[n/a] : Merci à tous ceux qui trouve le courage de lire mes petites histoires sans prétentions. Si le coeur vous en dit, ne vous gênez surtout pas pour me faire part de vos commentaires. Ce chapitre ne me plait pas du tout mais j'arrive pas à l'écrire autrement alors, soyez indulgent je vous prie.

[RAR] :

ekleenex : Tout d'abord, merci pour ta review, c'est super apprécié. Pour ton commentaire sur la maison d'accueil de Lily je suis confuse. J'ai dû sauter le passage où il était spécifier que Lily était à Serdaigle, dans ce cas, accepte mes plates excuses. J'ai toujours cru qu'elle était à Griffondor avec James mais remarque, je me mets peut-être le doigt dans l'œil jusqu'au coude ! Pour mon chapitre, je ne pense pas le changer puisque comme je viens de le dire, dans ma tête elle est une Griffondor, c'est difficile de changer une idée bien ancrée dans ma tête de mule mdr. Cependant, si d'autres me le demande, je réviserai mon tir, promis.

Laurent Jerry : Merci beaucoup pour ta review. T'as sans doute raison, les infos sur Padma sont aussi nombreux que des cactus au Groënland mais ça permet de faire fonctionner mon imagination. J'espère que le résultat ne t'a pas trop déçu et que chapitre te plaira également malgré le fait que moi je le trouve pas très bon...-_-

Tangerinedream : Merci beaucoup très chère de prendre le temps de laisser une review à toutes les fois. C'est vraiment apprécié.

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Chapitre 21 : Un nom.

Evidemment, c'était à prévoir, comment aurait-il pu en être autrement ? La maison qui l'accueillerait était inscrite dans les astres et même le néophyte ou le plus bête des hommes aurait su le déchiffrer. Tel était son destin, qui en aurait douté d'ailleurs. Bien avant sa naissance, on aurait pu prédire sans se tromper où le fameux choixpeau l'enverrait. Il était complètement inutile de prendre des paris sur les trois autres maisons, cela aurait été de la perte d'argent pure et simple. Même les plus téméraires ne s'y seraient pas risqué tellement cette répartition était sûre à l'avance.

Lui-même n'en paraissait pas surpris. Le vieux chapeau de Godric Griffondor n'avait pas hésité longtemps avant de crier son verdict que tous pourtant savaient. La terre aurait sans doute cessé de tourné si jamais le choix du chapeau avait été un autre. Mais puisque la terre continuait à tourner normalement, le jeune homme de onze ans avait été retrouver ses nouveaux camarades, ceux qui partageraient son quotidien pendant les sept ans que duraient sa scolarité à Poudlard, l'école de sorcellerie et de magie de Grande-Bretagne.

Le festin avait été avalé avec rapidité par une meute d'élèves affamés, lui pourtant n'avait touché à pratiquement rien dans son assiette, se contentant de pousser et repousser encore et encore tout ce qui s'y trouvait. Il avait l'esprit ailleurs. Il tentait déjà de composer les lignes qui formeraient la lettre qu'il enverrait à ses parents dès cette cérémonie de bienvenue terminée. Il devait choisir ses mots avec soin, il ne devait pas montrer à ses parents, surtout à son père qu'il était complètement effrayé à l'idée de passer tous ces longs mois loin de tout ce qu'il connaissait. Il se retrouvait projeté dans un vieux château inconnu, avec des gens qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Ève. Il devait également se montrer à la hauteur des espérances de sa famille. C'était ce qui lui faisait le plus peur. Et s'il n'y parvenait pas ? S'il n'arrivait pas à satisfaire sa famille ?

Sa famille, une famille respectée et connue de toute la communauté magique d'Angleterre. Leur nom était synonyme de respect. C'était là son problème. Le jeune homme avait au fond de lui des inclinaisons différentes de ses parents. Il était fier et loyal comme eux mais il pouvait également être ironique, sarcastique et à la limite, arrogant. Il avait en lui une flamme qui n'aurait certes pas plu à son père qui attendait de lui qu'il soit un étudiant modèle.

Outre le fait de tenter de se concentrer sur la future composition de sa missive, il préférait observer ceux qui étaient devenus ses collègues de classe. Plusieurs semblaient intéressants, d'autres pas du tout. Rapidement, il avait ciblé ceux qui lui ressemblaient ou ceux dont il connaissait les parents. Il échangea quelques mots avec des enfants de familles fréquentant la sienne, fit connaissance avec ceux qui étaient le plus près de lui et accepta les mots de bienvenue de la part des préfets de sa nouvelle maison.

Le jeune homme tenta un regard à la table des professeurs, ceux qui lui enseigneraient pendant ces sept ans loin de chez lui. Ceux qui avaient la charge de lui apprendre tout ce qu'ils pouvaient. Lui avait la charge d'en apprendre d'avantage. Il vit Dumbledore. Il en avait entendu parlé bien entendu, ce sorcier était très « populaire » dans la communauté magique. Il se demanda un court moment si tout ce qu'il avait entendu sur lui était vrai ? Sans doute, pourquoi lui aurait-on menti ?

Il fut heureux de retrouver un peu de calme lorsqu'il pénétra dans le dortoir qu'il partagerait avec d'autres élèves répartis dans la même maison que lui. Il ferma rapidement les dais de son lit pour avoir un peu d'intimité et composa de son mieux une lettre des plus impersonnelles à ses parents où il leur résumait les grandes lignes de la répartition, la sienne mais également celle des autres. Il termina en spécifiant que c'était sans grande surprise qu'il s'était retrouvé dans la maison qui avait accueilli son père et sa mère avant lui. Il leur promit de faire de son mieux pour être digne des espoirs qu'ils avaient placés en lui, puis signa.

Il se lèverait plus tôt le lendemain pour charger son hibou grand duc de la missive pour sa famille. Il tenta longuement de trouver le sommeil, tournant et se retournant encore et encore mais toujours les paroles du choixpeau lui revenait en tête :

« - Evidemment, j'aurais dû m'en douter. Eh bien, pour toi aussi c'est très clair. Je ne peux certes pas t'envoyer ailleurs que dans la maison qui a accueilli ton père et ta mère voilà des années. Cependant, là n'est pas la raison de ta répartition. Tu as en toi toutes les qualités requises pour t'y retrouver, tu n'es pas l'ombre de tes parents comme tu sembles le croire. Bien que l'on te compare sans cesse à eux, TU ES TOI. Ici j'ai bon espoir que tu trouveras des gens qui t'aideront à te forger une identité propre, à trouver celui que tu es vraiment. Tu portes un nom de famille qui est lourd pour tes épaules mais il n'en sera pas toujours ainsi. Un jour tu en seras fier de ce nom, un jour d'autres le porteront à ta plus grande fierté. Ce nom est synonyme de fierté, de loyauté, de force, de courage et d'espoir. L'espièglerie et le brin de malice qui est en toi n'apporteront qu'un brin de folie supplémentaire à cette maison. »

Après de longues minutes de réflexion, il se saisit de sa lettre et la déchira. Il prit de nouveau sa plume et un nouveau parchemin et mut par l'évocation du choixpeau, il composa une lettre plus personnelle, plus authentique.

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Très chers parents

Aucune réelle surprise, je me suis retrouvé dans la maison qui vous avait accueillie, vous et tant d'autres membres de notre illustre famille avant moi. Cependant mon petit entretien avec le choixpeau m'a fait réfléchir et j'ai pris une décision qui je l'espère ne vous choquera pas trop.

Je suis moi, je suis ce que je suis et je crois que je serais incapable de rester dans le moule du parfait petit étudiant, fils à papa, enfant chéri par sa mère. N'y voyez pas de reproche, s'en ait aucunement, je vous adore et vous aime plus que vous ne pouvez l'imaginer. Cependant, j'entends bien me faire respecter dans cette nouvelle école non pas grâce à mon nom de famille mais plutôt grâce à ce que je suis réellement. Je sais, notre famille est l'une des plus ancienne de notre communauté, l'une des plus respectées également et croyez que je ne tiens aucunement à salir cette réputation qui vous tient tant à cœur.

Au moment d'écrire ces lignes, je ne sais pas encore ce que je suis réellement, mais je suis bien décidé à le découvrir. N'est-ce pas vous qui me répétiez toujours que les années que j'ai devant moi seront les meilleures de ma vie ? Bien, je compte en profiter pleinement. Ne vous inquiétez pas trop, je n'ai pas l'intention de devenir un monstre d'égoïsme ou encore le pire des cancres que cette école aura vue passer entre ses murs. Cependant, j'aimerais réellement garder de ces années des souvenirs merveilleux, m'y faire des amis exceptionnels et qui ne me trahiront jamais. Et qui sait, peut-être que dans quelques années, j'y trouverai moi aussi l'amour de ma vie ?

Simplement à l'écriture de ces lignes, mon cœur est moins lourd, je me sens mieux et j'espère que vous me comprendrez. Père, mère, je vous aime et sachez que je suis fier d'être votre fils.

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Satisfait, il rangea et se recoucha. Finalement, il était content. Il était à l'endroit idéal pour poser les premières pierres de sa vie à lui. Les années qui allaient suivre verraient naître l'un des groupes les plus unis que Poudlard n'ait jamais accueilli. Les murs du vieux château tremblent encore parfois à l'évocation des quatre membres de ce groupe jadis surnommé Les Maraudeurs. À eux quatre, il firent la pluie et le beau temps. À l'intérieur de ce groupe, chacun finit par trouver la véritable personne en lui. Il en fut de même pour James Potter qui comme lui avait prédit le choixpeau, allait transmettre son nom à d'autres, sa femme d'abord, puis son fils. Et encore une fois, le vieux chapeau avait misé juste le nom Potter serait et resterait un symbole d'espoir pour la communauté magique.