On continue toujours ! ( enfin, ça va bien s'arrêter un moment ! )
Disclaimer : Les personnages et le monde fabuleux de la Terre du Milieu appartiennent bien sur à JRR Tolkien hormis quelques personnages originaux que vous découvrirez au fil de la fiction !
Je me base également sur le physique des personnages employés dans les deux films la Communauté de l'Anneau et les Deux Tours.
Par ici les avis !
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Chapitre 6 ! Enfin un peu d'action !
Chapitre 6 :
Le cercle des créatures se refermait autour d'eux. Instinctivement, Aragorn, Legolas, Gimli et Stalkia se mirent en cercle, dos à dos, face aux Orques. Durant quelques secondes, ils se jaugèrent du regard et la plainte du vent était le seul bruit qui parcourait les plaines. Subitement, les Orques fondirent sur eux en un hurlement général et atroce. Les quatre compagnons n'hésitèrent pas, ils se précipitèrent sur les immondes bêtes, bien décidés à les vaincre. Une même angoisse serra le cœur d'Aragorn et de Legolas à l'idée du danger que courrait Stalkia. Ils l'aimaient tous les deux, certes d'un amour différent, mais tout aussi profond l'un que l'autre. L'étendue sauvage du Rohan résonnait désormais de cris et de grognements. L'arme de prédilection de Stalkia était sa dague, mais là, elle maniait avec assurance une épée légère dont la lame était gravée de signes elfiques. Elle évitait avec souplesse les coups puissants et meurtriers des Orques et assenait coups et blessures. Legolas, toujours à l'aise dans n'importe quelle situation, tirait flèche sur flèches dont la majorité était d'une mortelle précision. Il n'hésitait pas non plus à se servir de son long poignard blanc qui avait déjà fait couler beaucoup de sang. Gimli, lui aussi dans son élément se battait avec vigueur sans avoir la précision de Legolas, par sa force, sa hache était d'une efficacité redoutable. Aragorn se débrouillait bien, nombreux étaient les Orques morts sous son épée et d'un calme froid il les achevait sans pitié. Mais, subitement, un Orque qu'il pensait mort se jeta sur lui, et, dans la folie d'un dernier souffle, le blessa à l'épaule. Avec un cri de douleur, Aragorn trancha la tête de la bête qui rendit enfin vie. Mais ce n'était pas fini, un Orque se jeta sauvagement sur lui, le projetant à terre. Aragorn luttait contre la créature mais il sentait son épaule s'engourdir , une douleur irradiait son bras, la blessure commençait à l'affaiblir il ne tiendrait plus longtemps. Quand soudain, la créature s'affaissa sur lui, sans vie. Aragorn se dégagea et vit, plantée dans la nuque de l'Orque, la dague de Stalkia. Il se releva, la cherchant du regard et la vit, tournoyant avec grâce. Désormais, il ne doutait plus de ces capacités guerrières. Elle siffla , son cheval accourut au galop et, sans s'arrêter, elle se hissa sur son dos. Elle sillonna entre les Orques, tranchant têtes et bras puis vit Legolas, apparemment en mauvaise posture : son carquois était vide et il ne parvenait pas à refouler les Orques qui se pressaient autour de lui. Stalkia fonça dans sa direction en l'appelant et celui-ci, abattant encore un Orque, se hissa derrière elle en une figure périlleuse et acrobatique. Ils se précipitèrent vers les derniers Orques et, sans pitié, les tuèrent. Ils descendirent de cheval et Aragorn et Gimli les rejoignirent. Ils contemplèrent l'étendue du désastre et s'éloignèrent de ce lieu devenu apocalyptique. Aragorn s'approcha de Stalkia et lui dit : - Je vous dois la vie
- Vous avez sauvé la mienne et vous paraissiez en si mauvaise posture.. .
Elle le regarda en esquissant un sourire. Mais ce sourire s'effaça immédiatement quand elle vit la blessure de son frère.
- Vous êtes blessé ! Dit-elle.
- Non, ce n'est rien, une simple égratignure. répondit Aragorn d'une voix qu'il voulait assurée mais qui tremblait légèrement.
Sa blessure était en train de l'affaiblir considérablement et il luttait pour ne pas chanceler.
- Non, arrêtons-nous, les blessures de ces créatures peuvent devenir graves…
- Aragorn ! Nous devions de toute façon nous arrêter pour les chevaux. Renchérit Gimli.
Ils pénétrèrent plus profondément dans la foret et installèrent le camp. Stalkia s'agenouilla auprès de son frère et, dénudant l'épaule d'Aragorn, contempla l'ampleur des dégâts. La blessure s'étendait de la base du cou jusqu'au creux de l'épaule. Elle n'était pas très profonde mais si l'on ne faisait rien, le poison de ces bêtes pouvait être fatal. Avec une grande douceur, elle nettoya la plaie et applique un remède elfique.
Legolas regardait cette scène et tout son être était ampli d'une infinie souffrance. Elle l'aimait, il en était certain, la douceur de ses gestes envers lui, les sourires empreints de tendresse qu'elle lui adressait étaient des preuves irréfutables. Son amour ne lui était pas destiné, elle aimait Aragorn. Il ne pouvait plus les voir tous les deux, si complice. Il décida d'aller faire un tour.
- Je vais faire un tour… lança t-il à la ronde et il s'en alla.
- L'esprit d'un elfe est vraiment insondable je me demande ce qui se trame dans sa tête. Dit Aragorn.
Stalkia avait fini de panser sa plaie. Elle remarqua alors combien son état à elle était désastreux. Les vêtement masculins dont elle était vêtue avaient déjà souffert de sa première rencontre avec les créatures, mais là, elle était couverte de sang et de poussière.
- Je vais suivre cette rivière…voir s'il n'y a pas un point d'eau ou me laver. dit-elle à Aragorn.
Celui-ci acquiesça et elle se mit en route. Après avoir marché quelques instant en suivant le cours d'eau, elle resta muette d'admiration. A quelques mètres devant elle, un lac calme déployait sa saignée bleutée. Sa surface miroitante était seulement ridée par une légère brise. Une nature luxuriante entourait ce point d'eau et une cascade, dont les milliers de gouttes reflétaient un arc-en-ciel, complétaient ce havre de paix. La présence d'un tel lieu enchanteur était tellement improbable en ces lieux hostiles que la magnificence de cet endroit était sûrement du à la magie. Stalkia s'approcha du lac et ôta ses habits souillés. Elle ne portait plus qu'un mince vêtement, fait d'une soie vaporeuse et légère le vêtement qu'elle portait quand elle était encore chez les siens. Les elfes, si proche de la nature, avaient conféré à cet habit des aspects bleutés et changeant qui reflétaient le temps ou l'environnement. Elle tenta d'enlever le sang noir et putride mais ses vêtement en garderaient les traces. Elle lâcha ses cheveux, se déshabilla entièrement et plongea dans le lac.
A suivre...
NDLA : je sais ce que vous allez me dire… la suite est totalement prévisible… Eh oui… mais un peu de romantisme kitch n'a jamais tué personne !
