Disclaimer : Les personnages de "Harry Potter" appartiennent à leur auteur, J.K Rowling
Auteurs : Kaima ( kaima@sympatico.ca )
Genre : Slash mais je ne vous dit pas tout de suite le pairing... à vous de trouver... j'espère que vous allez aimer... Je ne sais pas encore si je mettrai des lemons, cela dépendra de vous, ce que vous voulez.
Note : Cette fic commence en 2003 mais fera un retour en arrière. Relatant les années que notre couple principal, auront passé à Poudlard. J'atends vos commentaire de toute sorte... Merci.
Au-delà de mes pensées
Chapitre 1 : Un regard nouveau.
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Les vieux parent les vrais amis
Ceux qui ont laissé leur jeunesse
Dans un paysage endormi
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Le cœur serré les cheveux gris
Ceux qui n'ont pas laissé d'adresses
Comme s'ils voulaient qu'on les oublie
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Avec le silence et la pluie
Avec la force et la faiblesse
De vouloir être encore en vie
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
En étranger au paradis
Ceux qui emportent leur tendresse
Et leur sourire a l'infini
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Avec des fleurs au bout des doigts
Ceux qui ne tiennent pas leur promesse
Qui sont parti pour qui pourquoi
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Comme des écoliers dans le froid
Les évadés qui disparaissent
Les survivants de l'au-delà
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Avec le silence et la pluie
Avec la force et la faiblesse
De vouloir être encore en vie
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
En étranger au paradis
Ceux qui emportent leur tendresse
Et leur sourire a l'infini
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Ceux qui s'en vont ceux qui nous laissent
Chanté par : Ginette Reno
Paroles et Musique: D. Barbelivien
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25 Avril 2003
Dans une petite maison, en banlieue du Londres moldue, un homme, grand, relativement musclé, avec de longs cheveux noir, où s'y reflète, des miroitement bleuté, ne dort pas. Pourtant, la lune et les étoiles dominent dans le ciel, d'un noir d'encre. Assis sur le toit de sa maison, d'où il est sorti par une petite lucarne du grenier, il contemple cette voûte céleste, ce soit disant paradis qui lui à pris une personne cher à son cœur. Il sait que la journée à venir risque d'être longue et riche en émotion, il sait qu'il devrait dormir mais il en est incapable. La maison est trop calme. Sans le doux murmure de sa respiration près de lui il ne peut dormir. Et pourtant, il devra s'y faire.
Plusieurs heures ont passées et l'homme se décide enfin à rentrer. Il descends au salon, qu'il contemple d'un oeil nouveau. Une cheminée éteinte occupe le mur du fond. Il a pris soin, de ne pas faire de feu, pour éviter les visiteurs. Il a envie d'être seul. Devant la cheminée, se trouve un canapé bourgogne flanqué de deux fauteuils assortis. Une table basse au milieu. Les murs, d'une couleur similaire au canapé mais un peu plus pâle, sont ornées de photos animées ou non. Le jeune homme s'y attarde. Une des photographies le représente en compagnie de son ami, tous deux près d'un lac avec une tente en arrière. Le plus petit souris alors que le noir le regarde désespérément. L'homme rit tristement en se rappelant du contexte de cette photo, ils étaient partis ses amis et lui en camping, mais leur copines avaient insistées pour le faire à la façon moldue. Que de difficulté il avait eu à monter la tente. Il continue un moment de regarder les images puis, retenant un sanglot, il décide de changer de pièce.
Il entre dans la cuisine. Petite pièce au couleur chaudes et accueillantes, avec de la tapisserie sur un de ses murs. Une autre invention moldue. Une grande table en bois sertis de six chaises, dont deux capitaines, occupait l'espace central. Il se dirige vers le réfrigérateur et se sert un verre de jus d'orange. Il prend place sur une chaise, bascule sur les pattes arrière et se balance légèrement. Il boit une petite gorgée du liquide froid et son estomac se contracte. Il pose le verre sur la table et laisse encore son regard traîner. La pièce a tout de la parfaire cuisine moldue. En fait, toute les pièces sont à la façon moldu. Ayant décidé de venir vivre dans un quartier totalement moldu, ils avaient décidé tous les deux de s'y adapter et d'y vivre de cette façon et ils avaient vraiment aimé leur expérience. Il remet la chaise sur ses pattes, se lève et change de pièce.
Au rez-de-chaussée, se trouve aussi, une chambre d'amis. Dans les tons neutres. Cette pièce lui rappelle que lorsqu'ils se disputaient, l'un d'eux venait y passer la nuit. Combien de fois, il était venu ici, dans cette pièce, pour se faire pardonner une bévue. Ils avaient souvent réglés des disputes dans cette pièce et si les murs pouvaient parler, ils en auraient des choses à raconter. Il sourit faiblement et une larme solitaire roule sur sa joue. Il sort et ferme la porte. Il se dirige vers le hall d'entrée où se trouve l'escalier qui mène au deuxième étage.
Il monte lentement et s'attarde sur le seuil regardant les trois portes clauses. Celle à sa droite, donne sur leur chambre, il n'y est pas entré depuis son décès. Il en est incapable. La porte devant renferme une vaste salle de bain, tout confort. Celle de gauche, la bibliothèque. Il pénètre dans cette dernière. Elle n'est pas très grande mais contient quelques milliers de livres accumulés au fils des ans. La plupart, des livres sorciers mais aussi quelques romans et livres moldus. Ici aussi se trouve un canapé, mais bleu, ainsi qu'une petite table et trois chaises. Il s'adosse au mur et ferme les yeux. Son ami aimait souvent venir dans cette pièce, pour lire, écouter de la musique ou seulement réfléchir. L'homme peut encore sentir son doux parfum dans l'air. Il ouvre les yeux et sort.
Il se dirige vers la salle de bain. Il entre. Outre la toilette, on peut y trouver une douche vitrée, moderne ainsi qu'un grand bain tourbillon quatre places. Il s'assied sur le bord du bain, d'un blanc immaculé. Il ouvre le robinet et laisse la baignoire se remplir doucement. Il se lève et retire ses vêtements, lentement. Il les laisse, négligemment, par terre et entre dans l'eau chaude. Il ferme les robinets et se laisse glisser. Son corps se détend légèrement. Il ferme les yeux et laisse les jets d'eau masser son corps, endoloris par le dernier combat qu'il a mené. Le combat qui a coûté la vie a son seul amour. Même après toutes ses années, Voldemort est encore vivant. Allons-nous un jour le vaincre?
Sous ses paupières closes, il se revoyait, ensemble dans ce bain, se lavant mutuellement, tout en se caressant doucement et sensuellement. Les larmes qu'il tente de retenir coulent, un peu, sur ses joues. Il sait que plus jamais il ne seront ensemble. Après un bon moment, fier d'avoir retenu ses larmes, il se lève et s'enveloppe d'un peignoir de bain. Il éponge ses magnifiques cheveux et se dirige vers la porte de sa chambre. Il stoppe devant, incapable d'ouvrir la porte.
Cette pièce renferme trop de souvenir, trop d'eux même. Son corps commence à trahir la promesse qu'il s'est fait, celle de ne jamais pleurer, quoi qu'il arrive. Ne jamais montrer ses sentiments et toujours se montrer fort. Mais cette épreuve lui est trop pénible. Il tremble doucement en avançant la main vers la poignée. Il prend une grande inspiration... Mais perd courage et appuie son front sur la porte. Il gémit faiblement et ouvre la valve de son chagrin.
Il se laisse lentement tomber à genoux, la main toujours sur la poignée. Il pleure sans retenu laissant enfin son corps se purifier de cette peine qui l'empoisonne à petit feu. Sa main glisse tranquillement et tombe sur le sol près de son genou. Il se recroqueville sur lui-même, la tête dans ses bras et pleure longuement. Lorsque les soubresaut de son être se calment, il se relève et ouvre la porte d'un coup sec. Il fait quelques pas hésitant, regardant autour de lui. Les murs sont dans des tons différents de bleus. Un grand lit à baldaquin prend place sur la droite de la pièce. Deux petites marches conduise au lit. Chaque coté du lit, se trouve des tables de nuit. Sur l'une d'elle se trouve un réveille-matin et sur l'autre, une photo d'eux, dans les bras l'un de l'autre, souriant. Ils avaient 17 ans à cette époque, ils venaient de terminer leur 7ieme années à Poudlard. De l'autre coté de la pièce se trouve une causeuse et devant celle-ci, un téléviseur. Une amie d'origine moldue, leur avait fait découvrir cette invention et depuis, ils en étaient fou. Ils aimaient faire comme les moldus et aller louer des films et les écouter l'un près de l'autre.
Épuisé par les deux dernières journées, où il s'est fait violence pour ne pas succomber aux larmes et où il a, à peine dormi, refusant de pénétrer dans cette pièce, il se dirige lestement vers le lit et s'y laisse tomber. Incapable de penser correctement et de garder les yeux ouvert, il sombre aussitôt, dans un sommeil lourd mais dépourvu de rêves.
Voici la fin du premier chapitre. Je sais qu'il est plutôt descriptif mais c'est seulement une entrée en matière. Alors j'attends vos reviews, je veux savoir si vous aimez et si je dois continuer ou arrêter. Merci de me lire...
Kaima xxxx
