Disclaimer : Bien sur les personnages ne m'appartiennent pas ( enfin, vous êtes pas dans mes rêves non plus…) et sont bien sur propriété du génie Tolkien qui a eu la bonne idée de créer ce monde merveilleux. J'aimerai bien aussi me réveiller avec des idées comme ça…
Hormis quelques personnages issus de mon esprit productif, rien est à moi, O désespoir !
Et puis je me base aussi sur le physique des acteurs des films La Communauté de l'Anneau et des Deux Tours.
Par ici les avis !
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Chapitre 15 :
Stalkia s'écroula sur son lit, elle était épuisée et ne sentait plus son corps endolori. Elle avait suivi les lumières à travers le château elle avait cru voir, à un moment, une ombre qui l'observait mais elle avait continué son chemin, trop lasse pour vérifier de quoi il s'agissait. L'ombre s'était évanouie, ne laissant aucunes traces de son passage mais durant quelques secondes, deux éclats verts l'avaient intensément observé. Arrivée dans sa chambre, elle avait machinalement ôté sa magnifique robe et en avait revêtu une plus légère pour dormir. Mais maintenant qu'elle était allongée, le sommeil la fuyait. Il s'était passé tant de choses en si peu de temps qu'elle ne pouvait s'empêcher de tout relater dans son esprit. La chambre lui paraissait plus claire, sans doute car c'était la peine Lune. Elle regardait le plafond, elle ne se souvenait pas que les moulures et les gravures étaient aussi fines et belles. Elle se détendit, essayant de laisser son esprit se libérer. Elle allait s'assoupir quand elle eut soudain une étrange impression : comme si son esprit l'avait un instant abandonné, pour se mêler à la nuit. Elle s'était senti étrangement bien durant ce bref instant mais cela était nouveau et légèrement effrayant. Elle se redressa. Serait-il possible que Galadriel… ? Elle avait toujours eu une vue et une ouïe au-dessus des hommes. Elle avait été obligé de considérablement les développer quand elle vivait chez les elfes afin de ne pas paraître inférieure. Mais là, elle voyait mieux, entendait mieux… Elle possédait une partie des qualités des elfes… Galadriel les lui avait transmises, elle en était sure. Mais pourquoi l'avait-elle fait ? Elle se leva, elle voulait ne plus penser à cela, elle ne désirait pas rester seule. Elle sortit de sa chambre. Les couloirs étaient entièrement plongés dans l'obscurité et il y régnait un profond silence. Elle n'avait aucune torche, aucune lumière. Elle marchait à tâtons ses premiers pas furent hésitants puis suivant le mur avec ses mains elle se déplaça silencieusement avec plus d'assurance. Elle comptait les portes, savait ou aller. Elle s'arrêta devant une porte de bois noir. Elle ne s'était pas trompée… Elle l'ouvrit doucement, pénétra dans une chambre puis la referma derrière elle.
- Je vous attendais…
Stalkia sursauta, Legolas avait cette faculté de la surprendre tout le temps. Elle ne pouvait faire de même, sachant combien il était difficile de surprendre un elfe. Un rayon de Lune éclairait le lit , Stalkia vit Legolas , appuyé sur un coude. Il la regardait de ses yeux de chat, de ses étonnants yeux bleus que Stalkia adorait. Elle le trouvait encore plus beau, il avait toujours ce léger sourire énigmatique. Elle s'approcha du lit, il essaya de la saisir, elle esquiva sa main. Il parut étonné, son sourire s'accentua, il se rallongea, la scrutant d'un air interrogateur. Stalkia ne pouvait résister à ce sourire, elle se rapprocha et Legolas l'attira délicatement contre lui. Elle le regarda, plongeant son regard dans le sien, souhaitant qu'ils ne fassent qu'un, souhaitant lui dire combien elle l'aimait. Elle ressentait tellement de sentiments inexplicables par la parole. Legolas avait perçu un changement dans ses yeux. Ils étaient plus profonds, plus mystérieux, une étrange lueur s'était ravivée au fond de ses prunelles.
- Vous ne m'avez jamais regardé ainsi lui dit Legolas.
- Beaucoup de choses ont changé…
Legolas détourna le regard, elle ne pouvait savoir… Il sentit une vague d'appréhension le nouer. Non, c'est impossible se dit-il, qui aurait pu la prévenir. Stalkia sentit une légère tension dans le comportement de l'elfe. Elle n'allait pas lui parler maintenant de ce don qu'elle avait dissimulé depuis toutes ces années ainsi que des autres qu'elle venait d'acquérir. Il s'allongea sur le dos, tendu et légèrement inquiet. Elle se blotti contre lui, elle sentait son trouble mais ne savait pas d'ou il venait. Elle avait toujours était habituée à le voir mélancolique, comme la plupart des elfes. Elle voulait le rassurer. Elle lui souffla délicatement dans le cou, déposa de légers baisers sur sa gorge puis remonta sur son menton et ses mâchoires parfaitement dessinées. Legolas se détendait, elle le sentait frémir. Il guida la bouche de Stalkia vers ses lèvres et l'embrassa. Ils s'embrassèrent durant un long instant, cherchant à se rassurer puis leur baiser prit fin. Stalkia ne put réprimer un bâillement de fatigue. Malgré les dons de Galadriel, elle était encore humaine et ne pouvait se contenter d'un sommeil elfique. Legolas la serra étroitement contre lui, lui murmurant qu'il l'aimait. Elle sentait le sommeil s'emparer d'elle et bientôt, elle s'endormit. Legolas la regarda toute la nuit dormir, savoura la sensation de son corps contre le sien. Il ne la reverrait peut-être plus. A cette pensée, son cœur se serra. Le Soleil allait bientôt se lever et Stalkia dormait toujours profondément. Legolas se leva et s'habilla en silence. Il revint vers le lit, et, avec une infinie délicatesse, prit le visage de Stalkia entre ses longues mains. Il écarta les mèches rebelles de son visage et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Elle gémit dans son sommeil et s'agita. Il la regarda, attendrit par l'apparente fragilité de son corps, par sa jeunesse.
- J'espère que vous me pardonnerez d'avoir fait cela… J'ai rompu ma promesse mais c'est pour vous, pour votre bien.
Legolas se souvint du jour ou il l'avait embrassé pour la première fois. Il lui avait promis qu'il ne la quitterai jamais. Elle avait confiance en lui mais il ne pouvait faire autrement. Il fredonna, de sa douce voix grave, un sortilège elfique destiné à plonger dans un sommeil profond ceux qui l'écoutaient. Stalkia s'agita, ouvrit les yeux un bref instant puis replongea dans le sommeil. Legolas soupira et l'embrassa une dernière fois. Il allait se relever quand il entendit des bruits de pas derrière lui. Aragorn venait d'entrer dans la chambre, le visage pâle, les traits tirés. Il n'avait sûrement pas dormi.
- Vous l'avez fait ? demanda t-il à Legolas.
- Oui… Elle ne se réveillera qu'au coucher du Soleil… Elle restera ici, elle y sera en sécurité…
Aragorn s'approcha de sa sœur qui dormait paisiblement. Legolas laissa alors Aragorn seul pour qu'il puisse lui faire ses adieux. Il sortit quelques minutes, sachant combien il était difficile pour lui d'exprimer ses sentiments. Quand il rentra dans la chambre, Aragorn était debout, devant la fenêtre. Legolas s'agenouilla près de Stalkia et lui prit la main. Il ne pouvait se résoudre à la quitter. Au bout de quelques secondes, Aragorn posa sa main sur son épaule.
- Legolas… Nous devons y aller…
Legolas tourna la tête et croisa le regard brillant et triste d'Aragorn. Il se releva lentement, le moment était venu. Ils sortirent lentement de la chambre mais ne se retournèrent pas. Ils fermèrent la porte et se dirigèrent vers la salle centrale. Ils rencontrèrent Gimli en chemin. Celui-ci, voyant et connaissant la cause de leurs visages abattus et affligés ne parla pas. Lui aussi était triste de quitter Stalkia. Il s'était attaché à la jeune femme et l'avait toujours protégée. Elrond Gandalf et Vestrial attendaient les trois hommes. Ils se saluèrent brièvement. Vestrial avait revêtu une armure légère et brillante et faisait tournoyer deux fines épées. Elrond fit signe à Aragorn Legolas et Gimli que trois armures du même types les attendaient sur leurs sièges. Les trois hommes enfilèrent les armures. Elles leur allaient parfaitement, elle étaient si souples et si légères qu'on ne les entaient à peine. Elle semblaient avoir été forgées à même la peau tant elle se fondait avec leurs corps. Ils mirent ensuite au-dessus des armures les capes elfiques de Galadriel. Elrond s'adresse alors à Aragorn :
- Je ne peux vous proposer une autre épée qui serait plus puissante que celle d'Elendil reforgée… Acceptez néanmoins ce remède elfique qui pourra guérir les blessures légères ou graves…
Il lui tendit une bourse légère et brodée, remplie d'une poudre scintillante et mystérieuse. Il s'approcha ensuite de Legolas :
- L'arc de Galadriel a fait ses preuves en vos habiles mains… Voilà des flèches légères et précises…
Elrond lui donna une vingtaine de flèches dont les pointes aiguisées à l'extrême étaient gravées de symboles elfiques. Legolas remercia Elrond et examina ses présents. Il ne restait plus que Gimli et celui-ci reçut une magnifique hache à double tranchant. Gandalf possédait déjà une épée et son bâton était la plus puissante des armes. Les cinq hommes étaient prêts à partir, ils se dirigèrent vers la sortie du château. Cinq chevaux les y attendaient, harnachés de fines brides et de légères selles. Seul Gris-Poil, le cheval de Gandalf n'avait aucun équipement, personne ne pourrait jamais le dresser. On avait habilement disposés sur le dos des chevaux des couvertures et des vivres, essentiellement du Lembas. Ils enfourchèrent leurs montures, et remercièrent une dernière fois le Seigneur elfe. Celui-ci leurs souhaita bonne chance puis les cinq hommes mirent leurs chevaux au galop et, dans un nuage de poussière, disparurent.
**********
Le Soleil se couchait, Stalkia s'agita dans son sommeil artificiel. Le sortilège perdait de son effet, elle allait se réveiller. Mais ils étaient déjà loin, chevauchant sans repos. Stalkia ouvrit les yeux, la chambre était légèrement sombre. Elle tourna la tête, Legolas n'était pas là. Elle fût envahie d'un étrange pressentiment. Elle se redressa, elle avait l'impression d'avoir dormi des jours pourtant le Soleil ne s'était pas encore levé… Quelque chose n'allait pas. Elle s'approcha de la fenêtre et sortit sur le balcon. Le Soleil ne se levait pas, il se couchait ! Comment était-ce possible ? Elle n'avait pas pu dormir aussi longtemps, on l'avait drogué ou charmé. Son sentiment de malaise s'accentua. Elle tomba soudainement à genoux, se prenant la tête entre ses mains. Elle avait une vision, elle sentait le sang affluer à sa tête et la marteler. Elle avait les yeux ouverts mais ne voyait plus le monde alentour. Elle vit Legolas…le sortilège… Non ! Pourquoi lui ?…Aragorn qui parlait : cela serait trop dangereux… Mais quoi ?! Il y eut un vide, son esprit redevint noir et confus puis une autre vision la terrassa : Cinq hommes… Cinq chevaux… l'Isengard… Saroumane… Stalkia s'affaissa contre le mur, le visage baigné de larmes, la respiration haletante. Ils l'avaient abandonnée mais elle ne pouvait vivre sans eux. Peut importe le danger, elle devait les retrouver. Elle se leva vivement et entra dans la chambre, son esprit fermement décidé. Il lui fallait des vêtements pour voyager, des armes, des vivres, trouver Elferiel. Elle ouvrit brusquement une armoire, elle prit des vêtements masculins. Ils seraient trop grands mais elle serait à l'aise. Elle se rua ensuite dans sa chambre, retrouva sa dague, puis se précipita dans l'escalier. Elle allait se mettre à la recherche des écuries quand, poussée par son instinct et attirée par un sentiment inexplicable, elle se dirigea vers la salle du Conseil. Il n'y avait personne, elle vit alors, posé sur son siège plusieurs objets brillants. Elle s'approcha et vit une cote de mailles étincelante, des armes et des vivres. Elle saisit la cote de mailles, elle était aussi légère qu'une plume et douce comme de la soie : elle était faite de Mithril. Elle s'empressa de l'enfiler sous ses vêtements. Elle saisit une épée légère, la sienne avait été détruite, un arc et des flèches, ainsi que les vivres constituées de Lembas. Elle sortit vivement de la salle, cherchant les écuries. Elle ne tarda pas à les trouver mais devant elle s'étalaient une multitudes de chevaux. Elle voyait des robes dorées ou de la couleur de l'ébène mais pas celle éclatante d'Elferiel. Un hennissement familier se fit entendre, elle se précipita dans cette direction et retrouva son cheval. Elle prit une bride légère, l'harnacha, puis répartit sur sa croupe les vivres emballées dans une couverture qu'elle avait réussi à trouver. Elle sauta avec agilité sur son dos. Elle traversa un hall au petit trop puis passa en trombe devant les deux jeunes femmes elfes avec qui elle avait récemment parlé. Celles-ci, un instant surprise à la vue de la jeune femme habillée en homme et traversant le château à cheval, comprirent instantanément la situation. Elle se précipitèrent vers les appartements d'Elrond. Il était en compagnie de Galadriel, parlant de la guerre prochaine, quand les deux jeunes femmes surgirent. Gênées de l'avoir dérangé, elle n'attendirent cependant pas qu'Elrond les autorise à parler :
- Seigneur… La reine… Stalkia… Elle part !
Elrond n'eut pas la moindre réaction, il avait tout de suite deviné les intentions de Stalkia et ce n'était pas un sortilège qui aurait pu l'arrêter.
- Je sais… Laissez- nous…
- Galadriel parut légèrement surprise.
- Mais vous désiriez que Stalkia m'accompagne aux Havres-Gris… Elle y serait en sécurité… lui dit-elle
- L'Elue ne sera en sécurité nulle part… Rien ne pourrait l'empêcher de rejoindre ceux qu'elle aime… Elle ne vous aurait pas suivi…
- Vous avez alors décidé de l'aider… c'est vous qui avez mis l'armure de Mithril…
Elrond et Galadriel s'approchèrent d'une immense fenêtre et, de leur vue perçante, virent dans l'obscurité naissante, une jeune femme chevauchant seule à travers les plaines. Une jeune femme animée d'un seul but : les retrouver.
A suivre...
Bon bah voilà, trois chapitres, la suite ça sera quand je rentrerai de vacances parce que là j'ai pas trop le temps. Merci à ceux qui me lisent et qui m'envoient des avis !
Babaye
Morgane
