On continue toujours ! ( enfin, ça va bien s'arrêter un moment ! )
Disclaimer : Les personnages et le monde fabuleux de la Terre du Milieu appartiennent bien sur à JRR Tolkien hormis quelques personnages originaux que vous découvrirez au fil de la fiction !
Je me base également sur le physique des personnages employés dans les deux films la Communauté de l'Anneau et les Deux Tours.
Par ici les avis !
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Chapitre8 ! Bon… Si vous êtes encore là… Déjà bravo !… Allez, le chapitre 8… Bonne lecture !
Chapitre 8 :
Quand ils arrivèrent au campement, Aragorn émergeait seulement de son sommeil. Il avait eu une nuit agitée, peuplée de sombres cauchemars mais aussi de visions. Il avait rêvé d' Arwen, cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu, ne serait-ce que dans ses rêves. Elle lui indiquait le Sud, son visage mélancolique semblait l'implorer de l'écouter. Un château, entouré par la brume lui était apparu. Quelle était la signification de ce songe ? Il savait cependant que l'apparition d'Arwen ainsi que son conseil n'étaient pas anodins. Il devait se fier à elle, la suivre. Il se redressa, son épaule était encore endolorie mais cela n'avait rien à voir avec la douleur lancinante de la veille. Il aperçut Gimli Stalkia et Legolas. Quelque chose semblait avoir changé dans le comportement de celui-ci… Comme une légère allégresse….Les elfes sont décidément bien étranges, un temps mélancolique, un autre insouciant… Il se leva, légèrement gêné d'avoir dormi si tard, ce qui n'était guère dans ses habitudes de rôdeur. Stalkia s'approcha de lui et lui demanda :
- Votre blessure vous fait-elle encore souffrir ?
- Non, vos soins l'ont guéri.
- Laissez-moi voir…
Pendant qu'elle regardait la plaie d'Aragorn, Legolas et Gimli s'occupèrent de ranger le camp. Ils chargèrent avec rapidité les chevaux et quand Stalkia eut finit de soigner Aragorn, ils étaient prêts à partir. Ils montèrent sur leurs chevaux et Aragorn annonça :
- Nous allons nous diriger vers le Sud
- Le Sud ? répéta Gimli, surpris, mais n'ayant pas l'habitude de contredire les décisions d'Aragorn, il acquiesça.
Ils chevauchèrent toute la matinée et toute la journée. Aragorn ne parlait pas, plongé dans ses pensées, il semblait hypnotisé par un but à atteindre à tout prix. Legolas et Stalkia chevauchaient toujours ensemble et celui-ci lui murmurait à son oreille de douces paroles elfiques. Stalkia n'osait répondre à ces déclarations aussi poétiques que passionnées, de crainte qu'Aragorn, qui comprenait lui aussi ce langage, les remarque. Ils étaient légèrement en retrait et Legolas se retenait pour ne pas embrasser la tendre nuque blanche de la jeune femme. Ils parlèrent longuement, toujours dans cette langue étrange, se racontant leurs vies, si différentes mais qui se rejoignaient. Legolas avait toujours été intéressé par les humains. Ils n'avaient aucuns dons, ils étaient jugés comme faibles par les elfes et les nains. Mais cette race dévoilait sans cesse ses multiples facettes. Elle n'avait pas, certes, l'immortalité des elfes ou la longévité des nains, mais elle était obligée de développer une maturité et une intelligence qui étaient remarquables en si peu de temps. Aragorn, l'héritier du trône du Gondor en était l'exemple et la preuve. Il avait tout de suite été impressionné par l'aura de puissance et de sagesse qui se dégageait de ce mortel. Il luttait pour se racheter , pour faire oublier la faiblesse, la faute qu'Isildur avait commise en conservant l'Anneau. Il était son descendant et il estimait que c'était à lui maintenant de combattre cette force maléfique. Et puis il y avait Stalkia…Si parfaite… La première personne qui avait déclenché de tels sentiments et émotions dans son corps. Malgré son jeune age, son âme reflétait une maturité, une combativité unique. Mais elle était aussi si douce, si fragile. Elle ignorait encore tant de choses. Il voulait lui faire découvrir les plus beaux aspects de ce monde mais aussi la protéger contre la force malfaisante et sournoise qui étendait son emprise sur la Terre du milieu. Le jour commençait à baisser Aragorn ne semblait pas vouloir faire une halte, il se dirigeait inlassablement vers le Sud.
- Aragorn va mal. dit Stalkia
- Oui, il pense à Arwen. Je l'ai entendu l'appeler la nuit dernière dans son sommeil. Je pense que notre changement de direction est lié à ce rêve qu'il à fait. répondit Legolas.
- Je n'aime pas le voir comme ça… Bien sur, cela fait des années que je ne l'ai pas vu. Je l'ai connu jeune et insouciant mais depuis cette nuit…notre séparation… J'ai l'impression de ne plus le connaître, il est empreint d'une gravité…
- La charge de l'Anneau lui pèse.
- Il n'a pas à racheter la faute de nos ancêtres…
Aragorn s'arrêta subitement, son regard se perdit dans le lointain, essayant de percer la ligne d'horizon. Stalkia et Gimli stoppèrent leurs montures, attendant la réaction d'Aragorn.
- Legolas ! Voyez-vous quelque chose au loin ?
- Non Aragorn, l'horizon est lisse, il n'y a rien. répondit Legolas en scrutant le paysage désertique.
Argorn poussa un soupir de déception et de dépit. Cela ne servait à rien, il n'aurait jamais du prêter tant d'importance à ce songe. Encore une fois, une de ses décisions se révélait mauvaise. Quand soudain, Legolas laissa échapper une exclamation.
- Attendez ! Là, à l'Ouest, je crois discerner des ombres dans la brume…
- En êtes-vous sur ? demanda vivement Aragorn.
- Oui, la silhouette d'un château se dessine…
Aragorn sentit ses épaules se décharger d'une partie du fardeau qui l'oppressait. Il essaya de voir ce que disait Legolas mais seul l'elfe avait ce don. Il allait se remettre en route quand Gimli l'arrêta.
- Aragorn ! Je ne sais pas ce qui vous pousse à aller vers ce château mais soyez raisonnable… Voyager de nuit dans ces plaines désertiques, sans aucuns repères serait une folie. Même la vue de Legolas ne peut nous aider par une nuit aussi sombre. Cette région regorge d'Orques… Arrêtons -nous.
Aragorn sembla réfléchir quelques instants puis répondit :
- Vous avez raison Gimli, nous reprendrons la route demain.
Ils installèrent le camp à proximité d'un rocher, qui leurs offrait une protection minime mais non négligeable. La nuit tombait vite dans les plaines et les quatre compagnons furent bientôt entourés par une pesante obscurité. Dans les forêts ou ils campaient, la multitude des bruits les arbres leurs donnaient une légère impression de sécurité mais là, le silence était oppressant, inquiétant. Un feu fut vite allumé, ce qui dissipa quelque peu leur malaise. Stalkia décida d'aller parler à Aragorn, tant de choses le tracassaient, il devait avoir besoin de parler.
- Vous pensez à elle.
- Oui, comment savez-vous ?
- Legolas et Gimli m'ont dit… Vous avez rêvé d'elle, vous pensez la retrouver dans ce château ?
- Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à elle et que je désire la retrouver. Mais ce rêve m'indiquait autre chose. Outre le fait de la revoir peut-être, quelque chose se prépare, quelque chose de grave…
- Les réponses à vos interrogations se trouvent sûrement dans ce château. Les songes elfique n'interviennent jamais sans raisons.
- Je l'espère
Stalkia regarda quelques instants son frère puis l'enlaça avec chaleur. Il ne devait pas savoir pour elle et Legolas. Tant de choses le rongeaient déjà, il ne l'accepterait pas. Aragorn se sentit un peu libéré après cette conversation. Parler avec Stalkia d'Arwen l'avait soulagé. Il prit conscience de son état d'esprit et décida qu'il ne devait plus se laisser aller de la sorte, pour sa sœur, qu'il avait enfin retrouvé.
Stalkia alla s'asseoir près du feu et Legolas la regarda avec amour, de son regard brûlant et charmeur. Il aimerait tant être seul avec elle. Maintenant que ce malentendu qui les séparait avait disparu, il mourrait d'envie de l'embrasser, de sentir son corps contre le sien. Stalkia répondit aussi discrètement que possible au regard plein d'invite de Legolas mais ses pensées rejoignirent un instant celles de l'elfe. Ils se regardèrent quelques secondes, les yeux brillants d'émotions, le cœur battant à tout rompre jusqu'à ce que Gimli, toussant bruyamment, les rappelle à l'ordre. Cette situation commençait à devenir compliquée mais ils ne pouvaient faire autrement. Pour l'instant, cela valait mieux. Après avoir parlés, ils allèrent tous se coucher mais Aragorn, ne pouvant trouver le sommeil, décida de veiller. Il fut rejoint par Legolas et tous les deux, regardant les braises rougeoyantes, pensèrent aux deux femmes qu'ils aimaient tant.
A suivre...
NDLA : Eh ben y en a pas ! Vous voulez que je dises quoi ?!
