Titre: Anguitia
Auteur: ben moi.^^;
Disclamers: Comme d'hab', les persos ne sont pas à moi mais à JRK (sgreuuuuuuu, je veux Severus moua...). Par contre, Anguitia et Ismerie sont mes créations. Bas les pattes!!! ^^
J'suis contente, j'ai pas mis trop de temps à l'écrire.J'espère que ce sera pareil pour le suivant. Mais bon, on verra bien selon l'inspiration du moment et selon l'humeur de mon ordi .(qui a une mauvaise tendance à déconner quand il faut pas. ________)
Moony: Lunard
Padfoot: Patmol
Hogwarts: Poudlard
Et maintenant, j'arrête mon blabla et je vous laisse lire!
****************
À peine avaient-ils posé un pied dans le bureau du directeur que celui-ci les accueillit avec allégresse.
_ Ah, vous voilà. Je commençais à me demander si vous vous étiez perdus ou si vous aviez oublié notre rendez-vous.
_ Désolé professeur, répliqua Remus, nous avons dû nous arrêter à l'infirmerie avant de venir.
_ À l'infirmerie? L'un de vous est-il blessé? demanda-t-il, soucieux.
_ Non non, le rassura le loup-garou, aucun de nous n'a de problèmes. Mais un incident s'est produit dans la forêt. Une horde de centaures poursuivait une jeune fille.
_ Des centaures dites-vous?
_ Oui.
_ Et ils ont attaqué une jeune fille?
_ Malheureusement, confirma Remus en secouant tristement la tête.
_ Je savais que nos relations avec eux allaient en se dégradant, mais pas à ce point. constata-t-il avec peine. J'aurais pourtant aimé que les choses se passent autrement mais apparemment, ils ont fait leurs choix.
Severus comprenait le désarroi du directeur. Les alliés contre Voldemort étaient déjà peu nombreux; aussi l'aide des centaures aurait été des plus précieuses.
_ Et comment va votre rescapée? Son état n'est pas trop grave j'espère, s'enquit-il.
_ Pomfresh dit qu'elle n'a rien de grave et qu'elle sera rapidement sur pied, assura Severus.
_ Tant mieux, tant mieux, je suis soulagé. Mais dites-moi, demanda-t-il soudain, comment avez-vous fait pour vous sortir de cette situation sans aucun dommage? Je ne remets pas en cause vos capacités, mais.
_ En vérité, nous n'avons pas fait grand chose. Sans la présence de cette jeune femme, les choses n'auraient peut-être pas aussi bien tourné, avoua Remus en désignant Anguitia.
Dumbledore posa sur elle un regard reconnaissant.
_ Mademoiselle, laissez-moi vous remercier. Même si je ne crois pas avoir le plaisir de vous connaître, ajouta-t-il galamment.
_ Professeur, intervint Severus, je vous présente Anguitia. C'est. une amie de longue date.
_ Toujours est-il que je suis ravie de vous avoir parmi nous. Soyez la bienvenue à Hogwarts.
_ Tout le plaisir est pour moi, j'étais impatiente de vous rencontrer. Severus m'a si souvent parlé de vous, affirma-t-elle jetant un regard taquin à Severus.
_ Vraiment? Je suis certain qu'il vous a dit que j'étais un vieux fou idéaliste, dit-il en riant.
_ Professeur! protesta Severus avec véhémence. Jamais je ne.
_ Allons Severus, calmez-vous, vous savez bien que je ne suis pas sérieux. Mais assez plaisanté! Messieurs, mademoiselle, fit-il en les entraînant prés d'une table où étaient disposés du thé et différentes collations, je vous en prie, mettez-vous à l'aise. Puis-je vous débarrasser de votre cape? offrit-il à Anguitia.
Celle-ci eut un sourire charmeur.
_ C'est très aimable à vous, mais je pense que je vais la garder. Je m'en voudrais de "gêner" certaines personnes dans cette salle. fit-elle d'une voix faussement innocente.
Dumbledore observa alors avec étonnement les deux anciens griffondors prendre une magnifique teinte écarlate. Un peu comme si tout le sang de leur corps avait décidé d'émigrer vers leur visage. ( fait plus beau là haut, tralalalaaaaa)
Il se retourna vers Anguitia, confus.
_ Je ne porte strictement rien en dessous. expliqua-t-elle en battant des cils, charmeuse.
Dumbledore cligna les yeux d'étonnement. Puis, la malice prenant rapidement pas sur la surprise :
_ Vous savez Severus, si vous étiez. occupés, vous pouvez très bien vous retirer avec votre amie. Inutile de supporter notre médiocre et humble compagnie.
Severus poussa un soupir las.
_ Professeur. Anguitia n'est pas ma "petite" amie.
_ Tout à fait, renchérit la jeune femme. Croyez-moi, j'adore Severus, mais en tant que couple, notre relation serait un véritable fiasco.
_ Vraiment? Et pourquoi donc. demanda Dumbledore avec surprise.
_ Oh pour des raisons diverses et variées. Divergences de mode de vie, d'habitudes. Je suis une vraie bordélique, c'est un perfectionniste. En plus, je suis encore plus têtue que lui! Ce serait la guerre avant même que la nuit de noce soit terminer ! conclut-elle avec un clin d'?il à Severus.
_ Pourtant, entre "serpents", ça devrait être le grand amour, remarqua Black moqueur.
_ Mieux vaut un serpent qu'un chien galeux, rétorqua-t-elle, glaciale.
_ Je ne te permets pas de me parler comme ça!
_ Et moi, je ne te permets pas de nous insulter, Severus et moi !!!!
_ Severus, pouvez-vous m'expliquer de quoi il s'agit ? s'enquit Dumbledore en observant la jeune femme et l'animagus se fusiller du regard.
Severus, lui, s'était contenté de s'asseoir et de se servir une tasse de thé.
_ Oh, désolé, j'ai omis un léger détail dans les présentations. Anguitia est une vouivre, lâcha-t-il nonchalamment.
*************
Lorsqu'elle revint à la réalité, la première chose qui s'imposa à elle fut qu'elle avait désespérément besoin d'une dose massive de caféine. et rapidement, si possible! Puis, elle se demanda où elle était et ce qui avait bien pu lui arriver. Elle essaya remettre ses idées en place, mais impossible de se rappeler quoi que ce soit de concret. En bref, le flou total. Ouvrant péniblement les yeux, elle cligna plusieurs fois des paupières avant que sa vue ne se décide à faire la mise au point. Elle avait à peine eu le temps de se dire à quel point le blanc immaculé du plafond était injustement éblouissant pour sa pauvre petite personne, lorsque qu'elle entendit quelqu'un s'approcher d'elle.
_ Ah, vous voilà réveillée !
Elle tourna la tête pour voir de qui il s'agissait. et réprima un glapissement de douleur. Mauvaise idée. Très mauvaise idée.
La femme qui venait d'entrer eut un petit rire compatissant en lui tendant un verre.
_ Doucement ma pauvre chérie. Tenez, buvez ceci, cela devrait vous soulager.
Ismerie avala sans broncher : tout ce qui pouvait arrêter les élancements affreux de son crâne était le bienvenu.
_ Ne craignez rien : vous vous trouver à Hogwarts. Vous savez ce qu'est Hogwarts n'est-ce pas ?
Ismerie hocha la tête avec précaution.
Hogwarts ? Manifestement elle était arrivée à bon port, c'était au moins ça de gagné
_ Je suis l'infirmière de l'école, madame Pomfresh, continua-t-elle en guise de présentation. Et maintenant, dites-moi comment vous vous sentez ?
_ Mal à la tête. Des courbatures partout. Et l'affreuse impression de m'être fait piétiner par une dragonne en furie à la recherche de son petit, marmonna-t-elle en tentant tant bien que mal de se relever pour poser son verre vide.
_ Dans votre cas, il s'agit plutôt d'une bande de centaures en furie, répondit Pomfresh en arrangeant ses oreillers derrière elle pour l'aider à s'asseoir.
Le brouillard qui obscurcissait son esprit se dissipa d'un coup.
Les centaures ! Ils l'avaient attaquée et prise en chasse! Elle se souvint de la terreur qui l'avait envahie quand elle avait compris qu'elle était leur proie. Et qu'à moins d'un miracle, elle allait sûrement y laisser sa peau.
Elle réprima un tremblement, sentant la peur refaire surface et resserra instinctivement ses bras autour d'elle.
_ Allons allons, la réconforta Pomfresh en lui tapotant affectueusement l'épaule, vous êtes en sécurité ici : rien ne peux vous arriver.
Ismerie savait qu'elle disait vrai. Tout était terminé. Elle n'avait plus aucune raison d'avoir peur. Respirant profondément, elle repoussa peu à peu ses craintes et se calma.
_ De telles expériences sont traumatisantes et épuisantes psychologiquement. Je crains que vous ne subissiez quelques contre-coups. ajouta-t-elle une lueur d'inquiétude dans le regard.
_ Du genre? risqua la jeune fille, pas très sûre de vouloir entendre la réponse.
_ Sûrement des cauchemars ou des crises d'angoisse. Mais je vous rassure, cela ne devrait pas durer plus de quelques jours et nous avons toutes les potions nécessaires pour vous aider ! assura-t-elle.
Pourtant, Ismerie n'arrivait pas à comprendre l'attitude qu'avaient eue les centaures envers elle. Elle savait pertinemment que, bien que n'étant pas les créatures les plus sociales au monde, ceux-ci n'avaient pas pour habitude d'être agressifs et de s'en prendre aux humains. Alors qu'est-ce qui avait bien pu susciter un changement d'attitude aussi radical ?
_ Enfin, physiquement vous n'avez pas grand chose, continua l'infirmière en s'affairant autour d'elle. Bien sûr, vous ne serez pas au mieux de votre forme pendant quelques jours, mais vous n'avez ni traumatisme ni fracture. Vous pouvez vous estimer heureuse.
_ Comment suis-je arrivée ici ? demanda la jeune fille, curieuse.
_ Un des professeurs de l'école, Severus Snape, se trouvait là par hasard avec des amis. C'est eux qui vous ont secourue et ramenée ici. Vous devez être née sous une bonne étoile. Sans leur aide, je ne sais pas ce que vous seriez devenue.
Ismerie acquiesça, consciente de sa chance.
_ Mais vous, que faisiez-vous dans un endroit aussi dangereux au beau milieu de la nuit ?
_ Je devais me rendre à Hogwarts, répondit-elle. Une certaine personne a juste oublié de m'indiquer le chemin, ajouta-t-elle d'un ton maussade. Et il va en entendre parler.
***************
Dumbledore observa avec attention l'assemblée qui lui faisait face et qui, pour le moment, ne faisait absolument plus attention à lui.
L'entretien s'était terminé en joute verbale des plus acérées entre Severus et Sirius. ce qui arrivait à chaque fois que les deux hommes se retrouvaient face à face. Malgré les années, et malgré le contexte dans lequel ils se trouvaient, l'animosité qui les habitait était toujours aussi intense. Mais il fallait bien avouer qu'à ce petit jeu verbal, soit-dit en passant fort enrichissant d'un point de vue lexical, Severus dominait largement l'animagus. D'une certaine façon il ne pouvait s'empêcher d'admirer la dextérité avec laquelle le maître de potions maniait les mots, tout comme les insultes. Il lui suffisait d'une phrase, pour réduire à néant tout argument et imposer son point de vue. Ses élèves en faisaient souvent les frais et même les professeurs évitaient soigneusement de s'engager dans une discussion délicate avec lui, de peur d'en subir les conséquences.
Remus, de son côté, tentait désespérément de calmer son ami. Noble tâche. mais fort inutile, toute l'attention de Sirius étant porté sur son ennemi de toujours.
Son regard se posa alors sur la jeune femme, qui, contrairement à Remus, suivait avec beaucoup d'amusement la conversation. Parfois, elle prenait plaisir à lancer de petites remarques assassines à l'encontre de Sirius, qui s'enflammait de plus belle.
Il avait été sidéré en apprenant qu'elle et Severus se connaissaient, et ce depuis près de quinze ans.
Severus n'était pas du genre à se lier facilement avec qui que ce soit. Dumbledore avait souvent regretté la solitude dans laquelle semblait se complaire son maître de potions. Aussi était-il ravi de découvrir cette amitié.
Dumbledore profita d'un blanc dans la "conversation" ( si on pouvait appeler cet échange une conversation.) pour intervenir.
_ Mes enfants, je pense qu'il est grand temps pour chacun d'entre nous de prendre un repos bien mérité. Sirius, Remus, vous pouvez utiliser les chambres habituelles, elles ont été préparées à votre égard.
_ Très bien, fit Sirius en étouffant un bâillement, plus fatigué qu'il ne le pensait.
_ Je vous souhaite le bonsoir.
_ Bonne nuit professeur, firent les deux hommes avant de prendre congé.
Avant de refermer la porte, Remus salua Severus, qui lui répondit à contre- c?ur d'un imperceptible hochement de tête, et Anguitia qui lui fit un grand sourire.
_ Bien, maintenant, j'aurais deux petits services à vous demander Severus.
_ De quoi s'agit-il?
_ Tout d'abord, cela concerne votre charmante amie. Cela vous dérangerait- il de la loger dans vos appartements pour le moment ? Je sais que vous avez une chambre de libre et comme vous vous connaissez depuis longtemps.
_ Cela ne me dérange pas. Quoi d'autre?
_ En chemin, pourriez-vous passer à l'infirmerie demander à Pomfresh de venir me voir?
Severus acquiesca.
_ Si c'est tout, j'aimerais pouvoir me retirer.
_ Mais bien sûr, je ne vous retiens pas, dit-il en les raccompagnant vers l'escalier. Je vous souhaite le bonsoir, fit-il en faisant un baise-main à la vouivre. Je serais ravi de pouvoir discuter plus longuement avec vous à l'avenir.
_ J'en serais enchantée, répondit-elle sincèrement avant de descendre.
_ Severus, une dernière chose. Si vous pouviez lui trouver des vêtements. Je m'en voudrais si le professeur McGonagall nous faisait une crise d'apoplexie demain au petit-déjeuner.
Severus réprima un soupir déçu. Dommage, il aurait trouvé cela fort distrayant.
***************
_ Bonsoir Severus. Vous n'êtes toujours pas couché ? demanda Pomfresh avec étonnement.
Celui-ci était passé comme le directeur lui avait demandé, juste après avoir indiqué le chemin de ses appartements à Anguitia et lui avoir donné le mot de passe.
_ Je venais juste prévenir que le directeur souhaitait s'entretenir avec vous.
_ Vraiment, il aurait pu me le dire par cheminée plutôt que de vous déranger, rétorqua-t-elle et, pour une fois, Severus fut tout a fait d'accord avec elle.
_ Enfin, comme vous êtes là, pourriez-vous vérifier que notre petite rescapée n'a besoin de rien ?
_ Très bien, soupira-t-il, trop fatigué pour protester.
Pourquoi diable tout le monde s'obstinait à lui demander des services aujourd'hui ?
_ Où est-elle ?
_ Tout au fond, dit-elle en s'éloignant. Et n'allez pas la traumatiser d'avantage, ajouta-t-elle pointant un doigt menaçant vers lui avant de disparaître.
_ Comme si c'était mon habitude, grommela-t-il avant de se rappeler que oui, c'était son habitude...
Se dirigeant vers le fond de la pièce, il aperçu la patiente en question. La jeune fille n'avait apparemment pas conscience de sa présence, aussi prit-il le temps de l'observer en silence. Emmitouflée dans ses couvertures, elle soufflait sur une tasse de chocolat chaud d'un air boudeur. Visiblement elle ne trouvait pas le breuvage à sa convenance.
Après qu'elle eut porté la tasse à ses lèvres pour la troisième fois en moins de cinq minutes, sans pour autant en prendre une gorgée, il se décida à intervenir.
_ Si vous n'en voulez pas, vous feriez mieux de laisser cette tasse tranquille.
_ GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! ! ! ! ! !
Severus ne dut qu'à ses réflexes le fait d'éviter ladite tasse. qui alla s'écraser à grand fracas contre le mur.
On l'avait déjà attaqué de diverses façons, mais l'ébouillantage par chocolat brûlant était une tentative des plus innovantes.
La jeune femme se leva d'un bond, horrifiée.
_ Oh je suis vraiment désolée! Je ne vous avais pas entendu arriver ! Je vous jure que ce n'était pas prémédité ! Mais vous m'avez fait peur et. balbutia-t-elle, paniquée.
Severus balaya d'un geste de la main ses tentatives d'explication.
Mentalement, il se morigéna de sa maladresse. On ne prenait pas par surprise une personne qui venait de subir un choc émotionnel. La dernière fois qu'un imbécile avait eu la mauvaise idée de lui faire ce coup, il s'était retrouvé à l'infirmerie avec un bras cassé, un traumatisme crânien et trois semaines d'alitement.
_ Vous feriez mieux de vous recoucher avant que Pomfresh ne revienne. Elle n'apprécierait sûrement pas de voir sa patiente hors de son lit, observa-t- il impassiblement.
L'entendant pousser un gémissement , il haussa un sourcil, intrigué. Pour toute réponse, elle désigna la tasse brisée du doigt.
_ Elle voulait absolument que je boive ça. Elle va croire que je l'ai fait exprès pour m'en débarrasser.
Sortant sa baguette, Severus fit disparaître les traces de chocolat et les morceaux brisés qui maculaient le sol.
Puis, jugeant que sa présence n'était plus nécessaire, il s'apprêta à prendre congé.
_ Auriez-vous besoin de quelque chose avant que je ne vous laisse? questionna-t-il.
_ Est ce que je pourrais avoir du café? demanda-t-elle pleine d'espoir.
_ Je ne sais pas si c'est bien raisonnable, rétorqua-t-il un sourire moqueur au coin des lèvres.
_ Je vous en priiiiiie, je ne réussirai jamais à me calmer si je n'en ai pas, implora-t-elle. Et je vais piquer une crise de nerf si quelqu'un me met encore sous le nez du chocolat ! Sous n'importe quelle forme qu'il soit !
Apparemment, Pomfresh avait adopté la méthode de Dumbledore pour soigner tout et n'importe quoi. Le chocolat.
Encore fallait-il aimer ça, mais l'infirmière semblait avoir totalement occulté ce léger détail. Finalement, il fit apparaître une tasse de café et la tendit à la jeune fille qui poussa un cri de ravissement.
_ Merci beaucoup! s'exclama-t-elle, humant avec délectation l'arôme puissant de sa boisson. Vous êtes un ange !
Un ange ? C'était bien la première fois que quelqu'un l'appelait de cette façon. Si Black, ou Dumbledore, avait été là, il aurait été certain d'en entendre parler jusqu'à la fin de ses jours.
La saluant de la tête, il se dirigea vers la sortie.
_ Attendez, l'appela-t-elle alors qu'il venait d'atteindre la porte. J'ai complètement oublié de me présenter. Je m'appelle Ismerie. Ismerie Threfall!
_ Severus Snape, répondit-il avant de refermer la porte, laissant derrière lui une Ismérie bouche bée.
_ JE SUIS STUPIDE ! ! ! ! ! hurla Ismerie après quelques instants de blanc, prise d'une furieuse envie de se taper la tête contre un mur.
Elle doutait qu'une tasse dans la figure soit un remerciement convenable pour quelqu'un qui venait de vous sauver la vie. et de vous offrir votre dose de caféine salvatrice.
Fin du chapitre 2
****************
Et oui, c'est terminé pour le moment!
Toujours un grand merci à Arcadia (même si tu me harcèles à chaque mail et dans mes reviews pour avoir la suite^^;). D'ailleurs, si vous avez le cafard, allez lire ses fics, ça vous remontra le moral en moins de deux!! ^_____^ Merci aussi à ma soeurette. Et cela même si elle me traumatise quand elle me corrige.^^; bouhouhouh!! Mais pourquoi est-elle aussi méchante!?!?^__^
Bon, je crois que je vais aller me mater la scène du duel du dvd deux de Hp moi! Jsuis en manque de Severus!
Biz'!!!!
Auteur: ben moi.^^;
Disclamers: Comme d'hab', les persos ne sont pas à moi mais à JRK (sgreuuuuuuu, je veux Severus moua...). Par contre, Anguitia et Ismerie sont mes créations. Bas les pattes!!! ^^
J'suis contente, j'ai pas mis trop de temps à l'écrire.J'espère que ce sera pareil pour le suivant. Mais bon, on verra bien selon l'inspiration du moment et selon l'humeur de mon ordi .(qui a une mauvaise tendance à déconner quand il faut pas. ________)
Moony: Lunard
Padfoot: Patmol
Hogwarts: Poudlard
Et maintenant, j'arrête mon blabla et je vous laisse lire!
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À peine avaient-ils posé un pied dans le bureau du directeur que celui-ci les accueillit avec allégresse.
_ Ah, vous voilà. Je commençais à me demander si vous vous étiez perdus ou si vous aviez oublié notre rendez-vous.
_ Désolé professeur, répliqua Remus, nous avons dû nous arrêter à l'infirmerie avant de venir.
_ À l'infirmerie? L'un de vous est-il blessé? demanda-t-il, soucieux.
_ Non non, le rassura le loup-garou, aucun de nous n'a de problèmes. Mais un incident s'est produit dans la forêt. Une horde de centaures poursuivait une jeune fille.
_ Des centaures dites-vous?
_ Oui.
_ Et ils ont attaqué une jeune fille?
_ Malheureusement, confirma Remus en secouant tristement la tête.
_ Je savais que nos relations avec eux allaient en se dégradant, mais pas à ce point. constata-t-il avec peine. J'aurais pourtant aimé que les choses se passent autrement mais apparemment, ils ont fait leurs choix.
Severus comprenait le désarroi du directeur. Les alliés contre Voldemort étaient déjà peu nombreux; aussi l'aide des centaures aurait été des plus précieuses.
_ Et comment va votre rescapée? Son état n'est pas trop grave j'espère, s'enquit-il.
_ Pomfresh dit qu'elle n'a rien de grave et qu'elle sera rapidement sur pied, assura Severus.
_ Tant mieux, tant mieux, je suis soulagé. Mais dites-moi, demanda-t-il soudain, comment avez-vous fait pour vous sortir de cette situation sans aucun dommage? Je ne remets pas en cause vos capacités, mais.
_ En vérité, nous n'avons pas fait grand chose. Sans la présence de cette jeune femme, les choses n'auraient peut-être pas aussi bien tourné, avoua Remus en désignant Anguitia.
Dumbledore posa sur elle un regard reconnaissant.
_ Mademoiselle, laissez-moi vous remercier. Même si je ne crois pas avoir le plaisir de vous connaître, ajouta-t-il galamment.
_ Professeur, intervint Severus, je vous présente Anguitia. C'est. une amie de longue date.
_ Toujours est-il que je suis ravie de vous avoir parmi nous. Soyez la bienvenue à Hogwarts.
_ Tout le plaisir est pour moi, j'étais impatiente de vous rencontrer. Severus m'a si souvent parlé de vous, affirma-t-elle jetant un regard taquin à Severus.
_ Vraiment? Je suis certain qu'il vous a dit que j'étais un vieux fou idéaliste, dit-il en riant.
_ Professeur! protesta Severus avec véhémence. Jamais je ne.
_ Allons Severus, calmez-vous, vous savez bien que je ne suis pas sérieux. Mais assez plaisanté! Messieurs, mademoiselle, fit-il en les entraînant prés d'une table où étaient disposés du thé et différentes collations, je vous en prie, mettez-vous à l'aise. Puis-je vous débarrasser de votre cape? offrit-il à Anguitia.
Celle-ci eut un sourire charmeur.
_ C'est très aimable à vous, mais je pense que je vais la garder. Je m'en voudrais de "gêner" certaines personnes dans cette salle. fit-elle d'une voix faussement innocente.
Dumbledore observa alors avec étonnement les deux anciens griffondors prendre une magnifique teinte écarlate. Un peu comme si tout le sang de leur corps avait décidé d'émigrer vers leur visage. ( fait plus beau là haut, tralalalaaaaa)
Il se retourna vers Anguitia, confus.
_ Je ne porte strictement rien en dessous. expliqua-t-elle en battant des cils, charmeuse.
Dumbledore cligna les yeux d'étonnement. Puis, la malice prenant rapidement pas sur la surprise :
_ Vous savez Severus, si vous étiez. occupés, vous pouvez très bien vous retirer avec votre amie. Inutile de supporter notre médiocre et humble compagnie.
Severus poussa un soupir las.
_ Professeur. Anguitia n'est pas ma "petite" amie.
_ Tout à fait, renchérit la jeune femme. Croyez-moi, j'adore Severus, mais en tant que couple, notre relation serait un véritable fiasco.
_ Vraiment? Et pourquoi donc. demanda Dumbledore avec surprise.
_ Oh pour des raisons diverses et variées. Divergences de mode de vie, d'habitudes. Je suis une vraie bordélique, c'est un perfectionniste. En plus, je suis encore plus têtue que lui! Ce serait la guerre avant même que la nuit de noce soit terminer ! conclut-elle avec un clin d'?il à Severus.
_ Pourtant, entre "serpents", ça devrait être le grand amour, remarqua Black moqueur.
_ Mieux vaut un serpent qu'un chien galeux, rétorqua-t-elle, glaciale.
_ Je ne te permets pas de me parler comme ça!
_ Et moi, je ne te permets pas de nous insulter, Severus et moi !!!!
_ Severus, pouvez-vous m'expliquer de quoi il s'agit ? s'enquit Dumbledore en observant la jeune femme et l'animagus se fusiller du regard.
Severus, lui, s'était contenté de s'asseoir et de se servir une tasse de thé.
_ Oh, désolé, j'ai omis un léger détail dans les présentations. Anguitia est une vouivre, lâcha-t-il nonchalamment.
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Lorsqu'elle revint à la réalité, la première chose qui s'imposa à elle fut qu'elle avait désespérément besoin d'une dose massive de caféine. et rapidement, si possible! Puis, elle se demanda où elle était et ce qui avait bien pu lui arriver. Elle essaya remettre ses idées en place, mais impossible de se rappeler quoi que ce soit de concret. En bref, le flou total. Ouvrant péniblement les yeux, elle cligna plusieurs fois des paupières avant que sa vue ne se décide à faire la mise au point. Elle avait à peine eu le temps de se dire à quel point le blanc immaculé du plafond était injustement éblouissant pour sa pauvre petite personne, lorsque qu'elle entendit quelqu'un s'approcher d'elle.
_ Ah, vous voilà réveillée !
Elle tourna la tête pour voir de qui il s'agissait. et réprima un glapissement de douleur. Mauvaise idée. Très mauvaise idée.
La femme qui venait d'entrer eut un petit rire compatissant en lui tendant un verre.
_ Doucement ma pauvre chérie. Tenez, buvez ceci, cela devrait vous soulager.
Ismerie avala sans broncher : tout ce qui pouvait arrêter les élancements affreux de son crâne était le bienvenu.
_ Ne craignez rien : vous vous trouver à Hogwarts. Vous savez ce qu'est Hogwarts n'est-ce pas ?
Ismerie hocha la tête avec précaution.
Hogwarts ? Manifestement elle était arrivée à bon port, c'était au moins ça de gagné
_ Je suis l'infirmière de l'école, madame Pomfresh, continua-t-elle en guise de présentation. Et maintenant, dites-moi comment vous vous sentez ?
_ Mal à la tête. Des courbatures partout. Et l'affreuse impression de m'être fait piétiner par une dragonne en furie à la recherche de son petit, marmonna-t-elle en tentant tant bien que mal de se relever pour poser son verre vide.
_ Dans votre cas, il s'agit plutôt d'une bande de centaures en furie, répondit Pomfresh en arrangeant ses oreillers derrière elle pour l'aider à s'asseoir.
Le brouillard qui obscurcissait son esprit se dissipa d'un coup.
Les centaures ! Ils l'avaient attaquée et prise en chasse! Elle se souvint de la terreur qui l'avait envahie quand elle avait compris qu'elle était leur proie. Et qu'à moins d'un miracle, elle allait sûrement y laisser sa peau.
Elle réprima un tremblement, sentant la peur refaire surface et resserra instinctivement ses bras autour d'elle.
_ Allons allons, la réconforta Pomfresh en lui tapotant affectueusement l'épaule, vous êtes en sécurité ici : rien ne peux vous arriver.
Ismerie savait qu'elle disait vrai. Tout était terminé. Elle n'avait plus aucune raison d'avoir peur. Respirant profondément, elle repoussa peu à peu ses craintes et se calma.
_ De telles expériences sont traumatisantes et épuisantes psychologiquement. Je crains que vous ne subissiez quelques contre-coups. ajouta-t-elle une lueur d'inquiétude dans le regard.
_ Du genre? risqua la jeune fille, pas très sûre de vouloir entendre la réponse.
_ Sûrement des cauchemars ou des crises d'angoisse. Mais je vous rassure, cela ne devrait pas durer plus de quelques jours et nous avons toutes les potions nécessaires pour vous aider ! assura-t-elle.
Pourtant, Ismerie n'arrivait pas à comprendre l'attitude qu'avaient eue les centaures envers elle. Elle savait pertinemment que, bien que n'étant pas les créatures les plus sociales au monde, ceux-ci n'avaient pas pour habitude d'être agressifs et de s'en prendre aux humains. Alors qu'est-ce qui avait bien pu susciter un changement d'attitude aussi radical ?
_ Enfin, physiquement vous n'avez pas grand chose, continua l'infirmière en s'affairant autour d'elle. Bien sûr, vous ne serez pas au mieux de votre forme pendant quelques jours, mais vous n'avez ni traumatisme ni fracture. Vous pouvez vous estimer heureuse.
_ Comment suis-je arrivée ici ? demanda la jeune fille, curieuse.
_ Un des professeurs de l'école, Severus Snape, se trouvait là par hasard avec des amis. C'est eux qui vous ont secourue et ramenée ici. Vous devez être née sous une bonne étoile. Sans leur aide, je ne sais pas ce que vous seriez devenue.
Ismerie acquiesça, consciente de sa chance.
_ Mais vous, que faisiez-vous dans un endroit aussi dangereux au beau milieu de la nuit ?
_ Je devais me rendre à Hogwarts, répondit-elle. Une certaine personne a juste oublié de m'indiquer le chemin, ajouta-t-elle d'un ton maussade. Et il va en entendre parler.
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Dumbledore observa avec attention l'assemblée qui lui faisait face et qui, pour le moment, ne faisait absolument plus attention à lui.
L'entretien s'était terminé en joute verbale des plus acérées entre Severus et Sirius. ce qui arrivait à chaque fois que les deux hommes se retrouvaient face à face. Malgré les années, et malgré le contexte dans lequel ils se trouvaient, l'animosité qui les habitait était toujours aussi intense. Mais il fallait bien avouer qu'à ce petit jeu verbal, soit-dit en passant fort enrichissant d'un point de vue lexical, Severus dominait largement l'animagus. D'une certaine façon il ne pouvait s'empêcher d'admirer la dextérité avec laquelle le maître de potions maniait les mots, tout comme les insultes. Il lui suffisait d'une phrase, pour réduire à néant tout argument et imposer son point de vue. Ses élèves en faisaient souvent les frais et même les professeurs évitaient soigneusement de s'engager dans une discussion délicate avec lui, de peur d'en subir les conséquences.
Remus, de son côté, tentait désespérément de calmer son ami. Noble tâche. mais fort inutile, toute l'attention de Sirius étant porté sur son ennemi de toujours.
Son regard se posa alors sur la jeune femme, qui, contrairement à Remus, suivait avec beaucoup d'amusement la conversation. Parfois, elle prenait plaisir à lancer de petites remarques assassines à l'encontre de Sirius, qui s'enflammait de plus belle.
Il avait été sidéré en apprenant qu'elle et Severus se connaissaient, et ce depuis près de quinze ans.
Severus n'était pas du genre à se lier facilement avec qui que ce soit. Dumbledore avait souvent regretté la solitude dans laquelle semblait se complaire son maître de potions. Aussi était-il ravi de découvrir cette amitié.
Dumbledore profita d'un blanc dans la "conversation" ( si on pouvait appeler cet échange une conversation.) pour intervenir.
_ Mes enfants, je pense qu'il est grand temps pour chacun d'entre nous de prendre un repos bien mérité. Sirius, Remus, vous pouvez utiliser les chambres habituelles, elles ont été préparées à votre égard.
_ Très bien, fit Sirius en étouffant un bâillement, plus fatigué qu'il ne le pensait.
_ Je vous souhaite le bonsoir.
_ Bonne nuit professeur, firent les deux hommes avant de prendre congé.
Avant de refermer la porte, Remus salua Severus, qui lui répondit à contre- c?ur d'un imperceptible hochement de tête, et Anguitia qui lui fit un grand sourire.
_ Bien, maintenant, j'aurais deux petits services à vous demander Severus.
_ De quoi s'agit-il?
_ Tout d'abord, cela concerne votre charmante amie. Cela vous dérangerait- il de la loger dans vos appartements pour le moment ? Je sais que vous avez une chambre de libre et comme vous vous connaissez depuis longtemps.
_ Cela ne me dérange pas. Quoi d'autre?
_ En chemin, pourriez-vous passer à l'infirmerie demander à Pomfresh de venir me voir?
Severus acquiesca.
_ Si c'est tout, j'aimerais pouvoir me retirer.
_ Mais bien sûr, je ne vous retiens pas, dit-il en les raccompagnant vers l'escalier. Je vous souhaite le bonsoir, fit-il en faisant un baise-main à la vouivre. Je serais ravi de pouvoir discuter plus longuement avec vous à l'avenir.
_ J'en serais enchantée, répondit-elle sincèrement avant de descendre.
_ Severus, une dernière chose. Si vous pouviez lui trouver des vêtements. Je m'en voudrais si le professeur McGonagall nous faisait une crise d'apoplexie demain au petit-déjeuner.
Severus réprima un soupir déçu. Dommage, il aurait trouvé cela fort distrayant.
***************
_ Bonsoir Severus. Vous n'êtes toujours pas couché ? demanda Pomfresh avec étonnement.
Celui-ci était passé comme le directeur lui avait demandé, juste après avoir indiqué le chemin de ses appartements à Anguitia et lui avoir donné le mot de passe.
_ Je venais juste prévenir que le directeur souhaitait s'entretenir avec vous.
_ Vraiment, il aurait pu me le dire par cheminée plutôt que de vous déranger, rétorqua-t-elle et, pour une fois, Severus fut tout a fait d'accord avec elle.
_ Enfin, comme vous êtes là, pourriez-vous vérifier que notre petite rescapée n'a besoin de rien ?
_ Très bien, soupira-t-il, trop fatigué pour protester.
Pourquoi diable tout le monde s'obstinait à lui demander des services aujourd'hui ?
_ Où est-elle ?
_ Tout au fond, dit-elle en s'éloignant. Et n'allez pas la traumatiser d'avantage, ajouta-t-elle pointant un doigt menaçant vers lui avant de disparaître.
_ Comme si c'était mon habitude, grommela-t-il avant de se rappeler que oui, c'était son habitude...
Se dirigeant vers le fond de la pièce, il aperçu la patiente en question. La jeune fille n'avait apparemment pas conscience de sa présence, aussi prit-il le temps de l'observer en silence. Emmitouflée dans ses couvertures, elle soufflait sur une tasse de chocolat chaud d'un air boudeur. Visiblement elle ne trouvait pas le breuvage à sa convenance.
Après qu'elle eut porté la tasse à ses lèvres pour la troisième fois en moins de cinq minutes, sans pour autant en prendre une gorgée, il se décida à intervenir.
_ Si vous n'en voulez pas, vous feriez mieux de laisser cette tasse tranquille.
_ GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! ! ! ! ! !
Severus ne dut qu'à ses réflexes le fait d'éviter ladite tasse. qui alla s'écraser à grand fracas contre le mur.
On l'avait déjà attaqué de diverses façons, mais l'ébouillantage par chocolat brûlant était une tentative des plus innovantes.
La jeune femme se leva d'un bond, horrifiée.
_ Oh je suis vraiment désolée! Je ne vous avais pas entendu arriver ! Je vous jure que ce n'était pas prémédité ! Mais vous m'avez fait peur et. balbutia-t-elle, paniquée.
Severus balaya d'un geste de la main ses tentatives d'explication.
Mentalement, il se morigéna de sa maladresse. On ne prenait pas par surprise une personne qui venait de subir un choc émotionnel. La dernière fois qu'un imbécile avait eu la mauvaise idée de lui faire ce coup, il s'était retrouvé à l'infirmerie avec un bras cassé, un traumatisme crânien et trois semaines d'alitement.
_ Vous feriez mieux de vous recoucher avant que Pomfresh ne revienne. Elle n'apprécierait sûrement pas de voir sa patiente hors de son lit, observa-t- il impassiblement.
L'entendant pousser un gémissement , il haussa un sourcil, intrigué. Pour toute réponse, elle désigna la tasse brisée du doigt.
_ Elle voulait absolument que je boive ça. Elle va croire que je l'ai fait exprès pour m'en débarrasser.
Sortant sa baguette, Severus fit disparaître les traces de chocolat et les morceaux brisés qui maculaient le sol.
Puis, jugeant que sa présence n'était plus nécessaire, il s'apprêta à prendre congé.
_ Auriez-vous besoin de quelque chose avant que je ne vous laisse? questionna-t-il.
_ Est ce que je pourrais avoir du café? demanda-t-elle pleine d'espoir.
_ Je ne sais pas si c'est bien raisonnable, rétorqua-t-il un sourire moqueur au coin des lèvres.
_ Je vous en priiiiiie, je ne réussirai jamais à me calmer si je n'en ai pas, implora-t-elle. Et je vais piquer une crise de nerf si quelqu'un me met encore sous le nez du chocolat ! Sous n'importe quelle forme qu'il soit !
Apparemment, Pomfresh avait adopté la méthode de Dumbledore pour soigner tout et n'importe quoi. Le chocolat.
Encore fallait-il aimer ça, mais l'infirmière semblait avoir totalement occulté ce léger détail. Finalement, il fit apparaître une tasse de café et la tendit à la jeune fille qui poussa un cri de ravissement.
_ Merci beaucoup! s'exclama-t-elle, humant avec délectation l'arôme puissant de sa boisson. Vous êtes un ange !
Un ange ? C'était bien la première fois que quelqu'un l'appelait de cette façon. Si Black, ou Dumbledore, avait été là, il aurait été certain d'en entendre parler jusqu'à la fin de ses jours.
La saluant de la tête, il se dirigea vers la sortie.
_ Attendez, l'appela-t-elle alors qu'il venait d'atteindre la porte. J'ai complètement oublié de me présenter. Je m'appelle Ismerie. Ismerie Threfall!
_ Severus Snape, répondit-il avant de refermer la porte, laissant derrière lui une Ismérie bouche bée.
_ JE SUIS STUPIDE ! ! ! ! ! hurla Ismerie après quelques instants de blanc, prise d'une furieuse envie de se taper la tête contre un mur.
Elle doutait qu'une tasse dans la figure soit un remerciement convenable pour quelqu'un qui venait de vous sauver la vie. et de vous offrir votre dose de caféine salvatrice.
Fin du chapitre 2
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Et oui, c'est terminé pour le moment!
Toujours un grand merci à Arcadia (même si tu me harcèles à chaque mail et dans mes reviews pour avoir la suite^^;). D'ailleurs, si vous avez le cafard, allez lire ses fics, ça vous remontra le moral en moins de deux!! ^_____^ Merci aussi à ma soeurette. Et cela même si elle me traumatise quand elle me corrige.^^; bouhouhouh!! Mais pourquoi est-elle aussi méchante!?!?^__^
Bon, je crois que je vais aller me mater la scène du duel du dvd deux de Hp moi! Jsuis en manque de Severus!
Biz'!!!!
