Coucou tout le monde !! J'espère que vous allez bien !! Moi ça va !! Ce sont les vacances de Noël, donc deux semaines intensives de révisions !! (ceux qui sont à la fac en France me comprendront ! ) Sinon, je vais faire mon possible pour avancer dans mes fics et surtout en terminer une sur les deux !

            A part ça, je vous souhaite de passer de bonnes fêtes !! Et surtout, faites attention à la crise de foie !!! Gros bisous à tout le monde !!

            Chapitre 11

            Valérie ouvrit les yeux en milieu d'après-midi et rencontre le regard brun de Remus. Drago n'était plus à ses côtés. Elle se redressa.

- Bonjour Professeur Lupin.

- Bonjour Miss Kiang. J'ai dit à M. Malefoy d'aller se reposer et j'ai pris sa place. Il ne voulait pas que vous vous retrouviez seule à votre réveil.

- Merci de vous être dévoué pour moi.

- De rien. Vous avez faim ? Mme Pomfresh a laissé un plateau pour vous.

- Volontiers. On ne peut pas dire que Voldemort m'ait nourrie.

            Remus lui apporta le plateau de charcuterie. Valérie remarqua un gros chien noir au pied du lit. Elle haussa les sourcils.

- Depuis quand les chiens sont-ils admis à Poudlardd ?

            Remus eut un petit rire.

- Sniffle n'est pas un chien ordinaire.

- Ordinaire ou pas, je déteste les chiens.

            Le chien émit un grondement. Valérie sursauta.

- Il a compris ce que j'ai dit ?

- Oui. Je crois qu'il ferait mieux de sortir d'ici avant de vous sauter dessus.

            Remus le fit sortir et lui dit d'aller prévenir les autres. Valérie se restaura, et Myriam, Stéphanie, Drago et le Professeur Dumbledore arrivèrent.

- Tu te sens mieux ? demanda Myriam.

- Oui, merci.

- J'ai prévenu Maman. J'ai comme l'impression que nous allons recevoir une Beuglante d'ici peu.

- Ce n'est pas de votre faute. Uniquement de la mienne.

- Non ! C'est. . .

- C'est Voldemort le coupable, coupa Dumbledore.

            A ce moment, Harry, Ron, Hermione et Severus arrivèrent, suivis du chien noir. Valérie soupira.

- Je peux savoir ce que ce chien fiche ici ?

            Myriam sourit et lui caressa la tête, ce qui mit Severus de mauvaise humeur.

- Myriam, s'il te plaît. . .

            Myriam retira sa main quand elle vit le visage de Severus, et s'adressa à Valérie.

- Je t'expliquerai. Alors, tu as des choses à nous raconter.

- Oui. Mais d'abord, laissez-moi vous dire que Voldemort est un crétin.

            Ils rirent et Valérie commença son récit, comment elle avait été emmenée dans le QG, comment elle avait réussi à leur casser les pieds, défié et enfin menti pour rentrer à Poudlard. Myriam resta songeuse.

- C'est bizarre. Turquin t'a laissée partir comme ça ? Sans Doloris externe ?

- Voldemort aussi, répondit Valérie. Il a accepté sans problème que je travaille pour lui après la correction que j'ai donnée à son Mangemort adoré.

- Qui ? demanda Drago.

- Ça ne va pas te plaire.

- Dis toujours.

- Lucius Malefoy. Je peux affirmer sans me tromper qu'il se passera un bon bout de temps avant qu'il ne puisse à nouveau faire des enfants.

            Drago esquissa un sourire ironique.

- Ça lui évitera surtout de violer ses pauvres victimes moldues.

- Et maintenant ? demanda Myriam en regardant Dumbledore.

- Je n'ai pas envie de servir ce malade, décréta Valérie.

- Une minute, dit Severus. Je connais les méthodes de Voldemort. Jamais il ne l'aurait laissée partir comme ça, sans être sûr de sa loyauté. Il a quelque chose derrière la tête. . .

            Il sortit sa baguette et la pointa sur Valérie.

- Revelo !

            Un rayon rouge en sortit et enveloppa Valérie. Puis, la lumière s'estompa lentement, mais un point rouge subsista sur son front.

- C'est ce que je craignais. Un sort a été placé sur elle.

- Quoi ? Mais je n'ai rien vu ! Il n'a rien prononcé. . .

- Il peut lancer un sort silencieusement.

            Myriam se leva et arpenta la pièce.

- Peut-on savoir quel sortilège il a placé sur Valérie ?

- Malheureusement non.

            Elle serra les poings.

- Je lui ferai payer cher ce qu'il a fait.

- Ce qui est clair, Miss Kiang, dit Dumbledore, c'est qu'il va falloir jouer le jeu.

- Ça veut dire qu'il faut que je rédige des rapports chaque semaine ?

- Oui. Le Professeur Rogue vous aidera. Il a longtemps servi d'espion. Il saura vous dicter des infos inutiles ou fausses.

- Si les infos sont fausses, je me fais tuer, au cas où vous l'auriez oublié.

- Vous ne risquez rien.

- Ouais, c'est ça, marmonna-t-elle. Je me demande quel est le pire entre travailler pour Voldemort, et se retrouver en face d'un meurtrier en fuite !

- Que veux-tu dire ? demanda Stéphanie.

- Eh bien, je parle de Sirius Black ! C'est bien un meurtrier anglais dangereux qui se balade dans la nature non ?

            Tous les regards se rivèrent sur le chien qui émit un grondement menaçant. Myriam le foudroya du regard.

- Ne t'avise pas de menacer ma sœur. Et reprends donc forme humaine ! C'est ridicule !

            Le chien obéit et se transforma. Valérie poussa un cri terrifié.

- Oh mon Dieu !

- Ça va, dit Harry, Sirius est innocent, et c'est mon parrain.

- Tu plaisantes ?

- Non.

            Valérie fixait toujours Sirius.

- Quoi ? demanda-t-il.

- Rien. . . Vous êtes différent des photos dans le journal. En fait, elles ne vous rendent pas justice. C'est fou ce que vous êtes séduisant !

            Drago lui jeta un regard furieux, et le reste éclata de rire, à l'exception de Severus, et Sirius qui rougit violemment. Valérie souriait.

- Désolée pour toutes mes remarques sur les chiens. Stéphanie, Hermione, Myriam, osez me dire que Sirius n'est pas séduisant.

- En fait, commença Hermione, je n'ai jamais osé le dire, mais c'est tout à fait vrai.

- Moi, il a tenté de me tuer, alors. . . Mais c'est vrai qu'il est pas mal ! reconnut Stéphanie.

- Je me rallie à votre opinion les filles, conclut gaiement Myriam.

            Ce qui leur attira les regards noirs de Drago, Harry, Ron et Severus. Et Sirius rougit de plus belle, devant Remus qui était mort de rire. (1)

- Sirius a toujours été le chouchou des filles de Poudlard durant nos études, révéla Remus. Aucune ne l'intéressait, et je me demande toujours pourquoi. . .

- Mon cœur était déjà pris, avoua Sirius.

- Je me demande qui serait assez fou pour sortir avec toi, murmura Severus.

            Le regard de Sirius flamboya.

- Fais attention à ce que tu dis, Rogue.

- STOP ! lancèrent Remus et Myriam en même temps.

            Mme Pomfresh autorisa à Valérie à quitter l'infirmerie vu qu'elle n'avait rien de grave, et Drago la ramena dans la Salle Commune, accompagné de Myriam.

            Les regards se rivèrent droit sur eux, et Myriam fixa Pansy Parkinson. Drago guida Valérie vers un canapé et elle s'y installa.

- Je ne suis pas en porcelaine tu sais !

- Pour moi, tu l'es.

            Malgré la présence de Myriam, Parkinson s'approcha.

- Drago, que fais-tu ?

- A ton avis ?

- Cette Sang-de-Bourbe. . .

            L'Epée de Myriam se retrouva pointée sur la gorge de Parkinson.

- Encore une insulte, Parkinson, et je pourrais faire un malheureux faux mouvement qui séparerait votre corps de votre tête vide.

- Vous n'oseriez pas tuer une élève !

- Je ne tue pas une élève, mais une future Mangemorte. N'insultez plus jamais mes sœurs et ma famille. Compris ?

- Oui. . . bafouilla la fille.

            Myriam baissa son bras, et Parkinson recula. Myriam se tourna vers sa sœur.

- Si elle te provoque, défends-toi. Tu es douée en Duel, alors envoie-la aux orties.

- Compte sur moi. Je ne me laisserai plus faire.

- Bien. Drago, veille sur elle.

- Pas de problème.

            Myriam quitta la Salle. Valérie se leva et prit Drago par la main.

- Viens, il faut que je te donne quelque chose.

            Elle l'entraîna jusqu'au dortoir, et elle le fit entrer dans le dortoir des filles.

- Je n'ai pas le droit de me trouver ici.

- Ne sois pas aussi coincé ! Tu es Préfet-en-Chef, non ?

            Elle se dirigea vers son armoire et en ressortit la cape de soie.

- C'est à toi. Tu l'as oubliée l'autre soir dans la Salle Commune. . .

            Il s'en rappelait, et il savait que Valérie y tenait.

- Garde-la. J'en ai des dizaines d'autres.

- Mais. . .

- Je t'en fais cadeau.

- Bon. . . Merci. J'en prendrai soin.

- Je n'en doute pas.

            Elle s'approcha de lui et s'assit à côté de lui sur le lit.

- Je suis tellement désolée de tout ce que je t'ai fait subir. . .

- C'est à moi de m'excuser. Je me suis affiché avec Parkinson et. . .

- Et tu m'as brisé le cœur quand tu l'as embrassée. . .

- C'est elle qui a posé les lèvres sur les miennes. J'ai cru que j'allais vomir.

            La porte s'ouvrit brutalement, et Parkinson, folle de rage, se précipita et gifla violemment Drago.

- Espèce de salaud ! Tu as joué avec moi !

            Valérie se leva et brandit sa baguette.

- Ne recommence jamais ce que tu viens de faire, Parkinson ! Expulso !

            Parkinson fut expulsée contre le mur extérieur, et retomba inconsciente. Ses amies accoururent au bruit. Valérie s'adressa à elles.

- Dites-lui de ne plus s'approcher de Drago et moi.

            Puis elle se tourna vers Drago.

- Dray ! Ça va ?

- Oui. . . Comment m'as-tu appelé ?

- Dray. . . Cela te va tellement bien. Tu n'aimes pas ?

- Il n'y avait que ma mère pour m'appeler comme ça, dit-il, une lueur de tristesse dans le regard.

- Je suis désolée. Je ne t'appellerai plus comme ça. . .

- Si ! Je veux dire, j'aime ta façon de le prononcer.

            Valérie sourit.

- Dans ce cas. . .

            Elle posa sa main sur sa joue meurtrie.

- Elle ne t'a pas fait trop mal ?

- Non. Il m'en faut plus pour m'assommer.

            Il l'attira dans ses bras et l'embrassa passionnément. Elle lui avait tant manqué. . .

            Myriam retourna dans la chambre de Severus avec un léger sourire. Mais celui-ci arborait une mine sombre et regardait le paysage par la fenêtre mais sans le voir. Elle s'approcha de lui.

- Severus, quelque chose ne va pas ?

- Je suis inquiet au sujet de ta sœur. Elle est désormais liée à notre lutte.

- Je sais, mais je suis déterminée à la protéger. Je ne suis pas trop inquiète, maintenant qu'elle est revenue.

            Myriam devina que quelque chose d'autre tracassait Severus.

- Dis-moi ce qui ne va pas.

- Que penses-tu de Black ?

- Il est drôle, et sympa, même si je n'apprécie pas toujours ses remarques sur toi. Et oui, il est mignon à craquer, mais pas autant que toi.

            Severus se détendit quelque peu. Myriam comprit.

- Tu étais jaloux ?

- Qu'est-ce qui te fait croire ça ?

- Tu n'as pas aimé que je lui caresse la tête, et j'ai bien vu ton regard quand j'ai admis qu'il n'était pas mal. Allons, tu sais que tu n'as rien à craindre. C'est toi que j'aime, et pas lui. Et puis, il a dit que son cœur était déjà pris.

- Quelle femme accepterait. . .

- Ce n'est pas une femme, rit Myriam.

            Severus la regarda, surpris. Puis ses yeux s'écarquillèrent de surprise.

- Quoi ? Tu veux dire que. . .

- Tout à fait !

            Myriam éclata de rire et Severus esquissa un sourire. Il tenait là une occasion de s'amuser aux dépens de Black.

            Harry et Stéphanie discutaient à voix basse dans un canapé, Stéphanie blottie dans les bras de Harry, confortablement appuyé contre l'accoudoir. Hermione était assise à une table non loin et faisait ses devoirs avec Ron. Nul ne faisait attention aux regards furieux de Ginny. Hermione sourit quand elle entendit Stéphanie rire discrètement à une remarque d'Harry. Elle s'adressa à Ron.

- Tu as vu comme ils s'entendent bien ?

- Il adore Stéphanie. Il a vraiment souffert lors de leur dispute.

- Pourquoi ne l'a-t-il pas crue ? Je sais bien que Ginny est fiable, mais. . .

- Je ne comprends pas plus ma sœur que toi, Hermione.

- Elle est jalouse de Stéphanie, c'est évident. Mais de là à chercher à lui nuire. . .

- De toute manière, j'ai écrit à notre mère. Ginny ne devrait pas tarder à recevoir une lettre pour son comportement. En attendant, tu peux corriger ma dissertation de DCFM ?

            Hermione saisit son parchemin.

- Le Professeur Lupin a demandé trois parchemins.

- Je n'ai plus d'idées, mais lis déjà ce que j'ai écrit.

            Hermione parcourut le devoir de son ami, corrigea quelques fautes et releva quelques erreurs d'analyse.

- Tiens, ça va, il faut juste que tu modifies quelques points sur les Impardonnables. Tu trouveras ce qu'il faut pour compléter ton essai dans ce livre.

            Hermione lui tendit un livre et se replongea dans son devoir de Métamorphoses. Ron l'observa un moment. Ses cheveux étaient moins ébouriffés qu'auparavant, et son corps s'était épanoui, ses formes se devinant sous sa robe de sorcière. Il ne put résister à saisir une mèche de cheveux, et s'étonna de les trouver si doux. Hermione releva la tête, surprise, et Ron lâcha la mèche.

- Que faisais-tu ?

- Rien, tu avais quelque chose dans les cheveux.

- Ah. . . Merci. Tu ferais mieux de t'y mettre, le devoir de DCFM est pour demain.

- Hein ? Ah oui. . .

            Stéphanie n'avait pas raté une miette de la scène.

- Tu as vu Ron et Hermione ? demanda-t-elle à Harry.

- Non, qu'est-ce qu'il y a ?

- Ron est attiré par Mione, mais il n'ose pas lui avouer.

            Harry soupira.

- Ça dure depuis la Quatrième Année.

- Quoi ? Si longtemps ? Il faut faire quelque chose !

- Tu veux jouer les entremetteuses ?

- Oui, pourquoi pas ? Si on les enfermait dans une salle et on les délivrerait une fois qu'ils se seraient déclarés. . .

- Et comment on pourrait le savoir ?

- J'avais pas pensé à ça. Mais je trouverai un autre moyen. . .

- Et si tu les laissais se débrouiller ?

- Sûrement pas ! rit-elle.

(1) Désolée pour les anti-Sirius, mais moi je le trouve craquant et affligée de sa disparition dans le tome 5, donc ceux qui sont pas contents, c'est pareil !

Réponses aux reviews : non mais franchement 5 reviews… Remuez-vous un peu et faites de la pub pour moi !!!

Harriette Potter : bien sûr que non la surprise n'est pas censée faire plaisir, enfin pas pour les Kiang et compagnie ! Mais peut-être que pour Voldie et Dark Master… Enfin tu verras bien !! Je ne l'ai pas encore révélé, et c'est pour préserver le suspense !

Cirisse : Voldie n'est pas le sombre crétin qu'on pourrait penser n'est-ce pas ? Tu verras bien ce que j'ai prévu pour ma sœur. Et Valérie est bien comme ça tu peux me croire sur parole ! Pour les cris, si tu entendais ceux qu'elle pousse quand on l'embête… Horrible !! On dirait qu'on l'égorge !! Enfin, heureusement qu'elle n'est pas à côté de moi actuellement sinon elle m'aurait frappée là !! Franchement, aucun respect pour son aînée !

Kyarah : merci !! Je me suis amusée moi aussi à écrire la confrontation !!

Paradise 1 : tu verras bien dans les prochains chapitres pour Valérie !!

Yoann : bien sûr que Voldie a quelque chose en tête !! J'ai pas encore répondu à ton mail, désolée, mais je manque de temps !!