« Déchéance Absolue »





By Jeremy Angel and Max Devil



FanFiction Angel Sanctuary

Yaoi Rochel / Katan



Et voilà, le moment tant attendu ! Enfin, je crois... c'est ce qu'on m'a dit... Pfff... On n'a pas d'idée pour ce chapitre... *met un CD de hard rock* Ah ! Là c'est mieux, je sens déjà l'inspiration venir ! lol



Chapitre 5 - Rejeté



Qu'il est bon de le savoir près de moi... Je viens de me réveiller mais je préfère lui faire croire que je dors encore. Je sens sa présence. Rochel, qu'il est bon de vous savoir là...

_Katan... Réveille-toi s'il te plait...

Pourquoi veut-il que je me réveille ? Je sens sa douce main sur mon épaule. Aurait-il quelque chose d'important à m'annoncer ? Et si... Non ! Il faudrait que j'arrête de trop espérer. C'est impossible. Rochel ne peut ressentir la même chose que moi.

_Katan...

J'ouvre lentement les yeux afin qu'il croit que je m'éveille. Il est penché vers moi, son visage à quelques centimètres du mien. D'habitude, il m'aurait souris. Mais rien. Il se contente de me regarder dans les yeux, toujours avec une pointe de tristesse.

_Maître Rochel...

Il se relève brusquement , puis réajuste sa veste et remonte son col.

_Je dois y aller.

_Vous ne souhaitez pas rester ? Juste encore une minute ou deux...

_Non. Je n'ai pas de temps à perdre avec un imbécile qui est resté un gamin capricieux malgré les années qui se sont écoulées !

_Maître... Pourquoi me dîtes-vous cela...

_Je ne m'entraînerai pas dans ta folie !

Sur ces paroles blessantes, il ouvre la porte, passe son seuil, et la ferme violemment derrière lui.

Rochel... Pourquoi ? Voilà ma récompense pour lui avoir avouer la vérité sur ce que je ressentais : les insultes, et l'abandon.

Il m'a parlé de folie. Serait-ce l'amour ? Pour lui aimer serait synonyme de folie ? Donc, je suis un fou. Oui, fou d'amour pour lui. Non. Je ne me laisserai pas faire. Je l'aime. Il n'y peut rien. Il ne pourra m'en empêcher !

Il avait raison quelque part : je suis resté un gamin capricieux. Je suis bel et bien têtu, borné. Et même si ça peut paraître ridicule, je ne changerai pas avant d'avoir eu ce que je voulais. D'un autre côté, je ne peux le forcer à m'aimer, mais au moins à le faire accepter que moi je l'aime, que je l'aimerai toujours, que rien ne pourra changer cela, même pas la mort.

Je me décide enfin à me lever. Je me dirige ensuite vers la fenêtre. Tout est si beau et si naïf dehors, l'innocence même. Tout le monde s'affaire à ses activités quotidiennes. Quelques uns courent à droite et à gauche, certains papotent tranquillement, d'autres se reposent paisiblement, et les derniers ont le nez fourré dans leur travail. Comme toujours.

Le jardin croule sous les fleurs que l'on voit chaque jour de l'année. Plus personne ne les voit, plus personne n'y prête attention. Pourtant un enfant attire mon attention : il semble leur parler. Je l'observe attentivement, quel garçon peut bien parler aux plantes ? Il paraît si doux, si calme, si charmant... Il arbore un immense sourire.

Ca y est, je sais qui il est : le Métatron, le messager du Tout-Puissant ! Que fait-il dehors ? Et où se trouve le ministre qui s'en occupe habituellement ? Il apparaît à ses côtés. Pendant un instant, j'ai cru que Métatron était seul dans le jardin.

Le Ministre Sévoth-Tart se retourne alors et fixe sombrement dans ma direction. La peur me saisit. Je me retourne également et plaque mon dos brusquement contre le mur près de la fenêtre pour qu'il ne me voit pas. C'est comme si son regard perçant pouvait deviner les sentiments que je cache derrière mon masque d'impassibilité.

Je soupire et me dirige rapidement vers la porte. Quand je l'ouvre, je ne peux m'empêcher de penser de quelle manière Rochel a quitté cette pièce. Je respire un bon coup, tente de chasser ces sombres pensées de mon esprit, et sors enfin.

Dans le couloir, tout est calme. Finalement, je vais marcher tranquillement juste histoire de me dégourdir les jambes. La sérénité qui règne me plaît énormément. Mais cette tranquillité n'est que provisoire : je vois arriver un homme aux longs cheveux couleur ébène, à la peau pâle, et au sourire plus grand et plus apaisant encore qu'un rayon de soleil. A ses côtés, se tient droit comme un 'i' le jeune Raziel.

_Bonjour Katan.

_Bonjour Maître Zahikel.

_Mais... vous avez une mine déconfite !

_Merci.

_Vous devez manquer de repos !

_J'ai pourtant dormi deux fois aujourd'hui... si on peut dire...

_C'est donc cela, vous avez trop dormi !

_Peut être.

_Au fait, savez-vous où je pourrai trouver votre Maître ?

_Non.

_C'est étrange, murmura Raziel se décidant ainsi à enfin dire quelque chose.

_Euh... Excusez mon disciple... Il est quelque peu...

_Ca ne fait rien. C'est tout ce que vous vouliez me demander ?

_Eh bien, oui.

_Très bien. Alors je vous laisse à vos recherches.

_Oui... Au revoir ! Et si vous le voyez, dîtes-lui de venir me voir !

Je tourne alors dans un autre couloir accompagné par les dernières paroles de l'ange. Je décide de rester dans l'angle pendant que mes deux interlocuteurs s'en vont dans le sens opposé. Mes doutes se confirment : j'entends Zahikel souffler à Raziel :

_Comme tu l'as dit, c'est étrange qu'il ne le sache pas. C'est son disciple pourtant !

Les imbéciles, ils ne peuvent pas comprendre. Est-ce qu'au moins l'un d'eux connaît ce sentiment à la fois doux et dangereux qu'on nomme amour ? Est-ce qu'au moins celui que j'aime le comprend ? Je ne crois pas, je ne sais pas.

Je suis perdu, rejeté. Oui, Rochel, celui pour qui je me tuerai, m'a rejeté !

Alors, qu'est-ce que je fais encore dans ce monde ? Pourquoi continuer à vivre ? Non, le suicide serait idiot et lâche. Comme je l'ai déjà dit, même la mort n'effacera pas cet amour. Et peut être qu'il me reste une chance, peut être que Rochel pourra un jour m'aimer comme moi je l'aime...

Je garde espoir. Je n'abandonnerai pas. Car, ne l'oublions pas, je ne suis qu'un gamin capricieux.

***Fin du chapitre 5 qui était trop nul***A suivre***



Jeremy : Ah ba laisse tomber ! Notre inspiration nous a joué un sale coup, ce chapitre est trop nase ! Je vais me plaindre au bureau des muses ! ! !

Max : Euh... c'est qui ta muse ?

Jeremy : Bonne question ! Laisse-moi réfléchir... Mon CD de hard rock ! ! !

Max : Voyez l'intelligence supérieure de Jemy-chan !

Jeremy : On se demande d'où ça me vient... N'est-ce pas sentsei ?