Bouh !!! Vous ne m'attendiez plus hein ???

Desolee, jvous ai completement oubliés lundi….

RAR :

Frimousse : oui, et super mignon… Car c'est un garçon , mdr

Serpentine : Sans cœur !!! Pauvre Ryry quand même…. Koi je suis pas credible ??? mais euh !!!

DW : Pas grave pour la longueur, elle touche ) Fan de Drama ? Tu dois etre fan de moi alors… mdr… nan ca risque pas, Ptdr

Orlina : C'est à quel sujet ?

*¤*

16 Novembre :

Ma main tremble, j'arrive à peine à écrire. Il m'a fallu un mois pour avoir le courage de reprendre ce carnet.

Quand  nous sommes descendus en courant dans la grande salle ce jour là, nous avons vu qu'une agitation anormale y régnait.

Hagrid, debout, au milieu de la salle, hurlait de douleur.

Dumbledore semblait effondré. Beaucoup pleuraient.

Nous sommes entrés dans la pièce, et sommes restés pétrifiés.

Sur une table, au centre de la pièce, gisait Harry.

Harry Potter, celui que l'on nommait « Le Survivant. »

Notre Harry.

Notre meilleur ami.

Il avait connu  de grands tourments, et il gisait là, sur une table, le visage maculé de sang et de boue séchés. Son corps n'était plus qu'une plaie. On avait du mal à le reconnaître.

À coté de lui, sur la table, quelqu'un avait posé un sac.

Tout le monde était là, y compris les Serpentards. 

Hermione s'évanouit soudainement. Je l'ai retenue de justesse.

Dumbledore secoua la tête afin de reprendre ses esprit, se saisit du sac, regarda à l'intérieur et en sortit un couteau, un carnet, une plume, une bouteille d'encre, et quelques récipients vides.  Il me semble que l'infirmière a fait une drôle de tête.

Dumbledore se saisit du carnet qu'il avait déposé sur la table avec le reste, l'ouvrit, faisant tomber quelques feuilles de parchemin pliées.

Le professeur MacGonagall les a ramassées, et gardées en mains.

Les yeux de Dumbledore ont parcouru l'intérieur de ce carnet, son regard devenant de plus en plus atterré.

Il leva le regard, affrontant ceux des élèves qui le fixaient, puis revenant vers Mione et moi.

« Harry Potter, n'est plus. Vous devez l'avoir déjà compris. Ceci – dit-il en désignant le carnet – est tout ce qu'il reste de lui. Ses dernières pensées. Son journal. »

Il tenait donc bien un journal. Je n'avais donc pas rêvé.

Il devait bien l'avoir dissimulé, sinon nous l'aurions trouvé en cherchant le couteau, et peut-être aurions-nous pu le sauver.

Hermione s'est réveillée à ce moment là.

Dumbledore recommença à parler.

« C'est Hagrid qui a trouvé le corps de votre jeune ami, tôt ce matin, au pied de la tour d'astronomie. Il a apparemment sauté de la tour. Et si j'en crois ce qui est écrit ici – tenant le carnet dans sa main qu'il a levée -, ce n'est pas tout. Ce n'est au contraire que la fin d'une période d'autodestruction volontaire de sa part. Je vais vous lire ceci. Mais autant vous prévenir, certains passages peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes, ou blesser ses amis. »

Harry, oh Harry !!! Qu'as-tu fait ?

Je ne veux pas le croire.

Dumbledore va nous le lire ?

Harry. Je vais peut-être enfin comprendre.

« 31 Août.

Cher Journal,

Ce matin, j'ai pris une décision qui va bouleverser le reste de mes jours.

Le reste des jours de tous les gens que je connais.

De toutes mes connaissances, et peut-être des gens que je ne connais pas… Qui sait…

[…]

Je sens que je recule. Je prend du recul, par rapport à mes amis. Je les délaisse, je les abandonne. Ils ne comprennent pas mon silence de cet été, mon refus d'aller au Terrier.

Je fais ça pour les sauver. Pour les sauver de moi. Et ils ne le savent pas.

Veulent-ils seulement savoir ?

Veulent-ils seulement comprendre ?

[…]

Je veux qu'on me laisse en paix.

De toute façon, quoi qu'ils fassent, rien ne changera ma décision.

J'ai volé les potions que Mme Pomfresh dissimule, car leur usage est contrôlé. En presque un mois à l'infirmerie, on en voit des choses…

Le moment approche. De toute façon, ils ne m'auront pas avec leurs bons sentiments à la noix.

Je ne resterai pas. »

À ce moment là, Pomfresh a tressailli. Elle se mit à pleurer.

« […]

Ce matin, j'ai eu une idée.

J'ai attrapé mon livre de potions, et farfouillé.

Bingo… Il y avait ce que je cherchais.

Un acide léger…

Je l'ai préparé. Il était facile à faire.

J'ai pris une pipette, relevé ma manche, et versé les quelques gouttes sur mon bas.

J'ai sans doutes grimacé sous le coup de la douleur. Mais c'était si bon.

Ça me libère l'esprit de souffrir ainsi. »

J'étais loin d'imaginer ceci. Harry, pourquoi ?

« […]

Je compte m'ouvrir et me laisser saigner avec mon couteau.

Je compte m'asperger avec l'acide que j'ai fabriqué.

Je compte avaler toutes les potions de l'infirmière.

Et ensuite, j'ai l'intention de vérifier si je suis capable de voler sans balai…

A présent, je vais ranger ce carnet dans ma poche, avec les lettres, et faire ce que je viens de dire.

Adieu à ceux qui m'ont aimé vraiment, aussi peu nombreux soient-ils…

Harry Potter… »

Des murmures d'horreur parcoururent la salle.

Harry. Je ne comprend toujours pas.

Des sanglots éclataient de tous côtés.

Les derniers instants du Survivant. Tout ce qu'il avait gardé pour lui.

Le mal qu'il se faisait pour se sentir vivre.

Tout ce qu'il n'avait pas voulu partager avec moi. Avec nous.

« Voilà, celui qui vivait à coté de nous et que nous ne connaissions pas.

    Voilà ses dernières pensées et actions.

    Retournez tous dans vos salles communes. Journée de deuil. Je dois avertir certaines personnes. »

Dumbledore encore.

Tout le monde partit, excepté Hermione et moi. Je ne pouvais pas bouger.

Je ne pouvais détacher mon regard du journal intime de celui qui fut mon ami.

MacGonagall s'est approchée de Dumbledore, Mione et moi.

- Il y a ceci pour vous – dit MacGonagall en nous tendant deux minces parchemins. Celle-ci est pour vous – à Dumbledore –, et je vais vous donner également celle-ci , vous savez sans doute où l'envoyer.

- A qui est-elle adressée ?

- Sirius.

- Je lui ferai parvenir. Rentrez dans votre salle commune tous les deux.

Nous sommes encore restés là un moment, à contempler notre ami, essayant de nous remémorer les meilleurs moments de nos vies avec lui, oubliant les pires.

Puis, nos lettres à la main, nous sommes repartis vers nos dortoirs.

Je ne sais pas ce qu'a fait Hermione, mais elle a probablement fait comme moi.

À peine en haut, je me suis jeté sur mon lit. J'ai laissé éclater mon chagrin, sous le regard des autres.

Puis, lorsque je me suis calmé, j'ai ouvert ma lettre, et l'ai lue.

Cher Ron,

Ceci est la dernière chose que tu auras de moi.

Je t'aimais comme un frère, tu étais mon meilleur ami. Surtout ne t'en veux pas, ma décision est irréfutable. Même si tu avais connu mes intentions, tu n'aurais rien pu faire.

Rien.

Je veux juste que tu saches que si je vous ai évité Hermione et toi, c'est simplement parce que je voulais vous protéger. Vous éloigner de moi. Je présume que Dumbledore fera une lecture de mon « journal » devant tout Poudlard. Donc tu sais déjà ce que j'ai l'intention de faire, même si je l'aurai déjà fait quand tu auras cette lettre. Je ne sais que dire pour t'expliquer ce que tu ne comprendras peut-être jamais.

Si je pars, c'est parce que je sens que je suis de trop. Non pas que vraiment plus rien ne me retienne, non, mais …

Sans doute suis-je égoïste.

Sûrement même.

Mais je ne le supporte plus.

Adieu.

Harry.

PS : Surtout, ne t'arrêtes pas de vivre pour moi, je n'en vaux pas la peine.

Je me rappelle avoir serré ma lettre contre mon cœur, et avoir eu une furieuse envie de le serrer dans mes bras.

Harry, tu es parti si loin. Je ne te reverrai plus jamais.

Plus jamais.

J'ai beaucoup pleuré ce jour là, je pleure encore.

Hermione aussi pleure.

Pendant un moment, Poudlard était aussi vide qu'un désert. Personne ne se baladait dans les couloirs. Personne.

Je ne sais ce que les Serpentards faisaient dans leur salle commune, mais je pense qu'ils étaient choqués aussi.

Nous avons aussi appris que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom était mort. Et Sirius arrêté.

Le monde a changé ce jour-là.

Ma vie a changé.

J'ai perdu mon meilleur ami, un frère, une partie de moi.

Hermione aussi. Elle n'est plus la même.

J'ai souvent eu envie de ne plus vivre.

Mais il nous aimait. Il n'aurait pas voulu que j'aille le rejoindre. Et puis, il y a Mione.

Je l'aime trop pour la faire souffrir.

Je vivrai, pour elle, pour lui.

*¤* The End *¤*

R= Fini ?

Pat'= Fini.

H= Chuis mort !!! Yes !!!

D= * préfère se taire *

M= Ouin !!!

Pat'= On vous embêtera plus Vénie et moi … Pour le moment  :twisted:  …

Tous= QUOI ??????????????????????????????

Pat'= Ben vi, on vous aime trop pour vous laisser en paix …. Niarf Niarf Niarf !!!!

Alla, c'était la fin )

Poutouxes de Venie et de moi :)