'œil si t'as le temps. Dedans, y'a vraiment du sang qui coule et des morts de partout et aussi un petit slash. Y'a aussi un pervers que je ne nommerais pas. Tu le découvriras toute seule.
Bon, salut et gros bisous !
Kimiko : je crois que je vais te dire parce qu'on s'appelle de toute façon. Salut !!
Prochain chapitre : Tout rentre dans l'ordre (qu'est-ce que je disais ?)
