Bonjour tout le monde !! Je m'interromps dans ma lecture pour vous uploader ce chap !!! J'ai comme l'impression que je vais pas avoir de reviews si tout le monde est occupé à la lecture du tome 5 !!

            Bon, c'est pas grave !! Je vous pardonne !! Bisous tout le monde et bonne lecture !!

            Chapitre 9

            Valérie se replongea dans son livre quand elle entendit le tableau s'écarter pour laisser le passage. Elle savait qu'il s'agissait de Drago qui rentrait du cours de Duel supplémentaire. Elle s'était installée dans un coin peu éclairé de la Salle Commune, et miraculeusement, personne, ni même Parkinson, ne l'avait dérangée de la soirée. Si Drago la vit, il n'en montra rien. Il défit l'attache de sa cape et la jeta négligemment sur le canapé, où il s'assit. Elle réprima un soupir. Il lui manquait. Elle se languissait de ses baisers, de ses mains, de sa voix. . . Elle crispa les mains sur son livre quand elle vit Parkinson s'approcher de lui à pas lents, en ondulant des hanches. Elle s'adressa à lui d'une voix rauque et basse, assez forte cependant pour que Valérie l'entende.

- Tu es fatigué Drago ?

            Il ne répondit pas. Elle s'enhardit et posa les mains sur sa nuque, tout en commençant à le masser lentement. Il ne réagit pas. Mais Drago, sans le montrer, observait Valérie du coin de l'œil. Elle semblait indifférente à la scène, et Drago décida de voir si elle l'aimait vraiment, en se servant de Pansy, puisqu'elle le proposait sans le savoir. Il lui attrapa la main de l'attira à ses côtés.

- Que me veux-tu Pansy ? demanda-t-il doucement, en plongeant son regard acier dans le sien.

- Je veux juste que tu m'aimes, Drago. Nous avons un avenir ensemble, et nous pouvons continuer notre lignée. Ton destin est écrit, nos parents nous ont fiancés depuis notre naissance. . .

            Drago sourit en entendant un soupir énervé provenant du coin sombre. Pansy se méprit sur ce sourire.

- Je savais que tu serais d'accord !

            Elle s'approcha pour l'embrasser. Il se laissa faire, mais eut envie de vomir quant il sentit ses lèvres surchargées de maquillage se poser sur les siennes. Il la repoussa rapidement.

- Tu as tout à fait raison, mais il faut que j'aille me reposer. Tu devrais en faire autant.

- Puis-je venir avec toi ?

- Non, ce ne serait pas correct, avant le mariage.

            Pansy, tout comme quelques Serpentards s'étranglèrent en entendant cette phrase. Ils savaient que Drago ne s'embarrassait guère de ces détails. Quand il voulait, il prenait, sans demander l'avis de personne. Quand il passa devant Valérie, il remarqua que ses mains étaient tellement crispées sur le livre que ses jointures en étaient blanches. Il prit l'escalier, monta quelques marches mais s'arrêta pour écouter ce que Parkinson dirait à Valérie.

            Parkinson se leva et se mit debout à côté de la jeune fille.

- Tu me fais de l'ombre, dit Valérie. Barre-toi.

- Ne me parle pas sur ce ton Kiang. Drago est à moi désormais.

- Vous faites ce que vous voulez ensemble, cela ne me regarde pas. C'est fini entre nous.

- Il n'a jamais été avec toi. Il jouait avec toi. Contrairement à toi, je le connais depuis notre enfance. Nous étions destinés l'un à l'autre.

- Tu es bouchée ou tu le fais exprès ? J'en ai rien à faire de ta relation avec Malefoy, Parkinson !

- Et maintenant qu'il ne te protège plus. . .

            Valérie haussa les épaules et continua sa lecture. Parkinson s'empara du livre et le jeta à terre. Valérie bondit et pointa sa baguette.

- Ne m'oblige pas à attaquer Parkinson.

- Tu n'oseras pas. Ta chère sœur ne pourra pas éviter une expulsion. Oh, mais j'oubliais, tes sœurs seront ravies de ne plus t'avoir dans leurs pattes !

- Tu n'en vaux même pas la peine.

            Valérie se baissa pour ramasser son livre, mais Pansy lui écrasa la main avec son talon aiguisé et lui tira les cheveux vers l'arrière, lui arrachant un cri de douleur.

- A partir de ce soir, Sang-de-Bourbe, tu vas regretter d'être à Serpentard.

            Parkinson et ses amies décidèrent de monter dans leur dortoir, ce qui força Drago à remonter dans le sien pour éviter d'être surpris. La Salle Commune se vida. Il attendit quelques minutes et redescendit silencieusement pour espionner Valérie. Elle avait défait ses cheveux et massait sa main douloureuse, tout en retenant ses larmes. Mais surtout, elle serrait contre elle la cape que Drago avait oubliée sur le canapé. Il fut tenté d'aller la retrouver, mais se ravisa quand elle fondit en pleurs. Elle ne lui pardonnerait jamais s'il la voyait dans ce moment de faiblesse. Elle enfouit son visage dans la soie de la cape, et pleura longuement, mais Drago se jura d'aller parler à Myriam.

            Valérie avait un énorme bleu sur sa main droite ce qui l'empêcha de noter ses cours avec efficacité ce que Myriam remarqua. Elle n'eut pas à s'interroger longtemps. Drago vint la voir à la fin de son cours.

- Valérie a encore été provoquée par Parkinson, mais. . .

- C'est plus grave c'est ça ? demanda Myriam inquiète.

- Oui. Elle n'ose pas se défendre parce qu'elle a peur d'être renvoyée, et Parkinson s'en donne à cœur joie.

- Pourquoi n'interviens-tu pas ?

- Elle m'en veut toujours.

- Non, je veux dire en tant que Préfet-en-Chef. Tu dois veiller à ce que tes condisciples ne s'entre-déchirent pas.

- Oui, tu as raison.

- De mon côté, je dirais quelques mots à Severus de cette histoire. Mais pourquoi est-elle aussi têtue ?

- C'est de famille, répondit Drago.

            Myriam sourit.

- Sans doute.

            Halloween arriva, et avec, le premier match de Quidditch de la saison. Valérie décida de ne pas assister au match qui opposerait Gryffondor à Pouffsouffle, et préférait étudier pendant que tous les élèves seraient au match. Quand tous les élèves quittèrent la Salle commune, elle ouvrit son livre de métamorphoses et prit un parchemin vierge et commença la rédaction de son devoir. Deux heures plus tard, elle entendit des hurlements de joie et déduisit que les Gryffondors avaient remporté la partie. Peu après, les Serpentards commençaient à rentrer dans la Salle Commune. Drago et Pansy étaient ensemble, et commentaient le match. Pansy semblait ne pas voir que Drago s'ennuyait mortellement. Elle vit Valérie et eut un sourire cruel.

- Kiang !

            Valérie ne répondit pas, et Drago se raidit aussitôt. Parkinson s'approcha. Valérie soupira et releva la tête.

- Tu ne lâches donc jamais prise, Parkinson ? On dirait un chien qui a trouvé un os.

- Comment oses-tu ?

- C'est tout ce que tu sais dire ?

            Parkinson leva la main pour la frapper mais Drago l'arrêta.

- Arrête. Ne te mêle pas à elle, elle n'en vaut pas la peine.

- Tu la défends.

- Non, mais si elle a des ennuis, c'est sur moi que ça va retomber. Je ne tiens pas à prendre un avertissement pour une Sang-de-Bourbe.

            Valérie le fusilla du regard, mais il détourna les yeux et Parkinson finit par la laisser tranquille. Valérie réprima un soupir. Elle était malheureuse. Se pouvait-il finalement que Stéphanie et Drago n'aient pas menti ? Drago n'avait pas vraiment cherché à se justifier pourtant. Et Stéphanie s'était réconciliée avec Harry. Mais après tout ce qu'il s'était passé, Drago devait lui en vouloir à mort, et puis, il sortait désormais avec Parkinson. Elle avait gardé la cape de Drago soigneusement pliée dans son armoire et n'osait pas la lui rendre, de peur d'être confrontée à ses moqueries.

            Le soir-même, c'était le banquet de Halloween. Tous s'y rendirent avec bonne humeur, et Valérie y alla d'humeur maussade. Malgré elle, elle fut impressionnée par les décorations de la Salle, brillamment éclairée par des bougies flottantes, et des citrouilles qui lévitaient dans les airs. Comme à l'habitude, elle chercha discrètement ses amis du regard. Stéphanie discutait joyeusement avec Ron, Hermione et Harry, tout en lui tenant la main. Drago discutait avec le Professeur Rogue et Myriam. Myriam lui jeta un regard, mais se désintéressa tout de suite d'elle. Valérie s'assit en bout de table, près des Premières Années, loin des condisciples de son âge.

- J'ai pris sa défense cet après-midi, dit Drago en lui jetant un regard du coin de l'œil.

- Je te remercie Drago, déclara Myriam.

- Elle est très seule et malheureuse. Et Parkinson en profite.

- Bien évidemment, murmura Severus.

- Si seulement elle n'était pas aussi têtue, soupira Myriam. Elle n'a pas cru Stéphanie, t'a également accusé, et maintenant, mademoiselle joue les martyres de service !!

- Elle se calmera. Enfin, j'espère, ajouta Drago.

            Myriam haussa les épaules.

- Si seulement notre mère était avec nous. . . Elle saurait la calmer.

            Severus rit.

- Ta mère est la seule qui sache vous dompter toutes les trois.

            Ils rirent tous les trois, et Drago retourna à sa table, à côté de Pansy et à l'opposé de Valérie. Celle-ci dîna rapidement et quitta la table, sans prêter attention à ce qui l'entourait.

            Peu après, un cri retentit et une explosion ébranla le château. Tous les Professeurs se levèrent et Dumbledore rétablit le calme parmi les élèves paniqués. Il demanda aux Préfets de calmer leurs camarades. Myriam avait déjà déployé son Epée et se précipita dans le Hall, suivie de Severus, Dumbledore et McGonagall. Harry, Ron, Hermione, Stéphanie et Drago voulurent les accompagner mais Myriam secoua la tête.

            Ils se figèrent dans le Hall. Voldemort et un autre sorcier vêtu de noir et masqué se tenaient devant eux, entouré de cinq Mangemorts, dont l'un d'eux tenait fermement Valérie, la baguette pointée sur sa gorge. Son regard était terrifié, mais elle croisa le regard de sa sœur aînée, et une lueur de soulagement passa sur ses traits. Myriam agrippa plus fort son Epée, et se composa un visage calme et serein.

- Turquin et Jedusor, dit-elle en souriant légèrement. Professeur Dumbledore, voici Philéas Turquin, alias Dark Master.

            Celui-ci ôta son masque, dévoilant un visage blanc, privé de soleil, amaigri avec des yeux bleus vitreux, mais un rictus déformait son visage, entouré de cheveux blancs.

- Myriam Kiang. Quel plaisir de vous revoir !

- Plaisir non partagé, je le crains. Relâchez cette élève immédiatement !

- Cette élève qui est votre sœur.

- C'est moi que vous voulez. Valérie ne vous servirait à rien, elle est insupportable, et vous cassera les pieds si vous l'enlevez.

- Nous sommes prêts à prendre le risque, intervint Voldemort.

- Lâche-là, intervint Harry qui avait désobéi à Myriam et s'avançait à ses côtés.

- Retourne dans la Salle, murmura Albus.

- Non.

- Nous relâcherons cette enfant si toi et ton Professeur vous livrez, annonça Voldemort.

            Harry et Myriam se regardèrent. Myriam s'adressa à Turquin.

- Vous voulez vous prendre encore une raclée Turquin ? Vous ne faites pas le poids contre moi, et vous le savez parfaitement. Quant à vous Jedusor, Harry vous surpasse de loin dans le domaine de la magie. Je vous propose un arrangement : vous vous livrez au Ministère et nous vous laissons la vie sauve.

- Tu es folle ! s'étrangla Severus.

            Même Harry regardait Myriam comme si elle était digne d'un hôpital psychiatrique. Le regard de Voldemort flamboyait de rage. Il lança un Doloris qu'elle contra aisément.

- Replions-nous, dit Turquin. Nous sommes trop peu nombreux.

- Relâchez Valérie, ordonna Myriam.

- Non, nous allons profiter de sa compagnie, déclara Turquin en ricanant, à défaut de vous avoir.

- Si vous la touchez, Turquin, je vous jure que je vous tue ! Laissez ma sœur immédiatement ! Stupéfix !

            Les Mangemorts protégèrent leur maître, et un combat s'engagea. Turquin s'empara de Valérie.

- Valérie !! s'écria Myriam.

- Myriam ! Au secours !

- Tiens bon !

            Le rire de Turquin s'éleva.

- On verra si votre sœur sera aussi charmante avec les mêmes cicatrices que vous !

- Turquin ! Espèce de lâche ! Battez-vous contre moi si vous l'osez !

            Un des Mangemorts s'interposa entre elle et Dark Master.

- Caverno Brouillard !

            Un nuage de fumée âcre envahit le Hall, étouffant tous les Sorciers présents. Quand Severus la dissipa avec un sort, les Sorciers Noirs avaient disparu. Myriam se dirigea vers Dumbledore.

- Comment ont-il pu pénétrer ici ? Poudlard est censé être le lieu le plus protégé d'Europe !

- Professeur Kiang, calmez-vous, commença McGonagall.

- Ils viennent d'enlever ma sœur ! Expliquez-moi comment ils. . .

- C'est de ma faute, dit Harry. J'ai un lien avec Voldemort. C'est comme ça qu'il a pû me retrouver à Lyon l'été dernier. Et il a fait jouer ce lien pour franchir les défenses de Poudlard.

- Et vous n'avez rien fait pour barricader son esprit ? demanda Myriam aux Professeurs. Bravo !! A cause d'une telle négligence, Poudlard aurait pû être détruite plusieurs fois ! Et dire que je suis supposée me retrouver avec le Sorcier le plus puissant du monde, Albus Dumbledore !

            Severus s'avança.

- S'il te plaît, calme. . .

- Non ! Ma sœur a été enlevée ! Harry, où se trouve le QG de Voldemort ?

- Ce n'est pas une bonne idée. . .

- Où ?!

- Myriam ! interrompit Severus. Nous la sauverons.

- Qui sait ce que ces monstres vont lui faire ? J'étais censée la protéger. . . J'ai lamentablement échoué. Comment vais-je l'annoncer à ma mère ? Et Stéphanie ?

- M'annoncer quoi ? demanda celle-ci en arrivant avec Ron, Hermione et Drago.

- Valérie a été enlevée, annonça Harry.

            Stéphanie pâlit et Drago serra les poings de colère. Ron jura.

- Oh mon Dieu, murmura Hermione.

- Allons dans mon bureau, proposa Dumbledore. Miss Granger, M. Malefoy, veillez à ce que les élèves retournent dans leurs dortoirs, et rejoignez-nous.

            Hermione et Drago acquiescèrent tandis que les Professeurs, Harry et Ron prenaient le chemin du bureau du Directeur.

            Je tiens à annoncer une fois de plus que je ne suis pas candidate au suicide, ni que je ferais une victime désignée pour vos envies de meurtre !! Sinon, vous n'aurez pas la suite !!

Réponses aux reviews :

Harriette Potter : la réconciliation n'est pas pour tout de suite je le crains… Ne me tue pas !!

Sanou : pas encore la réconciliation !! Et non ils ne vont pas coucher ensemble !! Valérie m'a interdit de faire quoi que ce soit dans ma fic sur ça !! Et comme ma fic est dédiée à mes sœurs. . . J'ai pas trop le choix il me semble !! Bon, je te laisse !! Pour ce qui est de Sirius, il va se calmer !!

Cirisse : moi aussi j'ai adoré humilier Sirius !! En quoi le fait que je mette ma fic en R t'a surprise ? Il faut un début à tout !! Et oui, j'ai une autre fic en cours, autre que Némésis et Double Menace. C'est encore un autre Hermione-Severus (que veux-tu mon couple préféré), et en principe, dès que je finis Némésis, je m'occupe de Cadeau (le titre, c'est un cadeau inattendu). Voilà tu sais tout !!

Yoann : tu dois être content que Sirius meure à la fin du tome 5 vu que tu ne l'aimes pas non ? Moi je l'aime bien, et je suis désespérée, mais lui dire ce que tu m'as suggéré… Désolée mais je ne peux pas. J'ai pas dit que je préférais que tu me mentes, j'ai rien contre les critiques, mais tu es toujours prêt à t'emballer dès que tu vois une injustice ou un personnage qui se comporte mal comme Hermione par exemple. Tu sais personne n'est parfait, alors ne t'attends pas à ce que des personnages fictifs réagissent comme des Prix Nobels de la Paix ! Bon, à part ça, j'espère que tu vas aimer mon chap 14 de Némésis !! Gros bisous !!

Deedlit : merci !! Sirius l'a bien cherché en effet !! Et je te signale que c'est MON Sev qu'il insulte !!! Pas le tien !! SEV A MOI !!!! Et Val ne veut pas partager !! On est assez égoïste dans la famille !!! Gros bisous, ma chérie !!! Au fait, t'es super avec tes mèches rouges !! Et je vais en avoir moi aussi !!

Kyarah : oui bon la réconciliation entre les sœurs !! Chez moi aussi on alterne les périodes guerre et câlins !! Ca met de l'ambiance !!

Paradise 1 : Valérie me fait te dire qu'elle fait ce qu'elle veut quand elle veut !! Pas contente là la Valérie !! J'ai intérêt à me tenir à carreau moi !! Pauvre auteur martyrisée par sa sœur !!