L'Amour Immortel

Disclaimer : Bien sur les personnages ne m'appartiennent pas ( enfin, vous êtes pas dans mes rêves non plus…) et sont bien sur propriété du génie Tolkien qui a eu la bonne idée de créer ce monde merveilleux. J'aimerai bien aussi me réveiller avec des idées comme ça…

Hormis quelques personnages issus de mon esprit productif, rien est à moi, O désespoir !

Et puis je me base aussi sur le physique des acteurs des films La Communauté de l'Anneau et des Deux Tours.

Par ici les avis !

just_for_you_orli@hotmail.com

Chapitre 23 :

            Elle se mouvait dans un monde blanc et froid. Etait-ce cela la mort ? Un monde où l'on ne ressentait plus rien, une nouvelle vie sans émotions. Non, le chagrin lui rongeait encore les entrailles. Pourquoi sentait-elle encore cette douleur, elle était morte. Elle n'avait jamais pensée qu'elle mourrait ainsi, suivant la fin de l'Anneau Unique. Le même destin, la même mort. Elle marchait dans cette brume cotonneuse, ne voyant rien, n'entendant rien. Etait-elle condamnée à errer sans fin, était-elle une âme damnée ? Elle ne sentit pas les larmes rouler sur ses joues, elle ne vit pas la silhouette qui commençait à se dessiner et qui se rapprochait d'elle. Les contours incertains de la personne firent place à une femme elfe qui marchait avec majesté, qui supportait un immense fardeau mais qui n'en laissait rien paraître. Ses cheveux étaient d'un noir bleuté mais ses yeux n'avaient aucune teinte définissable. Tantôt bleus comme le ciel puis d'un vert profond. Ils étaient rempli de mystère et exprimaient la sagesse et l'intelligence. Son visage sans âge était fin et gracieux mais on voyait qu'il avait subit la souffrance. Il pouvait se faire dur et sévère mais là il était d'une infinie douceur quand elle posa ses yeux sur la jeune fille désorientée. Ce fut sa voix qui tira Stalkia de sa torpeur.

- Désirez-vous vraiment mourir Stalkia ?

            Stalkia releva la tête, surprise de ne plus se trouver seule. Elle fut fascinée par cette femme qu'elle avait l'impression de connaître. Elle plongea ses yeux dans son regard qui s'était fait bleu comme l'océan.

- Quelle serait la chose qui pourrait me retenir en ce monde ? répondit-elle.

- Un nombre inconsidéré de personnes vous aime Stalkia. D'un amour différent mais pur et profond.

- Ces personnes sont mortes, mortes pour moi ou par ma faute

- Vous avez décidé de porter le fardeau de la responsabilité mais êtes-vous vraiment sure de leurs morts Stalkia ?

- Aucun sortilège ne peut abuser la mort, aucun charme ne peut faire revivre.

- Meleth nà tulca oialë Stalkia… ( Mais l'amour est plus fort que tout Stalkia )

- Que voulez-vous dire ?

            Mais la personne commençait à disparaître, elle ne lui avait même pas demandé son identité. La femme fut remplacé par un homme elfe qu'elle n'avait jamais vu mais une légende lui revint en tête, une phrase que lui avait dite sa nourrice elfe il y a tellement longtemps.

Il apparaît dans le brouillard d'un rêve mais sa venue et synonyme de mort et quiconque verra son visage sera voué à abandonner la vie.

            L'homme était devant elle, plus grand que tout les elfes, d'une beauté incroyable. Son imposante stature était renforcée par son air grave. Il lui parla :

- Savez-vous qui je suis Stalkia ?

- Vous êtes le Seigneur des elfes de tous les Temps.

            Il acquiesça et continua.

- Mais vous n'êtes pas morte Stalkia et vous n'allez pas mourir

- Mais comment puis-je vous voir ?

- Bien des choses ont changées Stalkia, vous avez bouleversé le Destin auquel nous étions tous voués, vous avez changez la phase de l'humanité. Mais vous voulez mourir.

- Je sais que vous ne pouvez rendre la vie mais vous pouvez accorder la mort. Je vous en supplie, donnez moi la mort !

- Non Stalkia, le destin de l'Elue n'est pas la mort.

- Je vous en supplie ! Sa voix était déchirante.

- Non Stalkia, au moins une personne désire vous revoir plus que tout.

- Qui est-ce ?!

- Il vous aime.

            Son image s'évapora et Stalkia se retrouva à nouveau seule. Mais le monde blafard laissa place aux ténèbres. Elle se sentit plongée dans une sorte de sommeil, ne voulant plus lutter, elle s'abandonna dans cette obscurité.

            Stalkia ouvrit brusquement les yeux mais les referma aussitôt, éblouie par une vive lumière. Elle les entrouvrit doucement, essayant de s'habituer à l'intense clarté. Elle était dans une chambre qui lui était étrangement familière. Elle était allongée dans un vaste lit aux draps de soie blanche immaculée. Elle se redressa, elle savait où elle était mais elle voulait en être sure tant ceci lui paraissait improbable. Elle se leva, constata qu'elle était vêtue d'une robe blanche puis s'approcha de la fenêtre et pénétra sur le balcon. Elle reconnu alors les paysages de son enfance, des paysages verdoyants qui n'étaient plus assombris par le Mal. Elle se trouvait à Minas Tirith, la cité blanche, la capitale du Gondor. Comment était-elle ici ? Elle n'était pas en train de rêver, elle sentait une brise tiède dans ses cheveux et les rayons du Soleil effleuraient ses bras et sa gorge nus. Le Printemps était revenu après la destruction de l'Anneau, annonçant le renouveau de la Terre du Milieu. Le Printemps avait toujours été la saison préférée de Stalkia mais là, le réveil de la nature ne lui procura aucune joie. Elle ressentit à nouveau le chagrin, elle s'affaissa légèrement sous le poids de ce terrible fardeau. Elle se posait tellement de questions mais la vague de tristesse qui la submergea lui fit perdre une partie de sa raison. Elle allait à nouveau sombrer dans la nostalgie et la mélancolie quand elle sentit une présence dans la chambre, le bruit d'un pas léger, discret comme celui d'un elfe. Elle se retourna sans crainte, elle ne craignait plus rien désormais. Du moins c'est ce qu'elle pensait car elle tomba à genoux, sa vue commençant à s'embrumer, son corps tremblant, sa voix brisée.

- Non ! c'est impossible ! Vous ne pouvez être en vie ! C'est un rêve !

            Elle pleurait, ne pouvant y croire et ne voulant y croire. Il s'agenouilla auprès d'elle, mit un doigt sur ses lèvres, embrassa son front et la serra contre lui.

- Non Stalkia, vous ne rêvez pas, je suis vivant, je vous aime… Je vous aime !

- Legolas !

            Elle n'arrivait pas à y croire. A travers ses larmes elle voyait son amour, lui aussi les yeux brillants, les lèvres tremblantes. Il n'avait plus aucune trace de l'épreuve qu'il avait subit, hormis une légère cicatrice plus blanche que sa peau à l'origine de son cou. Stalkia plongea son regard dans ses yeux azurs qu'elle avait cru fermés pour toujours. Il la regarda et la découvrit à nouveau. Il la sentait si fragile dans ses bras mais à la fois tellement forte. Avec une tendresse infinie, il sécha ses larmes avec ses longues et douces mains. Elle ferma les yeux, savourant cette caresse aussi légère que le vent mais qui lui apportait tant de bonheur. Il embrassa ses paupières fermées, les effleurant à peine, sentant la goût salé des larmes sur ses lèvres. Ses mains entrelacèrent celles de Stalkia et il la releva doucement. Il serra ses mains et les posa sur son cœur qui allait éclater. Elle leva la tête, il se pencha vers elle, leurs lèvres se cherchèrent avec une tendresse et une maladresse enfantine, comme s'ils découvraient une nouvelle chose. Il embrassa délicatement ses lèvres, un bref instant, juste pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Il retrouvait la douceur de sa bouche, son agréable fraîcheur. Il l'embrassa à nouveau, redécouvrant une chose qu'il connaissait pourtant si bien mais qui était comme l'inconnu pour lui. Elle sentit sa langue qui ouvrait délicatement sa bouche. Elle se serra plus fort contre lui, souhaitant se fondre dans son corps. Ils s'embrassèrent délicatement puis passionnément, comme jamais ils ne s'étaient embrassés. Puis ils restèrent enlacé, Stalkia posa la tête sur sa poitrine, entendant les battements de son cœur qui se mêlaient aux siens, ne formant qu'un. Ils restèrent longtemps ainsi, comme lorsque qu'ils s'étaient embrassés pour la première fois. Puis elle s'écarta légèrement de lui, son être envahi d'un bonheur et d'une félicité inexplicable mais pensant encore à leur mort. Il devina sa peur et lui murmura

- Non Stalkia, ils ne sont pas morts… Saroumane avait menti

- Mais comment est-ce possible… Les orques… Vous êtes mort dans mes bras, je ne vous aurai jamais quitté si vous aviez encore été vivant.

            Legolas n'eut pas le temps de répondre car à ce moment Gandalf rentra dans la pièce. Stalkia se détacha de l'étreinte de son amant et s'approcha vivement de Gandalf. Ne pouvant réprimer un élan d'affection pour le vieil Istari, elle se dressa sur la pointe de ses pieds, passa ses bras autours de son cou et posa sa joue contre la sienne. Gandalf avait toujours aimé Stalkia, depuis sa plus tendre enfance il l'avait protégé et il l'aimait de plus en plus. Il lui caressa doucement le dos puis elle s'écarta de lui et alla rejoindre Legolas qui l'enserra immédiatement d'un bras protecteur. Legolas ignorait lui aussi comment il avait retrouvé la vie et Gandalf n'attendit pas leurs questions. D'un voix grave il commença son explication.

- Une seule chose peut vaincre la mort, l'amour. Mais cet amour doit être d'une telle force, d'une telle pureté, d'une telle intensité que ce miracle n'arrive presque jamais. Je dirai même jamais. Quand vous avez compris le sacrifice de Legolas, votre amour s'est élevé à un paroxysme jamais atteint. Vous étiez prête à tout pour lui.

            Gandalf s'arrêta, il vit le regard grave de Stalkia. Celle-ci n'avait pas voulu l'interrompre mais il vit son besoin de parler.

- Legolas… Je vous ai volé la chose la plus importante de votre vie

- Non Stalkia répondit-il aussitôt. Vous êtes la chose la plus précieuse de ma vie !

- Pensez vous Stalkia. continua Gandalf d'un ton légèrement badin  Que Legolas continuerait d'arborer cette magnifique paire d'oreilles pointues s'il était dénué de son immortalité… !

            Stalkia le regarda sans comprendre, l'humour de Gandalf était aussi mystérieux que ses pouvoirs d'Istari. Ce fut Legolas qui lui expliqua.

- Je sombrais dans l'Ombre, dans un gouffre sans fond puis j'ai sentit un souffle de vie s'insinuer en moi. C'était vos lèvres, après que vous m'ayez embrassé une ultime fois. Je revenais peu à peu vers la lumière. Puis le Seigneur des elfes du Temps m'est apparu une seconde fois. Il m'a parlé, sa sagesse dépassant l'entendement. Il m'a proposé une chose, me rendre mon immortalité si je renonçais à vous. Mais quel sens aurait ma vie sans vous ? Durant des siècles j'ai souffert de désirer une chose que je ne pouvais posséder, j'ai souffert de n'avoir jamais connu l'amour. Quand je vous ai vu, j'ai su pour la première fois ce qu'était la vrai beauté. Puis j'ai découvert que la beauté de votre esprit et de votre cœur était égale à celle de votre visage et de votre corps. Vous m'avez fait découvrir une chose bien plus importante que tout ce que la civilisation elfique a inventé, l'amour. Je n'ai pu me résoudre à me passer de vous pour toujours. Car aucune souffrance, aucune torture n'aurait pu être pire que de traverser tous les âges de ce monde, seul.

            Legolas s'était encore approché de Stalkia, c'était son cœur qui parlait mais il savait qu'aucun mot, aucune langue, aucune parole ne pourrait traduire fidèlement ses sentiments. Il continua son récit.

- Devant mon refus, il n'a eut aucune réaction, son visage est resté impassible. Puis il m'a parlé et ses paroles sont encore claires et limpides dans mon esprit :

J'ai vu passé les années, les siècles et les millénaires et j'ai connu tous les princes elfes de ce monde. Mais aucun ne m'a autant étonné par sa détermination et sa passion que vous, Legolas. Votre amour est pur et incassable. Ma proposition n'était qu'une dernière mise à l'épreuve et je savait que vous n'auriez jamais accepté. Je ne peux déposséder Stalkia de son immortalité, car elle mourrait instantanément, mais ce monde nouveau à aussi besoin de vous, prince de Mirkwood. Je vous accorde une nouvelle immortalité, don exceptionnel qui ne sera jamais renouvelé.

Puis il a disparut. Je me suis ensuite réveillé et Gandalf et Aragorn étaient là.

- Aragorn ! l'interrompit Stalkia. Où est-il ?

- Il est là Stalkia. répondit Legolas. Et il va bien, il a passé la nuit à votre chevet, jusqu'à l'aube puis Elrond est venu lui aussi. Il a dit à votre frère qu'il devait lui parler. Cela fait plusieurs heures qu'ils parlent et… Il s'arrêta car Aragorn venait d'entrer dans la chambre, suivi par Gimli qui hésitait légèrement.

Stalkia se précipita vers son frère, courant comme une petite fille, n'ayant que faire des convenances qui l'incombaient désormais. Elle se jeta dans ses bras mais leurs retrouvailles furent moins émouvantes pour elle que celle avec Legolas. Non pas qu'elle l'aimait moins mais ne l'ayant pas vu mort, son esprit ne s'était jamais vraiment fait à l'idée qu'elle ne le reverrais jamais. Elle sentit quand même des larmes de bonheur lui piquer les yeux mais elle ne voulait plus pleurer. Le traumatisme qu'elle avait subit restera ancrée dans sa mémoire à jamais mais maintenant, elle voulait être heureuse. Elle le regarda, vit qu'il était profondément ému, que ses yeux brillaient. Elle lui chuchota :

- Aragorn, je ne veux plus vous voir triste, plus jamais.

- J'ai cru vous avoir perdu pour toujours.

- Nous sommes réunis et le mal ne nous séparera plus jamais.

Une esquisse de sourire commença à se dessiner sur le visage d'Aragorn. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi libre. Pour la première fois depuis bien des années, il sentait une allégresse l'envelopper.

- Oui Aragorn, je veux vous voir sourire ! Comme lorsque nous étions enfants !

- Vous souvenez-vous de ça Stalkia ?!

Il se mit à la faire tournoyer, comme il le faisait quand ils étaient jeunes. Il savait qu'elle aimait par-dessus tout cela quand elle était petite fille et n'avait pu s'empêcher de le refaire. Legolas Gandalf et Gimli les regardaient en souriant. Legolas connaissait cette tendresse entre frères et sœurs, il éprouvait la même pour sa famille. Ma famille songea t-il, je vais les revoir. Mon père, il doit la connaître. Le rire cristallin de Stalkia emplit la pièce résonnant comme une douce musique. Elle riait aux éclats, heureuse de l'avoir enfin retrouvé comme il était jadis. Puis ils s'arrêtèrent, Stalkia haletante d'avoir tant ri mais Aragorn à peine essoufflé. Elle s'approcha de Gimli, qu'elle avait toujours beaucoup apprécié et qu'elle affectionnait de plus en plus. Elle se baissa et l'enlaça avec tendresse et chaleur. Gimli, n'étant pas habitué à de telles effusions de la part de belles jeunes filles ne savait trop que faire. Il avait l'air assez gêné, il lui tapota maladroitement la tête, jetant un regard noir à Legolas qui souriait d'un air moqueur. Stalkia avait encore une ultime question, elle se releva et regardant tour à tour Gandalf Aragorn et Gimli demanda.

- Comment avez vous survécu ? Nous avions été drogués…

- Nous devons la vie à Gandalf dit Aragorn

- Oui renchérit Gimli . Il nous a tous sauvé !

Stalkia se tourna vers Gandalf, l'air interrogateur. Celui-ci rassembla ses pensées puis se lança dans l'explication.

- Bien… La drogue commençait à prendre effet sur moi, je vous ai vu vous écrouler Stalkia puis tout le monde les uns après les autres. Les premiers instants, je n'ai pu résister, cela était au-delà de mes pouvoirs, ce sort était d'une trop grande puissance. Mais Saroumane n'avait pas pensé que je puisse me souvenir d'un sortilège ancestrale. J'ai réussi à revenir à moi, vous, Legolas et Vestrial avaient déjà disparus et nous étions encerclés par les orques. Saroumane, dans sa perfide prévoyance avait protégé ses serviteurs contre tout sort venant d'un Istari. Seul le fer pouvait donc les abattre. J'ai commencé à essayer de les repousser puis voyant que je ne pourrai y arriver seul, j'ai tenté d'extraire Aragorn et Gimli de leurs sommeil. Mes premiers essais furent hélas infructueux, car cet « antidote » avait peu de chances de marcher. Mais à force de le répéter, Aragorn et Gimli ont réussi à vaincre le maléfice. A nous trois nous avons réussi à tous les tuer. Nous nous sommes ensuite précipité vers la Tour d'Orthanc mais arrivé à l'Isengard, quelle ne fut pas notre surprise de voir tous les orques morts, tués par une force invisible. Puis nous avons découvert Legolas que nous avons tout d'abord cru mort mais qui était bien vivant. Le reste Stalkia, c'est à vous de nous le raconter…

Stalkia entama alors son récit, n'omettant aucuns détails, aucunes émotions. Les trois hommes l'écoutaient en silence, ponctuant de temps à autres ces phrases d'exclamations. A la mort de Saroumane, Gimli ne put s'empêcher un sonore commentaire mais il se tut rapidement, désireux de savoir la suite. Elle raconta son affrontement avec Sauron, la façon dont l'Anneau l'avait en quelque sorte trahi puis sa destruction. Elle s'arrêta au moment où elle allait dire qu'elle aussi allait se jeter dans le vide. Comment était-elle encore vivante, qui l'avait sauvé ? Elle regarda Gandalf.

- Oui Stalkia dit Gandalf. C'est moi, je suis arrivez au moment où vous jetiez l'Anneau et où vous alliez subir le même sort. J'ai heureusement pu vous empêcher de commettre l'irréparable.

Personne ne parla après ces mots. Même après sa destruction, l'Anneau continuait de provoquer le malaise. Ce fut l'arrivée impromptu de Merry et Pippin qui dissipa le trouble. Ils entrèrent en trombe dans la chambre et s'arrêtèrent, interloqués devant Stalkia qu'ils ne connaissaient pas. Pippin, avec son charme et son langage légendaire lui demanda

- T'es… Il s'arrêta sous le discret mais violent coup de coude de Merry … Euh… Vous êtes qui vous ? Ca va comme ça Merry ? continua t-il en baissant la voix

- Mais non espèce d'idiot, c'est elle… Celle qui a sauvé Frodon et puis Sam… Et puis elle est Reine . lui répondit Merry toujours en chuchotant.

- Ah oui ! Il continua en prenant une voix très grave et peu naturelle. Oh, bonjour Demoiselle, ou plutôt votre gracieuse majesté. Nous somme enchantés de rencontrer enfin son imminence …

- Eminence ! Pauvre idiot ! lui dit Merry

- Oui bien sur ! Enfin, nous étions venus pour dire à son altesse et…

- Je vous en supplie, cessez de m'appeler ainsi ! Mon nom est Stalkia !

- C'est un très joli prénom qui évoque la douce brise fraîche soufflant sur les grand pins la nuit…

Pippin fut interrompu par Aragorn qui commençait à être agacé par ses tournures de phrases qui n'en finissaient plus.

- Pippin ! Venez en au fait !

- Eh bien ce soir il y a une fête ! Une fête pour célébrer… enfin… Pour faire la fête quoi !

Tous ne purent s'empêcher d'éclater de rire devant l'air béat et heureux du hobbit. Une fête songea Stalkia, et elle allait entrer dans l'âge adulte.

A suivre...