Bon, à l'heure où j'écris ces mots, on est vendredi soir, à 20h36 et le site, aux dernières nouvelles ne marche pas… Ca ne m'étonne pas plus que ça, il est en bug toute la semaine !

            Désolée, mais en ce moment, je n'ai vraiment pas le temps de répondre aux reviews, mais dès que j'aurai un peu plus de temps, promis, je m'y colle !

Bisous !

            Chapitre 22

            Valérie regagnait à pas lents la tour des Gryffondors, plongée dans ses pensées. Elle n'arrivait pas à croire que Drago s'était joué d'elle, alors qu'il était si tendre, si attentionné. . . Il s'était montré terriblement inquiet quand elle avait été enlevée par Dark Master ! Il ne pouvait pas avoir changé à ce point !

            Elle fut tirée brusquement de ses pensées par deux bras qui l'encerclèrent et la poussèrent au mur.

- Espèces de brutes ! s'exclama-t-elle en reconnaissant Crabbe et Goyle.

- On va te faire payer ce que tu as fait à Malefoy ! A cause de toi, il a trahi notre maître. . .

- Mince, vous êtes plus intelligents que vous en avez l'air ! Qui l'eût cru ?

            Elle envoya un coup de genou dans un endroit stratégique de Crabbe. Il se plia et cria de douleur, elle en profita pour se libérer et brandit sa baguette.

- Qu'est-ce que vous voulez ? Un Duel Magique ? Vous avez perdu d'avance.

- Qui a dit qu'on voulait un Duel ? répliqua Goyle en s'avançant vers elle.

            Elle recula. Physiquement, elle était moins forte qu'eux et engager un corps-à-corps était hors de question, ses connaissances en arts martiaux étaient inutiles. Il restait la magie.

- Tu ne me fais pas peur Goyle. Stupé. . .

            Avec une vitesse surprenante, Crabbe, qui était derrière elle, lui arracha la baguette des mains. Elle lança son pied en arrière et toucha une fois de plus son point sensible. Elle se retourna et balança un coup de pied dans sa mâchoire. Mais Goyle emprisonna ses bras et la replaqua au mur. Elle se débattit. Lâche-moi ! Espèce de primate dégénér ! Repose-moi par terre !

- Pas avant que nous en ayions fini avec toi. . .

            Crabbe s'était relevé et s'approchait. Il commença à dégrafer sa cape et Valérie comprit en un éclair où ils voulaient en venir. « Mon Dieu, que quelqu'un arrive, Myriam, Stéphanie, Severus. . . Drago ! N'importe qui ! » pensa-t-elle.

            Elle se débattait de plus belle, tout en criant à l'aide.

- Tu peux hurler, rit Goyle. Tout le monde est dans la Grande Salle et nous avons insonorisé cette partie du couloir.

            Elle les fixa avec surprise. Ils étaient moins stupides qu'ils en avaient l'air !

- Espèces de gorilles primitifs ! Lâchez-moi ! Rogue va vous expulser pour. . .

- Quand nous en aurons fini avec toi, tu ne seras même pas en état de parler.

            Par chance, elle n'avait pas mis de jupe, elle portait un jean en-dessous de sa robe de sorcier. Goyle déchira le haut de sa robe et déchira son chemisier, sans s'embarrasser avec les boutons.

- Non !

- Oh, si, tu vas payer. . .

            Valérie commença à pleurer.

- Lâchez-moi !

- Expulso ! cria une voix.

            Goyle fut envoyé contre le mur d'en face. Valérie glissa à terre. Crabbe brandit sa baguette.

- Stupéfix !

            Crabbe s'écroula. Une ombre se détacha du mur et s'avança vers Valérie, en pleurs, serrant sa robe déchirée contre elle.

- Valérie. . .

            Elle leva les yeux et pleura de plus belle.

- Dray. . .

            Elle se jeta dans ses bras en sanglotant. Il la laissa faire, tout en lui caressant les cheveux.

- J'ai eu si peur. . .

- Chut. . . Je ne laisserai jamais personne te faire du mal. . .

            Elle se calma instantanément et le regarda.

- Mais. . .

            Il se sentit fondre devant son regard noyé de larmes.

- Je suis désolé. Après mon agression, j'ai compris que nous n'étions plus en sécurité. Si je t'ai dit toutes ces choses horribles, c'était dans l'espoir que tu trouverais refuge à Gryffondor.

- Alors. . . Tu m'aimes toujours ?

- Oui. Je t'aime Valérie, n'en doute plus jamais.

            Elle se blottit dans ses bras. Il la souleva et la porta devant l'entrée de la Salle Commune de Gryffondor.

- Bonbon Rose, dit-elle.

            Il la déposa à terre, mais elle lui prit la main et l'entraîna à l'intérieur.

- Je n'ai pas le droit d'être ici.

- J'en prends la responsabilité.

            Elle serra ses bras autour d'elle comme pour se réchauffer.

- J'ai vraiment cru que ma dernière heure était arrivée. . .

            Drago s'approcha et la prit dans ses bras.

- Je veillais sur toi de loin.

            Il lui tendit sa baguette.

- Tiens, je l'ai récupérée.

- Merci.

            Ils s'assirent dans la canapé. C'est ainsi que Stéphanie, Hermione, Ron et Harry les trouvèrent.

- Malefoy ! s'écria Hermione. Qu'est-ce que tu fais ici ?

- Calme-toi Hermione, dit Valérie. C'est moi qui l'ai fait entrer.

- Mais. . . Il t'a encore embobinée, dit Harry.

- Surveille tes paroles, Potter.

- Stop ! cria Stéphanie. Valérie, que signifie. . . Val' ! Pourquoi tes vêtements sont-ils déchirés ?

- Justement. Drago m'a sauvée.

            Stéphanie et Hermione interrogèrent Drago du regard.

- Je lui ai évité de se faire agresser et violer par Crabbe et Goyle.

            Stéphanie sursauta.

- Je dois prévenir Myriam.

- Reste avec ta sœur, dit Hermione. J'y vais.

- Je t'accompagne, décida Ron.

            Tous deux se rendirent dans les cachots où se situaient les appartements de Rogue.

- Quel endroit sinistre, murmura Ron.

- Tous les Serpentards sont rassemblés dans ce cachot. Pas étonnant que Rogue. . .

- Tiens deux Gryffondors chez les Serpentards, s'éleva la voix de Milicent Bulstrode.

            Hermione et Ron sortirent leurs baguettes. Elle était entouré de trois Serpentards, dont Crabbe et Goyle, remis de leurs émotions.

- Ce n'est pas toi que nous venons voir, Bulstrode.

- Erreur Granger. Vous vous êtes aventurés tous les deux en territoire ennemi. Stupéfix !

- Protego ! Impedimenta ! se protégea Ron.

            Un combat s'engagea à quatre contre deux. Bien que désavantagés en nombre, Ron et Hermione avaient un niveau supérieur en Duel et ils tenaient tête aux quatre Serpentards. Cependant, le Duel cessa par une intervention de Severus qui stupéfixa deux Serpentards. Ron et Hermione soupirèrent de soulagement. Il toisa les élèves devant lui de son regard noir.

- Puis-je savoir ce qu'il se passe ici, et pourquoi deux Gryffondors se promènent dans les cachots ?

- Nous cherchons le Professeur Kiang, répondit Hermione. C'est au sujet de sa sœur Valérie.

            Severus fronça les sourcils et se tourna vers ses élèves.

- Bulstrode ! Que signifie ceci ? Vous avez attaqué deux élèves sans raison valable.

- Je. . .

- Dix points de moins pour Serpentard. Granger, Weasley, retournez dans votre Salle Commune. Je vais prévenir le Professeur Kiang.

- Merci Professeur Rogue.

            Ron et Hermione remontèrent en hâte vers leur Tour.

- J'aurai jamais cru que Rogue serait un jour notre allié, déclara Ron.

- Il l'a toujours été, mais ne le montrait pas. La présence de Myriam l'a énormément changé.

- Heureusement pour nous.

            Myriam arriva cinq minutes après Ron et Hermione.

- Que se passe-t-il ?

            Elle aperçut Drago et Valérie, et surtout l'état de sa sœur.

- Valérie. . .

- Drago m'a sauvée. . .

            Valérie raconta tout à Myriam qui serra les poings de rage.

- Vous auriez dû rester en France toutes les deux. Ces Serpentards commencent sérieusement à me taper sur les nerfs. Valérie, tu restes à Gryffondor avec Stéphanie. Quant à toi, Drago, tu n'es plus en sécurité toi non plus. Cependant, je doute que Dumbledore te laisse intégrer Gryffondor. . .

- Je n'ai aucune envie d'intégrer Gryffondor !

- Je m'en doute. Il ne reste que la chambre individuelle comme solution. Je vais en parler au Directeur.

- J'ai déjà une chambre individuelle à Serpentard.

- Oui, mais les autres risquent encore de t'agresser, protesta Valérie.

- Je sais me défendre, déclara fermement Drago. Myriam, ne dérange pas Dumbledore. Je saurai me débrouiller.

- Tu en es sûr ?

- Oui. Préoccupe-toi plutôt de tes sœurs.

            Drago se leva et embrassa brièvement Valérie avant de lui souhaiter bonne nuit.

- Bon, capitula Myriam. Je te raccompagne quand même.

            Tous les regards se braquèrent sur Drago quand il pénétra dans la Salle Commune, mais à cause de la présence de Myriam, personne ne bougea. Elle attendit qu'il ait disparu dans les escaliers avant de quitter la Salle Commune. Elle regagna la chambre de Severus et se laissa tomber sur une chaise.

- Alors ? demanda celui-ci.

- Valérie a été agressée par Crabbe et Goyle et Drago l'a défendue. Ce qui n'est pas du goût des Serpentards. J'ai proposé une chambre individuelle à Drago mais il l'a refusée.

- Je m'occupe de sa protection.

            Myriam soupira.

- La situation se dégrade. Weasley s'enferme dans son mutisme tout en lançant des regards haineux à Stéphanie, les Serpentards en veulent à Valérie et Drago et Voldemort et Dark Master ne se manifestent pas, ce qui m'inquiète.

            Severus se mit à lui masser les épaules.

- Allons, détends-toi. Nous protégeons tes sœurs et l'Ordre du Phénix et la Guilde s'occupent des deux autres. Tout se passera bien.

- Espérons-le.

            Le mois de mars arriva rapidement. Les garçons progressèrent rapidement au maniement de l'Epée, et Myriam les confronta aux filles, comme elle l'avait annoncé.

- Bien, Ron, tu commences contre Stéphanie.

- Je ne me sens pas prêt. . .

            Stéphanie sourit.

- Je ne vais pas te tuer.

- Un peu de courage, Ron, réprimanda gentiment Myriam. Fais comme si tu te retrouvais face à un Détraqueur !

- H ! protesta Stéphanie. Ne me compare pas à un Détraqueur !

- Tu préfères le Détraqueur ou Voldemort ?

            Stéphanie fit une grimace comique.

- Bon, en position, commanda Myriam.

            Ron laissa Stéphanie attaquer la première, ce fut sa seule erreur. Elle prit vite l'avantage, et Ron resta sur la défensive. Vint le moment où il faiblit, et Stéphanie le mit à terre sans mal.

            Elle rit et l'aida à se relever.

- La prochaine fois, conseilla Stéphanie, oublie la galanterie et attaque-moi sans pitié.

- Valérie, Harry, à vous ! appela Myriam.

- Harry, ne me sors pas ton rayon d'énergie, prévint Valérie.

- T'inquiète pas, Maître Duval m'a bien entraîné. Et c'est seulement quand je me sens vraiment menacé ou quand je suis énervé.

- Alors, en principe, j'ai pas de souci à me faire.

            Harry et Valérie engagèrent le Duel. Harry avait fait beaucoup de progrès, mais c'était insuffisant contre Valérie. Myriam nota que Harry hésitait à attaquer, et Valérie profita de ce point faible. Elle enchaîna les attaques et Harry reculait à chaque fois, perdant du terrain. Finalement, il se retrouva coincé contre le mur, sans possibilité de dégagement, Valérie lui pointa l'Epée sur la gorge.

- Harry, pourquoi hésitais-tu à m'attaquer ? demanda-t-elle.

- Je ne sais pas. . . Voldemort ne se battra pas à l'Epée contre moi. . .

- Harry, intervint Myriam, il faut toujours se tenir prêt. Je veux que tu partes avec un avantage sur Voldemort. Mais bon, cela dit, tu as fait beaucoup de progrès. C'est un point positif. Je t'entraînerai à l'attaque. Drago, Hermione, à votre tour !

            Ils se mirent en position.

- Bonne chance, Granger.

- Bonne chance, Malefoy.

            Ils se lancèrent à l'attaque en même temps, sous les regards ébahis de Ron et Harry. Myriam esquissa un sourire, satisfaite. Hermione et Drago étaient au même niveau, ils étaient rapides et précis et aucun ne ménageait l'autre. Ron et Harry découvraient une nouvelle facette de la personnalité d'Hermione qui se révélait vraiment très douée dans la pratique de l'Epée. Elle enchaîna plusieurs attaques que Drago para sans difficulté, mais elle commençait à s'affaiblir, n'ayant pas la même résistance que Drago qui lui, pratiquait le Quidditch en plus. Hermione se mit vite sur la défensive pour tenter de retrouver son souffle. Drago força son avantage et gagna en faisant voler l'Epée d'Hermione dans les airs.

- Bien ! Drago, tu es plus doué que Ron et Harry, félicita Myriam. Hermione, tu t'es bien défendue, et tu aurais pu gagner si tu étais un peu plus endurante.

            Celle-ci se contenta de sourire, trop essoufflée pour parler.

- Très bien, maintenant que les bases de l'escrime sont acquises, nous passerons demain à mêler magie et escrime, annonça Myriam.

- Chouette, c'est ce que je préfère, murmura Valérie enthousiaste.

- Tant mieux pour toi, dit Myriam qui l'avait entendue. Bon, allez tous vous reposer, surtout toi Hermione.

- Je suis contente de Drago et Hermione, annonça Myriam à Severus, plus tard dans leur chambre.

- Ils ont fait d'énormes progrès, en effet, acquiesça Severus.

- Avec un peu d'entraînement, et s'il le souhaite, Drago pourrait intégrer la Guilde ! Je suis sûre que s'il en faisait la demande, Philippe examinerait son cas avec attention.

- Quand tu es entrée à Beauxbâtons, imaginerais-tu un jour faire partie de la Guilde ?

- Pas du tout ! Oh bien sûr, tout élève doué en Duel rêverait d'en faire partie un jour, mais très peu réussissent à y entrer, et encore moins à passer le test.

- Le test ?

- Oui. Tu sais, je t'ai parlé des deux membres qui viennent à Beauxbâtons pour recruter. Les jeunes qui souhaitent intégrer la Guilde se présentent ce jour-là, soit de leur propre gré, soit présentés par Mme Guillaud, notre Prof de Duel. L'année où Charles m'a repérée, nous étions six à nous présenter, et j'étais la seule présentée par Mme Guillaud. Charles nous a tous fait combattre contre lui, et j'étais la seule qui savait combiner arts martiaux et duel magique. J'ai été la seule élève recrutée ce jour-là. Mme Guillaud était folle de joie, nous avions passé deux années à nous entraîner, et elle a placé tous ses espoirs en moi. Tu connais la suite.

- Ainsi, si Drago voulait se présenter. . .

- Je le recommanderai. Je suis le numéro trois de la Guilde, j'ai une certaine influence.

- Qu'en est-il des femmes à la Guilde ? Letellier m'a appris qu'il n'y avait que cinq femmes.

- Il y en a bien 5, dont moi. Je ne suis pas très proches d'elles. Sylvia me déteste. Elle est plus âgée que moi, et était 32e quand je suis arrivée. . . Elle l'est toujours d'ailleurs. Moi, dès mon arrivée, je suis devenue 22e. Un Duelliste m'avait provoquée et je lui ai fait regretter ses paroles. A sa grande honte, il s'est retrouvé 50e. Quand Sylvia a vu que j'étais devenue supérieure à elle, elle m'a aussitôt provoquée, mais je l'ai battue. Philippe m'a vite remarquée et s'est intéressé à moi. Après l'affaire Turquin, il m'a prise sous son aile. Quant aux autres Duellistes, Florence, Hélène et Marie, elles sont respectivement 41e, 42 et 43e, je ne sais rien d'autre sur elles.

- Décidément, tu as une vie bien agitée.

- Pas autant que la tienne, ou celle de Harry.

- Potter attire les problèmes.

- Il ne l'a pas cherché. En attendant je tombe de fatigue.

- Je peux remédier à ça. . . murmura Severus en l'enlaçant.

            Elle sourit et répondit à son baiser.

            J'espère que vous avez aim !! La suite est pour la semaine prochaine !