Merci aux rewiewer(euse)s : onarlurca, Kyzara, Elehyn, altea (c'est Bill,
pas Charlie, mais je pense que c'est juste une erreur de frappe ! et pour
la mise en page, j'ai pas réussi à faire mieux, mais bon, c'est pas
essentiel !), kaima1, Lily Ewans/Potter, Miya Black, Skara (merci encore
plus pour la correction des fautes !), elendyl (ben ouais, je suis super
douée pour rester zen, tu le savais pas encore ??) et black-alex. Et
désolé, désolé, désolé pour le temps d'écriture et la mise en ligne si
loooooong. Promis, je ne le referais plus. Euh, non, je peux pas promettre
un truc pareil, je ne suis pas responsable des pannes d'inspiration, ou des
DS qui décident d'être la même semaine, ou des colleurs qui oublient de
venir, ou des idées de fics qui me tombent dessus sans prévenir. Enfin bon,
j'essayerais de faire en sorte que ça ne se reproduise plus. ^^ Enfin, pour
me faire pardonner, voilà un chapitre bien plus long que les précédents.
Voilà le dernier chapitre, je vous préviens, il n'y aura probablement rien d'autre, je dis probablement, parce que si une fois mon concours terminé, et moi en vraies vacances, j'ai envie de le continuer, ben je vais pas me gêner. Mais j'en doute.
Chapitre 3 : fin du voyage
Ils tournèrent la tête vers la porte et eurent la surprise de voir les planches voler en éclats. Harry se tourna vers Bill avec un air interrogatif et Bill haussa les épaules de perplexité. Un homme apparut, rasé, en pagne blanc, courbé, les yeux au sol, il prononçait des incantations qui leur parvenait traduites grâce au sort lancé par Harry plus tôt :
« Dieu Anubis, ton humble serviteur t'implore, laisse nous préparer la tombe de Pharaon pour qu'il puisse rejoindre les champs d'Ialou* lorsque l'heure sera venue. Que veux-tu, quelles sont les raisons de ton courroux, pourquoi bloquer ainsi une pauvre cabane de tailleur de pierre ? »
Harry voulut répondre mais Bill l'en dissuada d'un geste. L'homme reprit plusieurs fois son discours puis se tut et releva la tête. Lorsqu'il aperçut les deux hommes, il eut un mouvement de recul et murmura :
« - Mais qui êtes-vous ?
- Nous nous sommes égarés » fit Bill. En voyant l'homme plisser le front, il reprit plus lentement : « Nous............ nous............ sommes............ perdus. » L'homme les regardait toujours avec incompréhension. Harry se glissa derrière Bill et murmura sur son ami un sort de traduction sans que l'égyptien ne le voie. Bill reprit pour la troisième fois sa phrase et l'homme eut un mouvement de compréhension. Il pénétra totalement dans la pièce et ferma la porte sommairement.
« - D'où venez-vous ?
-D'au delà la grande mer.
Un air de profonde satisfaction se peignit sur le visage du prêtre :
- Je savais bien qu'il existait d'autres peuples. Que faites-vous là ?
- Nous sommes perdus.
- Comment êtes-vous arrivés ici ?
- Une erreur d'appréciation.
- Que voulez-vous ?
- Repartir chez nous.
- Vous ne désirez pas voir Pharaon, pour nouer des liens entre nos nations ?
- Nous, euh, ne sommes pas des ambassadeurs.
- Des espions ?
- Non, non. En fait, nous ne sommes pas de votre temps. En disant cela, Bill avait glissé une main dans sa poche et tenait fermement sa baguette.
- Pas de notre temps ?
- Nous venons du futur. L'égyptien les regarda avec de grands yeux.
- Les Dieux vous ont envoyés pour nous aider ?
- Euh non, on est là par hasard. D'ailleurs, on va vite repartir.
- C'est comment le futur ?
- Et bien...
- Nous ne pouvons rien dire, le coupa Harry qui n'avait pas encore parlé, cela vous influencerait dans vos choix et changerait notre temps. Le prêtre hocha la tête.
- Dans ce cas, rentrez chez vous ! » Il recula jusqu'à la porte. Avant qu'il ne l'atteigne, Bill le stupéfixa et se tourna vers Harry :
« - Personne ne doit savoir qu'on était là.
- Mais j'aurais bien aimé visiter moi.
- Ben tu visiteras dans notre époque.
- Mais toi, tu n'as pas envie de voir la vraie société égyptienne du temps des pharaons ?
- Si mais...
- Et ben alors ! Bill scruta le visage d'Harry et céda.
- Ok, mais un relookage s'impose. Harry sauta dans les bras de Bill et l'embrassa
- Merci »
Après avoir réfléchi un moment, Bill lança plusieurs sorts sur Harry, le rasant, lui assombrissant la peau, faisant par là même ressortir ses yeux verts. Il transforma ses habits en un pagne blanc et ses chaussures en sandales de corde. Harry porta la main à sa tête et palpa le haut de son crâne, devenu lisse.
« - Woaw, ça fait bizarre.
- Mais tu es mieux avec tes cheveux, je t'assure, je t'interdis de conserver cette coupe après.
- Ah bon ?
- Oui, sinon, je ne t'approche plus.
- Forcément, avec un argument de ce poids, je suis obligé de m'incliner ! » Bill lui sourit et lança les même sorts sur lui.
« - Nous voilà fin prêts.
- Et lui ? demanda Harry en désignant l'égyptien stupéfixé.
- On va monter une petite histoire, il nous aura trouvés là, on y était allé pour l'ombre. Comme ça, ça nous permettra de nous intégrer à la foule et ensuite, direction la ville, pour une petite visite, et enfin, ce soir, on retourne à notre époque.
- Ok.
- Enervatum, Oubliette. Le prêtre se releva, le regard hagard, et Bill enchaîna
- Retournons avec les autres, il fait trop chaud ici, l'ombre ne vaut rien. »
Le prêtre acquiesça et se dirigea vers l'extérieur. Bill et Harry le suivirent et ils se retrouvèrent au milieu d'une foule les regardant. Le prêtre s'exclama que tout le monde ferait mieux de retourner sous les dais et Bill et Harry s'immergèrent dans la foule. Ils se dirigèrent rapidement vers les maisons qu'ils voyaient au loin. En se rapprochant de la ville, Bill nota que les murs étaient faits de briques limoneuses recouvertes d'enduit, les toits étaient constitués de branchages de palmiers-dattiers finement entrelacés. Les rues commençaient à se remplir, la chaleur déclinant. Ils pénétrèrent dans la ville par le quartier populaire, le plus chaud car le plus éloigné du fleuve, et de ce fait, le plus près du désert. Là, ils virent des enfants nus se courir après, des femmes discuter sur le pas de leurs portes, des hommes qui partaient aux champs ou au port.
« - Finalement, fit Harry, les occupations n'ont pas beaucoup changé par rapport aux nôtres.
- Pense juste que cela fait plus de deux milles ans d'écart.
- C'est vrai, ils sont sacrement en avance.
- Ca oui. »
Il régnait ici une atmosphère de paix, de bonheur, comme si les gens avaient accepté leur rang et ne le remettaient pas en question. Ils se contentaient de ce qu'ils avaient et étaient fiers de vivre dans un pays béni des Dieux, selon leur propre expression. Harry était étonné. Quand il pensait à son époque, les gens étaient éternellement mécontents, ils étaient encore loin de la sagesse. Les rues étaient propres, les maisons apparaissaient rangées, tout était à sa place. En se rapprochant du fleuve, ils entrèrent dans le quartier des artisans. Harry voulut tout visiter et ils parcoururent les rues lentement, s'arrêtant parfois pour observer les artisans réaliser divers objets. Ils regardèrent ainsi un potier créer un vase avec de la terre limoneuse du fleuve, le décorer d'arabesques compliquées, le colorer avec des pigments et enfin le mettre à cuire au four. Ils passèrent ensuite devant un étal de paniers en tiges de papyrus, devant des tailleurs de pierre entrain de travailler à une statue représentant un scribe assis, grandeur nature. Ils admirèrent un orfèvre qui taillait des pierres précieuses d'un bleu intense. « Des Lapis-lazuli » murmura Bill. Harry était fasciné par l'habileté de l'homme. Avec des outils rudimentaires, il arrivait à tailler cette pierre avec tant de précision. Il s'arracha du spectacle avec difficulté lorsque Bill lui proposa de continuer la visite. Ils débouchèrent ensuite sur une petite place où un marché s'était développé, et en voyant les habitants pratiquer le troc, Bill entraîna Harry hors de la ville.
« - Ben quoi, qu'est-ce qu'il se passe ? On n'a pas tout visité, s'exclama Harry.
- Je pensais qu'on pourrait ramener quelques souvenirs. A ces mots, les yeux d' Harry se mirent à briller.
- Oh oui. Mais on n'a rien pour les acheter, fit-il déçu.
- C'est bien pour ça qu'on est sorti de la ville, pour se trouver de quoi faire du troc.
- Et quoi, on n'a rien ?
- Et bien, on a le choix entre chasser, pêcher, ou fabriquer quelques choses.
- Et ?
- Vu qu'on a peu de temps, tu vas surveiller et je vais créer des objets.
- Ok » Bill s'écarta de la route alors qu'Harry s'appuyait contre un palmier. Quelques minutes plus tard, il réapparut avec un sac en toile qui paraissait bien plein.
« - Qu'est-ce que tu as créé ? demanda Harry curieux.
- Oh, des objets de tous les jours, paniers, vases, instruments de cuisine, bois sculpté.
- Tu es sûr que ton sac est très égyptien ?
- Non, on dira qu'on l'a d'un pays très lointain, ce qui n'est pas faux.
- Ok, bon, allons-y alors.
- Oui, allons faire des emplettes. Au fait, tu t'y connais en troc ?
- En troc, non.
- Bon, alors laisse moi faire, si tu veux quelque chose, tu n'auras qu'à me le dire et je marchanderai pour toi. Mais on ne peut rien prendre de trop cher.
- Dommage ! » fit Harry, mais il s'avança quand même avec joie vers les différents étals, regardant tout, désignant quelques trucs à Bill qui marchandait pour lui et Harry lui faisait un grand sourire quand il avait son objet dans les mains. Il se retrouva donc avec un vrai pagne en fibres de papyrus, des tablettes de cire et des pinceaux. Bill refusait de vider son sac de toile entièrement et disparu même un moment sans qu'Harry ne parvienne à savoir où il était allé. Une fois leurs souvenirs achetés, ils allèrent flâner au bord du fleuve, regardant les bateaux qui avançaient lentement sur les eaux paresseuses, simples barques de papyrus ou vrais navires faits de planches assemblées, avec un mât et des voiles, des rameurs et un capitaine. Ils assistèrent au débarquement d'un navire marchant venant d'au delà de la deuxième cataracte et qui ramenait des bois précieux. Ils suivirent ensuite le capitaine qui s'enfonça dans la ville, mais quand celui-ci entra dans une taverne, Bill poussa Harry à continuer dans la ruelle en disant :
« - On est pas là pour boire.
- Mais, il faut bien essayer là bière qu'ils brassent.
- J'en ai pris une jarre, mais ce sera pour plus tard.
- Ah bon, d'accord. »
Ils continuèrent à s'éloigner du fleuve, gagnant les endroits plus calmes de la ville. Ils se rapprochaient de la demeure secondaire de Pharaon, et par là même, des maisons des personnes riches de la ville et des temples. Les rues étaient plus larges, les murs plus blancs, ici, point d'enfants courant dans les rues, point de femmes s'apostrophant à voix forte. Au contraire, les enfants étaient regroupés dans une pièce et ils écoutaient un adulte leur enseigner les bases éducatives (l'écriture, la cosmogonie**, etc.) Les femmes se déplaçaient en palanquins pour ne pas être touchées par le soleil afin de conserver une peau blanche, symbole de la noblesse. Elles étaient accompagnées de plusieurs serviteurs, « esclaves » murmura Bill. Harry fronça les sourcils :
« - Je ne savais pas que les égyptiens utilisaient des esclaves.
- Oh si, mais c'est principalement des étrangers.
- C'est pas une raison !
- Non, mais c'est comme ça.
- Mouais, n'empêche, c'est pas juste.
- Mais tu ne changeras pas les choses. Mais cela fait réfléchir. »
Bill s'éloigna de l'allée de peur qu'Harry agisse stupidement et ils se dirigèrent vers le temple de Karnak. Ils passèrent les premiers pylônes et pénétrèrent dans la grande cour. Harry regarda bouche bée les murs, de plus de cinq mètres de haut, couverts de fresques. Bill aussi regardait partout, il murmura à Harry que de leur temps, seules les fondations persistaient. Ils passèrent ensuite les deuxièmes pylônes et arrivèrent dans la deuxième cour pour finalement s'approcher des portes du sanctuaire « ou Naos, là où le corps du dieux repose » expliqua Bill. Là encore, des fresques colorées couvraient tous les murs. Ils ressortirent finalement du bâtiment sacré et Bill ramena Harry vers le fleuve.
« - Bon, finalement, on va entrer dans une taverne, mais on n'y reste pas longtemps, juste pour voir l'ambiance.
- Ok, fit Harry avec un grand sourire.
- Parce que la nuit va bientôt tomber et qu'il faut qu'on rentre à notre époque.
- Oui, oui, alors, on va dans laquelle ?
- Euh, celle-ci à l'air plus calme.
- Mais justement, plus il y aura de monde, plus on passera inaperçu.
- Bon, ok. » Ils se dirigèrent donc vers la taverne la plus proche, qui était aussi la plus bruyante et entrèrent. Il y avait là beaucoup de monde, principalement des marins et des paysans, mais aussi quelques scribes. Des femmes maquillées très fortement discutaient avec des hommes et Bill murmura pour lui même « C'est vraiment le plus vieux métier du monde. » Ils restèrent près de la porte et observèrent, écoutant les marins narrer des anecdotes. Lorsqu'il fit nuit dehors, Bill attrapa le bras d'Harry et désigna la sortie. Harry hocha la tête et sortit en traînant les pieds.
« - Bon, le mieux serait de sortir de la ville pour transplaner.
- Pourquoi on retournerait pas dans la cabane où on est arrivé ?
- Non, je préfèrerais faire ça dehors pour ne pas laisser de sorts en place.
- Ok. »
Ils sortirent de la ville et s'enfoncèrent dans le désert. Arrivée assez loin de la ville, Bill leur redonna leur apparence normale et miniaturisa leurs achats pour les glisser dans sa poche.
« - Brrrr, il fait froid là !
- Oui, les températures des déserts sont extrêmes. Chaudes le jour et froides la nuit. Bon, ici, ça ira. Donc je vais y aller en premier, et tu me rejoins en pensant très fort à moi., comme je te l'ai expliqué.
- Oui. Harry hochait la tête nerveusement.
- Ca va aller. » Bill posa une main rassurante sur son épaule et lui sourit. Il ferma les yeux, se remémora son ami, avec son fils, dans le salon de sa maison, son fils qui venait de naître. Une fois qu'il eut l'image bien en tête, il rouvrit les yeux. Il se pencha vers Harry, effleura ses lèvres et murmura « à tout de suite » avant de disparaître dans un plop. Une fois son ami disparu, Harry se força à inspirer à pleins poumons pour se calmer et ferma les yeux à son tour. Il se concentra sur son image mentale de Bill et relâcha sa magie. Il atterrit assez brutalement dans une pièce et ferma les yeux, aveuglé par la lumière. Il sentit des bras se refermer autour de lui et ouvrit les yeux brusquement, surpris. Il se retrouva face à face avec un Bill tout sourire qui lui dit :
« - Félicitations, tu as réussi à transplaner ! Voilà Greg, l'ami dont je t'ai parlé et Bill, son fils.
- Bonjour
- Bienvenue chez moi.
- Pardon du dérangement, fit Harry gêné de se retrouver brutalement chez quelqu'un qu'il ne connaissait pas.
- Oh, mais pas de problèmes, ça m'a fait plaisir de revoir mon vieil ami et c'est pas tous les jours qu'on peut rencontrer le célèbre Harry Potter.
- Greg, je peux t'emprunter ton hibou, il faut que j'envoies un message urgent à mes frères.
- Pas de problème, tu sais où c'est.
- Excusez-moi, mais quelle heure est-il ? demanda Harry une fois que Bill fut sorti.
- Exactement 16h24, répondit Greg
- Oh merci. ''Ca veut dire que ça fait à peine une heure et demie que je suis parti du Terrier'' se dit-il ''Enfin, si on est bien le même jour.'' Et nous sommes le ?
- Et bien le 13 août. Greg le regardait bizarrement.
- Mais oui, bien sûr, suis-je bête, fit Harry en se frappant le front. Greg eut un petit rire.
- Ca arrive à tout le monde d'oublier.
- Surtout pendant les vacances. » fit Bill en revenant. Harry sourit et Bill alla féliciter la femme de Greg puis ils prirent congé.
« - Ben voilà, c'était pas si dur, fit Bill une fois rentré chez lui.
- Ouais, on a même gagné une journée.
- Mais pour rentrer, on va mettre du temps.
- Ah bon, mais ...
- Non, pas question de transplaner, tu n'as pas ton permis.
- Rhoo, mais tu viens aussi ?
- Oui, je pense que je vais prendre quelques jours de vacances pour faire un petit coucou à ma famille.
- Oh !
- Et puis comme ça, on fera le voyage ensemble. Une semaine tous les deux, ça ne te tente pas.
- Oh que si, fit Harry en allant se coller contre Bill de manière très suggestive.
- Alors faisons-le, répondit Bill et il embrassa Harry, le poussant doucement vers le lit.
- Mais j'y pense, fit Harry alors que Bill jouait avec le lobe de son oreille, vu qu'à l'autre époque, quand tu m'as déniaisé, il était plus tard dans la journée que là, ma première fois, ça sera laquelle ? Bill se releva et éclata de rire
- Tu te poses trop de questions. Ta première fois, c'est l'autre, là ça sera la deuxième, et après, il y aura la troisième, puis la quatrième, etc.
- Ok, tu comptes récidiver combien de fois ?
- Autant que tu me le permettras. » Et il se réempara des lèvres d'Harry qui prit l'initiative de glisser sa langue dans la bouche du roux, tout en envoyant ses mains à la rencontre de son corps. Ils se déshabillèrent l'un l'autre rapidement, pressés de se toucher, de mettre leur peau en contact. Chacun partit à la découverte du corps de l'autre, entre caresses, effleurements, baisers. Une fois qu'ils furent tous deux bien excités, Bill se plaça au dessus d'Harry et remonta ses jambes. Il commença à masser l'entrée de son anus et lubrifia ses doigts qu'il introduisit l'un après l'autre dans la cavité chaude. Lorsqu'il sentit Harry prêt à l'accueillir, il planta son regard dans le sien et le pénétra en douceur. Il bougea un peu pour trouver une meilleure position et commença ses coups de rein, mouvements qui agissaient aussi sur l'érection comprimée d'Harry, lui créant deux sources de plaisir. Harry se sentait comme sur un nuage, flottant sur un océan de plaisir. Chaque mouvement de Bill lui arrachait des gémissements. Ils atteignirent l'orgasme en même temps, Harry ferma les yeux sous la vague de plaisir qui déferlait et Bill l'embrassa. Il se retira pour rouler à côté de son amant et l'enlaça. Ils restèrent ainsi un moment, le temps de récupérer un métabolisme normal.
« - Toutes ces émotions m'ont crevé, murmura Harry en étouffant un bâillement.
- Tu devrais aller prendre une douche, ça te réveillera, sinon, tu vas être totalement décalé.
- Oh, c'est vrai que j'ai un peu transpiré, fit Harry avec un petit rire.
- Je passe rapidement à la douche, puis je te laisse la place et j'irai régler les formalités pour notre voyage.
- Ok. » Bill se releva et se dirigea, nu, vers la salle de bain, sous l'œil appréciateur d'Harry. Cinq minutes après, il en ressortit, propre et habillé. Harry se leva à son tour et se dirigea vers la pièce d'eau alors que Bill transplanait. Il prit une douche froide qui le réveilla et le revigora. Il ressortit de la salle de bain avec une serviette autour de la taille et une autre sur la tête avec laquelle il se séchait vigoureusement les cheveux. Bill apparut alors qu'il était plié en deux, la vue cachée par la serviette. Le roux attrapa délicatement la serviette qui ceignait les reins de son amant et tira dessus doucement. Un « merde » lui parvint et Harry essaya de rattraper la serviette volage, mais sans succès. Il allait se relever quand il sentit deux mains chaudes se poser de chaque côtés de sa taille. Il se retourna brusquement et se retrouva dans les bras d'un Bill tout sourire.
« - Quel accueil !
- Oui, hein, fit Harry en lui embrassant le cou. Bill éclata de rire.
- Vas plutôt t'habiller, on va faire des courses.
- Pourquoi ?
- Ben tu ne vas pas sortir dans la rue tout nu.
- Non, pourquoi on va faire des courses ?
- Tu ne vas pas faire une semaine de voyage sans rien.
- Oh, oui, pas bête. » fit Harry en ramassant ses vêtements. Il poussa un soupir en voyant son jean. Bill, bon prince, lui tendit un bermuda et Harry le prit avec reconnaissance. Une fois habillé, Bill avait dû lutter pour ne pas lui sauter dessus et le déshabiller, ce qui n'aurait pas fait avancer les choses. Ils sortirent donc dans la rue.
« - On est du côté moldu, il n'existe pas vraiment de quartier sorcier, pas comme à Londres.
- Alors vous ne pouvez rien acheter de magique ?
- Si, il suffit de connaître les bonnes adresses, mais il faut être discret.
- Et on va y aller ?
- Ben, pour acheter des affaires de toilette, des sous-vêtements et des provisions, c'est pas trop la peine. Mais on pourra aller dans des magasins mixtes si tu veux vraiment, ajouta-t-il en voyant l'air peiné d'Harry.
- Oh oui, oui, oui.
- Bon, c'est noté. » Harry lui fit un grand sourire et le suivit dans une petite épicerie. Ils y achetèrent brosses à dents, dentifrice, rasoirs, etc. Bill en profita pour faire quelques provisions sur lesquelles il lancerait un sort de conservation. Ils allèrent ensuite dans un magasin de vêtements « Mi moldu, mi sorcier, murmura Bill, il y a des rayonnages que seuls les sorciers peuvent voir. » Il entraîna Harry entres les rayonnages, passant par les chaussettes moldues « oh, là il y en a cinq pour le prix de trois. », les tee-shirts moldus, toujours, « bleus, blancs, ou même rouges, quelles couleurs tu veux. » puis le rayon caleçons et boxers sorciers « c'est toujours plus rigolo d'avoir des images mobiles là, non ? » puis retour côté moldu pour les bermudas et autres shorts. Quand ils ressortirent, Harry avait les bras chargés de paquets.
« - Et bien voilà, tu es prêt à voyager.
- On rentre, il fait super chaud là.
- Juste un petit détour par là, j'ai quelque chose à récupérer, et on rentre.
- Où ?
- Là, chez le bijoutier, il faut que je récupère ma montre.
- Moldu ?
- Non, sorcier, mais ici, beaucoup de sorciers s'occupent aussi des moldus.
- Ils sont bien implantés, quoi.
- Tout à fait. Bonjour.
- M.Weasley, bonjour, répondit le petit homme derrière le comptoir.
- Je viens récupérer ma montre, et...
- Mais bien sûr, je vais vous chercher cela. » et il disparut dans l'arrière boutique. Il revint rapidement et tendit une poche à Bill qui la prit en souriant. Bill alla payer puis ils ressortirent dans la rue.
« - Qu'est-ce qu'elle a de spécial cette montre, demanda Harry alors que Bill l'accrochait à son poignet.
- Elle s'adapte au pays et change automatiquement d'heure suivant le fuseau horaire. Idéal pour les voyages.
- Oh, d'accord. »
De retour dans l'appartement de Bill, Harry s'affala sur le lit.
« - Pff, je suis trempé. Il fait trop chaud ici.
- Il suffit de se lancer un sort rafraîchissant.
- Et c'est maintenant que tu me le dis !
- Ben, tu me l'avais pas demandé avant.
- Grmbl. » Bill éclata de rire et attrapa un sac dans lequel il fourra ses affaires et celles nouvellement achetées d'Harry, ainsi que leurs souvenirs d'Égypte. Il se dirigea ensuite vers la cheminée et d'un coup de baguette y alluma un feu.
« - Direction le Cheminéeport de Thèbes, à toi l'honneur. Il lui tendit un pot de poudre de cheminette.
- Je dois dire Cheminéeport de Thèbes ?
- Oui.
- Bon. » Harry inspira un grand coup et lança la poudre sur les flammes qui devinrent vertes. « Cheminéeport de Thèbes » s'écria le Survivant en pénétrant dans les flammes. Il ferma les yeux, garda les bras le longs du corps et se sentit projeté en avant. Il se rattrapa tant bien que mal en pestant « Je hais ce mode de transport ! » Il regarda autour de lui et vit qu'il se trouvait dans un grand hall, rempli de cheminées avec des noms inscrits sur leur manteau. Bill apparut à côté de lui et lui épousseta les vêtements.
« - Voilà, on va voyager comme ça.
- Quoi ? Harry n'en croyait pas ses oreilles. ''Je suis maudit, c'est pas possible'' pensa-t-il.
- C'est le seul moyen, s'excusa Bill.
- Vivement que j'ai mon permis, soupira Harry.
- On fera ça en plusieurs jours, rassure toi. » Harry eut un sourire forcé et Bill passa son bras sur ses épaules.
« Viens, on va au Caire, ça sera tout pour aujourd'hui. » et il l'entraîna vers une cheminée un peu plus grande que les autres avec marqué Le Caire dans plusieurs langues sur le manteau. « On pourra voyager ensemble la plupart du temps. » Ils se placèrent dans la file et attendirent leur tour en discutant de Quidditch. Quand ce fut à eux, Bill paya leur passage, lança la poudre sur le feu et entraîna Harry avec lui. Lorsqu'ils arrivèrent à destination, Bill rattrapa Harry, l'empêchant ainsi de s'affaler au sol. Le hall était encore plus grand que celui de Thèbes, les cheminées encore plus nombreuses. « Un cheminéeport international » murmura Bill. Ils allèrent ensuite dans un hôtel où Bill passa une bonne partie de la nuit à faire découvrir à Harry les différentes zones érogènes de son corps. Le lendemain, il entamèrent réellement leur voyage, allant tout d'abord à Benghazi, sur la côte libyenne, puis à tripoli (capitale de la Libye) et enfin cheminèrent jusqu'à Tunis (capitale de la Tunisie) où ils passèrent la nuit. Ils repartirent à l'aube pour Alger (capitale de l'Algérie), puis Tanger (côte marocaine) et traversèrent le mer jusqu'à Gibraltar, petite portion d'Angleterre sur le sol espagnol. Ils visitèrent un peu l'enclave anglaise à la plus grande joie d'Harry qui se retrouvait entouré de personnes parlant anglais. Ils poursuivirent leur voyage le lendemain, remontant l'Espagne jusqu'à Madrid (capitale de l'Espagne) puis prirent pieds en France, à Toulouse. Ils y passèrent l'après-midi, allant déambuler dans les rues, admirant les vieux bâtiments de brique rose et passèrent un moment sur la place du Capitole « La plus belle place de France » s'extasia Bill. Alors qu'Harry était au centre de la place, au milieu de la croix occitane, regardant la façade de l'Hôtel de ville, Bill passa derrière lui et posa ses mains sur ses épaules. Il se pencha et murmura à son oreille :
« - Harry, les jours qui passent me font prendre conscience de combien je tiens à toi. Je n'ose pas imaginer passer un moment loin de toi, d'un certain côté, je bénis ton transplanage raté car il nous a permis d'être ensemble. Je ne te demanderai pas en mariage, car cela risque de ne pas être accepté par notre entourage, et le mariage entre hommes n'est pas autorisé. Mais je te le demande, pas à genoux, ça serait louche, mais...
- Je t'écoute, fit Harry dans un murmure en se tournant pour être face à Bill.
- Veux-tu rester avec moi ?
- Oh, Bill, je ne vois pas qui d'autre pourrait me comprendre si bien que toi, tu m'es devenu indispensable. Ne repars pas, ne me laisses pas. La voix d'Harry s'était faite suppliante.
- Promis, je reviens travailler en Angleterre. On se verra tout le temps, dès que possible.
- Merci.
- Voilà pour sceller notre décision. Bill lui tendit une boite bleue fermée par un ruban argenté.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Ouvre, tu verras bien, c'est un petit cadeau.
- Oh ! » Harry venait d'ouvrir la boite et aperçut une gourmette en argent. Il la prit en main et vit que deux pierres bleues encadraient son prénom. « C'est......, c'est magnifique.
- C'est des Lapis-lazuli d'Égypte ancienne, taillés par l'artisan que nous avons regardé travailler si longuement.
- Tu n'aurais pas dû, ça à dû coûter une fortune.
- Ne te préoccupe pas de ça.
- Rentrons, je vais te remercier, il y a trop de monde ici. »
Le soir, alors qu'ils étaient à l'hôtel près de la place du Capitole, se reposant, après qu'Harry eut remercié Bill à sa manière, ils perçurent des klaxons et des cris dans la rue. Étonnés, ils allèrent voir et virent un groupe de personnes, habillés principalement de rouge et noir, chanter et certains brandissaient un grand cadre noir avec un bouclier doré au centre.
« - Le bouclier de Brennus***, fit Bill
- Gné ?
- Un trophée de rugby.
- De ?
- Rugby, un sport de voyous pratiqué par des gentlemen, je t'expliquerai ça plus tard, mais là, ils ont gagné ! Les toulousains sont vraiment les meilleurs. Allons y, il va y avoir de la fête ! » Ils s'habillèrent en hâte et descendirent dans la rue. Ils suivirent le mouvement et se retrouvèrent sur une place, la place St Pierre, bordée de bars. Ils firent donc comme tout le monde, à savoir : boire ! Ils fêtèrent la victoire du Stade Toulousain et burent à la santé des joueurs. Le réveil du lendemain fut très difficile et ils ne partirent qu'en début d'après midi pour Paris, arrivant donc ensuite à Londres en fin de soirée. Ils prirent une chambre au Chaudron Baveur et passèrent le matin du lendemain à discuter rugby et à savoir s'ils devaient annoncer leur relation aux autres. Finalement, ils cheminèrent jusqu'au Terrier où ils furent accueillis par Mme Weasley, Hermione et Ron, tous soulagés de voir Harry sain et sauf. D'un commun accord, ils avaient décidé de garder leur relation secrète, ce qui n'empêcha pas Harry de rejoindre la chambre de Bill sitôt la nuit tombée, et ce durant tout le temps où Bill resta au Terrier.
FIN !!!
*Champs d'Ialou : paradis égyptien.
**Cosmogonie : étude de la formation de l'univers, donc chez les égyptiens, cela concerne la naissance des dieux et leur rôles dans la vie.
***Je sais, il n'y a pas de matches de rugby en août, mais bon, ça me plaisait de le faire, alors... Comme vous avez pu le voir, j'adore Toulouse, ma ville, la meilleure, VIVE TOULOUSE !!!
Voilà, fin, peut être provisoire, mais fin tout de même. Merci de m'avoir lu, et j'aime toujours autant les rewiews, alors ne vous gênez surtout pas pour en faire !
Voilà le dernier chapitre, je vous préviens, il n'y aura probablement rien d'autre, je dis probablement, parce que si une fois mon concours terminé, et moi en vraies vacances, j'ai envie de le continuer, ben je vais pas me gêner. Mais j'en doute.
Chapitre 3 : fin du voyage
Ils tournèrent la tête vers la porte et eurent la surprise de voir les planches voler en éclats. Harry se tourna vers Bill avec un air interrogatif et Bill haussa les épaules de perplexité. Un homme apparut, rasé, en pagne blanc, courbé, les yeux au sol, il prononçait des incantations qui leur parvenait traduites grâce au sort lancé par Harry plus tôt :
« Dieu Anubis, ton humble serviteur t'implore, laisse nous préparer la tombe de Pharaon pour qu'il puisse rejoindre les champs d'Ialou* lorsque l'heure sera venue. Que veux-tu, quelles sont les raisons de ton courroux, pourquoi bloquer ainsi une pauvre cabane de tailleur de pierre ? »
Harry voulut répondre mais Bill l'en dissuada d'un geste. L'homme reprit plusieurs fois son discours puis se tut et releva la tête. Lorsqu'il aperçut les deux hommes, il eut un mouvement de recul et murmura :
« - Mais qui êtes-vous ?
- Nous nous sommes égarés » fit Bill. En voyant l'homme plisser le front, il reprit plus lentement : « Nous............ nous............ sommes............ perdus. » L'homme les regardait toujours avec incompréhension. Harry se glissa derrière Bill et murmura sur son ami un sort de traduction sans que l'égyptien ne le voie. Bill reprit pour la troisième fois sa phrase et l'homme eut un mouvement de compréhension. Il pénétra totalement dans la pièce et ferma la porte sommairement.
« - D'où venez-vous ?
-D'au delà la grande mer.
Un air de profonde satisfaction se peignit sur le visage du prêtre :
- Je savais bien qu'il existait d'autres peuples. Que faites-vous là ?
- Nous sommes perdus.
- Comment êtes-vous arrivés ici ?
- Une erreur d'appréciation.
- Que voulez-vous ?
- Repartir chez nous.
- Vous ne désirez pas voir Pharaon, pour nouer des liens entre nos nations ?
- Nous, euh, ne sommes pas des ambassadeurs.
- Des espions ?
- Non, non. En fait, nous ne sommes pas de votre temps. En disant cela, Bill avait glissé une main dans sa poche et tenait fermement sa baguette.
- Pas de notre temps ?
- Nous venons du futur. L'égyptien les regarda avec de grands yeux.
- Les Dieux vous ont envoyés pour nous aider ?
- Euh non, on est là par hasard. D'ailleurs, on va vite repartir.
- C'est comment le futur ?
- Et bien...
- Nous ne pouvons rien dire, le coupa Harry qui n'avait pas encore parlé, cela vous influencerait dans vos choix et changerait notre temps. Le prêtre hocha la tête.
- Dans ce cas, rentrez chez vous ! » Il recula jusqu'à la porte. Avant qu'il ne l'atteigne, Bill le stupéfixa et se tourna vers Harry :
« - Personne ne doit savoir qu'on était là.
- Mais j'aurais bien aimé visiter moi.
- Ben tu visiteras dans notre époque.
- Mais toi, tu n'as pas envie de voir la vraie société égyptienne du temps des pharaons ?
- Si mais...
- Et ben alors ! Bill scruta le visage d'Harry et céda.
- Ok, mais un relookage s'impose. Harry sauta dans les bras de Bill et l'embrassa
- Merci »
Après avoir réfléchi un moment, Bill lança plusieurs sorts sur Harry, le rasant, lui assombrissant la peau, faisant par là même ressortir ses yeux verts. Il transforma ses habits en un pagne blanc et ses chaussures en sandales de corde. Harry porta la main à sa tête et palpa le haut de son crâne, devenu lisse.
« - Woaw, ça fait bizarre.
- Mais tu es mieux avec tes cheveux, je t'assure, je t'interdis de conserver cette coupe après.
- Ah bon ?
- Oui, sinon, je ne t'approche plus.
- Forcément, avec un argument de ce poids, je suis obligé de m'incliner ! » Bill lui sourit et lança les même sorts sur lui.
« - Nous voilà fin prêts.
- Et lui ? demanda Harry en désignant l'égyptien stupéfixé.
- On va monter une petite histoire, il nous aura trouvés là, on y était allé pour l'ombre. Comme ça, ça nous permettra de nous intégrer à la foule et ensuite, direction la ville, pour une petite visite, et enfin, ce soir, on retourne à notre époque.
- Ok.
- Enervatum, Oubliette. Le prêtre se releva, le regard hagard, et Bill enchaîna
- Retournons avec les autres, il fait trop chaud ici, l'ombre ne vaut rien. »
Le prêtre acquiesça et se dirigea vers l'extérieur. Bill et Harry le suivirent et ils se retrouvèrent au milieu d'une foule les regardant. Le prêtre s'exclama que tout le monde ferait mieux de retourner sous les dais et Bill et Harry s'immergèrent dans la foule. Ils se dirigèrent rapidement vers les maisons qu'ils voyaient au loin. En se rapprochant de la ville, Bill nota que les murs étaient faits de briques limoneuses recouvertes d'enduit, les toits étaient constitués de branchages de palmiers-dattiers finement entrelacés. Les rues commençaient à se remplir, la chaleur déclinant. Ils pénétrèrent dans la ville par le quartier populaire, le plus chaud car le plus éloigné du fleuve, et de ce fait, le plus près du désert. Là, ils virent des enfants nus se courir après, des femmes discuter sur le pas de leurs portes, des hommes qui partaient aux champs ou au port.
« - Finalement, fit Harry, les occupations n'ont pas beaucoup changé par rapport aux nôtres.
- Pense juste que cela fait plus de deux milles ans d'écart.
- C'est vrai, ils sont sacrement en avance.
- Ca oui. »
Il régnait ici une atmosphère de paix, de bonheur, comme si les gens avaient accepté leur rang et ne le remettaient pas en question. Ils se contentaient de ce qu'ils avaient et étaient fiers de vivre dans un pays béni des Dieux, selon leur propre expression. Harry était étonné. Quand il pensait à son époque, les gens étaient éternellement mécontents, ils étaient encore loin de la sagesse. Les rues étaient propres, les maisons apparaissaient rangées, tout était à sa place. En se rapprochant du fleuve, ils entrèrent dans le quartier des artisans. Harry voulut tout visiter et ils parcoururent les rues lentement, s'arrêtant parfois pour observer les artisans réaliser divers objets. Ils regardèrent ainsi un potier créer un vase avec de la terre limoneuse du fleuve, le décorer d'arabesques compliquées, le colorer avec des pigments et enfin le mettre à cuire au four. Ils passèrent ensuite devant un étal de paniers en tiges de papyrus, devant des tailleurs de pierre entrain de travailler à une statue représentant un scribe assis, grandeur nature. Ils admirèrent un orfèvre qui taillait des pierres précieuses d'un bleu intense. « Des Lapis-lazuli » murmura Bill. Harry était fasciné par l'habileté de l'homme. Avec des outils rudimentaires, il arrivait à tailler cette pierre avec tant de précision. Il s'arracha du spectacle avec difficulté lorsque Bill lui proposa de continuer la visite. Ils débouchèrent ensuite sur une petite place où un marché s'était développé, et en voyant les habitants pratiquer le troc, Bill entraîna Harry hors de la ville.
« - Ben quoi, qu'est-ce qu'il se passe ? On n'a pas tout visité, s'exclama Harry.
- Je pensais qu'on pourrait ramener quelques souvenirs. A ces mots, les yeux d' Harry se mirent à briller.
- Oh oui. Mais on n'a rien pour les acheter, fit-il déçu.
- C'est bien pour ça qu'on est sorti de la ville, pour se trouver de quoi faire du troc.
- Et quoi, on n'a rien ?
- Et bien, on a le choix entre chasser, pêcher, ou fabriquer quelques choses.
- Et ?
- Vu qu'on a peu de temps, tu vas surveiller et je vais créer des objets.
- Ok » Bill s'écarta de la route alors qu'Harry s'appuyait contre un palmier. Quelques minutes plus tard, il réapparut avec un sac en toile qui paraissait bien plein.
« - Qu'est-ce que tu as créé ? demanda Harry curieux.
- Oh, des objets de tous les jours, paniers, vases, instruments de cuisine, bois sculpté.
- Tu es sûr que ton sac est très égyptien ?
- Non, on dira qu'on l'a d'un pays très lointain, ce qui n'est pas faux.
- Ok, bon, allons-y alors.
- Oui, allons faire des emplettes. Au fait, tu t'y connais en troc ?
- En troc, non.
- Bon, alors laisse moi faire, si tu veux quelque chose, tu n'auras qu'à me le dire et je marchanderai pour toi. Mais on ne peut rien prendre de trop cher.
- Dommage ! » fit Harry, mais il s'avança quand même avec joie vers les différents étals, regardant tout, désignant quelques trucs à Bill qui marchandait pour lui et Harry lui faisait un grand sourire quand il avait son objet dans les mains. Il se retrouva donc avec un vrai pagne en fibres de papyrus, des tablettes de cire et des pinceaux. Bill refusait de vider son sac de toile entièrement et disparu même un moment sans qu'Harry ne parvienne à savoir où il était allé. Une fois leurs souvenirs achetés, ils allèrent flâner au bord du fleuve, regardant les bateaux qui avançaient lentement sur les eaux paresseuses, simples barques de papyrus ou vrais navires faits de planches assemblées, avec un mât et des voiles, des rameurs et un capitaine. Ils assistèrent au débarquement d'un navire marchant venant d'au delà de la deuxième cataracte et qui ramenait des bois précieux. Ils suivirent ensuite le capitaine qui s'enfonça dans la ville, mais quand celui-ci entra dans une taverne, Bill poussa Harry à continuer dans la ruelle en disant :
« - On est pas là pour boire.
- Mais, il faut bien essayer là bière qu'ils brassent.
- J'en ai pris une jarre, mais ce sera pour plus tard.
- Ah bon, d'accord. »
Ils continuèrent à s'éloigner du fleuve, gagnant les endroits plus calmes de la ville. Ils se rapprochaient de la demeure secondaire de Pharaon, et par là même, des maisons des personnes riches de la ville et des temples. Les rues étaient plus larges, les murs plus blancs, ici, point d'enfants courant dans les rues, point de femmes s'apostrophant à voix forte. Au contraire, les enfants étaient regroupés dans une pièce et ils écoutaient un adulte leur enseigner les bases éducatives (l'écriture, la cosmogonie**, etc.) Les femmes se déplaçaient en palanquins pour ne pas être touchées par le soleil afin de conserver une peau blanche, symbole de la noblesse. Elles étaient accompagnées de plusieurs serviteurs, « esclaves » murmura Bill. Harry fronça les sourcils :
« - Je ne savais pas que les égyptiens utilisaient des esclaves.
- Oh si, mais c'est principalement des étrangers.
- C'est pas une raison !
- Non, mais c'est comme ça.
- Mouais, n'empêche, c'est pas juste.
- Mais tu ne changeras pas les choses. Mais cela fait réfléchir. »
Bill s'éloigna de l'allée de peur qu'Harry agisse stupidement et ils se dirigèrent vers le temple de Karnak. Ils passèrent les premiers pylônes et pénétrèrent dans la grande cour. Harry regarda bouche bée les murs, de plus de cinq mètres de haut, couverts de fresques. Bill aussi regardait partout, il murmura à Harry que de leur temps, seules les fondations persistaient. Ils passèrent ensuite les deuxièmes pylônes et arrivèrent dans la deuxième cour pour finalement s'approcher des portes du sanctuaire « ou Naos, là où le corps du dieux repose » expliqua Bill. Là encore, des fresques colorées couvraient tous les murs. Ils ressortirent finalement du bâtiment sacré et Bill ramena Harry vers le fleuve.
« - Bon, finalement, on va entrer dans une taverne, mais on n'y reste pas longtemps, juste pour voir l'ambiance.
- Ok, fit Harry avec un grand sourire.
- Parce que la nuit va bientôt tomber et qu'il faut qu'on rentre à notre époque.
- Oui, oui, alors, on va dans laquelle ?
- Euh, celle-ci à l'air plus calme.
- Mais justement, plus il y aura de monde, plus on passera inaperçu.
- Bon, ok. » Ils se dirigèrent donc vers la taverne la plus proche, qui était aussi la plus bruyante et entrèrent. Il y avait là beaucoup de monde, principalement des marins et des paysans, mais aussi quelques scribes. Des femmes maquillées très fortement discutaient avec des hommes et Bill murmura pour lui même « C'est vraiment le plus vieux métier du monde. » Ils restèrent près de la porte et observèrent, écoutant les marins narrer des anecdotes. Lorsqu'il fit nuit dehors, Bill attrapa le bras d'Harry et désigna la sortie. Harry hocha la tête et sortit en traînant les pieds.
« - Bon, le mieux serait de sortir de la ville pour transplaner.
- Pourquoi on retournerait pas dans la cabane où on est arrivé ?
- Non, je préfèrerais faire ça dehors pour ne pas laisser de sorts en place.
- Ok. »
Ils sortirent de la ville et s'enfoncèrent dans le désert. Arrivée assez loin de la ville, Bill leur redonna leur apparence normale et miniaturisa leurs achats pour les glisser dans sa poche.
« - Brrrr, il fait froid là !
- Oui, les températures des déserts sont extrêmes. Chaudes le jour et froides la nuit. Bon, ici, ça ira. Donc je vais y aller en premier, et tu me rejoins en pensant très fort à moi., comme je te l'ai expliqué.
- Oui. Harry hochait la tête nerveusement.
- Ca va aller. » Bill posa une main rassurante sur son épaule et lui sourit. Il ferma les yeux, se remémora son ami, avec son fils, dans le salon de sa maison, son fils qui venait de naître. Une fois qu'il eut l'image bien en tête, il rouvrit les yeux. Il se pencha vers Harry, effleura ses lèvres et murmura « à tout de suite » avant de disparaître dans un plop. Une fois son ami disparu, Harry se força à inspirer à pleins poumons pour se calmer et ferma les yeux à son tour. Il se concentra sur son image mentale de Bill et relâcha sa magie. Il atterrit assez brutalement dans une pièce et ferma les yeux, aveuglé par la lumière. Il sentit des bras se refermer autour de lui et ouvrit les yeux brusquement, surpris. Il se retrouva face à face avec un Bill tout sourire qui lui dit :
« - Félicitations, tu as réussi à transplaner ! Voilà Greg, l'ami dont je t'ai parlé et Bill, son fils.
- Bonjour
- Bienvenue chez moi.
- Pardon du dérangement, fit Harry gêné de se retrouver brutalement chez quelqu'un qu'il ne connaissait pas.
- Oh, mais pas de problèmes, ça m'a fait plaisir de revoir mon vieil ami et c'est pas tous les jours qu'on peut rencontrer le célèbre Harry Potter.
- Greg, je peux t'emprunter ton hibou, il faut que j'envoies un message urgent à mes frères.
- Pas de problème, tu sais où c'est.
- Excusez-moi, mais quelle heure est-il ? demanda Harry une fois que Bill fut sorti.
- Exactement 16h24, répondit Greg
- Oh merci. ''Ca veut dire que ça fait à peine une heure et demie que je suis parti du Terrier'' se dit-il ''Enfin, si on est bien le même jour.'' Et nous sommes le ?
- Et bien le 13 août. Greg le regardait bizarrement.
- Mais oui, bien sûr, suis-je bête, fit Harry en se frappant le front. Greg eut un petit rire.
- Ca arrive à tout le monde d'oublier.
- Surtout pendant les vacances. » fit Bill en revenant. Harry sourit et Bill alla féliciter la femme de Greg puis ils prirent congé.
« - Ben voilà, c'était pas si dur, fit Bill une fois rentré chez lui.
- Ouais, on a même gagné une journée.
- Mais pour rentrer, on va mettre du temps.
- Ah bon, mais ...
- Non, pas question de transplaner, tu n'as pas ton permis.
- Rhoo, mais tu viens aussi ?
- Oui, je pense que je vais prendre quelques jours de vacances pour faire un petit coucou à ma famille.
- Oh !
- Et puis comme ça, on fera le voyage ensemble. Une semaine tous les deux, ça ne te tente pas.
- Oh que si, fit Harry en allant se coller contre Bill de manière très suggestive.
- Alors faisons-le, répondit Bill et il embrassa Harry, le poussant doucement vers le lit.
- Mais j'y pense, fit Harry alors que Bill jouait avec le lobe de son oreille, vu qu'à l'autre époque, quand tu m'as déniaisé, il était plus tard dans la journée que là, ma première fois, ça sera laquelle ? Bill se releva et éclata de rire
- Tu te poses trop de questions. Ta première fois, c'est l'autre, là ça sera la deuxième, et après, il y aura la troisième, puis la quatrième, etc.
- Ok, tu comptes récidiver combien de fois ?
- Autant que tu me le permettras. » Et il se réempara des lèvres d'Harry qui prit l'initiative de glisser sa langue dans la bouche du roux, tout en envoyant ses mains à la rencontre de son corps. Ils se déshabillèrent l'un l'autre rapidement, pressés de se toucher, de mettre leur peau en contact. Chacun partit à la découverte du corps de l'autre, entre caresses, effleurements, baisers. Une fois qu'ils furent tous deux bien excités, Bill se plaça au dessus d'Harry et remonta ses jambes. Il commença à masser l'entrée de son anus et lubrifia ses doigts qu'il introduisit l'un après l'autre dans la cavité chaude. Lorsqu'il sentit Harry prêt à l'accueillir, il planta son regard dans le sien et le pénétra en douceur. Il bougea un peu pour trouver une meilleure position et commença ses coups de rein, mouvements qui agissaient aussi sur l'érection comprimée d'Harry, lui créant deux sources de plaisir. Harry se sentait comme sur un nuage, flottant sur un océan de plaisir. Chaque mouvement de Bill lui arrachait des gémissements. Ils atteignirent l'orgasme en même temps, Harry ferma les yeux sous la vague de plaisir qui déferlait et Bill l'embrassa. Il se retira pour rouler à côté de son amant et l'enlaça. Ils restèrent ainsi un moment, le temps de récupérer un métabolisme normal.
« - Toutes ces émotions m'ont crevé, murmura Harry en étouffant un bâillement.
- Tu devrais aller prendre une douche, ça te réveillera, sinon, tu vas être totalement décalé.
- Oh, c'est vrai que j'ai un peu transpiré, fit Harry avec un petit rire.
- Je passe rapidement à la douche, puis je te laisse la place et j'irai régler les formalités pour notre voyage.
- Ok. » Bill se releva et se dirigea, nu, vers la salle de bain, sous l'œil appréciateur d'Harry. Cinq minutes après, il en ressortit, propre et habillé. Harry se leva à son tour et se dirigea vers la pièce d'eau alors que Bill transplanait. Il prit une douche froide qui le réveilla et le revigora. Il ressortit de la salle de bain avec une serviette autour de la taille et une autre sur la tête avec laquelle il se séchait vigoureusement les cheveux. Bill apparut alors qu'il était plié en deux, la vue cachée par la serviette. Le roux attrapa délicatement la serviette qui ceignait les reins de son amant et tira dessus doucement. Un « merde » lui parvint et Harry essaya de rattraper la serviette volage, mais sans succès. Il allait se relever quand il sentit deux mains chaudes se poser de chaque côtés de sa taille. Il se retourna brusquement et se retrouva dans les bras d'un Bill tout sourire.
« - Quel accueil !
- Oui, hein, fit Harry en lui embrassant le cou. Bill éclata de rire.
- Vas plutôt t'habiller, on va faire des courses.
- Pourquoi ?
- Ben tu ne vas pas sortir dans la rue tout nu.
- Non, pourquoi on va faire des courses ?
- Tu ne vas pas faire une semaine de voyage sans rien.
- Oh, oui, pas bête. » fit Harry en ramassant ses vêtements. Il poussa un soupir en voyant son jean. Bill, bon prince, lui tendit un bermuda et Harry le prit avec reconnaissance. Une fois habillé, Bill avait dû lutter pour ne pas lui sauter dessus et le déshabiller, ce qui n'aurait pas fait avancer les choses. Ils sortirent donc dans la rue.
« - On est du côté moldu, il n'existe pas vraiment de quartier sorcier, pas comme à Londres.
- Alors vous ne pouvez rien acheter de magique ?
- Si, il suffit de connaître les bonnes adresses, mais il faut être discret.
- Et on va y aller ?
- Ben, pour acheter des affaires de toilette, des sous-vêtements et des provisions, c'est pas trop la peine. Mais on pourra aller dans des magasins mixtes si tu veux vraiment, ajouta-t-il en voyant l'air peiné d'Harry.
- Oh oui, oui, oui.
- Bon, c'est noté. » Harry lui fit un grand sourire et le suivit dans une petite épicerie. Ils y achetèrent brosses à dents, dentifrice, rasoirs, etc. Bill en profita pour faire quelques provisions sur lesquelles il lancerait un sort de conservation. Ils allèrent ensuite dans un magasin de vêtements « Mi moldu, mi sorcier, murmura Bill, il y a des rayonnages que seuls les sorciers peuvent voir. » Il entraîna Harry entres les rayonnages, passant par les chaussettes moldues « oh, là il y en a cinq pour le prix de trois. », les tee-shirts moldus, toujours, « bleus, blancs, ou même rouges, quelles couleurs tu veux. » puis le rayon caleçons et boxers sorciers « c'est toujours plus rigolo d'avoir des images mobiles là, non ? » puis retour côté moldu pour les bermudas et autres shorts. Quand ils ressortirent, Harry avait les bras chargés de paquets.
« - Et bien voilà, tu es prêt à voyager.
- On rentre, il fait super chaud là.
- Juste un petit détour par là, j'ai quelque chose à récupérer, et on rentre.
- Où ?
- Là, chez le bijoutier, il faut que je récupère ma montre.
- Moldu ?
- Non, sorcier, mais ici, beaucoup de sorciers s'occupent aussi des moldus.
- Ils sont bien implantés, quoi.
- Tout à fait. Bonjour.
- M.Weasley, bonjour, répondit le petit homme derrière le comptoir.
- Je viens récupérer ma montre, et...
- Mais bien sûr, je vais vous chercher cela. » et il disparut dans l'arrière boutique. Il revint rapidement et tendit une poche à Bill qui la prit en souriant. Bill alla payer puis ils ressortirent dans la rue.
« - Qu'est-ce qu'elle a de spécial cette montre, demanda Harry alors que Bill l'accrochait à son poignet.
- Elle s'adapte au pays et change automatiquement d'heure suivant le fuseau horaire. Idéal pour les voyages.
- Oh, d'accord. »
De retour dans l'appartement de Bill, Harry s'affala sur le lit.
« - Pff, je suis trempé. Il fait trop chaud ici.
- Il suffit de se lancer un sort rafraîchissant.
- Et c'est maintenant que tu me le dis !
- Ben, tu me l'avais pas demandé avant.
- Grmbl. » Bill éclata de rire et attrapa un sac dans lequel il fourra ses affaires et celles nouvellement achetées d'Harry, ainsi que leurs souvenirs d'Égypte. Il se dirigea ensuite vers la cheminée et d'un coup de baguette y alluma un feu.
« - Direction le Cheminéeport de Thèbes, à toi l'honneur. Il lui tendit un pot de poudre de cheminette.
- Je dois dire Cheminéeport de Thèbes ?
- Oui.
- Bon. » Harry inspira un grand coup et lança la poudre sur les flammes qui devinrent vertes. « Cheminéeport de Thèbes » s'écria le Survivant en pénétrant dans les flammes. Il ferma les yeux, garda les bras le longs du corps et se sentit projeté en avant. Il se rattrapa tant bien que mal en pestant « Je hais ce mode de transport ! » Il regarda autour de lui et vit qu'il se trouvait dans un grand hall, rempli de cheminées avec des noms inscrits sur leur manteau. Bill apparut à côté de lui et lui épousseta les vêtements.
« - Voilà, on va voyager comme ça.
- Quoi ? Harry n'en croyait pas ses oreilles. ''Je suis maudit, c'est pas possible'' pensa-t-il.
- C'est le seul moyen, s'excusa Bill.
- Vivement que j'ai mon permis, soupira Harry.
- On fera ça en plusieurs jours, rassure toi. » Harry eut un sourire forcé et Bill passa son bras sur ses épaules.
« Viens, on va au Caire, ça sera tout pour aujourd'hui. » et il l'entraîna vers une cheminée un peu plus grande que les autres avec marqué Le Caire dans plusieurs langues sur le manteau. « On pourra voyager ensemble la plupart du temps. » Ils se placèrent dans la file et attendirent leur tour en discutant de Quidditch. Quand ce fut à eux, Bill paya leur passage, lança la poudre sur le feu et entraîna Harry avec lui. Lorsqu'ils arrivèrent à destination, Bill rattrapa Harry, l'empêchant ainsi de s'affaler au sol. Le hall était encore plus grand que celui de Thèbes, les cheminées encore plus nombreuses. « Un cheminéeport international » murmura Bill. Ils allèrent ensuite dans un hôtel où Bill passa une bonne partie de la nuit à faire découvrir à Harry les différentes zones érogènes de son corps. Le lendemain, il entamèrent réellement leur voyage, allant tout d'abord à Benghazi, sur la côte libyenne, puis à tripoli (capitale de la Libye) et enfin cheminèrent jusqu'à Tunis (capitale de la Tunisie) où ils passèrent la nuit. Ils repartirent à l'aube pour Alger (capitale de l'Algérie), puis Tanger (côte marocaine) et traversèrent le mer jusqu'à Gibraltar, petite portion d'Angleterre sur le sol espagnol. Ils visitèrent un peu l'enclave anglaise à la plus grande joie d'Harry qui se retrouvait entouré de personnes parlant anglais. Ils poursuivirent leur voyage le lendemain, remontant l'Espagne jusqu'à Madrid (capitale de l'Espagne) puis prirent pieds en France, à Toulouse. Ils y passèrent l'après-midi, allant déambuler dans les rues, admirant les vieux bâtiments de brique rose et passèrent un moment sur la place du Capitole « La plus belle place de France » s'extasia Bill. Alors qu'Harry était au centre de la place, au milieu de la croix occitane, regardant la façade de l'Hôtel de ville, Bill passa derrière lui et posa ses mains sur ses épaules. Il se pencha et murmura à son oreille :
« - Harry, les jours qui passent me font prendre conscience de combien je tiens à toi. Je n'ose pas imaginer passer un moment loin de toi, d'un certain côté, je bénis ton transplanage raté car il nous a permis d'être ensemble. Je ne te demanderai pas en mariage, car cela risque de ne pas être accepté par notre entourage, et le mariage entre hommes n'est pas autorisé. Mais je te le demande, pas à genoux, ça serait louche, mais...
- Je t'écoute, fit Harry dans un murmure en se tournant pour être face à Bill.
- Veux-tu rester avec moi ?
- Oh, Bill, je ne vois pas qui d'autre pourrait me comprendre si bien que toi, tu m'es devenu indispensable. Ne repars pas, ne me laisses pas. La voix d'Harry s'était faite suppliante.
- Promis, je reviens travailler en Angleterre. On se verra tout le temps, dès que possible.
- Merci.
- Voilà pour sceller notre décision. Bill lui tendit une boite bleue fermée par un ruban argenté.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Ouvre, tu verras bien, c'est un petit cadeau.
- Oh ! » Harry venait d'ouvrir la boite et aperçut une gourmette en argent. Il la prit en main et vit que deux pierres bleues encadraient son prénom. « C'est......, c'est magnifique.
- C'est des Lapis-lazuli d'Égypte ancienne, taillés par l'artisan que nous avons regardé travailler si longuement.
- Tu n'aurais pas dû, ça à dû coûter une fortune.
- Ne te préoccupe pas de ça.
- Rentrons, je vais te remercier, il y a trop de monde ici. »
Le soir, alors qu'ils étaient à l'hôtel près de la place du Capitole, se reposant, après qu'Harry eut remercié Bill à sa manière, ils perçurent des klaxons et des cris dans la rue. Étonnés, ils allèrent voir et virent un groupe de personnes, habillés principalement de rouge et noir, chanter et certains brandissaient un grand cadre noir avec un bouclier doré au centre.
« - Le bouclier de Brennus***, fit Bill
- Gné ?
- Un trophée de rugby.
- De ?
- Rugby, un sport de voyous pratiqué par des gentlemen, je t'expliquerai ça plus tard, mais là, ils ont gagné ! Les toulousains sont vraiment les meilleurs. Allons y, il va y avoir de la fête ! » Ils s'habillèrent en hâte et descendirent dans la rue. Ils suivirent le mouvement et se retrouvèrent sur une place, la place St Pierre, bordée de bars. Ils firent donc comme tout le monde, à savoir : boire ! Ils fêtèrent la victoire du Stade Toulousain et burent à la santé des joueurs. Le réveil du lendemain fut très difficile et ils ne partirent qu'en début d'après midi pour Paris, arrivant donc ensuite à Londres en fin de soirée. Ils prirent une chambre au Chaudron Baveur et passèrent le matin du lendemain à discuter rugby et à savoir s'ils devaient annoncer leur relation aux autres. Finalement, ils cheminèrent jusqu'au Terrier où ils furent accueillis par Mme Weasley, Hermione et Ron, tous soulagés de voir Harry sain et sauf. D'un commun accord, ils avaient décidé de garder leur relation secrète, ce qui n'empêcha pas Harry de rejoindre la chambre de Bill sitôt la nuit tombée, et ce durant tout le temps où Bill resta au Terrier.
FIN !!!
*Champs d'Ialou : paradis égyptien.
**Cosmogonie : étude de la formation de l'univers, donc chez les égyptiens, cela concerne la naissance des dieux et leur rôles dans la vie.
***Je sais, il n'y a pas de matches de rugby en août, mais bon, ça me plaisait de le faire, alors... Comme vous avez pu le voir, j'adore Toulouse, ma ville, la meilleure, VIVE TOULOUSE !!!
Voilà, fin, peut être provisoire, mais fin tout de même. Merci de m'avoir lu, et j'aime toujours autant les rewiews, alors ne vous gênez surtout pas pour en faire !
