Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à Joanne Kathleen Rowling, je n'ai fait qu'écrire l'histoire ; je ne gagne pas d'argent, c'est juste pour le plaisir d'écrire.

Maraudeurs jusqu'à la fin des temps.

Chapitre 1 : Prologue

Par une belle et fraîche soirée de fin juillet, un étrange bus violet s'arrêta devant un pub d'aspect miteux. Un jeune homme en descendit et salua le contrôleur.

C 'était une personne d'environ dix-huit ans, seul et très grand. Mince et pale, il portait une longue cape qui recouvrait une robe de la même couleur. Des lunettes à la fine monture argentée cachée ses yeux noisette et ses cheveux en bataille donnaient l'impression d'avoir servi à une expérience sur les pouvoirs de l'électricité. Il s'appelait James Potter, et dans moins d'un quart d'heure, allait devenir un cerf.

Le garçon entra dans le pub et après avoir salué le barman, se dirigea vers le fond du bar, dans une petite cour entourée de murs où il n'y avait que des poubelles et quelques mauvaises herbes.

James sembla compter les briques sur le mur, au-dessus des poubelles, puis il tapota trois fois à un endroit précis avec un bâton qu'il avait sortit de sa poche. La brique se mit alors à trembler et un petit trou apparut en son milieu. Le trou s'élargit de plus en plus et se transforma en arcade suffisamment grande pour permettre à James de passer. Au-delà, une rue pavée serpentait devant lui à perte de vue. Sans aucune hésitation, le jeune homme, franchit l'arcade qui disparut aussitôt sur son passage pour ne laisser que le mur de pierre.

James continua son chemin et tourna à un croisement dans une sinistre allée qu'une vieille pancarte nommait «L'Allée des Embrumes ».

Devant une maison éloignée des magasins, il s'arrêta enfin et entra. A peine eut-il franchit le seuil qu'un garçon à la longue chevelure noire et aux yeux rieurs appelé Sirius Black, et plus communément Patmol par ses amis, l'attrapa et s'écria :

« - C'est maintenant seulement que tu arrives ? ! Il ne reste que trois minutes avant que la lune ne se lève ! Dépêche-toi, bon sang !

Désolé, j'étais occupé, murmura James. Ce n'est pas une raison, moi aussi j'étais occupé ! Bon, c'est pas grave pour cette fois, mais je veux des explications après ! reprit Sirius.

Comme tu veux.commença James.

Bon allez viens ! C'est pas le moment de traînasser ! » coupa Sirius en le tirant dans un escalier qui menait à la cave de la maison.

En bas, deux autres jeunes hommes bavardaient joyeusement. Le premier très pale, avec de gros cernes sous les yeux, un regard vif et des cheveux châtains parsemés de mèches blanches, bien qu'il soit jeune, se nommait Remus Lupin.

Le second, plus petit que les trois autres, et aussi légèrement plus potelé répondait aux noms de Peter Pettigrow et à celui de Queudver.

Sirius referma la porte soigneusement derrière lui et, sortant un morceau de bois d'une trentaine de centimètres, marmonna une formule.

Remus et Peter arrêtèrent instantanément de parler et regardèrent Sirius, puis James.

« - On commençait à croire que tu ne viendrais pas, déclara Peter.

Ne vous inquiétez pas, même si j'arrive à la dernière seconde, je viendrais toujours pour notre Lunard, dit James en désignant Remus d'un air solennel.

Je t'en suis reconnaissant, mais tu sais, tu n'es pas obligé de venir, murmura le dit Lunard.

Mais non, on est obligé de venir, c'est notre devoir de Maraudeurs, s'exclamèrent les trois autres.

Et puis tu sais, ça ne coûte pas cher d'être là pour aider ses amis quand ils en ont besoin ! ajouta Patmol.

C'est même un plaisir, continua Peter.

On a été là jusqu'à maintenant, pourquoi t'abandonner ? » termina James.

Remus les regarda, larmes aux yeux quand tout à coup sa montre sonna.

« - C'est l'heure », chuchota-t-il d'une voix tremblante.

Ses amis hochèrent la tête en silence.

Soudain, un rayon de lune entra par le soupirail. A cet instant, les quatre amis disparurent, ou plutôt, furent remplacés par un grand chien noir, un minuscule rat, un cerf argenté, et le dernier se métamorphosait petit à petit en loup-garou. Et tout le voisinage entendit le hurlement strident que poussa le loup.

Au même moment, une jeune fille se réveillait en sursaut dans son lit, son c?ur battant à la chamade.

Tout était normal, bientôt, les quatre amis se mettraient à jouer tranquillement et la jeune fille se rendormirait.

Tout était normal, pour les cinq jeunes sorciers dont trois étaient des animagus et le dernier un loup-garou jouaient gaiement dans une maison de l'Allée des Embrumes. Et le grand homme aux yeux de braises qui parlait avec un serpent de l'un d'entre eux ne pourrait rien sur eux tant qu'ils étaient unis, ce qui resterait probablement ainsi jusqu'à la fin des temps.

Non, décidément, tout était tout à fait normal, et rien n'était sensé changer.

Alors, je voudrais bien faire un chapitre unique car je trouve que la suite que j'ai écrite (sur papier) «tourne trop autour du pot », si vous saisissez l'expression. Le début que j'ai écrit est à la limite, mais pas la suite selon moi. Dites-moi ce que vous en pensez parce que moi, je la trouve très bien la fic comme ça. Alors, je peux toujours essayer de l'envoyer pour voir ce que vous en pensez, mais je ne crois pas que ça en vaut la peine de perdre une heure à taper, même si ça va m'aider, à la place de faire une formation de dactylo. Et désolée pour les fautes.

@+ Ambre