[n/a] : Vous connaissez la chanson (j'espère après 18 chapitres) mais je
vais vous la chanter de nouveau . Rien ne m'appartient en propre, tout est
à JK Rowling, à qui j'emprunte une partie de son ?uvre le temps de laisser
mon esprit vider un peu de son trop plein d'imagination. Désolée pour les
fautes, je n'ai jamais été un as en français et je ne le serai probablement
jamais.
Chapitre 18
Laisser sa trace dans une maison
Il était en retard, il devait courir derrière ses parents, chose peu aisé puisqu'il devait traîner une énorme malle alors que son père lui n'amenait que la cage de son hibou. Pourquoi est-ce que son père n'avait pas pitié de lui et qu'ils n'échangeaient pas leurs fardeaux ? N'allez pas vous méprendre, le paternel n'était pas un sans c?ur ou encore un homme qui répugnait d'aider son prochain, à plus forte raison son propre fils, non c'est simplement qu'il ne s'était pas aperçu de la peine de son garçon, il n'avait qu'une chose en tête, mettre son fils dans le train avant que ce dernier ne parte sans lui. Quelle pire façon pouvait-on imaginer que d'arriver en retard lors de notre première journée à l'école de sorcellerie et de magie de Poudlard ? Ne pas y être admis peut-être.
Heureusement, ce n'était pas le cas, leur fils, tout comme eux avait été accepté dès sa naissance dans cette prestigieuse école de Grande-Bretagne. Ils en avaient été très fiers bien entendu et ils l'avaient regardé grandir en tentant de déceler en lui quelles seraient ses forces magiques, quels seraient ses intérêts. L'enfant promettait d'être à leur image, c'est à dire un jeune homme plein d'entrain et des plus sociable, il n'aurait probablement pas de problème à se faire des nouveaux amis dans ce collège, sans compter tous ceux qu'il avait déjà par la force des choses. Le jeune homme avait grandi dans la communauté magique et avait une famille très « sociale ».
La mère du jeune homme, tout aussi énervée que son mari d'envoyer leur premier enfant à Poudlard, sembla revenir dans la réalité et s'aperçu enfin de la raison qui faisait traîner de la patte le pauvre garçon. Elle du répéter trois fois le nom de son mari pour qu'il l'entende enfin, tellement il avait la tête dans les nuages. Puis enfin, l'échange des fardeaux s'effectua au grand plaisir du jeune homme qui se retrouva à embarquer de justesse dans le train. On sifflait déjà le départ. Ses parents lui envoyèrent une flopée de recommandations de dernière minute dont la moitié ne parvint même pas aux oreilles du garçon. Dans le couloir du wagon, deux jeunes hommes l'attendaient visiblement et étaient heureux de l'avoir enfin trouvé.
« - Maman nous a bien dit de veiller sur toi, commença le premier.
Oui, elle a promis à ta mère que nous prendrions soin de toi, termina l'autre. »
Il s'agissait de ses deux cousins, Arnold et Alban qui étaient respectivement en troisième et quatrième année. Ils amenèrent leur petit cousin jusqu'à leur compartiment où les attendaient certains de leurs amis qui furent présentés au jeune homme. Le jeune garçon apprécia grandement son voyage, ses aînés lui racontèrent tout ce qu'il devait savoir pour affronter sa première année à Poudlard, on lui parla des professeurs et de leurs petites manies, des fantômes de l'école, des escaliers qui s'amusaient à changer brusquement de direction, etc. On lui expliqua également le déroulement de la répartition, il ne dit pas un mot, même s'il savait déjà tout ce qu'il fallait savoir sur le sujet, ses parents s'ayant fait un devoir de l'en informer. Dans le compartiment, on retrouvait des représentants de chacune des maisons à l'exception de Serpentard. Ses cousins avaient un cercle d'amis très vaste et de tous les horizons, ce qui plut énormément au jeune garçon qui se sentit tellement à l'aise qu'il s'ingéra dans la plupart des discussions, les autres accueillant son avis avec plaisir puisqu'il semblait assez dégourdi pour son âge, il tenait de propos justes et sensés.
Bien trop vite au goût du jeune homme, la gare de Pré au Lard fut en vue, mais rapidement il se laissa également gagné par l'euphorie de la découverte d'un monde nouveau. Il suivit les premières années jusqu'aux barques qui leur permirent de traverser le lac plus noir que la nuit même et qui les menèrent près de l'entrée principale du château où un professeur les attendait. Après avoir été informé des marches à suivre, il suivit le reste du groupe jusqu'à l'intérieur de la grande salle où il s'émerveilla en ch?ur de l'aspect du plafond magique. Puis il attendit sagement que l'on appelle son nom, ce qui désignerait qu'il serait temps pour lui d'être réparti dans l'une des quatre maisons qui formaient la communauté étudiante du collège. Il avait beau se parler mentalement et tenter de se calmer, rien n'empêchait son c?ur de battre la chamaille dans sa poitrine. Où allait l'envoyer le vieux chapeau ? Irait-il à Serdaigle comme Alban ou à Poufsouffle comme Arnold ou encore à Griffondor comme son père et sa mère ? Il ne croyait pas avoir ce que cherchait Serpentard mais son esprit ne pouvait s'empêcher de toujours ramener cette possibilité. Par Merlin, que dirait-on dans la famille s'il était digne de la maison des serpents. Il n'osait y penser. Puis vint son tour, il s'avança lentement, tenta de paraître naturel et insouciant mais ses jambes le trahissaient. Il s'assit sur le banc de bois, dos à la table des professeurs mais face à tous les étudiants de Poudlard, on lui mit le choixpeau sur la tête puis la fameuse petite voix se fit entendre à son oreille :
« - Comme c'est intéressant ! Je vois beaucoup de chose en toi, on a soif de faire ses preuves jeune homme hein On est d'un naturel plus que curieux, on est attiré par tout ce qui sort de l'ordinaire, du moins de l'ordinaire auquel tu es habitué. Il y a un monde des plus intéressant au- delà de la communauté magique et ce monde t'interpelle . Les défis ne te font pas peur, ce qui est un bon point pour toi. Je vois que tu as tendance à être lunatique comme ton père par contre et tu ne veux pas le décevoir, ni lui ni ta mère. Certes, Serdaigle t'aiderait à développer cette curiosité en quelque chose de bien et d'utile mais je crois qu'une autre maison serait parfaite pour toi. Je crois même que tu y laisseras ta marque avec le temps. Éventuellement et avec l'aide de ton âme s?ur, ton apport à cette maison ne pourra être contester. Bien d'autres suivront alors tes traces, tâche qu'elles soient pour eux synonyme de fierté et d'union. »
Pour un jeune garçon de son âge, les paroles du choixpeau restaient plutôt ambiguës et vides de sens. Ce n'est que bien des années plus tard qu'il en comprendrait toute la signification. Pour l'heure, il alla rejoindre la table des rouges et or qui l'applaudissait à tout rompre, le choixpeau avait décrété qu'il ferait un bon Griffondor et il avait bien l'intention de tenter de l'être. Il retrouva au bout de la grande table, une jeune fille de son âge qui venait d'être répartie également, toute aussi rousse que lui pouvait l'être. Ils se sourirent timidement et se présentèrent l'un à l'autre, dès lors, se fut le début d'une longue histoire de complicité entre eux.
Les années avaient passé et Arthur Weasley se rappelait encore exactement des mots employés par le vieux chapeau de Godric Griffondor, à sa façon et avec l'aide de son âme s?ur, il avait laissé sa trace dans la maison rouge et or. Une panoplie de petits roux et une petite rousse vinrent laisser après eux le nom de Weasley dans le grand livre de Griffondor et peu d'autres familles sorcières pouvaient se vanter de représenter fierté et union comme les Weasley le faisait, d'un naturel désarmant.
Chapitre 18
Laisser sa trace dans une maison
Il était en retard, il devait courir derrière ses parents, chose peu aisé puisqu'il devait traîner une énorme malle alors que son père lui n'amenait que la cage de son hibou. Pourquoi est-ce que son père n'avait pas pitié de lui et qu'ils n'échangeaient pas leurs fardeaux ? N'allez pas vous méprendre, le paternel n'était pas un sans c?ur ou encore un homme qui répugnait d'aider son prochain, à plus forte raison son propre fils, non c'est simplement qu'il ne s'était pas aperçu de la peine de son garçon, il n'avait qu'une chose en tête, mettre son fils dans le train avant que ce dernier ne parte sans lui. Quelle pire façon pouvait-on imaginer que d'arriver en retard lors de notre première journée à l'école de sorcellerie et de magie de Poudlard ? Ne pas y être admis peut-être.
Heureusement, ce n'était pas le cas, leur fils, tout comme eux avait été accepté dès sa naissance dans cette prestigieuse école de Grande-Bretagne. Ils en avaient été très fiers bien entendu et ils l'avaient regardé grandir en tentant de déceler en lui quelles seraient ses forces magiques, quels seraient ses intérêts. L'enfant promettait d'être à leur image, c'est à dire un jeune homme plein d'entrain et des plus sociable, il n'aurait probablement pas de problème à se faire des nouveaux amis dans ce collège, sans compter tous ceux qu'il avait déjà par la force des choses. Le jeune homme avait grandi dans la communauté magique et avait une famille très « sociale ».
La mère du jeune homme, tout aussi énervée que son mari d'envoyer leur premier enfant à Poudlard, sembla revenir dans la réalité et s'aperçu enfin de la raison qui faisait traîner de la patte le pauvre garçon. Elle du répéter trois fois le nom de son mari pour qu'il l'entende enfin, tellement il avait la tête dans les nuages. Puis enfin, l'échange des fardeaux s'effectua au grand plaisir du jeune homme qui se retrouva à embarquer de justesse dans le train. On sifflait déjà le départ. Ses parents lui envoyèrent une flopée de recommandations de dernière minute dont la moitié ne parvint même pas aux oreilles du garçon. Dans le couloir du wagon, deux jeunes hommes l'attendaient visiblement et étaient heureux de l'avoir enfin trouvé.
« - Maman nous a bien dit de veiller sur toi, commença le premier.
Oui, elle a promis à ta mère que nous prendrions soin de toi, termina l'autre. »
Il s'agissait de ses deux cousins, Arnold et Alban qui étaient respectivement en troisième et quatrième année. Ils amenèrent leur petit cousin jusqu'à leur compartiment où les attendaient certains de leurs amis qui furent présentés au jeune homme. Le jeune garçon apprécia grandement son voyage, ses aînés lui racontèrent tout ce qu'il devait savoir pour affronter sa première année à Poudlard, on lui parla des professeurs et de leurs petites manies, des fantômes de l'école, des escaliers qui s'amusaient à changer brusquement de direction, etc. On lui expliqua également le déroulement de la répartition, il ne dit pas un mot, même s'il savait déjà tout ce qu'il fallait savoir sur le sujet, ses parents s'ayant fait un devoir de l'en informer. Dans le compartiment, on retrouvait des représentants de chacune des maisons à l'exception de Serpentard. Ses cousins avaient un cercle d'amis très vaste et de tous les horizons, ce qui plut énormément au jeune garçon qui se sentit tellement à l'aise qu'il s'ingéra dans la plupart des discussions, les autres accueillant son avis avec plaisir puisqu'il semblait assez dégourdi pour son âge, il tenait de propos justes et sensés.
Bien trop vite au goût du jeune homme, la gare de Pré au Lard fut en vue, mais rapidement il se laissa également gagné par l'euphorie de la découverte d'un monde nouveau. Il suivit les premières années jusqu'aux barques qui leur permirent de traverser le lac plus noir que la nuit même et qui les menèrent près de l'entrée principale du château où un professeur les attendait. Après avoir été informé des marches à suivre, il suivit le reste du groupe jusqu'à l'intérieur de la grande salle où il s'émerveilla en ch?ur de l'aspect du plafond magique. Puis il attendit sagement que l'on appelle son nom, ce qui désignerait qu'il serait temps pour lui d'être réparti dans l'une des quatre maisons qui formaient la communauté étudiante du collège. Il avait beau se parler mentalement et tenter de se calmer, rien n'empêchait son c?ur de battre la chamaille dans sa poitrine. Où allait l'envoyer le vieux chapeau ? Irait-il à Serdaigle comme Alban ou à Poufsouffle comme Arnold ou encore à Griffondor comme son père et sa mère ? Il ne croyait pas avoir ce que cherchait Serpentard mais son esprit ne pouvait s'empêcher de toujours ramener cette possibilité. Par Merlin, que dirait-on dans la famille s'il était digne de la maison des serpents. Il n'osait y penser. Puis vint son tour, il s'avança lentement, tenta de paraître naturel et insouciant mais ses jambes le trahissaient. Il s'assit sur le banc de bois, dos à la table des professeurs mais face à tous les étudiants de Poudlard, on lui mit le choixpeau sur la tête puis la fameuse petite voix se fit entendre à son oreille :
« - Comme c'est intéressant ! Je vois beaucoup de chose en toi, on a soif de faire ses preuves jeune homme hein On est d'un naturel plus que curieux, on est attiré par tout ce qui sort de l'ordinaire, du moins de l'ordinaire auquel tu es habitué. Il y a un monde des plus intéressant au- delà de la communauté magique et ce monde t'interpelle . Les défis ne te font pas peur, ce qui est un bon point pour toi. Je vois que tu as tendance à être lunatique comme ton père par contre et tu ne veux pas le décevoir, ni lui ni ta mère. Certes, Serdaigle t'aiderait à développer cette curiosité en quelque chose de bien et d'utile mais je crois qu'une autre maison serait parfaite pour toi. Je crois même que tu y laisseras ta marque avec le temps. Éventuellement et avec l'aide de ton âme s?ur, ton apport à cette maison ne pourra être contester. Bien d'autres suivront alors tes traces, tâche qu'elles soient pour eux synonyme de fierté et d'union. »
Pour un jeune garçon de son âge, les paroles du choixpeau restaient plutôt ambiguës et vides de sens. Ce n'est que bien des années plus tard qu'il en comprendrait toute la signification. Pour l'heure, il alla rejoindre la table des rouges et or qui l'applaudissait à tout rompre, le choixpeau avait décrété qu'il ferait un bon Griffondor et il avait bien l'intention de tenter de l'être. Il retrouva au bout de la grande table, une jeune fille de son âge qui venait d'être répartie également, toute aussi rousse que lui pouvait l'être. Ils se sourirent timidement et se présentèrent l'un à l'autre, dès lors, se fut le début d'une longue histoire de complicité entre eux.
Les années avaient passé et Arthur Weasley se rappelait encore exactement des mots employés par le vieux chapeau de Godric Griffondor, à sa façon et avec l'aide de son âme s?ur, il avait laissé sa trace dans la maison rouge et or. Une panoplie de petits roux et une petite rousse vinrent laisser après eux le nom de Weasley dans le grand livre de Griffondor et peu d'autres familles sorcières pouvaient se vanter de représenter fierté et union comme les Weasley le faisait, d'un naturel désarmant.
