Son copain!

Harry n'arrivait pas à y croire! Il en avait parlé à Ron dans la soirée car il avait voulu savoir l'age de ce pervers. Il était cependant resté surpris lorsque Ron lui avait affirmé qu'Anthony n'avait que 18 ans, et qu'il était le voisin des Weasley depuis toujours. Arthur et Molly, ainsi que tous les frères Weasley, lui vouait une confiance aveugle en ce qui concernait Ginny. Ils étaient même heureux de savoir la seule fille de la famille en aussi bonnes mains.

Des mains baladeuses, oui!

Le jeune homme était couché dans son lit et regardait le plafond. Il aurait aimé dormir et ronfler comme Ron le faisait, mais trop de choses lui trottait dans la tête en même temps.

La maison était calme, la tempête de la veille s'était éteinte. Harry se leva et alla regarder par la fenêtre le paysage qui lui devenait de plus en plus familier. Le terrain des Weasley était le genre de terrain ou Harry aurait aimé pouvoir jouer, sans avoir à s'inquiéter de Dudley, lors qu'il était enfant.

Ses yeux étaient encore figés sur le terrain, mais son esprit s'était dirigé vers un autre temps, un autre lieu qui n'avait pourtant jamais existé.

Harry se voyait, âgé d'environ trois ans, sur les épaules de son père. Celui-ci faisait des bruits de cheval et riait d'entendre le rire joyeux de sa femme. Harry s'imaginait, les cheveux au vent, le sourire aussi grand que ses joues, les mains qui essayaient de toucher au ciel.

La vision se transforma et il se vit, assis sur une bicyclette. Il avait tout le matériel de sûreté nécessaire pour ne pas se blesser. James tenait le derrière de la bicyclette et se mit a courir en le supportant. Harry fut lâché, et sa bicyclette alla de gauche a droit sur le petit chemin. Les mains de James allèrent dans ses cheveux en signe de nervosité. Lorsque le petit Harry perdit carrément l'équilibre et tomba sur le coté, le grand Harry, du haut de la chambre de Ron, vit son père faire une incantation rapide et le petit Harry tomba sur le petit nuage qui venait d'apparaître sous lui.

La vision changea de nouveau et il se vit à l'age d'environ 8 ans. Le soleil était haut dans le ciel et de gros nuages blanc paresseux faisaient des ombrages ici et la sur le gazon vert. Il se vit lançant une balle vers son père. Même à l'altitude de la chambre de Ron, Harry pouvait voir la ressemblance qu'il avait avec son père.

Encore une fois, sa mère riait tellement qu'on aurait dit des sanglots.

Un sanglot. Quelqu'un pleurait.

Harry tourna la tête de la fenêtre et dû cligner des yeux pour se réhabituer à la noirceur. Il fut désorienté un moment. Ses fantasmes avaient été si réels que ses yeux n'étaient plus habitués à la noirceur! Il écouta tout de même attentivement.

Encore.

Il se leva car la personne qui pleurait avait vraiment l'air en détresse, ou avait le cœur complètement brisé. Juste a l'entendre et Harry n'avait envi que de la consoler.

En passant près de son lit, Harry mit ses pantoufles, et sorti dans le couloir. Les sanglots étaient devenus étouffés, comme si la personne était consciente qu'elle finirait par réveiller quelqu'un.

Harry s'arrêta, la main sur une poignée de porte. Les sanglots venaient de l'autre coté de cette porte.

La chambre de Ginny.

Le cœur d'Harry se serra en entendant la jeune fille essayer désespérément de se calmer, sans succès.

ANTHONY!

La pensée traversa l'esprit d'Harry et il ouvrit la porte sans frapper. Si cet ... lui faisait mal...

Il avait affronté Voldemort à plusieurs reprises, un simple voisin ne lui faisait pas peur!

Il fut surprit de trouver Ginny seule, assise dans son lit, tenant dans ses bras un vieil ourson en peluche. Le cœur d'Harry s'attendrit de la voir, cette fille au corps de femme, qui avait encore besoin de ses amis d'enfance pour passer au travers des tracas de la nuit.

« Ginny? »

Le cœur de la jeune fille s'arrêta lorsqu'elle entendit la voix d'Harry dans sa chambre. Elle leva les yeux vers lui, espérant qu'il ne voit pas à quel point elle était misérable.

« Je m'excuse si je t'ai réveillé, Harry »

« Je ne dormais pas, t'inquiète. » Harry s'approcha de son lit. « Et même si j'étais en train de dormir, tu as besoin de moi... » Il s'assit sur le coté du lit. « Qu'est-ce qui ne va pas, Gin ? » Demanda-t-il en lui mettant la main sur le genou. « C'est Anthony? »

« C'est Tom. »

Le cœur d'Harry fit plusieurs bonds dans sa poitrine. Même après toutes ces années, il n'avait jamais pu oublier Tom Jédusor. Ni ce qu'il avait fait a Ginny.

« Il est revenu? » Demanda Harry, la gorge soudainement sèche.

« Non! » Ginny essuya une larme en regardant celui qui l'avait sauvé du cauchemar. « Seulement dans mes rêves, quelques fois. »

Harry se leva et alla s'asseoir à coté d'elle, avant de l'entourer de ses bras. Ginny s'accota contre son torse. Elle prit de grands respires et essaya de se calmer. Malheureusement, les larmes recommencèrent à couler le long de ses joues, et Harry resserra instinctivement son étreinte. Ginny pleura doucement, se laissant réconforter par les bras qui l'entourait, et la main qui lui flattais les cheveux.

Après de longues minutes, Harry sentit que la tête de la jeune fille se fit plus lourde, et il sourit en remarquant qu'elle s'était endormie. Il l'aida a se recoucher la tête sur l'oreiller, mais lorsqu'il essaya de se lever, elle murmura 'ne pars pas'. Il soupira, sachant très bien qu'il ne devait pas rester. Cependant, il n'avait pas le cœur de la quitter. « Fais moi de la place, alors. » Lui murmura-t-il à son tour.

Ginny, a moitié endormie, se tassa un peu. Harry la prit dans ses bras dès qu'il fut couché à coté d'elle. Il était sur, cependant, de ne pas être capable de dormir. Il ferma les yeux et se força à ne pas penser à la fille qui était couché la tête sur son torse, le bras autour de sa taille... Elle fit un petit soupir de contentement et Harry senti l'effet au dessous de sa ceinture.

La nuit serait longue....

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

Ginny se réveilla le lendemain matin, alors que le soleil brillait dans sa figure. Elle ouvrit les yeux doucement, se maudissant d'avoir oublier de fermer les stores avant d'aller dormir. Elle se demanda si sa baguette était loin, lorsqu'elle remarqua que son oreiller était un peu plus dur que d'habitude. Elle se tourna et regarda son oreiller. La surprise la fit reculer d'un coup, et, comme elle était sur le bord de son lit, elle tomba par terre dans un gros bruit.

Mais qu'est-ce qu'il faisait encore dans sa chambre?????

Harry, réveillé par surprise par le bruit de la chute, s'assit dans le lit. Il regarda autour de lui, désorienté pour un moment. Il entendit quelqu'un rire, alors il s'approcha du coté du lit. Tout lui revint en mémoire lorsqu'il vit Ginny, assise par terre, les épaules secouées par un rire incontrôlable. Harry se mit à rire à son tour.

« Ca va, tu t'es pas trop fait mal? » demanda-t-il en la regardant, un sourire aux lèvres.

« Ca va, j'ai juste été surprise de te voir dans mon lit. » Répondit-elle en se calmant.

Harry la regarda, et essaya de ne pas remarquer à quel point elle était belle. Elle n'avait pas de maquillage, ses cheveux roux étaient en bataille, et elle était en pyjama. Mais pourtant, en ce moment, elle était la plus belle femme qu'il n'avait jamais vue. « Si seulement j'y était pour une autre raison, » pensa-t-il mais fut surprit et ses joues explosèrent sous l'embarras lorsqu'il entendit les mots sortir de sa bouche.

Ginny le regarda, la bouche ouverte, surprise. Elle éclata de rire et lui lança un oreiller. Elle redevint sérieuse lorsqu'elle entendit des pas dans le couloir. « Tu dois retourner dans ta chambre. Ma mère est déjà réveillée! »

Harry la regarda, surprit. « Et? » demanda-t-il, ne comprenant pas ou elle voulait en venir

« Et? » Elle le regardait comme s'il lui avait poussé des cornes. « Harry, tu as passé la nuit dans ma chambre! »

« Elle ne le sais pas, ça, voyons! » dit il en riant. « Je suis peut être venu que ce matin! »

« Qu'est-ce que tu ferais dans ma chambre à 6 heures, le matin? Alors que tu as encore l'oreiller d'imprégner dans la figure? »

Harry se gratta la tête. « T'as raison, » avoua-t-il alors qu'il se leva. « Mais si Ron est réveillé? Il va voir que je ne suis plus dans mon lit. On fait quoi? »

« Merde! » Ginny commenca a paniquer. « J'ai 6 frères, Harry. Si l'un deux sait que tu as passé la nuit dans mon lit, tu es pire que mort!"

« Mais non, » dit-il, avalant difficilement. « Ce n'est pas si grave. »

« Mais tu es fou ou quoi ? Tous mes frères sont atteints du syndrome du grand frère protecteur. Je suis la seule fille de la famille ! »

Harry sentit la colère l'envahir. Ils n'avaient pas l'air trop protecteur envers cet Anthony. Ils agissaient tous comme si c'était un Dieu Grec ! Ils n'avaient pas l'air de vouloir protéger la vertu de leurs sœurs avec ce tombeur ! « Voyons, Ginny. C'est moi, Harry. Ils ne feront rien, qu'est- ce que tu crois ? »

Mais, visiblement, Ginny n'avait pas l'air convaincu, alors il soupira. « Bon, bon, si Ron est levé, je vais lui dire que j'étais à la salle de bain. Ca te va ? »

Ginny le regarda, et descendit ses yeux pour ne pas qu'il voit qu'elle était blessée. Bien sur, ce n'était 'qu'Harry', et ses frères savaient bien qu'Harry ne s'intéresserait pas a elle. Elle le regarda se lever et soupira. « Merci d'avoir été avec moi cet nuit. Les cauchemars avec Tom sont toujours durs. »

Harry la regarda tendrement. « Tu en fais souvent ? » Demanda-t-il doucement

« Non, » avoua-t-elle. « Enfin, avant, oui. Mais maintenant ils sont de plus en plus rare, alors lorsque j'en fais, ils sont vraiment durs à passer au travers. »

Harry lui sourit. « Maintenant, je suis la, alors je vais essayé d'être avec toi pendant les cauchemars, d'accord ? » Il se leva et essaya de mettre de l'ordre dans ses cheveux. « Je te vois au déjeuner, Ginny, d'accord ? »

Il sorti de la chambre très rapidement après s'être lever. Ginny le regarda partir, un sourcil froncer. Mais qu'est que qu'il lui prenait ? Il n'avait pas voulu partir et pourtant avait quitter après avoir été debout pour 5 secondes !

Harry était accoté sur le mur à coté de la chambre de Ginny. Pendant qu'il parlait avec elle, il était si bien qu'il l'avait oublié. Mais lorsqu'il s'était levé, il avait vu la tente que faisaient ses boxers à cause de son érection matinale, alors il s'était empressé de quitter la pièce. Il alla dans la chambre qu'il partageait maintenant avec Ron, vit que celui-ci dormait encore, et prit des serviettes pour aller prendre une douche. Il ouvrit l'eau et se jeta sous le jet, essayant de se rafraîchir les idées.

Malheureusement, cela ne fonctionnait pas. Harry, alors qu'il se lavait, descendit sa main doucement sur son torse. Ses mouvements devirent des caresses, et il gémit doucement, une image de Ginny dans sa tête. Mais merde, il ne pouvait pas arrêter de penser a elle, un peu ?

Il revoyait son sourire, et imagina que c'était sa main qui caressait son torse doucement. Il l'avait déjà vu dans la piscine, alors il savait de quoi elle avait l'air, mouillé, souriante. N'en pouvant plus, il descendit la main vers son sexe, qu'il attrapa.

« Ginny, » murmura-t-il, avant de commencer un mouvement de va et viens. Il la voyait. Elle embrassait son torse, faisant tourner sa langue autour de ses mamelons. Doucement, elle descendit plus bas, et caressa le sexe tendu de Harry.

« Ouiiiii. » Il se cambra le dos et sa main s'activa plus rapidement sur son sexe. Il voyait Ginny, a genoux devant lui, le masturbant. Elle lui lança un regard provocateur, et le prit dans sa bouche.

La respiration d'Harry se fit plus saccadée, et il continua de se masturber de plus en plus rapidement. La bouche de Ginny sur son sexe allait de plus en plus vite, et elle le prenait de plus en plus profondément. Harry gémit plus fort, sa main allant à différent rythme pour l'empêcher de jouir trop vite. « Ginny... j'ai tellement envi de toi, » murmura-t-il, léchant ses lèvres doucement. Sa main alla plus rapidement, et il sentit une chaleur dans ses reins. Il savait qu'il était proche de l'orgasme. Il gémit plus fort, se mordant la lèvre. S'il fallait que quelqu'un l'entende...

Il vit Ginny s'activer plus rapidement sur son sexe, et Harry gémit une dernière fois, avant de jouir sur sa main. Il se mit sous le jet d'eau pour se nettoyer, son cœur battant encore très fort dans sa poitrine. Il devait arrêter de penser a elle comme ça. Premièrement, elle s'était fait un copain. Et deuxièmement, elle était la petite sœur de son meilleur ami. Il ne pouvait ni la toucher, ni la convoiter. Alors il allait tout simplement la sortir de sa tête.

Et prié pour que ça marche.