Disclaimer : Je n'ai aucun mérite. rien n'est à moi, tout appartient à JKR, je me permets humblement de lui emprunter ses personnages pendant quelques lignes.

N/A : Encore et toujours mes plates excuses pour les fautes. Je suis sincèrement désolée de ne pas avoir mis un chapitre plus rapidement sur le site. Je vous passerai mes excuses qui en fait n'en sont pas. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser.Je comprendrais si vous ne vouliez pas me rewiewer pour me punir mais je vous implore d'y penser à deux fois, plus j'aurais de rewiews, plus je serai motivée à pondre d'autres chapitres. A vous de voir.

Chapitre 17

Je suis ce que je suis

Très chère maman,

Comme promis, voici une petite lettre pour te prévenir de mon arrivée, (saine et sauf) au collège de sorcellerie et de magie de Poudlard.

Si tu pouvais voir l'endroit où est situé le château qui nous sert d'école, je sais que tu aimerais mais comme nous l'avons lu dans l'Histoire de Poudlard, seul les sorciers peuvent voir le bâtiment. C'est bien dommage mais je comprends en même temps pourquoi, imagine que certains bornés de notre monde relance la chasse aux sorcières. Je les comprends de prendre autant de précautions pour préserver des moldus (personnes sans pouvoirs magiques) la communauté magique (dont je fais partie maintenant).

Aujourd'hui, pendant mon voyage dans le Poudlard Express, je me remémorais la journée où nous avons vu ce grand hibou voler jusqu'à nous pour m'apporter ma lettre d'admission à ce collège « particulier ». Je n'arrive toujours pas à croire que « moi » je sois comme mes héros et héroïnes de mes contes préférés. Cependant, je n'arrive pas encore à me décider si je considère cela comme étant une chance ou une lacune que je dois accepter. J'ai longuement réfléchi, j'en suis venue à la conclusion que j'étais ce que je suis et que même si je le pouvais je ne pourrais changer ce fait, alors aussi bien l'accepter et tenter d'en apprendre le plus possible et profiter de la situation. Qui sait, un jour je serai peut-être assez importante pour que l'on parle de moi.

Je sais que papa et toi auriez aimé que je fasse une grande carrière (médecin, avocat ou notaire peut-être) et que probablement je vais vous décevoir en n'étant ni l'un ni l'autre. Cependant, je vous fais la promesse de travailler très très fort pour obtenir un métier tout aussi enviable dans le monde de la magie (médico-mage, professeur ou encore représentante au Ministère). Vous serez fier de moi, je vous le jure, je suis bien décidée à bien réussir ma vie et à ne jamais vous faire honte à cause de ma condition.

Revenons au château, la première vue que j'en ai eu est lorsque j'ai traversé le lac qui le délimite dans une chaloupe sans rameur qui nous a conduit directement sur la berge opposée, près de l'immense hall d'entrée. Un homme immense nous a servi de guide dès notre descente du train et nous a laissé ensuite aux bons soins de la directrice adjointe, Mademoiselle Mac Gonnagall, une sorcière qui m'apparaît très posée et qui a tout de suite eu mon respect. Dans le grand hall, il n'y avait que nous, les premières années, on attendait que les autres élèves soient tous arrivés et qu'ils aient pris place dans la grande salle où se déroulerait notre répartition. Le professeur Mc Gonnagall, aussi directrice de la maison Griffondors, nous a expliqué très clairement en quoi consistait la répartition, aussi lorsque nous sommes entrés dans l'immense salle, nous savions ce qui nous attendait. Du moins pour les grandes lignes car rien ne pouvait me préparer à ce qu'il s'offrit à mes yeux alors.

La pièce est si vaste que notre maison pourrait facilement tenir dedans, il y a quatre longues rangées de tables toutes parallèles, une pour chaque maison de l'école, Griffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Puis au bout d'elles, une très grande table perpendiculaire celle-là, celle des professeurs où se tenaient ceux-ci, nous accueillant avec de grands sourires. Cela me mit à l'aise, j'observai le directeur, le professeur Dumbledore, un vieil homme à la barbe argenté et aux lunettes en demi-lune devant des yeux qui m'ont semblé espiègles. Le plus surprenant dans toute cette pièce est sans contredit, le plafond. Il a été enchanté pour représenter l'aspect réel du ciel, c'était magnifique ce soir, il y avait plein d'étoile au-dessus de nos têtes.

Puis vint le temps d'être répartit, un vieux chapeau tout rapiécé (ayant appartenu à l'un des fondateurs de Poudlard, Godric Griffondor) était placé sur un tabouret où à tour de rôle nous devions prendre place pour que l'objet magique nous indique notre nouvelle maison. Mais avant tout cela, une fente dans le chapeau s'anima, comme par magie (en fait s'en est, tu t'en doutes) et le choixpeau (c'est son nom) se mit à nous pousser la chansonnette. Par une chanson, il nous expliqua que son rôle était de répartir les élèves dans les différentes maisons par les qualités qu'ils possédaient versus celles qu'appréciaient par-dessus tout les quatre fondateurs de l'école (Griffondor = courage, Serdaigle = apprentissage, Poufsouffle = loyauté et Serpentard = malice). Du coup, j'étais pratiquement certaine d'aboutir à Serdaigle mais le choixpeau en décida autrement, voici en gros ce qu'il me dit à l'oreille avant de décider où il m'envoyait :

« - Que voilà, ohhh ! J'y vois tellement de choses. Une jeune fille provenant directement d'une famille moldue et qui est avide de faire ses preuves.Bien sûr, tu aurais ta place à Serdaigle, tu es vive d'esprit, intelligente et tu n'as pas peur de travailler dur, le labeur ne te fais pas peur. C'est justement cela qui m'empêche de t'envoyer tout de suite dans cette maison. Ton courage. Oui, oui, je vois beaucoup de caractère, tu n'es pas le genre de fille à te laisser impressionner ou détourner du chemin que tu as choisi, prend garde cependant à ne pas te borner seulement à ce que tu vois, ou à tes premières impressions, les êtres humains sont plus complexes que tu ne le crois. Oui, sans aucun doute, ta place est à . »

Puis, il s'est écrié : Griffondor. La salle en entier m'a applaudi, à l'exception d'une table, celle des Serpentards. On m'a dit qu'il y avait une rivalité peu commune entre les deux maisons (Griffondor et Serpentard) et de prendre garde à eux (Serpentard) car « ils ne jouent pas dans les règles de l'art ». C'est du moins ce que m'a dit la préfète en chef de ma nouvelle maison.

Après le repas (qui fut gargantuesque) nous sommes montés vers la tour où se trouve notre salle commune et nos dortoirs. C'est magnifique, tout est en rouge et or (les couleurs de la maison), il y a des fauteuils pour lire tranquillement mais également de grandes tables de travail pour que l'on puisse faire nos travaux scolaires, c'est d'ailleurs de l'un d'elles que je t'écris. Je crois que je vais me plaire ici, les filles qui vont partager mon dortoir m'ont l'air assez gentilles. La seule chose que je déplore complètement, c'est le comportement plus qu'enfantin de certains jeunes garçons qui ont été répartis avec moi, ils auraient plus leur place dans une maternelle que dans un collège comme celui-ci. Ils sont puérils et s'amusent à taquiner en ce moment même une de mes compagnes de chambre. Je crois que je vais aller lui prêter main forte, tu me connais, je ne suis pas capable d'accepter que l'on s'en prenne à autrui sans raison comme ces quatre là le font.

Je t'embrasse, embrasse papa de ma part également et salue Pétunia.

Je pense très fort à vous.

Lily