Disclaimer : Évidement, cet univers merveilleux qu'est le monde fantastique de Harry Potter et compagnie est bien sûr propriété exclusive de madame J K Rowling. Cependant, je me permets de lui emprunter momentanément et sans prétention uniquement dans le but de laisser mes doigts jouer sur le clavier de mon ordinateur pour tenter de sortir quelques histoires qui germent dans mon imagination depuis trop longtemps.

N/A : SVP, ne pas me tenir rigueur si des fautes d'orthographe ont trouvé le moyen de m'échapper.

Chapitre 4

Des dons et des valeurs bien encrées qui tracent un destin

Comment des êtres aussi niais pouvaient prétendre à une éducation de sorcier dans un collège aussi prestigieux que l'était Poudlard. Il les avaient observés pendant tout le trajet et continuait maintenant. Il les trouvait insipides, aucun ne semblait démontrer le moindre intérêt pour lui, personne ne semblait mériter qu'on s'attarde à lui donc encore moins lui faire la conversation. Cela aurait été du temps de perdu, selon lui, il doutait même que quelques-uns uns d'entre eux aient suffisamment de jugeote pour l'entretenir sur un sujet quelconque.

C'était pathétique qu'un collège de sorcellerie aussi réputé ne choisit pas mieux les étudiants qui le fréquente. Pourquoi laisser la chance à ses moins que rien d'étudier l'ART de la magie et de la sorcellerie ? La plus part d'entre eux n'arriverait même jamais à produire ne serait ce que le un sixième de la force de certains grands mages, ils resteraient à jamais des sorciers de pacotille tout juste bons à faire une carrière de magicien moldu.

Pourtant, il aurait pu y avoir une lueur d'espoir avec la présence de certains descendants de sorciers qui connaissaient une certaine heure de gloire, mais même eux semblaient éteints et peu semblaient contenir ne serait ce que une étincelle capacité. Ils feraient d'excellents moutons, ils suivraient leur maître sans poser de question et ils obéiraient au doigt mais surtout à la baguette. Lui ne finirait pas comme ça, il se savait supérieur à plusieurs des sorciers qui l'entouraient, son père ne cessait de lui répéter et de le pousser à avancer encore et encore sur le chemin de la perfection. Un jour, c'est lui qui donnerait les ordres, c'est lui que l'on écouterait, c'est lui-même que l'on redouterait. Oui cette idée lui plaisait énormément, il devait se l'avouer.

Être supérieur et pouvoir contrôler, diriger les autres, voilà deux de ses objectifs et à court terme si possible. Un pouvoir sur autrui installé tôt devient de plus en plus dur avec le temps à briser. Il en savait quelque chose, vivant sous le joug de son père depuis sa naissance, dépendant de ses moindres caprices et désirs.

Il y repensait à son père à l'instant même, alors que les autres semblaient s'émerveiller de la découverte du vieux château, lui entendant la voix de son père dans sa tête et ressentait son emprise sur lui en se frottant le bras doucement pour que personne ne le remarque. Avant qu'il ne quitte le manoir familial, son paternel lui avait fait comprendre qu'il n'y avait qu'une maison à Poudlard digne de recevoir un membre de sa famille et si par malheur son propre fils dérogeait à la tradition familiale, c'est bien plus que son bras qui le ferait souffrir. Son père le lui avait promis avec une lueur étrange au fond des yeux et le jeune homme savait d'expérience que son père tenait toujours ses promesses.

Il en était encore à ses réflexions lorsque la répartition débuta. La directrice adjointe nommait les noms et les moutons approchaient docilement du tabouret pour revêtir le vieux chapeau de Goddric Griffondor. Vient son tour, il ne restait plus beaucoup de jeunes à répartir après lui, la plus part ayant déjà rejoint la table de leur nouvelle maison. Il s'assit, bien droit, le regard neutre et il tenta d'afficher un visage sans expression aucune, autre leçon durement apprise, gracieuseté de son paternel.

« - Par Merlin, je vois beaucoup de capacités et de talents, le tout mélangé par un besoin d'appréciation et de reconnaissance par tes paires mais surtout par ceux qui détiennent certains pouvoirs. Une grande intelligence, jumelée à une vivacité d'esprit. Un regard personnel sur la vie et des valeurs bien intégrées te caractérisent comme un digne représentant d'une maison toute indiquée pour toi et qui t'aidera dans ton désir d'approfondir certaines facettes de tes dons. De plus comme son créateur, tu partages les mêmes idées sur la pureté du sang. Tu trouveras ce que tu cherches dans cette maison mais une fois que tu l'auras trouvé, la question sera de savoir si ça te convient et si tu accepteras tout ce qui vient avec. »

Il avait été rejoindre la table de la maison que lui avait attribuée le choixpeau, il fut applaudit mais il remarqua qu'on lui jetait des regards mi-intrigués mi-effrayés. Il se dit que même ici, son nom de famille représentait quelque chose, que certain le craignaient seulement à cause des lettres qui formaient son nom. D'accord, il venait d'une famille ancienne et qui avait des traditions familiales et qui était respectée et même crainte depuis des siècles mais lui ne voulait pas être respecté pour son nom. Il se jura de faire en sorte que le monde autour de lui se souvienne d'avantage de son prénom, se souviennent de lui et non pas uniquement de sa famille.

Plus tard, dans son nouveau dortoir, il écrivit une lettre à son père pour l'informer de sa maison, elle fut brève et impersonnelle, comme il lui avait appris. Pas besoin de s'épancher dur papier avec un père comme le sien et d'une certaine façon, cela faisait bien son affaire :

Monsieur,

La présente est pour informer que j'ai été réparti selon vos désirs dans la maison qui vous avait accueillit vous et votre illustre descendance auparavant.

Soyez assuré que je ferai de mon mieux et même plus pour être digne de notre famille mais aussi pour arborer fièrement et la tête haute l'insigne de Serpentard sur ma poitrine.

En espérant ne jamais vous décevoir.

Séverus Rogue.