On continue toujours ! ( enfin, ça va bien s'arrêter un moment ! )
Disclaimer : Les personnages et le monde fabuleux de la Terre du Milieu appartiennent bien sur à JRR Tolkien hormis quelques personnages originaux que vous découvrirez au fil de la fiction !
Je me base également sur le physique des personnages employés dans les deux films la Communauté de l'Anneau et les Deux Tours.
Par ici les avis !
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Le chapitre 9… Là, ça va être moins drôle et moins total bonheur ! Je vous laisse découvrir ça !
Chapitre 9 :
Stalkia dormait profondément, elle rêvait de sa famille, elle était chez elle. Rien n'était arrivé, elle était tellement bien. Elle vit Legolas, il s'approchait d'elle, un sourire énigmatique aux lèvres. Il la prit dans ses bras et l'embrassa. Elle sentit une légère pression sur son bras. Il lui parla, d'une voix grave et suave. La pression sur son bras s'accentuait. «Je vous aime tellement Stalkia… ». On la secouait légèrement. « Stalkia… »
- Stalkia !
Stalkia se réveilla en sursaut.
- L…. . Elle allait prononcer le nom de l'elfe mais se retint à temps en voyant le visage souriant d'Aragorn.
- Je ne voulais pas vous réveiller mais nous devons nous mettre en route… dit Aragorn.
- Non, vous avez eu raison…
Elle repoussa ses couvertures et s'étira. Son corps était engourdi par le sommeil et une partie de son esprit demeurait encore dans ce rêve. Elle tourna la tête et croisa le regard de Legolas. Elle se sentit fondre sous le regard si tendre de l'elfe. Elle l'aimait tant. Elle se leva et entreprit de ranger ses affaires. Legolas s'approcha d'elle et en l'aidant lui demanda :
- Vous avez bien dormi ?
- Oui… J'ai rêvé de vous. continua t-elle en baissant la voix.
- Je n'ai cessé de penser à vous, toute la nuit…
Il la regarda intensément. Elle se retint pour ne pas aller se blottir dans ses bras, pour qu'il l'embrasse. Ils chargèrent les chevaux et après avoir pris un léger repas, il se mirent en route. Le château était bien plus éloigné qu'ils ne le pensaient. Ils traversèrent des plaines arides puis un marécage. A la mi journée, ils aperçurent une forêt, une forêt immense qui étendait sa traînée sombre sur l'horizon. Il était impossible de la contourner, ils devraient la traverser. Ils arrivèrent à la lisière de la foret et s'arrêtèrent, essayant de sonder les mystères qu'elle renfermait. Ils étaient tous emplis d'un sentiment étrange, mêlé d'appréhension et de curiosité.
- Cette foret est bien étrange… fit Gimli.
- L'atmosphère y est pesante… Quelque chose va se passer… dit Legolas.
- Nous sommes obligés de la traverser, la contourner prendrait trop de temps… dit Aragorn, répondant à la demande silencieuse des compagnons.
Legolas baissa la tête, il n'approuvait pas cette décision. Son esprit tentait de l'alerter sur quelque chose. Il avait cette faculté de « sentir » les choses, de les prévoir. Il ne pouvait expliquer d'ou lui venait cette impression. Tant de choses n'allaient pas… La foret était empli d'un silence sordide et , derrière les arbres touffus de l'orée, il voyait ces arbres morts, tordant leurs branches nues vers le ciel. Il essaya de chasser de son esprit cette idée. Après tout, ils avaient traversé maints lieux plus hostiles les uns que les autres. Ils descendirent de leurs montures et pénétrèrent dans la foret. Legolas marchait à coté de Stalkia et celle-ci remarqua l'inquiétude qui se lisait au fond de ses yeux. Elle effleura délicatement et discrètement sa main.
- Ne soyez pas si inquiet. lui souffla t-elle.
- Tant de choses ne vont pas…
Aragorn s'approcha des deux jeunes gens lui aussi avait noté l'inquiétude du jeune elfe et il savait qu'elle était sûrement justifiée. Il était sur ses gardes. Gimli les rejoignit et ils avancèrent en un groupe compact et scindé. Ils marchèrent quelques temps quand soudain, Legolas se figea.
- Avez-vous entendu ?
Les trois compagnons, sans avoir la fine ouie de l'elfe, entendirent des hurlements aigus et terrifiants, accompagnés de hennissements stridents. Ces bruits se rapprochaient à toute vitesse.
- Quelle est cette chose ? demanda Stalkia, effrayée par l'atrocité de ces cris.
Un des hommes allait lui répondre quand ils virent la foret changer d'aspect derrière eux. La foret offrait un passage sombre et lugubre aux créatures. Les arbres semblaient se recroqueviller au passage de la force malfaisante. L'infime partie de verdure se noircit, les rares fleurs flétrirent, comme brûlées par le souffle de l'Enfer. La foret semblait rendre sa vie, son âme.
- Les Nazgûls… dit Aragorn en sortant son épée.
Legolas avait déjà comprit, son arc était bandé et il attendait fermement l'ennemi. Gimli et Stalkia firent de même, ne sachant si leurs armes seraient vraiment efficaces contre les Spectres de l'Anneau. Ils apparurent soudainement, enveloppés dans leur linceul noir, leurs chevaux diaboliques piaffant. Ils descendirent de leurs montures, leur forme immatérielle semblait flotter sur la terre. Ils sortirent leurs épée aux lames aiguisées d'un tranchant mortel et, d'un mouvement en parfait accord, les pointèrent vers les quatre compagnons. Ils s'avancèrent, d'un même pas majestueux et inquiétant ils n'étaient qu'à quelques mètres d'eux. Ils n'avanceraient pas davantage, la flèche de Legolas vola et se planta dans le cou d'un des serviteurs de Sauron. Avec un hurlement strident et sauvage, la créature se précipita sur l'archer. Celui-ci, d'un geste plus rapide que la vue avait déjà encoché une flèche dans son arc et visa de nouveau le Spectre. Les autres Spectres fondirent avec rage sur Aragorn Gimli et Stalkia. Stalkia regarda un instant son frère puis riposta contre l'attaque d'une puissance inhumaine du Nazgûl. Elle ne les avait jamais vus mais elle connaissait l'histoire de ces rois déchus. Ils étaient dotés d'une force inhumaine, maléfique et étaient animés par un seul et unique but : tuer pour rendre l'Anneau à son Maître. Aragorn avait déjà eu affaire aux Spectres et il parvenait à maîtriser les trois créatures qui voulaient sa mort. Legolas avait abandonné son arc et se battait avec son poignard. Il parvenait à éviter les coups meurtriers grâce à sa souplesse et à sa légèreté digne des elfes. Sa force, inférieur à celle des Nazgûls était compensée par son extrême habilité. Il ne cessait de frapper les Spectres mais ceux-ci étaient presque invincibles. En voyant Stalkia non loin de là, son esprit s'anima de rage. Jamais ces créatures ne la toucheraient. Il redoubla d'ardeur et d'effort et parvint à faire fuir le premier Spectre. Mais il en restait encore huit, huit plus meurtriers les uns que les autres, huit plus sanguinaires les uns que les autres. Huit serviteurs du seigneur des Ténèbres, tous animés par la folie de Sauron. Les Spectres étaient infatigables, la force de leurs attaques ne décroissaient pas et semblait au contraire gagner en puissance. Stalkia se battait vaillamment, elle sentait ses forces l'abandonner progressivement mais elle ne fléchissait pas. Elle planta sa dague dans l'épaule de son adversaire et celui-ci fléchit sous la blessure. Elle baissa sa garde un instant , un instant qui ne dura à peine plus d'une seconde. Mais ce court moment d'inattention lui fut fatal : elle ne put éviter la lame tranchante et empoisonnée du Nazgul. Elle sentit l'acier froid de l'épée pénétrer sa chair, au-dessus de sa hanche. Elle s'écroula avec un hurlement de douleur. Elle tomba lourdement sur le dos , voyant l'ombre sans visage du Spectre qui se penchait sur elle. Legolas et Aragorn virent la femme qu'ils aimaient tant s'écrouler.
- STALKIA! hurla Legolas
Aragorn regarda l'elfe, vit l'amour et la souffrance infinie au fond de ses yeux et comprit tout. Il se précipita vers sa sœur, repoussant le Spectre qui tentait de l'achever mais un autre Nazgul se précipita sur lui. Legolas tentait lui aussi de les repousser, il semblait avoir perdu toute raison. Gimli sentit sa fureur croître, il allait tuer ces créatures, les faire payer. Les trois compagnons se battirent pendant de longues minutes mais leur cause était vaine. Ils ne pouvaient lutter, la fin était proche. Leurs espoirs s'amenuisaient quand brusquement, une lumière blanche et éclatante empli la foret. Le combat cessa une chose s'avança, enveloppée dans le halo de lumière. Les trois hommes entendirent des paroles, en une langue inconnu, une sorte d'incantation. Les Spectres furent pris d'une frayeur inexplicable. Ils se sauvèrent, enfourchèrent leurs chevaux et disparurent aussi vite qu'ils étaient arrivés. Les hommes se retrouvèrent face à la mystérieuse chose. La lumière les éblouissait et il ne pouvait voir de qui il s'agissait. Mais progressivement, l'intensité de la lumière baissa et bientôt, ils purent discerner puis reconnaître le visage bienveillant de celui qui était à l'origine de la Communauté de l'Anneau.
- Gandalf ?! s'écria Aragorn, ne sachant si son esprit était victime d'une hallucination ou s'il avait bien devant lui son vieil ami le magicien.
Gandalf ne répondit pas. Il avait tout de suite compris la gravité de la situation. Il s'approcha vivement de Stalkia. Legolas était agenouillé auprès d'elle, pressant sa main. Elle respirait faiblement et difficilement. Aragorn ne pouvait cacher son inquiétude. Lui aussi s'agenouilla auprès de sa sœur et, regardant l'elfe, vit le reflet de sa propre souffrance dans son regard. Gandalf les écarta doucement puis regarda la blessure de la jeune femme.
- Je peux ralentir le poison de ces créatures mais le vaincre totalement est au-dessus de mes capacités de guérisseur. Elle a besoin de la médecine elfique d'Elrond. Nous devons aller au plus vite à ce château.
Gandalf prononça quelques mots en passant sa main au-dessus de la blessure de Stalkia puis appliqua un baume. Stalkia gémissait, son corps commençait à passer dans le royaume des Ombres. Les hommes se remirent vite en selle et Aragorn, prenant sa sœur devant lui ne put s'empêcher de penser que c'était sa faute. Il ne supporterait pas d'être à nouveau séparé d'elle. Il mit son cheval au galop et, dans l'obscurité naissante, toute la Communauté se mit en route, espérant atteindre le château avant qu'il ne soit trop tard.
A suivre...
NDLA : Voilà, c'est là que ça s'arrête… Mais non pas la fic ! je mettrais la suite en ligne dans quelques jours, le temps de voir vos réactions… Au fait, n'hésitez pas à dire tout ce que vous pensez… la critique négative est parfois très utile !
Allez Tchô tout le monde !
Morgane ( et maintenant que vous me connaissez bien , Momo pour les intimes !)
