Salut tout le monde !!! Ce chapitre est un peu plus long que les précédents, et il va se passer quelque chose de plutôt amusant !! Bon, lisez, je ne vous en dis pas plus !!
Chapitre 6
Myriam regardait les Septième Année de Gryffondor et Serpentard devant elle. La plupart maîtrisait les sortilèges les plus simples de défense et le Désarmement. Seul Neville avait encore un peu de mal à contrer l'Expelliarmus, mais elle avait confiance en ses capacités. Elle s'avança vers lui et posa une main sur son épaule, interrompant Hermione, sa partenaire, dans son action.
- Neville, vous n'avez pas assez confiance dans vos capacités. Croyez en vous. Laissez votre force se réveiller.
- Mais Professeur. . . Je n'ai jamais été doué pour. . .
- Le Professeur Lupin me dit que vous savez parfaitement lancer un Patronus, alors quel est le problème avec le Protego ? Si vous vous retrouvez devant Voldemort, il s'agira de votre vie à protéger !
- Je sais. . .
Il faisait un blocage. Elle savait que ses parents avaient été torturés jusqu'à la folie par des Mangemorts. Autant le débloquer.
- De quoi avez-vous le plus peur ?
Quelques rires s'élevèrent. Tout le monde avait cessé de s'entraîner et suivait leur conversation. Hermione esquissa un sourire devant la question. Il était de notoriété publique que les deux personnes que Neville craignait le plus étaient sa grand-mère et le Professeur Rogue. Myriam attendait toujours sa réponse et souriait pour l'encourager. Myriam et Severus étaient discrets, mais tout le Collège se doutait qu'ils étaient proches, et Neville n'allait pas répondre à son Professeur que son petit-ami lui inspirait ses cauchemars !
- Ne craignez rien Neville, je ne vous mangerai pas !
- Le Professeur Rogue, lâcha Neville dans un souffle.
Myriam fronça les sourcils, puis éclata de rire.
- Le Professeur Rogue ? Est-ce que tous les Gryffondors le craignent ?
Tous durent admettre qu'ils considéraient les cours de Potions comme une descente aux enfers. Et les Serpentards ricanèrent ouvertement. Ce qui Myriam n'apprécia pas.
- 10 points de moins pour Serpentard. Vous êtes honteusement favorisés par votre Directeur de Maison.
Drago déplorait l'attitude de ses condisciples, mais il ne pouvait rien y faire. Myriam se tourna vers Neville.
- OK, il faut conjurer votre blocage. Et nous allons commencer par vos peurs. Et le Professeur Rogue. Quand aura lieu votre prochain cours ?
- Juste après votre cours.
- Très bien. Quand il vous criera dessus, imaginez-le en train de chanter tout nu sous la douche.
Toute la classe éclata de rire. Myriam sourit.
- Et ce conseil est valable pour tout le monde.
- Mais Professeur, intervint Harry, il va nous enlever des points, si ce n'est pas pire.
- Je te parie ce que tu veux qu'il n'osera pas t'enlever de points, Harry. Et s'il dépasse les bornes, envoie-le moi. J'endosse toute la responsabilité de mes conseils. Le cours est terminé. Neville, au prochain cours, je veux que vous réussissiez un bouclier, et nous passerons aux sorts d'attaque. Au revoir !
- Au revoir Professeur !!
Hermione, Harry, Ron et Drago s'approchèrent de Myriam.
- Désolé pour les Serpentards, dit Drago.
- Ce n'est pas à toi de t'excuser, Drago.
- Rogue va nous tuer, dit Hermione.
- Ne crains rien. Et si jamais il s'excite, dis-lui de venir crier sur moi s'il ose.
Les quatre adolescents sourirent.
- Allez-y vite, parce qu'en cas de retard, je ne pourrai rien faire pour vous.
Ils s'installèrent en silence à leurs places. Severus, aussi sombre que d'habitude, leur donna une potion à confectionner, et Hermione aida Neville du mieux qu'elle put. Mais Neville, toujours maladroit, avait incorporé un ingrédient trop vite.
- Londubat ! cria Severus. J'ai dit d'incorporer délicatement la bile de licorne ! Vous le faites exprès ! 10 points de moins pour Gryffondor ! Quant à vous Granger, retournez à votre chaudron au lieu d'aider ce cas désespéré !
Pour toute réponse, Neville, au lieu de trembler, esquissa un sourire, et Hermione réprima à grand mal un rire. Les Serpentards aussi rirent silencieusement, et Ron et Harry échangèrent un sourire.
- Qu'y a-t-il de si drôle Londubat ? 15 points de moins. . .
Là, les Gryffondors furent pris de fou rire, au grand dam de Severus.
- 50 points de moins pour Gryffondor !!
Harry et Ron n'arrivaient plus à se contenir, et Drago aussi riait franchement.
- Potter, Weasley !! Qu'avez-vous. . .
- Rien Professeur !! répondit précipitamment Harry, en reprenant à grand-peine son sérieux.
- Quelle est la raison de cette hilarité ? Granger ! Vous qui êtes Préfète-en-Chef avec vos airs de Mlle-Je-Sais-Tout, répondez donc !
- Il faut que vous alliez voir le Professeur Kiang. Elle pourra répondre.
- Très bien. Pour la semaine prochaine, je veux cinq parchemins sur les propriétés de la corne de licorne. Et vous êtes tous en retenue ce soir, sans exception, ajouta-t-il en regardant les Serpentards. Maintenant, finissez tous vos Potions en silence. Au moindre bruit, c'est l'expulsion du cours.
Le cours se termina sans incident, et tous les élèves quittèrent les cachots en hâte, l'humeur du Professeur s'étant dangereusement dégradée. C'était le dernier cours de Severus, et il alla directement dans le bureau de Myriam, car elle n'avait plus cours elle non plus. Il entra brutalement dans la pièce sans frapper, et referma la porte en l'envoyant claquer contre le battant. Myriam ne leva même pas les yeux de son parchemin.
- Je t'attendais plus tôt, dit-elle froidement. Alors, combien de points as-tu enlevé aux Gryffondors aujourd'hui ?
- Que leur as-tu dit pour qu'ils se mettent tous à rire ? Même Granger et Malefoy. . .
- Je constate que mon conseil est efficace.
- Bon sang, Myriam ! Je n'apprécie que moyennement que tu te fiches de moi. . .
Elle leva enfin les yeux et l'affronta du regard.
- Tu sais quel est ton problème, Severus ? Depuis que tu es professeur, tu terrorises tous les élèves et particulièrement ceux de Gryffondor. Neville Londubat fait un blocage en sorcellerie à cause de sa grand-mère et de toi. Il est terrifié et je lui ai juste suggéré un moyen de surmonter sa peur, et oui, c'est à ton détriment. Et si tu n'es pas d'accord, c'est pareil.
- Dis-moi de quoi il s'agit.
- Je tiens à rester en vie.
- Myriam, je te préviens. . .
- Quoi ? Tu vas oser m'ensorceler ? Ouh, j'ai peur ! Tu as horreur qu'on te tienne tête, c'est pour ça que tu détestes Harry. Il te résiste depuis son arrivée dans cette école !
Severus s'approcha, menaçant et s'apprêta à contourner le bureau. Myriam se leva et se réfugia derrière son fauteuil. Elle commençait à regretter son éclat. Severus était dans une humeur noire, et elle l'avait en plus provoqué.
- Tu as peur de moi Myriam ?
- Moi, peur de toi ? Allons donc, je suis capable de me défendre ! Je t'ai aplati deux fois en Duel. L'aurais-tu oublié ?
En même temps, elle évaluait ses chances de fuite. Severus coupait l'accès direct à la porte, et elle devait contourner son bureau, mais il fallait être rapide, car Severus pourrait. . .
- N'essaie même pas de fuir.
- Je ne fuis jamais.
- Vas-tu te décider à me dire ce que tu leur as conseillé ?
- Je te l'ai dit : je tiens à ma vie.
- Je commence à être fatigué. . .
- Ah oui ? Dans ce cas, va donc te reposer. . .
- Tu me défies sans arrêt. Il faut que je t'apprenne. . .
Il avança encore, et elle abandonna son fauteuil, et contourna son bureau. Mais Severus fut plus rapide qu'elle. Il se plaça devant elle. Elle fit demi-tour mais il lui attrapa le poignet et l'attira brutalement à lui. Elle se retrouva plaquée contre lui. Il enserra sa taille de son bras libre et la maintint contre lui. Elle se débattit.
- Lâche-moi !
- Quand tu m'auras promis de ne plus monter les élèves contre moi.
- Ce n'était que pour aider Neville. . . protesta-t-elle faiblement.
- Plus jamais.
- A condition que tu laisses les Gryffondors en paix.
- Tu n'es pas en position de marchander.
- Tu profites de ton avantage sur moi.
- Pour une fois que je l'ai. Je promets de les laisser en paix, si tu me dis ce conseil que tu as donné à Londubat.
- Tu vas me tuer.
- Comment pourrais-je te faire du mal ?
Myriam baissa les yeux et cessa de se débattre.
- Tu pourrais. Il est facile de faire souffrir une femme amoureuse. En la quittant.
Severus se radoucit, mais ne la lâcha pas pour autant.
- Je ne te quitterai pas. Pas plus que je te ferai souffrir.
- Je n'en suis pas si sûre. J'ai conseillé aux jeunes de t'imaginer en train de chanter sous la douche dès que tu te mettais à crier, avoua-t-elle.
- Quoi ? cria-t-il en la lâchant soudain. Bon sang Myriam !
- Je suis désolée. Mais tu les terrorises ! Si tu étais moins dur et injuste, ils t'apprécieraient et te respecteraient encore mieux !
- Mais je n'ai aucune autorité maintenant que. . . Tu aimes semer la zizanie ?
- Non. Mais j'ai horreur des injustices. Et te voir retirer des points arbitrairement et persécuter Harry me révolte.
- Dans ce cas, pourquoi restes-tu avec moi ?
- Parce que je t'aime ! Tu ne veux plus me voir, n'est-ce pas ?
- Je n'ai pas dit ça.
- Mais tu le penses.
- Non plus.
Il la prit de nouveau dans ses bras et prit son visage dans ses mains.
- Ecoute-moi bien. Jamais je ne te ferai souffrir volontairement. Maintenant, songe que cela fait 36 heures que nous n'avons pas échangé de baiser. . .
- Ce qui est intolérable, en effet.
Ils s'embrassèrent, enfin réconciliés. Et Severus se fit la promesse de se montrer moins injuste envers Gryffondor. Dans la limite du raisonnable.
Stéphanie se leva de table. Elle venait juste de finir son petit-déjeuner, et il lui restait un peu de temps pour aller préparer son sac. Elle salua ses amis et embrassa Harry, puis quitta la Grande Salle. Elle ne s'aperçut pas qu'on la suivait.
Dans le Hall, elle croisa Drago qui descendait. Ils se firent la bise.
- Tiens, salut Drago !
- Salut Stéphanie !
- Où est Val' ?
- Elle commence à 9 heures.
- Donc elle en profite pour dormir. Tout se passe bien à Serpentard ?
- L'ambiance est électrique. Parkinson est provocante, et Valérie n'a pas sa langue dans la poche. C'est la guerre froide.
Stéphanie rit.
- En effet.
Stéphanie attrapa la main de Drago et jeta un coup d'œil à sa montre.
- C'est bientôt l'heure, il faut que je récupère mon sac. On se voit à midi !
- Ouais, salut !
Drago pénétra dans la Grande Salle, et Stéphanie gravit rapidement les escaliers. Elle ne vit pas la silhouette qui esquissait un sourire calculateur.
Les Sixième Année de Gryffondor et Serdaigle avaient DCFM en première heure. Bien que ce ne soit pas au programme, le Professeur Lupin avait décidé de leur parler des Impardonnables.
- Il y a trois Sortilèges Impardonnables. Miss Kiang ?
- L'Imperium, le Doloris et l'Avada Kedavra.
- Miss Weasley, y a-t-il un moyen pour les contrer ?
- Oui. Mais seulement pour l'Imperium. A force de volonté. Le Doloris et l'Avada Kedavra sont irréversibles.
- Tu te trompes Ginny, intervint Stéphanie.
- Expliquez-vous, demanda Remus.
- On peut contrer le Doloris. En faisant abstraction de son corps. En l'oubliant. Cela demande une grande force mentale, et une pratique régulière de méditation. Quant à l'Avada Kedavra, il est évident qu'Harry est la preuve vivante qu'on peut le contrer.
- En effet Miss Kiang, dit Remus. Mais faire abstraction de son corps n'est pas à la portée de tout le monde.
- C'est vrai. Le Professeur Kiang peut contrer l'Imperium et le Doloris Interne. Et l'Avada Kedavra suppose un sacrifice d'amour.
- De toute manière, reprit Ginny, seuls les Serpentards, les Mangemorts et Vous-Savez-Qui ont recours à ce genre de sortilèges.
- Pas tous les Serpentards, rectifia Stéphanie.
- Tu parles de ta sœur.
- Et de Drago, et du Professeur Rogue.
- Et si ta sœur te lançait un jour un Impardonnable ? insista Ginny.
- Pourquoi le ferait-elle ?
- Parce que tu lui as volé son petit-ami, conclut-elle triomphalement.
Stéphanie resta bouche bée.
- Quoi ? Mais. . .
- Je t'ai vue ce matin avec Malefoy. Vous aviez l'air très intimes !
- Miss Kiang et Miss Weasley ! intervint Remus. Ce n'est pas le moment de parler de ça. Reprenons le cours, et vous réglerez tout ça entre vous après.
Elles se rassirent, mais Stéphanie se demandait comment se justifier, alors que Ginny souriait de satisfaction.
Stéphanie rattrapa Ginny à la sortie du cours. Ce qui n'était pas facile car les Septième Année de Serpentard et Pouffsouffle arrivaient en sens inverse.
- Ginny ! Tu te trompes sur. . .
- Je crois ce que j'ai vu. Toi et Malefoy ensemble. Et tu te fiches complètement de ta sœur.
Ginny s'était assurée que Pansy Parkinson écoutait, mais Drago était trop loin pour surprendre la conversation. Tant mieux.
- Tu n'es qu'une garce Kiang. Pour ce que tu fais à ta sœur qui te fait confiance.
Ginny s'éloigna, mais elle avait vu le sourire malsain qu'affichait Parkinson. Stéphanie soupira et se jura de parler à Valérie le plus vite possible.
Stéphanie attendait l'heure du déjeuner avec impatience, et priait pour que sa sœur ne soit au courant de rien. Elle guettait l'entrée de la Salle, sans faire attention à Harry, Ron et Hermione. Ginny lui lança une pique.
- Tu attends un garçon en particulier, Kiang ?
- La ferme Weasley.
- Hé ! protesta Ron. C'est à ma sœur que tu parles !
- Alors apprends-lui les bonnes manières ! répliqua Stéphanie.
Valérie arriva à ce moment avec Drago. Elle se dirigea vers les Gryffondors. Stéphanie se leva.
- Val', il faut que je te parle.
- Bonjour quand même ! Bonjour Harry, Ron et Hermione ! Ça va ?
- Ouais, à merveille, répondit Harry.
- Val', pressa Stéphanie.
- T'en fais une tête ! Tu as tes règles ou quoi ?
Stéphanie, Harry et Ron rougirent violemment tandis qu'Hermione et Drago s'étranglaient. Valérie éclata de rire.
- Non mais ça va pas ? s'écria Stéphanie.
- T'énerve pas, je plaisante.
- Pas pour longtemps, intervint Pansy Parkinson en arrivant.
- Qu'est-ce qui t'arrive Parkinson ?
- Je viens juste t'avertir de te méfier de ta sœur.
- Et pourquoi me méfierais-je de ma sœur ? demanda Valérie.
- Mais parce qu'elle a mis le grappin sur Drago !
Le silence tomba. Harry et Valérie fixèrent Stéphanie.
- Je suis témoin, dit Ginny.
- Ce n'est pas vrai, dit Stéphanie. Nous n'avons fait que discuter ce matin. Drago ! appela-t-elle à l'aide.
- Nous n'avons rien fait de plus qu'échanger quelques paroles, confirma Drago.
- Qui croirait un Serpentard ? dit perfidement Ginny. Vous aviez l'air très proches tous les deux, à rire ensemble, et tu lui as pris la main.
- Pour regarder l'heure ! s'exclama Stéphanie, excédée. Harry, dis-moi que tu me crois !
- A vrai dire. . .
- Comment as-tu pu me faire ça ? s'écria soudain Valérie.
- Tu ne crois pas Weasley quand même ? s'indigna sa sœur.
- C'est la sœur de Ron, pourquoi mentirait-elle ?
- Oui pourquoi ? renchérit Harry.
- Pour me nuire ! Weasley me déteste depuis le premier jour.
- Ma sœur ne ferait jamais ça ! défendit Ron.
- Voyons Valérie, tu sais que. . . commença Stéphanie.
- Tu es odieuse. De toute manière, tu es Gémeaux, ça montre bien ta duplicité. Ne m'adresse plus la parole.
Elle se tourna vers Drago.
- Et c'est valable pour toi aussi ! Reste donc avec ma sœur puisque tu l'aimes tant !
- Mais. . .
- Tu n'as pas retiré ta main ce matin, glissa Ginny.
Il la fusilla du regard. Ginny Weasley aurait eu sa place à Serpentard : sournoise, rusée, maligne. Stéphanie, en désespoir de cause, se tourna vers Harry.
- Je t'en prie, dis-moi que tu me crois.
Mais il secoua la tête.
- Je suis désolé, mais tu préfères Malefoy, il y a des preuves. Nous n'avons plus rien à faire ensemble.
Il se détourna d'elle. Ron non plus ne lui parlait plus, et Hermione restait indécise.
- Hermione, tu me connais. . .
- Justement. . .
- Oh, non pas toi. . .
- Je suis désolée, mais Ginny est digne de confiance.
- Mais enfin, elle me déteste. . .
- Je t'en prie. . . ne me parle plus.
Harry et Ron avaient quitté la table, et Hermione les rejoignit.
De son côté, Drago, connaissant Valérie, préféra la laisser se calmer plutôt que d'aller lui parler tout de suite. Il ne pouvait croire qu'elle tournait le dos à sa sœur sur les divagations de deux filles idiotes et jalouses. D'ailleurs, Parkinson exultait, c'était limite si elle ne dansait pas de joie.
Stéphanie, en larmes, frappa au bureau de Myriam. Dès que celle-ci ouvrit, Stéphanie se jeta dans ses bras.
- Hé ! Que se passe-t-il ?
- Je veux retourner en France, à Beauxbâtons ! Retrouver mes amies, et la maison. Je t'en prie, aide-moi à partir d'ici !
- Mais pourquoi ?
Myriam échangea un regard avec Severus qui était avec elle. D'un signe de la tête, elle lui demanda de partir. Une fois seule, elle questionna sa sœur qui lui raconta tout, d'une voix entrecoupée de sanglots. Myriam en resta bouche bée.
- Et Val' a été assez naïve pour croire ça ?
- Je veux rentrer à la maison.
- Non. Tu ne vas pas partir, parce que cela signifierait que tu es coupable. Reste ici, et attends que tout se calme. Val' va finir par se rendre compte que tu ne lui ferais jamais ce genre de coup en traître. Le seul problème, c'est que Ginny Weasley a une certaine réputation ici. Et puis, c'est la sœur de Ron, le meilleur ami de Harry. Elle a vraiment bien calculé son coup. Et toi, tu t'amuses à flirter avec Drago.
- Je ne flirtais pas ! On discutait de Val', en riant, c'est tout ! Je n'ai plus le droit de discuter avec mes amis maintenant ?
- Je n'ai pas dit ça. Seulement voilà : Ginny te déteste et Parkinson déteste Val'. Elles ont saisi le premier prétexte pour monter une histoire entre toi et Drago. Comme ça, Harry et Drago se retrouvent libres. Ecoute, continue pour l'instant à vivre comme si de rien n'était. Et surtout, évite Ginny et Valérie. Je vais aller la voir.
- Harry me déteste.
- Non, il t'aime. Et il croit Ginny, mais au fond de lui, il sait que tu ne lui as pas fait ça. Mais il faut que son subconscient se réveille.
- Merci Myriam. Je ne sais pas ce que je ferai sans toi.
- Seigneur Stéph' ! Tu n'es pas assez agressive. Révolte-toi, ne te laisse pas faire. Tu te laisses constamment marcher sur les pieds. A la prochaine provocation de Ginny, envoie-la dans le décor, ou ignore-la, mais je t'en prie, ne la laisse pas t'humilier pour venir ensuite pleurer sur mon épaule. Prends exemple sur Val', et jette-la par les paroles. Tu sais le faire.
- Je vais essayer.
- Alors maintenant retourne en cours.
Il était trop tard pour avoir une conversation avec Valérie, aussi Myriam se promit d'aller retourner sa sœur le soir-même.
Voilà !! Qu'en dites-vous !! Les problèmes se profilent à l'horizon pour les sœurs Kiang !! Dites-moi ce que vous en pensez !!
Réponses aux revieweurs :
Lliv : décidément toi et les reviews qui s'emmêlent, ça fait deux !! Tu es toujours aussi étourdie ? Fais attention, ça pourrait te jouer des tours !!!
Sanou : tu peux me faire tes suggestions, surtout qu'en ce moment je suis complètement bloquée !! Les confrontations Ginny-Steph, et Pansy-Val ne sont pas terminées, et tu sais bien que les disputes mettent un peu d'animation dans la vie n'est-ce pas ?
Deedlit : merci pour toutes tes reviews successives !!! Tu sais que je t'adore !! D'ailleurs, rien que pour toi, le chap 22 d'HV ne devrait pas tarder à arriver !! Ne t'en fais pas, les confrontations Severus et ses belles-sœurs ne devrait pas tarder !! Tu n'aimes pas Turquin ? Mais c'est normal, il faut le détester pour ce qu'il a fait à mon personnage !!! Mes sœurs ont exactement le caractère comme je le décris !! C'est parfois tellement comique que je ris toute seule !! Et si je fais un beau couple avec MON Severus, tant mieux !! Je t'embrasse bien fort !!
Kyarah : amusant, oui je trouve aussi !! Dark Master c'est pour dans un ou deux chapitres je crois. Enfin, c'est pour bientôt quoi !! Sois patiente !!
Harriette Potter : copain, peut-être pas tout de suite, mais il fait un effort crois-moi !!! * soupire * faut vraiment que je lui parle sérieusement à Severus, il commence à désobéir à mes indications !!!
Paradise 1 : copain Rogue et Potter et cie ? Pas encore !! Mais c'est sur la bonne voie !!
Cirisse : ouais, Ginny et Parkinson, ça va faire des étincelles, comme tu le vois dans ce chapitre-ci !! Rating R, c'est quand il y a des scènes choquantes par leur violence ou le caractère érotique. Dans ma fic, il y aura un moment comme ça, mais c'est vraiment trois fois rien, mais je préfère prévenir avant pour éviter les mauvaises surprises pour ceux qui n'aiment pas !!
