Disclaimer : C'est toujours le même !!

Chapitre 27 : Cauchemars

- Non ! Laissez-moi tranquille !

            Les Blade Breakers et les Ailes de la Victoire se réveillèrent brutalement.

- Qu'est-ce qui se passe ?

            Lia, Marina et Iris se levèrent toutes les trois et se retrouvèrent dans le living.

- C'est Tammy qui crie comme ça ? demanda Lia d'une voix ensommeillée.

- Allons voir, décida Marina.

            Dans la chambre voisine, les Blade Breakers décidèrent aussi d'aller voir. Max fut le premier sorti, suivi de Kenny, Tyson, Ray et Kai. Max frappa à la porte 368 et après une longue attente, Marina ouvrit.

- Quoi ?

            Elle semblait inquiète.

- Que se passe-t-il ? On a entendu des cris.

- Entrez. C'est Tammy, elle fait des cauchemars ces temps-ci.

- A cause de cette histoire de fantômes ? s'étonna Ray.

- Non, je ne crois pas. Ses cauchemars datent d'avant déjà. Depuis. . .

            Elle sembla réfléchir.

- En fait, depuis qu'on la connaît. Elle en faisait rarement mais en ce moment, c'est toutes les nuits. Elle dit toujours les mêmes phrases comme « Laissez-moi tranquille ! ». Elle n'a jamais voulu nous dire ce qui s'est passé, même pas à Monsieur Lowell. Tout ce qu'on sait, c'est que ça s'est passé quand elle avait sept ans.

            Marina rentra dans la chambre où Tammy pleurait dans les bras d'Iris. Celle-ci tourna son regard inquiet.

- Marina, s'il te plaît, peux-tu appeler Monsieur Lowell ?

- D'accord.

- Merci.

            Marina alla frapper à la porte 305.

- Monsieur Lowell ! C'est Marina ! Ouvrez, vite !

- Qu'est-ce qui se passe ma chérie ? T'as vu l'heure ? Il est trois heures. . .

- Je le sais ! Mais c'est Tammy. Elle refait ses cauchemars.

            Monsieur Lowell se fit sérieux.

- Allons-y.

            Monsieur Lowell et Marina pénétrèrent dans la suite.

- Tammy ! Où est-elle ?

- Dans sa chambre.

            Il y alla. Il vit Tammy, toujours en pleurs.

- Tammy, que se passe-t-il ?

            Elle ne répondit pas. Monsieur Lowell prit Tammy dans ses bras, libérant Iris.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? Dis-moi tout.

- Mes cauchemars. . . Ils reviennent. . . Je ne sais pas pourquoi. . . Je le revois, s'avançant avec son couteau qu'il a volé dans la cuisine. . .

            Tous furent horrifiés par cette déclaration. Iris éclata en pleurs.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?! Tammy, j't'en prie, il faut nous le dire, nous ne pourrons pas t'aider autrement !

            Elle prit Tammy par les épaules et la secoua.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?! Dis-le nous, dis-le nous !!

- Iris ! Arrête ! Faites-la sortir, nom de Dieu !!

            Kai la prit par la taille et l'entraîna hors de la chambre.

- Lâche-moi Kai ! Qu'est-ce qu'ils ont fait à ma petite Tammy ? . . . Qu'est-ce qu'ils. . . lui ont fait. . . ?

            Elle pleura dans les bras de Kai. Lui-même était intrigué. Un couteau. . . ? Il s'est passé quelque chose d'horrible pour elle. . .

            Monsieur Lowell referma la porte.

- Alors ? demanda Iris d'une voix tremblante.

- Elle s'est apaisée, heureusement.

- Mais qu'est-ce qui lui est arrivé ? C'est pas croyable ! Tammy, si gentille. Qui aurait pu lui faire du mal ?

            Marina se prit la tête entre les mains et sanglota silencieusement. Tyson s'avança vers elle et la prit dans ses bras.

- Nous devons essayer de savoir, déclara Max.

- Non. Si c'est son choix le silence, alors nous le respecterons.

            Max se tut. Il voulait tellement pouvoir faire quelque chose pour elle. Pour sa Tammy.

            Tammy était à la fête foraine avec son grand frère, Tim, sa petite soeur, Tessie et ses parents.

- Papa, tu me gagnes cette peluche dis ?

            Son père sourit.

- Si tu veux, ma puce.

            Son père prit les fléchettes et visa. Touché !

- Ouais ! Du premier coup ! T'es trop fort papa !

- Tiens ma chérie.

- Merci !

            Elle serra l'ours en peluche tout contre elle.

- Où est votre mère ?

- Là-bas, avec Tessie, répondit Tim.

- Oh, elles jouent aux p'tits canards !

- Allons les rejoindre.

            Son père partit devant, suivi de Tim et Tammy. Celle-ci resta un peu en retrait. Elle contemplait les belles poupées. Soudain, une main se plaqua sur sa bouche et l'entraîna derrière un stand. Elle vit la lame étincelante d'un couteau se pointer sur sa gorge. Elle reconnut l'arme.

- C'est fou ce qu'il est facile de rentrer dans une maison mal verrouillée. Ce couteau m'attendait gentiment dans ta cuisine, ma petite Tamara.

            Tammy avait du mal à respirer à cause de cette main robuste. Cette voix d'homme. . . Tammy la connaissait mais elle n'arrivait pas à s'en souvenir. Elle fut projetée à terre et l'homme se coucha sur elle. . .

- Noooooooooon !!!!!!!!! Laissez-moi tranquille !!! J'vous en prie. . .

            Monsieur Lowell entra brusquement. Des larmes ruisselaient sur les joues de la jeune fille.

- Tammy, réveille-toi ! C'est moi, Alan, ton manager !

            Elle ouvrit soudain les yeux et quand elle vit le visage de Monsieur Lowell devant elle, elle leva la main et griffa la joue de l'homme. Quatre rayures de sang s'écoulèrent. Mais il ne laissa pas tomber Tammy pour autant.

- Tammy, c'est moi !

            Elle arrêta de se débattre. Elle vit ses amies et les Blade Breakers.

- Vous êtes tous là ?

- Oui.

            Elle vit ce qu'elle avait fait à Monsieur Lowell.

- Je suis désolée. . .

            Elle s'évanouit dans ses bras.

- Tammy. . .

            Monsieur Lowell décida d'appeler un psychologue, le Docteur Atens.

- Bonjour Docteur.

- Bonjour. Quel est le problème ?

- Voilà. Une de mes élèves, Tamara Cameron, fait souvent des cauchemars très perturbants. Elle crie, pleure, mais ne veut rien nous dire. La nuit dernière, elle nous a dit « Je le revois, s'avançant avec son couteau qu'il a volé dans la cuisine. . . ». Cela nous inquiète tous beaucoup.

- Oui, je vois. Je peux la voir ?

- Bien sûr.

            Ils entrèrent dans la chambre et virent Tammy, toujours évanouie. Le Docteur lui toucha le front.

- Elle est fiévreuse.

- Oui, je le sais.

            A ce moment, elle ouvrit les yeux.

- Monsieur Lowell ?

- Je suis là. Tu vas mieux ?

- Qui est-ce ?

- J'ai appelé le Docteur Atens pour qu'il puisse voir ce qu'il t'arrive. C'est un psychologue.

- Je ne suis pas folle, dit-elle faiblement.

- Non, tu n'es pas folle, bien sûr que non. Nous nous inquiétons tous pour toi, c'est tout.

- Personne ne peut m'aider. Ce que j'ai vécu ne regarde que moi. Je ne veux pas que vous vous occupiez de moi.

            Monsieur Lowell n'en supporta pas davantage, il sortit. Il se frotta les yeux pour éviter les larmes de couler. Tammy avait toujours été la plus forte, se souciant d'abord des autres. Elle laissait tous ses problèmes de côté. Mais aujourd'hui, elle avait besoin d'aide et tous ses amis seront là pour la soutenir. Quoiqu'il arrive. . .

- Alors Tamara ? Si tu me racontais ce qu'il s'est passé. Quel âge avais-tu ?

            Tammy n'avait pas du tout confiance et refusa de répondre.

- Vous êtes vraiment un docteur ?

            Il sourit.

- Oui. Docteur Philip Atens. J'ai trente-six ans, une femme et trois enfants. J'adore le tennis que j'ai pratiqué pendant dix-huit ans. J'ai transmis cette passion à l'une de mes filles, Lisa. Mes deux autres enfants se nomment Ben et Cate. Et ma femme, Aloïse, adore faire la cuisine et jouer du piano et du violon.

- Je joue du violon aussi, déclara Tammy, hésitante.

- Ah oui ? Quelle excellente nouvelle ! Depuis quand en joues-tu ?

- Depuis huit ans.

- Qu'aimes-tu faire d'autre ?

- La cuisine. J'aime faire des gâteaux à mes amies et à Monsieur Lowell.

- Des gâteaux ? Il faudra que tu me fasses goûter. Et. . . tu pratiques un sport en particulier ?

- J'ai fait du volley-ball mais j'ai arrêté parce que j'étais trop petite en taille.

- Quel dommage ! Moi, j'ai arrêté le tennis parce que je me recevais tout le temps la balle en pleine figure.

            Ils rirent tous les deux.

- J'avais commencé à l'âge de sept ans.

            A ces mots, Tammy se crispa. Le Docteur Atens se fit plus sérieux.

- Tamara, il faut me dire ce qu'il y a ? Toutes tes amies sont inquiètes, tu sais ?

            Tammy regarda le docteur.

- J'avais sept ans. . . commença-t-elle.

            Le Docteur Atens sortit de la chambre, la mine défaite.

- Alors ? demanda précipitamment Monsieur Lowell.

- Vous devriez la soutenir. Elle en a besoin. Vraiment.

- Mais qu'est-ce qu'elle a ? s'impatienta Iris.

- Elle. . . ne va pas bien.

- Vous allez nous dire ce qu'elle a, vieux fou !

            Monsieur Lowell avait empoigné le docteur par le col de sa chemise. Il ne se laissa pas démonter.

- Je n'ai pas le droit de vous le dire. Tou ce que vous pouvez faire, c'est lui faire confiance. C'n'est pas en me menaçant que vous obtiendrez quelque chose de moi.

            Monsieur Lowell lâcha Philip Atens et se calma peu à peu.

- Tamara est très perturbée, surtout en ce moment. Il serait préférable de ne pas la laisser participer à la finale.

- Cela voudrait dire. . . abandonner le championnat ?

- Vous pourriez éventuellement essayer de lui trouver une remplaçante.

- Personne ne remplacera Tammy ! s'écria Lia.

- Le choix lui appartient. Mais si vous tenez à elle, ne la laissez pas jouer. Je ne peux rien vous dire de plus. Je suis désolé. Au revoir et n'hésitez pas à me rappeler si quelque chose ne va pas.

- Merci docteur.

            Il hocha la tête et partit. Monsieur Lowell soupira bruyamment et se laissa tomber sur le canapé, la tête entre les mains.

- Iris, Lia, Marina ?

- Oui, Monsieur Lowell ?

- Mettez-vous à la recherche d'une remplaçante.

- Quoi ?! Vous n'avez pas le droit ! objecta Marina.

- Nous n'avons pas le choix, si nous voulons gagner ce tournoi.

- Alors nous ne le gagnerons pas, dit calmement Lia. Je préfère perdre et savoir Tammy en sécurité plutôt que de risquer de gagner avec une remplaçante quelconque. La remplacer serait affreux pour elle, elle nous fait confiance et nous aussi on a confiance en elle. N'avez-vous donc aucune considération pour Tammy ? Je sais que ce sera dur pour nous d'endurer la défaite mais Tammy est plus importante que ce tournoi. C'est vrai, nous avons souffert et travaillé dur pour en arriver jusque là mais. . . si c'est la seule solution, alors je tenterais le tout pour le tout. Même si cela doit vous déplaire, Monsieur Lowell.

            Iris et Marina se mirent aux côtés de Lia et ensemble elles firent face à leur manager. Monsieur Lowell se leva également et se dirigea vers ses trois protégées.

- Les filles. . .

            Il les serra fort dans ses bras.

- Merci. Merci de vous soucier autant de Tammy. Je vous adore.

            Pendant ces longues secondes d'étreinte, ils laissèrent parler leur coeur. Quand on frappa à leur porte. Iris alla ouvrir.

- Max ?

- Comment va-t-elle ?

- Toujours pareil. Où sont tes amis ?

- En bas. Je peux la voir ?

- Je ne sais pas, elle doit être en train de se reposer. Tu peux repasser ce soir ?

            Max fit triste mine.

- Laisse-le entrer Iris.

            Elle se retourna à la voix.

- Tammy ?! s'écrièrent Max et Iris d'une même voix.

            Iris laissa Max entrer et se dirigea vers son amie.

- Comment ça va ?

- Mieux. Beaucoup mieux.

            Elle sourit tristement.

- Je suis désolée de vous causer autant de problèmes, c'était pas voulu. Le Docteur Atens m'a beaucoup aidée et je pense pouvoir contrôler mes cauchemars. Il m'a donné quelques astuces pour surmonter ma peur. Mes cauchemars ne reviendront plus. Il a juste dit que j'avais besoin de votre soutien. Je peux compter sur vous ?

            Iris, Lia et Marina laissèrent couler leurs larmes et serrèrent Tammy à l'étouffer. Même Monsieur Lowell eut du mal à contenir sa peine.

- Tu pourras participer à la finale ?

- Oui, bien sûr. Vous ne pensiez pas me remplacer quand même ?

- Ça ne nous est même pas passé par la tête, hein Monsieur Lowell ?

- Non, bien sûr que non.

            Max préféra partir, heureux que tout soit arrangé pour Tammy. Mais il était tout de même encore un peu intrigué. Que s'était-il passé quand elle avait à peine sept ans ? Le saura-t-il un jour ? Un jour. . .

Pauvre Tammy. . . Un de mes persos préférés. . . Je plaisante !! Tout s'est arrangé et Tammy va bien. Mais vous saurez jamais ce qu'il s'est passé !! Monde cruel. . .

RAR :

Kyarah : non, Shana et Iris vont pas se rencontrer, juste par téléphone. C'est dommage quand même, j'aurais dû y penser. Mais bon, c'est déjà écrit et on n'y peut rien. Pour la visite du château, tu vas être servie. . .

Dragoon va revenir, en effet, mais ça, tu le sauras dans le prochain chapitre donc faudra prendre ton mal en patience. . .

Bisous !!!

WolfSpy : ah non non !! Shana et Iris amies ? Tu les as bien vues ? Non, elles vont juste se parler, rien de plus. Et pis Kai a déjà fait son choix. Et c'est pas celle que tu crois. Peut-être que si. De toute façon, tu le sauras bien assez tôt. Gros bisous !!

Sarah-Lya : tu t'es fait cogner dessus ? Oh my God !!! T'as rien j'espère. Parce que sinon, plus de reviews et je serais trèèèèès triste !!! Merci pour ta review, gros bisous !!!

Amy Evans : dis, je peux te poser une question ? Si tu veux pas répondre, c'est pas grave mais t'as quel âge ? Parce que t'es trop mignonne et je t'adore !!! T'es trop gentille !! Je te fais d'énormes câlins !!

Kimiko : ouais, j'te vois venir. Je me demande pourquoi t'es avec Shana tiens ? (sourire innocent) C'est pas parce qu'elle te rappelle quelqu'un ? Allez, je te fais de gros bisous !!!

Prochain chapitre : Une grande finale partie 1. Les choses sérieuses commencent. . .