Nouveau chapitre à l'horizon !! Bon, dans celui-ci une réconciliation de deux des personnages !! J'ai vu que vous avez aimé l'apparition de Sirius !! Désolée, mais je n'envisage pas une fic sans lui !!
Plus que quelques jours avant la sortie du tome 5 en français !!! Réjouissez-vous !! Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que mon nombre de reviews va baisser ? Enfin, moi je l'ai lu en anglais, mais je compte bien le relire en français !!!
Bonne lecture !!
Dernier avertissement : la fic en général est en R, mais ce chapitre encore plus !! Vous êtes prévenus, alors venez pas vous plaindre après !!!!
Chapitre 8
- De quoi s'agit-il ? demanda Severus.
- Un meurtrier qui s'en est pris à Stéphanie.
Harry sursauta, mais ne dit rien. Il serra les poings. S'il lui était arrivé quelque chose. . . Ils arrivèrent au bureau du Directeur, et quand Harry vit Stéphanie vivante et en bonne santé, il retint un soupir de soulagement. Et il vit Sirius.
- Sirius !
- Bonjour Harry, sourit Sirius.
Harry s'avança et étreignit son parrain.
- Je suis content de te voir, dit Harry.
- Moi aussi. En fait, j'étais inquiet pour toi. D'après ce que tu dis, une fille t'a trahi.
Harry glissa un regard vers Stéphanie. Myriam intervint.
- Harry, j'ignore ce que tu as dit à ton parrain, mais il a menacé Stéphanie, ce qui m'a obligée à intervenir.
- Potter, vous exposez vos problèmes de cœur à votre parrain ? demanda Severus, surpris.
- En quoi ça te regarde ? rétorqua Sirius.
- Je ne t'ai pas adressé la parole, Black.
- Bâtard graisseux, lâcha Sirius.
- Chien galeux, répliqua Severus du tac au tac.
- Stop ! coupa Remus. Arrêtons là avant que ça ne vire au duel. Pour résumer la situation, Harry et Stéphanie ont eu un léger désaccord.
- Un léger désaccord ? répéta Harry. Vous plaisantez ? Elle m'a trompé avec Malefoy !
Stéphanie, jusque là très calme, explosa.
- Je t'ai déjà dit que c'était totalement faux ! Tu le fais exprès ou quoi ? Ma sœur a eu la bonne idée de croire Weasley et Parkinson et tu fais de même. Tu accordes tant d'importance aux divagations de deux folles furieuses ? Je t'aime, il en sera toujours ainsi ! En quelle langue faut-il que je te le dise pour que tu comprennes ? Je t'aime, I love you, te quiero, ti amo, ich liebe dich, ngô ai ni, em yeu anh, ai shiteru. . . (1)
- Tes déclarations ne me font ni chaud ni froid.
Stéphanie perdit le peu de contrôle qui lui restait. Avec un cri de rage, elle s'avança vers lui, et lui décocha un crochet du droit. Les lunettes de Harry volèrent à travers la pièce et se brisèrent sur le plancher. Elle laissa couler ses larmes.
- Tu as gagné, je te déteste. Et je me demande comment j'ai pu tomber amoureuse d'un imbécile comme toi !
Elle quitta le bureau en courant. Myriam fixa Harry qui massa sa joue meurtrie.
- Bravo Harry, tu as gagné sur toute la ligne. Tu viens de briser le cœur de ma sœur. Tu es peut-être doué pour repousser les Impardonnables et Voldemort, mais côté cœur, tu es le pire des crétins. Même Severus se débrouille mieux que toi.
Elle voulut aller rejoindre sa sœur, mais Severus la retint.
- Il vaudrait mieux la laisser seule un moment.
Remus répara les lunettes et les tendit à Harry. Il hésita un moment puis quitta le bureau sans un mot en courant. Myriam soupira.
- S'il lui fait du mal, je lui règle son compte, Voldemort ou pas.
Sirius observait Myriam et Severus côte-à-côte. Il souriait moqueusement.
- Alors vous sortez ensemble ?
- Mêle-toi de tes puces, grogna Severus.
- Comment tu as fait pour qu'elle te tombe dans les bras ? Tu as utilisé un philtre d'amour ?
Si Severus avait conclu une trêve avec Remus, il n'en était pas de même avec Sirius, au grand désespoir de Dumbledore.
- Moi au moins, rétorqua Severus, j'ai un certain talent pour séduire les femmes. Mais évidemment pour un chien c'est difficile à comprendre.
- Pourtant, il me semble que les chauves-souris ont un cerveau moins développé que celui des chiens. . .
- Sac à puces ! insulta Severus.
- Stock de graisse !
Ils allaient se sauter dessus, mais Remus retint Sirius et Myriam apaisa Severus. Elle se tourna vers Sirius.
- Je vous prierai d'arrêter vos plaisanteries douteuses sur Severus.
- Comme si les siennes ne l'étaient pas.
- A première vue, c'est vous qui commencez, et ce, depuis votre scolarité.
- Comment le savez-vous ? Vous n'avez que son point de vue.
- D'après ce que je sais, vous étiez toujours le premier à proposer un mauvais tour à jouer sur Severus.
- Rogue était une teigne.
- Fais gaffe à ce que tu dis Black.
- Sirius Black, je vous demande de ne plus insulter Severus, car en le faisant, vous m'insultez aussi. Ne m'obligez pas à vous défier en Duel. Si vous n'en mourrez pas, vous en ressortirez humilié.
- Essayons voir. Vous ne m'aurez pas.
- Vous croyez ?
Remus se sentit désolé pour son ami. Sirius allait se faire aplatir par la jeune femme, dont le regard flamboyait de colère contenue. Mais Sirius était incapable de résister à un défi.
Harry se rendit dans la Tour de Gryffondor et se glissa dans le dortoir des filles. Un lit avait les rideaux tirés, et il entendait des sanglots s'en élever. Il referma la porte, la verrouilla et la protégea contre les sorts d'ouverture. Il ne voulait pas être dérangé pendant qu'il s'excuserait. Il s'avança et ouvrit silencieusement les rideaux.
Stéphanie était allongée sur le ventre, le visage enfoui dans son oreiller d'où on entendait les sanglots, et ses épaules étaient secouées de tremblements.
- Stéphanie. . .
A cet appel, elle se redressa d'un bond, et Harry se sentit chavirer à la vue de son visage baigné de larmes.
- Va t'en ! Je te déteste ! Ou alors, tu es cruel au point de venir voir les résultats de ma stupidité ?
- Tu n'es pas stupide.
- Oh, si je le suis. Stupide de t'avoir donné mon cœur, d'avoir cru en toi. Et d'avoir pensé que notre amour triompherait de l'adversité. Maintenant, laisse-moi.
- Non. Je suis sincèrement désolé d'avoir douté de toi. Excuse-moi.
Mais Stéphanie secoua la tête.
- Et après ? A la première occasion, tu me poignarderas à nouveau en plein cœur.
- Non. Je te le promets. Je ne te ferai plus jamais souffrir. Je t'aime trop pour ça. Je t'aime, et c'est moi qui ai été stupide de croire les mensonges de Ginny et Parkinson. Mais, Ginny est la sœur de Ron. . .
- Et tu la connais depuis plus longtemps que moi. Si ton amour pour moi s'évanouit dès les premiers doutes, ce n'est pas la peine de continuer. S'il te plaît, laisse-moi tranquille.
- Sûrement pas. Je comprends que tu ne veuilles plus me voir, mais donne-moi une chance de me racheter auprès de toi. Je t'en prie, Stéphanie, je t'aime. Et même si je suis incapable de te le répéter en plusieurs langues, je n'en pense pas moins.
Elle esquissa un pâle sourire. Harry sut qu'il avait reconquis son cœur. Il l'aimait tellement !! Il lui prit le menton et leva sa tête. Elle avait encore les yeux brillants de larmes. Il baissa la tête et l'embrassa tendrement. Avec un soupir, Stéphanie se laissa faire. Elle avait vécu plusieurs heures de cauchemar, mais Harry l'aimait toujours ! Elle répondit timidement au baiser, en posant ses mains sur son torse musclé par les nombreuses heures d'entraînement de Quidditch. Harry saisit ses mains fines et les embrassa. Elle le regarda et sourit. Elle s'agenouilla pour être à sa hauteur et l'embrassa à son tour. Il sentit le désir s'emparer de lui. Mais avait-il le droit de lui faire ça ? Il s'écarta à regret.
- Il vaudrait mieux que nous nous arrêtions maintenant, avant. . .
Stéphanie lui ôta ses lunettes et les posa sur la table de nuit.
- Je ne veux pas m'arrêter.
Elle fit passer sa propre robe par-dessus sa tête. Et embrassa de nouveau Harry, et en même temps, dénoua sa cravate. Harry capitula. Il enleva sa robe de sorcier, se débarrassa de ses chaussures et de sa chemise. Ses mains semblaient animées d'une vie propre et déboutonnèrent le chemisier de sa compagne. Elle ne protesta pas quand il l'allongea sur le lit, tout en la caressant fiévreusement. En quelques instants, ils se retrouvèrent nus l'un contre l'autre. Ils se regardèrent.
- Tu es sûre ?
- Je t'aime Harry.
Il continua à lui caresser le corps, en insistant sur les seins, particulièrement sensibles. Stéphanie haletait de plaisir et sursauta quand il osa une caresse au niveau de son intimité. Mais elle se détendit vite et se mit bientôt à gémir.
- Je t'en prie. . . Harry. . .
Il sourit.
- Ne sois pas si impatiente.
Il l'embrassa sans retirer sa main. Elle se colla à lui. Elle était prête. Doucement, il s'allongea sur elle. Il la regarda droit dans les yeux quand il la pénétra. Il le fit lentement pour ne pas lui faire mal. Il stoppa quand il sentit la résistance de sa virginité. Puis, il prit une profonde inspiration et continua sa poussée. Stéphanie avait fermé les yeux, mais elle avait enfoncé ses ongles dans ses épaules. Il l'embrassa et resta immobile, le temps que la douleur cesse. Quand il sentit qu'elle se détendait, il se mit à bouger en elle.
Stéphanie ne pensait pas qu'elle éprouverait une telle douleur, même si elle s'était attendue à avoir mal. Mais elle oublia vite la douleur quand Harry se mit à bouger. Elle se sentit envahie de plaisir, et bientôt, elle oublia où elle se trouvait pour se concentrer sur les sensations qu'Harry faisait naître au plus profond d'elle.
Harry bougeait de plus en plus vite, et Stéphanie sentit bientôt une vague de pur bonheur déferler sur elle, l'emportant sur les rivages de l'extase. Elle cria le nom d'Harry tandis qu'il le rejoignait dans la jouissance.
Ils restèrent immobiles un moment et Harry se retira et roula sur le côté. Ils se regardèrent et sourirent.
- Je t'aime Stéphanie.
- Je t'aime Harry.
Il se redressa sur un coude et tira le drap pour la couvrir.
- Je ne t'ai pas fait mal ?
Elle secoua la tête.
- Tout a été parfait.
- Tant mieux alors.
Il récupéra ses lunettes et regarda l'heure.
- Il est 11h45. Les cours vont bientôt se terminer. Et c'est l'heure de déjeuner.
- Je n'ai pas envie d'y aller. L'idéal, c'est de rester ici, tous les deux. . .
- Et ta sœur me tuerait.
- Oui. Tu as raison. Et montrons à Poudlard que notre amour est intact.
Elle réfléchit un instant.
- Et concernant Ginny ?
- Elle t'en veut. Et d'une manière ou d'une autre, je découvrirai pourquoi.
- Harry, elle est amoureuse de toi depuis longtemps. Et moi je débarque, comme ça. . .
- N'empêche. . . Je n'aurais jamais pensé qu'elle se comporterait ainsi. Mais ne t'en fais pas. Elle ne te fera plus de mal.
Stéphanie était sceptique, mais elle ne dit rien.
- Tu fais comme tu veux. En attendant, je vais prendre une douche.
Elle alla dans la salle de bains et bientôt il entendit l'eau couler. Elle n'avait pas pris la peine de fermer la porte, et Harry hésita une seconde avant d'aller la rejoindre.
Le couple arriva dans la Grande Salle trois quarts-d'heure plus tard, main dans la main, avec un sourire aux lèvres. Ginny faillit s'étrangler quand elle les vit. Leur arrivée réduisit tout le monde au silence, et Harry et Stéphanie s'installèrent calmement.
- Vous vous êtes expliqués ? demanda Hermione.
- Comme tu le vois, répondit Stéphanie.
- Je suis contente pour vous. Vous formez un très beau couple. J'ai toujours eu un doute sur ta culpabilité, mais. . .
- Tu étais solidaire avec Harry. Je ne t'en veux pas Hermione. Restons amies.
- D'accord.
Harry se tourna vers Ginny.
- Je n'aime pas ta façon de t'immiscer dans notre vie à Stéphanie et à moi. Pas plus que je n'apprécie pas tes tactiques pour l'insulter devant tout Poudlard.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Je suis sûr que si. A la prochaine tentative, je. . .
- Harry, coupa Ron, tu parles à Ginny, ma sœur, tu te souviens ?
- Je m'en souviens, mais ça ne change rien au fait que ta sœur a décidé de jouer les briseuses de couple. Qu'elle se tienne tranquille à l'avenir.
- Elle ne ferait pas de mal à une mouche !
Harry braqua son regard vert sur son meilleur ami.
- Ne m'oblige pas à choisir entre toi et Stéphanie.
- Voyons, les garçons, calma Hermione. Ne parlons plus de cette histoire, tout est arrangé.
Harry et Ron se détendirent.
- Très bien, dit Harry, n'en parlons plus.
Ginny se leva brusquement et quitta la Salle.
Myriam et Severus n'avaient pas raté une miette de la confrontation.
- Je suis contente qu'ils se soient enfin réconciliés, dit Myriam.
- Ta sœur n'arrête pas de sourire. Quant à Potter. . .
- A mon avis, les excuses se sont prolongées sur. . . une autre activité. Stéphanie n'a jamais su résister à des excuses quand elles viennent d'une personne qu'elle aime. Harry n'a pas dû avoir beaucoup de mal à obtenir son pardon. Or, ils sont enfermés depuis plus d'une heure dans le dortoir des filles. Et regarde comme elle a l'air heureuse, et ses lèvres encore gonflées de baisers. Ils n'ont pas passé plus d'une heure à s'embrasser seulement ! Crois-moi, ils sont passés à l'acte.
- Si tu le dis.
- Ma sœur a changé, je le sens. Mais tant mieux. Stéphanie se sentira mieux dans sa peau et prendra de l'assurance contre les agressions verbales de Weasley. Maintenant, il reste le problème Valérie.
Valérie mangeait silencieusement dans un coin, le visage sombre et fermé. Elle avait remarqué que Stéphanie et Harry s'étaient réconciliés, mais elle était persuadée que sa chère sœur avait réussi à embobiner Harry, après s'être lassée de Drago. Elle repoussa son assiette et se leva, elle quitta la Salle, en se retenant de courir.
Myriam avait fixé l'heure et le lieu du Duel avec Sirius. Comme elle donnait des cours supplémentaires aux quatre adolescents, elle fixa l'heure du Duel à la même heure dans sa Salle de Classe, cela servirait de démonstration à ses jeunes élèves. Sirius avait fait plus ample connaissance avec Stéphanie, et il l'aimait bien. Myriam, Severus et Remus arrivèrent.
- Etes-vous prêt Sirius ?
- Je suis prêt à vous battre.
Severus esquissa un sourire moqueur, Remus secoua la tête. Harry, Hermione, Ron, Drago et Stéphanie lui souhaitèrent bon courage.
- C'est le Professeur Kiang qui aura besoin de courage. A vous l'honneur !
- Vous êtes fichu ! déclara Myriam en s'élançant. Stupéfix !
Sirius le contra sans difficulté. Mais il avait sous-estimé la rapidité de son adversaire, qui enchaînait les sorts d'attaque les plus dangereux. Pendant un moment, il ne fit que se défendre. Myriam s'amusait avec lui, et Severus, Remus et Stéphanie le remarquèrent. Sirius ne vit rien. Myriam fit une petite pause pour lui laisser l'avantage et il l'attaqua, mais elle para toutes ses attaques sans aucune difficulté. Elle souriait, et cela énervait Sirius qui redoubla d'ardeur. Elle finit par se lasser. D'un geste, elle déploya son Epée, lança un Pyros, un Expelliarmus, et Sirius se retrouva à terre, l'Epée pointée sur sa gorge, sa baguette dans la main de l'adversaire. Elle souriait toujours. Sirius jura. Remus s'avança, et aida son ami à se relever.
- Je t'avais pourtant dit qu'elle était Armée.
- Je croyais que tu plaisantais.
Il fut convenu que si Sirius perdait, il présenterait ses excuses à Severus, avec la promesse de ne plus jamais l'insulter. Sirius s'exécuta du bout des lèvres, tout en endurant le sourire narquois de son ennemi. Myriam s'adressa à Harry, Ron, Hermione et Drago.
- Ce que vous avez vu ce soir, était une piètre prestation de la part de Sirius.
- Hé !! protesta Sirius. J'ai tenu un moment contre vous tout de même !
- Elle t'a laissé faire tout le temps, avoua Harry. Elle s'est même arrangée pour te donner l'avantage à un moment.
- Je ne te crois pas Harry.
- Même Stéphanie te battrait en quelques secondes.
- Sirius, votre manière de vous battre n'est qu'un enchaînement de Sortilèges sans stratégie. Le Duel est un art plus subtil, où on associe des techniques de combat à des sortilèges dont l'ordre est soigneusement établi pour. . .
- Faites-moi une démonstration.
Myriam soupira.
- Vous ne vous avouez pas vaincu n'est-ce pas ? Bien. Stéphanie, viens. Tu vas te battre contre moi, comme quand je t'enseignais le Duel.
- Quelle bonne idée ! Ça faisait longtemps que nous ne nous étions plus entraînées ensemble, se réjouit Stéphanie en s'avançant.
Elles se placèrent face à face, et Stéphanie sourit à Harry. Myriam s'adressa à ce dernier.
- Harry, ne déconcentre pas ma sœur.
- Désolé, dit-il tandis que Ron et Hermione pouffaient.
- Vas-y, attaque-moi, dit Myriam à la jeune fille.
- Expelliarmus !
Le Duel s'engagea, sous les yeux stupéfaits de Sirius. En effet, cela n'avait rien à voir avec ce qu'il connaissait. Les sorts s'enchaînaient sans répit, mais ils semblaient suivre une tactique préétablie. Stéphanie était très douée, et Sirius dut admettre que Myriam l'avait mené en bateau. Si elle l'avait voulu, il aurait perdu dès la première seconde du Duel contre elle. A ce moment, Stéphanie lança un Patronus. Sa forme inattendue – un gryffon avec une cicatrice zébrée sur le front – déconcerta un moment Myriam, et Stéphanie en profita pour prendre l'avantage. Myriam déploya son Epée, mais d'un coup de pied, son adversaire l'envoya de l'autre côté de la pièce, et elles passèrent à l'affrontement physique. Les coups s'enchaînèrent si vite que personne ne vit comment Stéphanie se retrouva à terre, vaincue par sa sœur. Elle s'assit en se massant le cou, aidée par Harry.
- Aïeeeeuuuu ! Tu aurais pu y aller plus doucement !
- Je ne pouvais plus te lancer de sorts, il fallait bien que je te paralyse !
- Mais pas si fort !
- Tu as fait quoi ? demanda Hermione.
- Ça allait si vite que nous n'avons rien vu, confirma Ron.
- C'est encore une technique d'art martial ? demanda Drago.
Myriam acquiesça.
- Bien vu Drago. Sur le corps humain, il existe des points précis qui sont nos centres d'énergie. Si on exerce une pression sur ces points, on peut être paralysé pendant un certain laps de temps, variable selon la précision et la puissance de la pression. La durée maximale d'une paralysie est de six heures. C'est ce que j'ai fait à Stéphanie, vu qu'elle a envoyé ma baguette à l'autre bout de la pièce.
- Comment repérer ces points ? demanda Harry.
- C'est une question d'entraînement, mais je ne vous l'enseignerai pas. Même Stéphanie n'y arrive pas. Le point le plus connu est l'aorte, le plus grosse artère qui relie le cœur au cerveau. Le centre d'énergie se situe ici.
Myriam montra un point qui se situait à mi-chemin entre la poitrine et la gorge, du côté gauche.
- C'est le centre d'énergie le plus facile à atteindre dans un combat.
- Je ne sens rien. . . dit Ron en se palpant le cou.
- Forcément, tu ne cherches pas un bon endroit.
Elle posa son doigt à quelques millimètres du sien et appuya. Ron cria de douleur. Elle rit et cessa la pression.
- Alors ?
- Ça va, tu m'as convaincue, dit-il en frottant son point douloureux.
- Il existe d'autres centres d'énergie mais ce serait inutile de vous les montrer, vous seriez incapables de les atteindre.
- Contre Voldemort, ce serait utile, contra Harry.
- Contre Voldemort, tu seras plus occupé à défendre ta vie qu'à rechercher son centre, répliqua calmement Myriam. Bon, ça suffit pour ce soir, Stéphanie a besoin de repos, et Sirius doit se remettre de son humiliation. Nous continuerons demain.
Les adolescents obéirent, tandis que Myriam allait ramasser sa baguette, toujours sous sa forme d'Epée. Elle la retransforma. Sirius s'approcha d'elle.
- Myriam ?
- Oui ?
- Je vous prie de m'excuser.
- Ce n'est rien. Vous avez appris une bonne leçon aujourd'hui. Ne sous-estimez jamais un adversaire, même si c'est une femme.
Ils se sourirent. Il lui tendit la main, qu'elle accepta.
- Sans rancune. Vous avez fait du bon travail avec votre sœur.
- Stéphanie est douée, elle apprend vite. Je souhaite en faire autant avec Harry, Ron, Hermione et Drago.
- Vous faites confiance à un Serpentard, et de surcroît un Malefoy ?
- Son père veut le tuer. Et mon autre sœur est à Serpentard, cela ne signifie pas qu'elle est mauvaise.
- Il y a d'autres traits de caractère communs aux Serpentards, répliqua Sirius en regardant Severus.
- Ne recommencez pas Sirius. Sinon, je risque encore de vous défier, et je serai moins patiente.
- Je ne vous provoque plus ! Ainsi, c'est vous que Dark Master pourchasse ?
Le regard de Myriam se durcit et Severus se raidit.
- Nous nous pourchassons mutuellement. Je veux le mettre sous les verrous, et lui veut me tuer. Tôt ou tard, nous nous affronterons, et je ne lui ferais pas de cadeaux. Maintenant, veuillez m'excuser. Je suis fatiguée.
- Bien sûr.
Elle quitta la pièce aux côtés de Severus.
- Ça va ? demanda-t-il.
- Oui. . . Qu'as-tu pensé des Duels ?
- Eh bien, j'ai adoré te voir jouer avec Black, même si j'aurais moi-même aimé lui flanquer une bonne raclée. Quant au Duel contre ta sœur. . . je découvre un nouveau talent. Quels secrets caches-tu encore ?
- Tu les découvriras petit à petit, en faisant preuve patience. . .
- Je suis prêt à y passer toute ma vie. . .
(1) Je t'aime, I love you, te quiero, ti amo, ich liebe dich, ngô ai ni, em yeu anh, ai shiteru : respectivement en français, anglais, espagnol, italien, allemand, chinois, viêtnamien et japonais ! Par contre pour les prononciations, je peux pas vous aider là !
Bon, voilà, j'espère au moins que vous avez appris quelques déclarations d'amour !!
Réponses aux reviews :
Harriette Potter : Stéphanie, se faire marcher sur les pieds ? Oui !!! Et par Valou en plus !! Enfin, elle se laisse pas trop faire quand même !! La méchante là-dedans, c'est bien Ginny !!
Deedlit : merci !!! Tu sais que je t'adore toi ? Enfin, Kim n'est pas le second prénom de ma sœur non !!! Nous n'avons pas de second prénom toutes les trois, ce qui ne m'empêche pas d'en trouver !!! C'est drôle !! Et pour Sirius, je suis tout à fait d'accord avec toi !! Bisous !!
Cirisse : je sais pour Ginny !! Elles sont complètement différentes dans Némésis et DM !! Mais je ne suis pas contre un Harry-Ginny sauf quand ça complique mes plans !! Pour DM (Double Menace), Ginny est une vraie peste (pour rester polie). Alors Valérie par contre, est toujours prête à s'enflammer pour un rien !! Là, je n'exagère pas !! Si tu vivais avec elle tu comprendrais !!
Sanou : Sirius est surprotecteur c'est vrai, mais j'adore !! Oui, Val est très têtue, tu peux pas savoir à quel point !! Et oui, pour Dray elle l'a un peu vexée, mais pas de panique, tout va finir par rentrer dans l'ordre !! Bon, j'admets que Harry est décevant, mais j'ai bien aimé le faire comme ça !! Mais ça rentrait bien pour le chap que tu viens de lire !!!
Lliv : merci !!! Sirius est un de mes personnages préférés !!
Paradise 1 : je suis totalement d'accord !
Kyarah : Sirius se devait de rappliquer pour venir en aide à notre Harry national !! Val et Stéph, ça va toujours pas… Enfin, elles vont se réconcilier bien sûr, mais pas tout de suite !!
Yoann : oh là là !!! Te révolte pas comme ça !!! C'est qu'une fic, rien qu'une fic, sortant de mon esprit tordu !! Zen !! Eh !!! N'insulte pas Hermione !! Je croyais que c'était ton perso préféré !! Epargne-moi ton analyse trop pointue !! Tu sais, je vais rarement aussi loin dans la psycho de mes personnges, il n'y a que dans Némésis que je fais attention. Mais tu le sais déjà ça !! Harry s'est excusé comme tu as pu le voir !! Bisous !!
